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Temps de lecture estimé : 16 mn
14/06/22
Résumé:  Clémence se réveille chez Sandra pour son plus grand plaisir, mais sa première vie la rattrape bientôt…
Critères:  fh ff gros(ses) grossexe grosseins pénétratio -rencontre -lesbos
Auteur : Lesbo Lover      Envoi mini-message

Série : Clémence

Chapitre 02 / 03
Être ou ne pas être… une salope !

Résumé de l’épisode précédent :

Clémence, jeune maman de vingt-huit ans, se laisse séduire par Sandra lors d’une soirée au cours de laquelle elle connaîtra sa première expérience au féminin.








Je ne vais pas vous mentir : il m’est déjà arrivé dans le passé de me réveiller dans le lit de parfaits inconnus rencontrés la veille, mais jamais dans celui d’une femme !


Il me faut quelques instants pour réaliser où je suis et avec qui j’ai dormi, prenant conscience soudain du caractère improbable de la situation : j’ai fait l’amour avec une femme et a priori j’ai aimé cela, car dans mes souvenirs on a remis le couvert dans son lit où je suis restée dormir.


Soulevant le drap blanc, je constate amusée ma nudité, preuve supplémentaire d’une complicité certaine avec celle que j’entends préparer le petit-déjeuner dans ce qui doit être la cuisine.

Les images des heures précédentes me reviennent peu à peu, faisant naître en moi un sentiment nouveau de bien-être absent depuis trop longtemps. Comme quoi il suffit de peu de choses pour reprendre confiance en soi et le fait que ce soit une femme qui m’a séduite ne change finalement pas grand-chose. Au moins, elle ne m’a pas traitée de « gros cul » ou « vache laitière » profitant de mes formes généreuses avec appétit.



Tel un chat au réveil, je m’étire, mettant ainsi à nu ma lourde poitrine au moment précis où Sandra pénètre dans la chambre.



Je sursaute presque, tentant de cacher mes seins dans un réflexe de pudeur ridicule.



Presque timide, alors qu’on a fait l’amour cette nuit, je la laisse quitter la pièce avant de filer nue dans la salle de bain contiguë à la chambre.


Les jets d’eau frappent ma peau avec une vigueur finalement pas désagréable me permettant de me détendre peu à peu et d’évacuer mon stress, car, malgré notre nuit folle, je ne sais pas trop comment me comporter en sa présence : vais-je lui faire la bise, lui rouler une pelle ou lui serrer la main ?

Je souris sous la douche en imaginant sa tête si après lui avoir léché sa chatte cette nuit je lui offre ma main en guise de bonjour.


Belle découverte, d’ailleurs, que de déguster la cyprine d’une autre directement à la source !


Ces souvenirs récents réveillent bientôt mon corps que je savonne voluptueusement, prenant plaisir à malaxer mes poires sensibles qui ont plu à mon initiatrice comme à pas mal de mes ex-amants d’ailleurs. Les yeux fermés, je les caresse naturellement, appréciant leur volume et leur douceur à défaut de leur fermeté bien lointaine.


Je profite de l’instant glissant peu à peu les doigts sur mon ventre puis mon sexe encore sensibilisé par nos étreintes récentes. Car les souvenirs d’un retour dans la nuit à son appartement me reviennent, avec un orgasme partagé, sur son lit, avant de nous écrouler de sommeil.


Je gémis malgré moi, prenant conscience que ma douche se transforme peu à peu en une masturbation que je cesse aussitôt, presque honteuse d’être bien. Vite séchée, je repasse par la chambre pour constater que mon string garde les stigmates de mon excitation de la veille et c’est donc entourée de la serviette que je rejoins Sandra dans la cuisine. Le spectacle doit lui plaire, car c’est avec un grand sourire qu’elle m’accueille.



Plus à l’aise que moi forcément, elle s’active pour me servir, ne faisant heureusement aucune allusion à notre nuit commune. Fraîchement douchée si j’en crois ses cheveux encore humides, elle porte une jupe et un débardeur, simples, mais sexy, mettant en valeur son corps svelte si différent du mien. À se demander comment une hétérosexuelle ronde a pu l’attirer au point de la ramener chez elle !



