n° 21083 | Fiche technique | 20855 caractères | 20855Temps de lecture estimé : 11 mn | 23/08/22 |
Résumé: Clémence décide de contacter une avocate pour défendre ses intérêts. | ||||
Critères: ff fdomine caresses cunnilingu -lesbos | ||||
Auteur : Lesbo Lover Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Clémence Chapitre 03 / 03 | FIN de la série |
Résumé des épisodes précédents :
Épisode 1 : Clémence, jeune maman de vingt-huit ans, se laisse séduire par Sandra lors d’une soirée au cours de laquelle elle connaîtra sa première expérience au féminin.
Épisode 2 : conquise par sa nouvelle maîtresse, Clémence n’arrive toutefois pas à résister à Pierre, son ex-compagnon.
Je n’ai pas rappelé Sandra malgré ses vingt-sept SMS et ses neuf messages vocaux. Trop honteuse de moi pour avoir une explication sincère, j’ai préféré la fuite typiquement masculine à une explication franche et sincère.
Comment lui expliquer pourquoi j’ai baisé avec mon ex, pourtant détesté, à peine quelques heures après avoir fait l’amour avec elle ?
J’ai donc disparu de ses radars sans pour autant retomber entre les mains de Pierre qui a cru m’avoir à nouveau sous sa coupe après m’avoir possédée comme jadis.
Pour ce faire, j’ai soigneusement évité de me trouver seule avec lui lors de nos rencontres obligatoires pour ses week-ends avec Hugo, sollicitant sans modération l’aide de mon frère à qui je n’ai pour autant pas raconté toutes les frasques.
Au fil des semaines, je me suis endurcie, contactant bientôt un avocat, ou plutôt, une avocate, pour clarifier la garde de mon adorable trésor, victime collatérale du conflit entre ses parents.
C’est ainsi que j’ai rencontré Rachel sur les conseils d’une amie fraîchement divorcée. Elle me l’avait décrite comme efficace, mais froide, ce qui est un euphémisme.
Grande, brune aux yeux sombres et aux cheveux tirés en arrière, elle est tout sauf souriante, au point où j’ai failli quitter son bureau lors du premier rendez-vous tant son attitude sévère me déplaisait.
Sans imaginer de la compassion, j’espérais un peu d’empathie de la part de mon avocate aux honoraires conséquents…
Seule son assistante Delphine apporte une touche d’humanité dans ces bureaux froidement fonctionnels. Petite blonde aux formes épanouies, elle est l’exact contraire de sa patronne qui lui parle aussi sèchement que possible sans faire disparaître son éternel sourire qui réchauffe le cœur lorsque les rendez-vous sont tendus. Elle a toujours une parole agréable, voire au fil du temps, discrètement séductrice au point où je me suis demandé ce qu’elle savait de ma vie privée.
Car Rachel m’a forcément posé toutes sortes de questions, et je lui ai parlé de Sandra, redoutant que Pierre se serve de cette brève aventure pour me discréditer.
L’évocation de ma courte escapade homosexuelle ne parut pas étonner l’avocate, probablement habituée à entendre des confidences plus trash qu’un week-end coquin entre deux adultes consentantes.
Elle me posa juste quelques questions complémentaires au sujet de ma sexualité à la recherche de pratiques pouvant me desservir, mais je ne pus que lui confirmer être hétérosexuelle à l’exception de cette incartade féminine.
Ce fut sa seule réaction, dont je compris le double sens quelques semaines plus tard.
Car la procédure fut longue et prétexte à de nombreux échanges par mails, par téléphone, ou parfois en live à son cabinet où le plaisir de croiser Delphine ne faisait que croître. Au point d’imaginer parfois que la jolie blonde avait des vues sur moi, ce qui me laissait pour le moment impassible. Entre la procédure, mon job et mon rôle de mère, je n’avais pas le temps d’avoir une vie sexuelle en dehors de masturbations irrégulières et insatisfaisantes.
Mais les choses se sont subitement accélérées un jeudi soir alors que je venais de coucher Hugo. En mode silencieux, c’est la lueur de l’écran qui a attiré mon attention avec une pointe d’inquiétude en lisant le nom qui s’affiche : « Maître Rachel X ».
