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Temps de lecture estimé : 43 mn
30/07/22
Résumé:  En discutant avec Méline, Roxane met le doigt sur une option qui permettrait à Albert d’être enfin comblé, lui aussi.
Critères:  #conte ffh hplusag amour fsoumise hdomine ffontaine fellation cunnilingu fsodo hdanus jouet jeu sm attache bondage baillon
Auteur : Myhrisse            Envoi mini-message

Série : Roxane

Chapitre 09 / 15
Roxane (9)

Résumé de l’épisode précédent :

Roxane a échoué à ne pas être le centre de l’attention. Y parviendra-t-elle seulement un jour ?.










Roxane envoya un regard noir à Méline.



Méline ricana.



Roxane sourit.



Méline sourit.



Méline explosa de rire.



Méline hocha la tête en se souvenant.



Roxane lui envoya un regard contrit auquel Méline répondit par un clin d’œil affectueux.



Le visage de Roxane devint cramoisie.



Méline sourit.



Méline regarda autour d’elle, observant la terrasse ouverte sur le jardin du domaine Mean.



Méline sourit.



Roxane grimaça.



Il était certain que Méline ne permettrait jamais à Nicolas de la larder de coups de fouet. Déjà qu’une tape sur les fesses était sujet à de nombreuses négociations…



Méline, loin de se récrier, pencha la tête sur le côté et y réfléchit sérieusement.



Méline fronça les sourcils.



Roxane hocha la tête. La première fois, dans la douche des vestiaires du stade de polo, avait été une réelle surprise et depuis, parfois, Nicolas se laissait aller à se faire surprendre par la soumise.



Méline sourit. Elle ne l’avait jamais vu ainsi.



Roxane hocha la tête.



Roxane frémit.



Quelle politesse, pensa Roxane. Quelle prévenance. Cela changeait ! Quelques mois plus tôt, Isabelle aurait hurlé depuis l’autre bout du jardin et se serait imposée sans vergogne. Ronald était décidément un homme extraordinaire. Pour une fois, sa mère tombait à pic pour mettre fin à une conversation dérangeante. Roxane était ravie.



Méline ricana. Difficile avec les mains dans le dos.



Roxane sourit. Albert avait fait en sorte de les pimenter fort agréablement. Y avait-il un seul de ces lieux où Roxane ne l’avait pas sucé ? Où il n’avait pas profité de sa poitrine offerte ? Où il ne l’avait pas baisée, en se gardant bien d’éjaculer trop souvent, la cinquantaine oblige ? Où il n’avait pas activé un œuf vibrant et écouté sa soumise le supplier de lui permettre de jouir mais le lui refuser avant de la libérer sous la douche le soir à l’hôtel ? Oui, vraiment, cette semaine avait été fort agréable.


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Roxane observa l’écran de son téléphone. Son visage dut interpeler Albert car il demanda :



Roxane lui tendit son téléphone. Il observa le message. « Merci chère Roxane ».



Albert rendit son téléphone à sa femme puis sortit le sien, le déverrouilla et tapota un peu. Une sonnerie retentit, une fois, deux fois puis la voix de Nicolas envahit le petit salon.



Roxane entendit une chamaillerie entre les deux époux.



Roxane mima le geste de la fellation à Albert qui sourit tout en ouvrant de grands yeux éberlués.



Roxane serra la mâchoire. Pourquoi son amie avait-elle dit ça ?



La voix de Méline s’était faite bien plus froide et cinglante, chargée d’autorité et d’une pointe de reproche.



Albert leva les yeux sur Roxane qui trembla.



Roxane se sentait mal. Méline avait jeté une bombe. Maintenant, Albert allait ressasser. Il risquait même d’être triste que Roxane ne lui fasse pas davantage confiance. Sauf que Roxane ne pouvait pas. Elle ne se sentait pas la force, le courage, la capacité. Elle se sentait nulle. Plus que tout, elle ne voulait pas risquer d’échouer. Cela lui donnait la nausée. Elle s’améliorait sur ce point, perdant régulièrement aux dames, ayant atteint son niveau maximal. Toutefois, cela restait difficile.


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Roxane se renferma plus fort qu’une huître.