Elle a forcément une idée en tête, mais je me dois d’être honnête lui rappelant mon statut de mère séparée du père d’Hugo dont je lui ai parlé dans la soirée.



Je souris un peu tristement, lui faisant comprendre que cette période de ma vie n’a pas été rose sans avoir à lui raconter en détail les mois de violence verbale, voire physique, conduisant parfois aux rapports sexuels non consentis…



Soudain plus légère, je la taquine.



Je fais mine d’être vexée, prenant un air boudeur avant de lui sourire largement.



Son sourire est si charmant qu’il me donne envie de l’embrasser, mais je me retiens, pas forcément encore assez sûre de mes désirs pour cela.


Une heure plus tard, nous sommes devant un portail majestueux qui donne a priori le ton sur ce qu’il dissimule.



Et j’ai vu ! La propriété en pierres de taille est entourée d’arbres qui lui assurent fraîcheur et discrétion, même si la taille du parc garantit à elle seule un calme absolu.



L’intérieur délicieusement frais est agencé avec sobriété, même si le côté « journal de déco » méritait un peu plus de désordre à mon goût.



Je lui souris, touchée par ses attentions, même si elle n’a eu aucun geste intime, gardant une distance somme toute assez perturbante.


Pieds nus sur le sol frais, je déambule donc dans la maison, admirant l’ameublement soigné, mais un peu impersonnel trahissant un manque cruel de vie. M’imaginant l’habiter, je souris à l’image du bordel qui y régnerait entre les jouets d’Hugo et le linge posé çà et là.


Le constat est partout pareil : a priori, les propriétaires viennent rarement profiter de ce petit paradis. Ce que me confirme Sandra que je retrouve dans la cuisine.



Le ton est aimable, mais semble sans appel : a priori, Sandra n’a pas envie de s’étendre sur le sujet et je la suis donc sur la terrasse ombragée pour déguster cette belle salade.


Le repas a été agréable, mais somme toute assez classique, comme deux amies qui partagent un Airbnb, avec un chat à cajoler en prime. Je défie quiconque de deviner les moments chauds de la veille en nous regardant à la dérobée : aucun geste tendre, aucune allusion coquine ni regard concupiscent. À me demander si j’ai rêvé, voire pire, si à la lumière du jour je ne lui inspire plus aucun désir… mais les choses évoluent au moment d’aller nous baigner…


Sitôt la table débarrassée, je cherche la salle de bain du regard pour passer mon maillot de bain récupéré en vitesse chez moi avant de venir ici.


Deux minutes plus tard, c’est sous ses yeux d’abord amusés par ma pudeur inattendue, puis plus intéressés par ma plastique, que je ressors vêtue d’un deux-pièces noir adapté à ma morphologie, comment dire… débordante !



Son regard brille du même intérêt que lors de la soirée ce qui augure d’une suite des plus sensuelles d’autant qu’elle m’offre le spectacle de ses seins nus magnifiquement bronzés.



Sa main tendue ne se refuse pas si bien sûr je me laisse entraîner vers le bassin de pierre naturelle heureusement en partie à l’ombre.



La ficelle est grosse, mais je me laisse faire frémissant sous la fraîcheur de ses mains qui étalent avec douceur le spray sur mes épaules. Le contact est plus qu’agréable d’autant que l’odeur de monoï me transporte ailleurs sur une île paradisiaque aux côtés d’une naïade qui prend soin de moi.


Les yeux fermés, je me laisse bientôt aller entre ses mains habiles qui peu à peu gagnent du terrain, allant des cervicales au creux de mes reins.



Sans attendre, elle le dégrafe prestement, libérant mes seins affectés par la gravité, mais vite pris en main par Sandra dont la bouche près de mon oreille me fait frémir.



Ses lèvres sont aussi douces dans mon cou que ses doigts sur mes pointes délicieusement frôlées. Je gémis déjà tandis qu’elle prend possession de ma poitrine et de mon oreille.