Les larmes arrivent aussitôt m’empêchant de poursuivre cette conversation. Pierre voulait déménager à la Réunion en emmenant Hugo loin de moi et je m’y oppose férocement.
Sa réponse spontanée me désarçonne tant que je réponds bêtement.
Son rire cristallin que j’entends pour la première fois résonne dans le portable.
Me sentant soudainement ridicule, je ris aussi, la rassurant sur ma disponibilité du lendemain.
La plaque de cuivre est si petite que je la manque presque en passant devant. J’ai pourtant relu trois fois l’adresse reçue par SMS en même temps que le QR code à présenter à l’entrée selon les instructions de Rachel.
Cette invitation, genre escape game, est aussi mystérieuse que son auteure qui peu à peu m’a charmée lors de notre dernière conversation au point d’accepter ce verre inattendu.
La voix est aussi chaleureuse que l’alcôve dans laquelle je pénètre après avoir sonné.
La lumière tamisée donne le ton de l’établissement qui respire le luxe et la discrétion.
Le majordome est souriant, mais doté d’une autorité naturelle qui m’incite à lui présenter le QR code qu’il lit avec son portable lui indiquant probablement la table où je suis attendue.
Je le suis donc au-delà du lourd rideau de velours qui donne accès à une grande salle sombre avec des îlots plus lumineux au sein desquels on devine à peine des silhouettes sans pouvoir les détailler.
L’éclairage est étudié pour assurer une totale confidentialité aux convives, ajoutant ainsi du piment à notre rendez-vous.
Mon guide s’écarte pour me laisser entrer dans un halo de lumière douce où est assise Rachel, magnifique dans une robe aussi bleue que ses yeux qui illuminent son visage triangulaire.
Un instant interdite, elle devance ma question en se levant pour m’accueillir.
Devant mon air interdit, elle poursuit.
Amusée par cette fantaisie, je souris en prenant place dans le fauteuil club libre en face d’elle, l’écoutant poursuivre après avoir passé la commande sans me consulter.
Son regard sincère me permet de découvrir une autre facette de cette femme, charmante, au corps svelte si je peux en juger et au regard hypnotique. Je ressens un trouble presque oublié depuis ma brève aventure avec Sandra, celui de susciter un intérêt féminin sur mes formes toujours plantureuses malgré mon régime récent.
Mon chemisier semble attirer son regard à ma grande surprise, moi qui me « méfiais » plus de sa secrétaire que de Maître Rachel.
Aime-t-elle les femmes ou est-ce juste un intérêt vestimentaire ?
Son coup d’œil est furtif, mais suffisamment net pour me laisser imaginer que mes lourdes poires sont à son goût.
Je la regarde donc différemment, imaginant son corps fin sous sa robe assez courte pour découvrir ses jambes fuselées qui donnent envie de les caresser.
À cette pensée, je sens mon corps s’éveiller à nouveau, mes seins devenant vite sensibles sous la dentelle de luxe ressortie de mes tiroirs pour l’occasion. Car j’ai fait un effort de séduction, imaginant je ne sais quoi, en fait, mais voulant au fond de moi être à la hauteur de l’événement que nous fêtons en ce lieu hors normes.
Nous buvons la coupe de champagne, les yeux dans les yeux, dans une communion sans équivoque. Rachel aime donc les femmes et peut-être est elle en couple avec sa secrétaire, d’ailleurs. Taquine, je lui parle d’elle pour tester sa réaction.
Le compliment est presque sec d’autant que sa gestuelle est à l’unisson : calée au fond de son siège, on dirait une enfant boudeuse vexée de ne plus être le centre d’attraction.
Elle répond tout de même à mon sourire dissipant ainsi la légère gêne entre nous qu’une deuxième coupe fait totalement disparaître.
Nous bavardons maintenant comme deux amies, oubliant la nature initiale de notre relation et nous rapprochant pour maintenir une confidentialité que l’architecture de la salle assure de facto.
J’aime déjà son parfum qui peu à peu me trouble autant que le champagne qui fait briller nos yeux. Je suis sous son charme comme j’ai été sous celui de Sandra dont le souvenir me revient en mémoire à cet instant.