Nicolas s’arrêta et prit avec tendresse le menton de Roxane pour la forcer à le regarder. Il plongea son regard dans celui de son amoureuse et l’embrassa tendrement avant de poursuivre la promenade sans un mot supplémentaire sur ce sujet. Le reste de la journée fut agréable.

Albert fut morose et renfermé au dîner. Il savait que Roxane avait passé la journée avec Nicolas et avait espéré que, peut-être, il arriverait à la dérider. Après tout, Du Moulin ne gagnait-il pas toujours face à Roxane ? Pourtant, la soumise resta obstinément muette.

Les relations entre Albert et Roxane restèrent cordiales mais quelque chose bloquait. Albert ne proposa pas de rapprochement et Roxane n’en demanda pas. Philibert finit par venir parler à Roxane avant un match de polo.



Roxane grimaça. Elle lui aurait bien répondu « Mêlez-vous de vos affaires » mais déjà, ça n’aurait guère été poli et ensuite, cela le concernait si les séances avec son ami et les matchs de polo en pâtissaient.



Philibert fronça les sourcils.



Le comte de Malt se figea. Il transperça Roxane des yeux puis annonça :



Philibert réfléchit un instant puis proposa :



Roxane ne répondit rien. Philibert faisait les bons liens lui-même.



Roxane serra la mâchoire et se retint de pleurer.



À ces mots, Philibert s’éloigna en secouant la tête. Roxane se sentit mal. La gorge serrée, le ventre noué, elle soupira. Philibert avait raison. Ça avait été malhonnête de sa part de lui demander ça. C’était son problème et celui d’Albert. Philibert n’avait pas à porter ce poids.

Roxane passa le match la tête dans les nuages. Philibert était perturbé. Albert agissait comme s’il n’était pas là. Nicolas s’inquiétait pour son ami. Charles était dépité du comportement de ses amis. Une fois la défaite, inéluctable, actée, les quatre joueurs se rendirent dans les vestiaires. Roxane décida de s’y rendre.

Elle entra sans honte ni gêne. Elle salua rapidement de la main les autres joueurs qui sourirent en la voyant entrer.



Philibert la fusilla des yeux et ne lui accorda pas le pardon demandé.



Roxane se tourna vers Albert, s’agenouilla devant lui et annonça :



Roxane hocha la tête et sortit. Elle attendit une bonne demi-heure avant qu’Albert, propre et changé, ne ressorte, seul. Il l’emmena sur les gradins vides.



Roxane lui en sut gré.



Albert eut la bonne idée de rester silencieux. Il écouta avec attention.



Albert plissa les paupières, fronça les sourcils, ouvrit et ferma plusieurs fois la bouche pour finalement ne rien dire. Il était clair qu’il ne comprenait pas.



Albert rit doucement à cette réplique.



Albert remua beaucoup la tête et les yeux, pensant intensément.



Il la prit dans ses bras et la berça tendrement.



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Roxane attendait, un peu fébrile, dans l’entrée. Des coups sur la porte retentirent. Roxane ouvrit, dévoilant Amber sous un parapluie. Elle entra sur un geste de bienvenu de son hôte.



Dehors, un déluge d’eau tombait du ciel. Cela ressemblait beaucoup au premier jour que Roxane avait passé en Écosse, bien des années plus tôt.



Elle secoua ses pieds trempés.



Il descendit les marches, attrapa le parapluie d’Amber, le déplia puis sortit sous la pluie.



Les deux femmes sortirent en même temps et les tonnes d’eau s’infiltrèrent dans leurs vêtements, les refroidissant instantanément. Si l’une ou l’autre avait été excitée à l’idée de cette soirée, cette douche venait d’éclaircir d’un coup leurs pensées.

Tandis qu’Albert s’avançait sous la pluie, protégé par le parapluie de Amber, les deux femmes le suivirent en ronchonnant.



L’idée semblait la satisfaire au plus haut point. Albert les mena jusqu’à une des granges en travaux où Roxane n’avait pas le droit de mettre les pieds. Lorsqu’elles entrèrent, elles découvrirent un endroit en chantier dont une bonne moitié proposait des bennes, des toupies, des graviers et des pelles. L’autre partie était propre mais quasiment pas meublée.



Les deux femmes grommelèrent. Que leur importait vu qu’elles étaient déjà trempées !