Les yeux fermés, je me laisse faire, gémissant faiblement lorsque Sandra commence à jouer avec mes pointes sensibles tandis qu’elle se plaque à mon dos.


Elle mordille un lobe tandis qu’elle huile longuement mes seins qui ne demandent que cela. Je lâche un petit cri lorsqu’elle étire en douceur mes tétons, déclenchant en moi des vagues de plaisir qui ne peuvent lui échapper.


Mon ex, certes parfois violent, m’avait fait découvrir mon corps d’une autre manière m’amenant à la jouissance en empruntant des chemins d’où la douceur était absente. Sandra le sent, se collant contre moi pour mieux agripper mes seins lourds.



Sa voix rauque trahit son excitation patente que son corps confirme : buste collé à mon dos et bouche affamée dans mon cou, elle prend possession de moi avec autorité. Je gémis plus fort lorsque sa main glisse sur mon ventre tout sauf plat pour aussitôt se faufiler dans mon maillot à la rencontre de mon sexe dont l’état est explicite.



Ce n’est même pas une question, juste un constat. Car oui, je dégouline de désir que son indifférence affichée depuis le réveil n’a fait qu’attiser, car ce que je redoute le plus selon ma psy c’est de ne pas être aimée.


Pierre en a lâchement profité, jouant avec ma dépendance affective qui me rend faible pour peu qu’on s’occupe de moi comme Sandra le fait actuellement.


Ses deux doigts habiles agacent furtivement mon clitoris avant de plonger dans mon sexe détrempé et accueillant. Je lâche un cri de surprise mêlée de désir attisant les envies de ma maîtresse devenue presque fébrile pour mon plus grand plaisir.



Question idiotie, s’il en est, tant je coule sur sa main.



Ma voix est faible comme pour me cacher d’oreilles indiscrètes pourtant improbables tant la maison est isolée. Les yeux fermés et la bouche ouverte, je me laisse doigter, les cuisses ouvertes et la nuque offerte à sa gourmandise grandissante. J’accepte un troisième doigt sans douleur, bien au contraire, retrouvant des sensations enfouies au fond de mon esprit, mais toujours aussi troublantes.



Sandra semble surprise, mais poursuit sa masturbation aux bruits humides avec vigueur et détermination. On est loin d’une tendresse dont je n’ai pas envie. J’ai envie de jouir ici et maintenant.

Mes gémissements se transforment en cris au fur et à mesure que ses doigts deviennent plus intrusifs, massant les parois de mon vagin avec une dextérité telle qu’un quatrième s’invite et que le dernier aurait pu trouver sa place comme jadis avec Pierre, mais son pouce resté à l’extérieur ne reste pas inactif pour autant, massant mon clitoris dans une caresse combinée dont le résultat ne se fait pas attendre. Je jouis brutalement presque sauvagement dans un cri primaire qui me semble résonner jusqu’au sommet de la colline inondant sa main du fruit de mon orgasme et tremblant telle une épileptique en crise.


Il me faut quelques minutes pour reprendre mon souffle frémissant une dernière fois lorsque ses doigts m’abandonnent dans un bruit caractéristique. Les yeux humides, je me retourne pour saisir sa bouche dans un baiser passionné à la hauteur du moment hors du commun que nous venons de vivre. Je dis « nous », car Sandra a les yeux qui brillent d’un désir partagé que son corps ne peut dissimuler. Seins dressés et joues rosies, elle semble prête à jouir également alors que je ne l’ai pas encore touchée.


Notre baiser dure longtemps me permettant de prendre un peu l’ascendant sur ma jolie maîtresse qui se laisse volontiers allonger d’autant que mes mains s’emparent de ses tétons sans attendre.



Sa voix presque enfantine contraste avec sa position, lascive, cuisses largement ouvertes et maillot de bain plaqué sur sa vulve lisse.