Les deux femmes sont différentes, même si leur force de caractère les rapproche et m’attire. J’ai besoin d’être entraînée, voire enchaînée comme je l’ai été avec Pierre, grâce auquel, finalement, je fais de belles rencontres.
Perdue dans mes pensées, je ne réalise pas que Rachel a disparu, me laissant seule à rêver, voire fantasmer…
Comment la soirée va-t-elle se poursuivre ?
Je n’en sais rien, mais son retour à table donne vite le ton !
Rachel passe furtivement près de moi et murmure.
Sa voix est délicieuse tout comme le contact de ce qu’elle dépose dans ma main. Il ne me faut que quelques instants pour réaliser qu’elle m’a offert son string dont la moiteur est éloquente.
Satisfaite de sa surprise, elle me sourit, les yeux brillants de désir.
Pour la première fois, elle me tutoie, mais lorsqu’on offre ses dessous à une autre femme on peut considérer être proches !
Le rouge aux joues, je constate que la dentelle est dans le même état que moi, c’est à dire moite d’un désir attisé par notre subtil jeu de séduction où chacune a joué son rôle : elle, en dompteuse, et moi, en domptée.
Même pas étonnée qu’elle ait déjà tout planifié, je me contente de lui sourire, caressant sensuellement son string entre mes doigts avant de la suivre vers la sortie.
Le retour en Uber fut assez chaud !
Sitôt à l’arrière de la berline allemande, Rachel pose sa main sur ma cuisse dans une attitude possessive qui me convient parfaitement. Follement excitée par la tournure de la soirée, je me laisse prendre en main au sens propre comme au figuré, reconnaissant au fond de moi que je n’ai rien fait non plus pour y échapper…
D’un coup d’œil, je m’assure de la discrétion du chauffeur avant de desserrer mes genoux dans une attitude sans équivoque. Le regard que nous échangeons avec Rachel est sans équivoque, légitimant sa caresse sur mon genou nu.
Frémissante de la tête au pied, je me retiens de gémir lorsqu’elle remonte doucement en direction de mon string, aussi chaud que celui que je tiens encore dans la main.
Elle sait évidemment ce que je ressens, prenant un malin plaisir à me faire frissonner.
Son sourire est malicieux, tellement conscient de son emprise sur moi.
Ma voix implorante semble l’amadouer, mais j’aurais dû me méfier de sa pseudoreddition trop rapide pour être honnête…
Je fais la maligne, mais sa main restée en place me met au supplice d’autant qu’elle reprend son ascension que je bloque soudainement.
Elle se retire, vérifiant du coin de l’œil que je dis vrai, me laissant me tortiller sur la banquette. L’affaire n’est pas simple, mais je parviens à le faire glisser jusqu’à mes chevilles avant de le lui remettre.
Rachel semble troublée par l’état du satin dont la moiteur n’a rien à envier à celui qu’elle m’a offert il y a moins d’une heure et me sourit, satisfaite non pas d’avoir gagné, mais d’avoir deviné qui je suis intimement.
Nos doigts libres se cherchent alors sur le cuir pour s’unir comme dans une promesse alors nous tenons chacune un trophée tout aussi prometteur.
L’immeuble devant lequel l’Uber s’arrête est à l’image de la femme qui m’y entraîne : classe et luxueux.
Comme dans un film, nous pénétrons dans un hall aux lumières tamisées au fond duquel trône un concierge portant une casquette avec le nom de la copropriété.
Son regard est pro, détaillant l’intruse – c’est à dire Moi – de la tête aux pieds à la recherche d’un danger potentiel.
Le contrôle franchi, je m’attends à un assaut de Rachel dans l’ascenseur, mais sitôt seules dans la cabine, elle m’indique discrètement une caméra dans le coin supérieur qui retarde notre prochaine étreinte.
Mais seules dans l’immense appartement, les choses ont vite évolué…
Sitôt la porte franchie, Rachel me plaque contre un mur pour ce qui est notre premier baiser. À peine surprise par cette entrée en matière, je la laisse prendre l’initiative, accueillant sa langue avec bonheur tandis qu’elle palpe sans douceur ma poitrine à travers mon chemisier.