Les deux femmes lui lancèrent un regard entendu avant de s’exécuter. Elles s’entraidèrent pour ôter les manches devenues collantes. Finalement, elles furent nues toutes les deux. Albert leur lança une serviette chacune et elles se séchèrent rapidement, leurs cheveux restant mouillés mais la grange était chauffée par de petits radiateurs électriques. Albert avait pensé à leur confort.



Roxane le suivit jusqu’à un bassin surélevé pour l’instant vide. Nul doute qu’au final, il contiendrait de l’eau ou des plantes mais pour le moment, c’était juste un contenant en pierre ovale d’environ cinq mètres de long et d’un mètre dans la plus grand largeur. Le muret montait au niveau du mollet.

Albert commença par passer un harnais à sa femme. En cuir, confortable et robuste, il entourait les seins, passait sur les épaules, sous les aisselles et dans le dos. Du plafond, il attrapa deux chaînes qui pendaient et les accrocha au harnais à l’aide de solides mousquetons. Roxane reconnut là un élément de sécurité l’empêchant de tomber.

Albert lui passa ensuite une entrave en cuir à chaque poignet et les accrocha à l’aide d’un cadenas à un anneau dans le dos de Roxane. Elle était prisonnière. Albert sortit un crochet anal qu’il lubrifia avant de l’approcher de sa soumise qui se cambra pour lui offrir une meilleure pénétration. Il fut doux et tendre, ouvrant le passage de ses doigts et l’insertion fut aisée. Le crochet fut attaché au même anneau que les poignets.

Albert se plaça ensuite devant Roxane et lui sourit.



Il fixa le bâillon, obligeant sa soumise au silence. Roxane tournait le dos à Amber alors elle n’avait aucune idée de la réaction de la petite brune qui attendait silencieusement son tour. Albert s’accroupit et entrava les chevilles de sa soumise d’une barre d’écartement… sacrément écartée, trouva Roxane. Elle l’avait connu plus gentil. Il tapota son sexe offert et Roxane gigota, tentant de s’y soustraire. Impossible. Elle était totalement vulnérable. Elle n’en mouilla que davantage.

Il sortit un œuf vibrant et l’inséra en douceur dans son sexe dégoulinant avant de le mettre en fonction.



Elle ne pouvait pas jouir sans stimulation clitoridienne et il le savait. Cet œuf la stimulerait, l’exciterait sans jamais lui offrir la libération souhaitée. Elle aurait voulu l’insulter mais le bâillon l’en empêchait.

Albert finalisa son œuvre en plaçant un collier en cuir autour du cou de sa soumise et attacha à l’anneau central sur le devant une autre chaîne en provenance du plafond. Roxane ne comprenait pas. Cela ressemblait à une laisse mais accrochée là haut ? Il attrapa ensuite une télécommande et appuya sur un bouton bien visiblement devant Roxane. Un léger ronronnement de moteur se fit entendre et la chaîne devant Roxane frémit avant de se tendre doucement.

Roxane trembla, cherchant à comprendre la situation. La chaîne tira son cou vers l’avant et Roxane se retrouva obligée d’avancer malgré ses entraves pour suivre la laisse. Elle observa plus attentivement au dessus d’elle. Des rails permettaient à la chaîne de se déplacer. Ils étaient ovoïdes, épousant parfaitement le contour du futur bassin. Roxane allait devoir tourner en rond.

Elle tenta de se débattre mais ses mains liées ne lui offraient aucune perspective de s’échapper. La laisse avançait, impitoyable, machine sans cœur ni âme, insensible aux supplications et aux larmes. Roxane dut suivre le mouvement, apprivoisant lentement la barre d’écartement et le crochet anal, tout en ressentant pleinement les ondes de plaisir envoyées par l’œuf vibrant.

Lorsqu’elle tourna pour contourner le bassin, Amber se retrouva dans son champ de vision. Albert lui faisait signe de la rejoindre dans un autre lieu de la grange, non loin, à moins d’une dizaine de mètres. La construction ressemblait à une roue d’esclaves dans le désert permettant de pomper de l’eau : des poutres enfichées horizontalement dans un cylindre vertical mobile. Albert lia les poignets d’Amber à une des poutres puis accrocha à ses chevilles des poids de gymnastique.