Je m’installe maintenant au-dessus d’elle prenant garde à ne pas l’écraser, mais Sandra m’attire pour une étreinte presque sauvage qui fait grincer le bain-de-soleil. Seins écrasés et cuisses mêlées, nous nous embrassons jusqu’à ce que l’envie de la lécher devienne trop pressante. Car oui, j’ai envie de la lécher comme cette nuit, mais avec encore plus de gourmandise, car, passé la fièvre de la nouveauté, je veux retrouver son goût sur mes lèvres qui jouent maintenant avec ses seins hypersensibles avant de glisser lentement vers son maillot.


Sa peau chaude a le goût du monoï, mais peu importe, car bientôt je la débarrasse de son bas minimaliste pour humer ses effluves enivrants. Son sexe lisse brille d’un désir que ma langue recueille à la source en écartant doucement ses lèvres sensibles. Sandra frémit dès le premier contact feulant doucement pour m’encourager dans mon exploration que je veux graver dans ma mémoire. Après la vue troublante, l’odeur un peu forte, puis le toucher onctueux et enfin le goût épicé.


Je gémis doucement enivrée par toutes ces sensations d’autant que la jolie brune m’encourage…



… sûrement sincère tant son corps parle pour elle, Sandra respire plus vite ondulant sur le bain-de-soleil tandis que je cherche les caresses préférées de ma maîtresse qui s’offre sans retenue. J’écarte ses lèvres de ma langue pour cueillir son jus pour remonter lentement vers son clitoris que je décapuchonne avec douceur testant sa sensibilité pour mieux replonger dans son sexe avant de revenir l’aspirer, Sandra se cambre pour mieux s’offrir pour bientôt s’agiter au rythme de ma bouche.



Sa voix suppliante ne peut que me donner envie de lui obéir, dévorant son pubis avec une avidité débordante qui me conduit à frôler par inadvertance son anus maculé de cyprine. Elle sursaute au premier contact sur sa rosette pour rapidement me faciliter son accès en repliant les cuisses au maximum pour mieux s’offrir…



La musique et les paroles ont changé et je frémis, prenant un malin plaisir à jouer de la langue sur son anus, mes doigts sur ou dans son sexe trempé. Elle se tortille de bonheur, mais la position est inconfortable et, soudainement, elle se dégage pour s’installer à quatre pattes, m’offrant le magnifique spectacle de ses fesses dans une troublante levrette.


Je croise son regard fou de désir avant de plonger entre ses globes pour lui offrir ce qu’elle me réclame si fortement lâchant un cri rauque lorsque ma langue force – un peu – son petit trou odorant. Elle se laisse aller entre ma bouche qui la butine et mes doigts qui la fouillent sans lui laisser reprendre son souffle jusqu’à un orgasme violent qui la tétanise la tête dans la serviette et la croupe offerte.


Le silence règne soudain sur la propriété, si l’on excepte les cigales que l’on entend à nouveau. J’embrasse tendrement le creux de ses reins remontant lentement vers sa nuque pour finalement la prendre dans mes bras, débutant ainsi une sieste réparatrice.


Peu après je me réveille seule, cherchant Sandra du regard pour, rapidement, l’admirer nager nue dans la piscine, m’offrant le magnifique spectacle de son dos parfait et de ses fesses appétissantes. Se sentant sans doute épiée, elle tourne la tête vers moi, souriant aussitôt.



Rapidement nue, je la rejoins dans l’eau délicieusement fraîche où elle m’accueille avec un baiser si amoureux que j’en ai les larmes aux yeux. Ses mains sont aussi efficaces que ses lèvres si bien que je tremble à nouveau de désir, affolée par ce que je ressens pour cette brune bien décidée à me faire jouir à nouveau.


Un orgasme partagé plus tard, nous récupérons allongées silencieusement à l’ombre des oliviers lorsque Sandra dit doucement :



L’emploi de l’imparfait pour un prénom n’augure généralement rien de bon…



La phrase est sobre, mais significative.



Je cherche sa main pour serrer ses doigts qu’elle m’abandonne.



Émue aux larmes, je la laisse poursuivre, la gorge nouée.