Je gémis sous le double assaut plaquant son corps musclé que je caresse à travers sa robe fluide.
Elle gémit, dévorant ma bouche comme une affamée et palpant mes seins avec une ferveur qui me fait gémir de désir.
Nous titubons, envoyant valser nos chaussures sur le parquet et froissant nos vêtements devenus gênants. Mon chemisier ne résiste pas à la fièvre de ma partenaire qui défait les boutons avec une dextérité trahissant une réelle habitude tandis que je galère à défaire le zip de sa robe.
Le ton ne souffre d’aucune contestation si bien que je la laisse me débarrasser de mon chemisier, puis du soutien-gorge en satin, ultime rempart à ma poitrine tant désirée. Ses yeux brillent comme ceux d’un enfant le matin de Noël me faisant réaliser que si les hommes aiment les gros seins, certaines femmes aussi.
J’allais répondre, mais Rachel les empaume déjà pour les porter à sa bouche gourmande qui joue aussitôt avec les pointes dressées. Sa langue virevolte avec un art consommé des préliminaires qui ne font qu’attiser le feu qui est en moi pour bientôt me faire gémir lorsque ses dents entrent dans la danse.
J’adore qu’on me mordille les tétons à la limite de la douleur, ce qu’elle ne manque pas de remarquer, jouant avec mes nerfs durant de longues minutes.
Rachel me tient à sa merci d’autant qu’elle glisse doucement une main entre mes cuisses que j’écarte aussitôt. Je frémis sous la double caresse, attendant avec effroi le contact pourtant désiré.
Toujours passive, je me laisse trousser, la jupe jusqu’à la taille, offrant mon sexe blond dénudé au bref regard de Rachel qui plaque sa main sur ma vulve gonflée.
Je gémis aussitôt, tremblant de la tête aux pieds implorant hypocritement Rachel de stopper alors que tout mon corps la réclame.
Elle me fait taire en me dévorant la bouche au moment où elle me pénètre de deux doigts qui s’enfoncent comme sacs de beurre avant de me masturber si efficacement que je sens mon orgasme poindre.
Affolée par la violence de ce que je pressens, je la préviens, me dégageant de sa bouche qu’elle colle aussitôt dans mon cou.
Loin de l’effrayer, cet aveu dope ses doigts qui deviennent fous en moi encore quelques instants avant que je sois terrassée par un orgasme foudroyant qui me tétanise et me fait lâcher un cri animal.
Tendue comme un arc, je retrouve peu à peu mon calme avant que mes jambes fléchissent, épuisées par ce coït sauvage.
Rachel me retient un temps la main crochetée dans mon sexe avant de me laisser glisser lentement à terre et de m’enlacer avec une tendresse surprenante après la violence de son assaut.
Son aveu me fait sourire et je la rassure.
Nous nous relevons en riant avant de filer vers son lit accueillant.
Blottie contre Rachel aussi nue que moi je l’écoute se confier découvrant ainsi une femme plus fragile qu’il n’y paraît. Le fait qu’elle évoque ses aventures passées ne m’agace pas, bien au contraire, consciente que la belle avocate a eu une vie avant moi.
Une question me brûle tant les lèvres que je la pose.
Je la sens sourire.
Taquine, elle pince ma fesse avant de proclamer :
Touchée par cette confidence, je grimpe sur elle plaquant mes gros seins qui lui plaisent tant sur sa poitrine menue avant de l’embrasser si amoureusement que la belle brune semble émue.
Rassurée par ce que je lis dans ses yeux, je laisse donc ma bouche glisser dans mon cou avant d’entreprendre un long et sensuel trajet.
Comprenant mon envie qu’elle partage, Rachel se contente de caresser mes cheveux et de se laisser aller.
Plus tard, bien plus tard, elle a joui sous ma langue inexpérimentée, mais curieuse d’apprendre, plaquant ma bouche avide sur son sexe tout le long de son orgasme sonore et odorant.
Vite assoupies après cette débauche d’énergie, nous avons remis au lendemain la suite de nos confidences fondatrices de notre idylle qui dure encore.