N’y tenant plus je roule sur elle pour l’embrasser si amoureusement que, malgré nos larmes partagées, nos corps ne résistent pas à une nouvelle étreinte amoureuse.


Le temps file à une vitesse folle lorsque nous sommes heureuses si bien que le retour à la vraie vie survient beaucoup trop tôt.


Sandra conduit d’une main posant l’autre sur ma cuisse dans une attitude possessive qui n’est pas pour me déplaire. Il faut dire que ma robe déjà courte est remontée offrant une cible de choix pour ses doigts coquins bientôt à la limite de mon string rendu rapidement moite.



Et de poursuivre son exploration frôlant mes lèvres sensibles à travers la dentelle me conduisant inexorablement à un état d’excitation qui me fait regretter la brièveté du trajet, car nous approchons de mon appartement.


Subitement, je prends conscience de ma réalité, retirant en douceur sa main de mes cuisses tout en la rassurant d’un sourire coquin.



Elle semble rassurée, même si finalement jamais un mensonge n’aura paru si sincère…


Je savais que c’était une mauvaise idée de ne pas me changer avant le retour de Hugo, mais, pressée par le temps, j’ai à peine eu le temps de me rafraîchir le visage avant que la sonnette retentisse. Inexplicablement, je me sens en danger, mais tente de me raisonner.



Même la vue de mon trésor, que je dépose délicatement dans son lit, ne suffit pas à m’apaiser, car Pierre a l’œil brillant des soirées qui dérapent. À mon retour dans le salon, il est assis comme chez lui dans le canapé alors que sa bimbo doit probablement l’attendre, mais il ne semble pas pressé de partir, s’offrant même le toupet de me demander à boire.



Je ne peux m’empêcher de le tacler, mais apparemment, sans le désarçonner.



Son regard sur moi me rend mal à l’aise si bien que je le sers pour qu’il parte au plus vite, mais en vain, car après deux verres il est toujours là, un sourire malsain sur son visage.



J’essaie de rester stoïque, mais comme depuis toujours il sait quand je suis excitée, même si, pour le coup, il est à mille lieues d’en connaître la raison. Intérieurement, je me maudis de ne pas m’être débarrassée de ma tenue trop sexy pour ne pas attirer son regard lubrique qui m’inquiète autant que son silence.


Subitement, il se lève comme pour prendre congé, mais va aux toilettes comme s’il habitait encore ici. Agacée par son attitude, mais soulagée par son départ imminent, je lave son verre dans l’évier, mes pensées tournées vers la douce Sandra. L’esprit ailleurs je ne l’entends pas revenir si bien que je sursaute lorsqu’il se colle à mon dos, me bloquant ainsi contre l’évier.



Sa voix rauque trahit son excitation que je ne peux ignorer, son sexe en érection contre les fesses étant tout sauf discret.



Ma voix trahit ma colère et ma crainte de subir une nouvelle fois un rapport non consenti comme parfois lors de notre relation. J’essaie de me dégager, mais Pierre est grand, musclé et sûr de son sex appeal… trois qualités qui m’avaient jadis séduite, mais m’inquiètent à cet instant.



Sa main frôle sans prévenir un sein dressé à travers la robe lui faisant croire qu’il est responsable de mon trouble actuel dont il vaut mieux qu’il en ignore la cause pour ne pas déclencher une de ses crises de jalousie violente qui pourrait atteindre à mon intégrité physique.



Ma voix est presque suppliante, car troublée malgré moi par son sexe que j’imagine en pleine forme, mon esprit devient si embrumé que je ne repousse même pas ses mains sur mes hanches.



Je ne sais quoi répondre, complètement déboussolée au point de gémir lorsqu’il se plaque contre moi. Galvanisé par ma passivité, il remonte ses mains vers mes seins pour les presser doucement, mais efficacement, comme en témoignent mes tétons érigés.



Ma voix est chevrotante si évocatrice de mon état d’excitation croissante que la question suivante est évidente.



Mon cœur a envie de l’envoyer chier, mais mon corps est déjà à lui lorsqu’il constate dans quel état je suis. Je frémis comme jadis lorsque ses longs doigts glissent sous mon string à la recherche de mon sexe dégoulinant vite investi.



Mon cri est primaire, comme mon envie de mon ex qui pourrait me prendre là, debout contre l’évier, mais il me connaît trop bien pour cela, modulant ses caresses à la perfection. N’y tenant plus je lâche l’évier d’une main pour partir la redécouverte de son corps musclé gémissant lorsque je frôle son sexe massif encore tapi sous ses vêtements.



Son langage grossier ne me choque pas, au contraire.



Car oui, Pierre est réunionnais avec le plus gros sexe qu’il m’a été donné de voir, de sucer ou de recevoir en moi.


Je ne réponds rien, mais il sait l’effet que son chibre produit chez moi si bien que je ne repousse pas sa main qui remonte ma robe puis elle fait glisser mon string tandis qu’il défait son jeans pour coller son sexe nu contre mon cul.


« Purée qu’il est gros ! » fut ma première pensée avant de commettre l’impardonnable au regard du week-end que je viens de vivre avec Sandra. Avec une assurance déconcertante, il pose son gland contre mes lèvres sensibles, déclenchant un frisson initial prélude à un coït mémorable dans tous les sens du terme.


Il doit bien jubiler de me voir prête à être saillie alors que quelques semaines auparavant je lui hurlais que jamais il ne me retoucherait. Délicieusement immobile, il attend probablement que je l’implore comme lors de nos jeux sexuels passés… Et je lui offre ce plaisir.



Le rôle de la blonde folle d’un black est tout sauf un rôle de composition si j’en crois les frissons qui m’envahissent lorsque Pierre pousse doucement son sexe en terrain bientôt conquis. Délicieusement distendue, je l’accueille dans un feulement qui dure toute la longue pénétration, car en plus d’être épais, son pénis est diablement long.


Embrochée contre le meuble, je tremble de tous les membres, affolée par son pieu vivant au fond de moi, ses larges mains sur mes seins et sa bouche dans mon cou. Comme lors de notre première rencontre, je vais jouir debout comme la catin que je suis, oubliant indéniablement Sandra en cet instant !



Je panique presque lorsqu’il se retire inexorablement, même si je sais qu’il va revenir aussi puissamment que la première fois, et pour le même résultat, me faisant crier à chaque coup de bassin. Je ne suis plus qu’un sexe pilonné, distendu, envahi, et j’aime cela en cet instant précis, oubliant tout le reste au grand dam des féministes qui me maudiraient, mais comprendraient peut-être en jouissant aussi fort que moi… Car je jouis une première fois debout, les mains agrippées à l’évier et le corps tétanisé durant d’interminables vagues de plaisir ; puis une seconde sur le divan où il m’installe sans ménagement, enfonçant son sexe dressé luisant de cyprine telle une épée d’ébène au fond de mon vagin dégoulinant ; et enfin une dernière pour la route en levrette, sur le tapis, les fesses rougies par une fessée acceptée et bientôt souillée par ses longs jets de sperme épais et odorant.


À plat ventre sur le tissu rêche, le souffle court et le corps en sueur, je reprends mes esprits. Je suis presque apaisée, prête à pardonner beaucoup de choses pour revivre de tels moments, mais reviens vite sur terre. La porte d’entrée vient de claquer avant que les bruits habituels de mon immeuble règnent à nouveau : IL est parti ! IL est juste venu baiser et est rentré chez lui.


Soudain, une immense nausée m’envahit, me faisant courir aux toilettes pour vomir de la bile en plusieurs jets mêlés aux larmes qui inondent mon visage.


Je suis une pute ! Une vulgaire pute !


La douche chaude ne suffit pas à ôter cette idée même après la disparition de toute trace de sperme sur mon corps qui de nouveau me dégoûte. L’embellie aura été de courte durée !


Séchée, mais pas apaisée, je déchire de rage cette foutue robe, symbole de ma dépravation, avant d’aller embrasser Hugo, paisiblement endormi dans son petit lit…



… et de filer dans mon lit pour tenter de dormir, sans trop y croire.