Roxane dut se tordre le cou pour voir la suite car son avancée la mettait du mauvais côté. Elle tirait contre ses liens et grognait, peinant à suivre le mouvement, pas encore à l’aise. Heureusement, le harnais la préviendrait de toute chute. Si elle perdait l’équilibre, les chaînes la retiendraient, préservant son intégrité physique. Cependant, elle ne voulait pas que cela se produise. Son égo en aurait été fort meurtri. Albert voulait la voir galérer à tourner en rond ? Fort bien. Elle le ferait et il serait fier d’elle.

Albert discuta avec Amber mais Roxane n’entendit pas ses mots chuchotés. Amber se mit en marche, poussant la poutre, faisant tourner le cylindre. Roxane observa la scène. Amber était libre de toute contrainte. Certes, elle ne portait aucun vêtement mais en dehors de cela, ni plug, ni god, ni pinces, ni shibari, ni bâillon. Elle devait juste tourner en rond elle aussi.

Lorsqu’elle revint à son point de départ, un compteur mécanique sur le cylindre bascula de 0 à 1.



Amber gémit en retour mais Albert l’ignora. Il se dirigea vers un transat et une petite table en verre, seuls meubles de cet endroit en travaux. D’un sac, il sortit une enceinte bluetooth, y connecta son téléphone et du jazz envahit la grange. Puis, il s’installa dans le transat, sortit un livre et ses yeux parcoururent les lignes.

Roxane avait beau connaître son maître, elle ne se faisait pas à ce genre de comportement. Elle ne pouvait s’empêcher de le haïr quand il agissait de cette manière. Ce dédain, ce mépris, cette indifférence la rendaient folle. Heureusement qu’Amber était logée à la même enseigne car sinon, Roxane aurait été très mal.

Le compteur d’Amber indiquait cinq lorsqu’Albert se leva. Il alla d’abord voir la petite brune avec qui il discuta. Il lui offrit un verre d’eau, caressa ses seins et son corps puis s’éloigna. Amber n’avait jamais cessé d’avancer de toute cette interaction.

Albert vint ensuite voir Roxane. D’un appui sur la télécommande, il fit arrêter le moteur et Roxane put cesser d’avancer. Il retira le bâillon et lui proposa à boire. Roxane avala volontiers l’eau claire et fraîche.



Il caressa ses seins et son ventre, plein de salive, puis ses cuisses couvertes de mouilles et enfin ses bras transpirant. Roxane gémit mais ne se plaignit pas.



Il montra la télécommande, tourna d’un cran un curseur avant d’appuyer sur le bouton vert. Roxane gémit en secouant la tête mais la laisse repartit, un peu plus vite que la fois précédente. Roxane n’en revenait pas. Il avait osé augmenter la difficulté. Elle constata qu’il retourna tranquillement lire son livre.

Roxane dégoulinait. Son ventre lui envoyait des vagues de désir non satisfaites. Toute la situation l’électrisait. Se savoir ainsi à disposition, totalement sous la domination de son maître, n’attendant que son bon vouloir, la comblait de bonheur.

Amber peinait de son côté. La petite brune avançait toujours mais, sembla-t-il à Roxane, plus lentement. Lorsque le compteur fut à dix, Albert se releva. Cette fois, il alla voir d’abord Roxane. Elle s’attendait à ce qu’il retire son bâillon et lui offre à boire. Il n’en fut rien.



Roxane frémit et gémit.



Roxane sentit son ventre se tremper à ces mots. Elle ne dégoulinait plus : elle ruisselait.



Roxane voulut instinctivement resserrer les cuisses à ces mots mais la barre d’écartement l’en empêcha.



À ces mots, Albert s’éloigna, un petit sourire satisfait sur le visage. Roxane avait envie de l’agonir d’injures. Il faisait exprès de l’exciter pour la faire languir ensuite. Il se rendit auprès de Amber avec qui il échangea mais le jazz empêcha Roxane de saisir la conversation. Il retourna ensuite lire comme si de rien était. Il sembla à Roxane, en tout cas, qu’il n’avait pas touché Amber, se contentant, comme à elle, de lui parler.

Quinze arriva enfin et Roxane en fut certaine, Amber avait ralenti depuis le début. Elle n’avait pas elle-même cette possibilité, le moteur ne lui laissant aucun répit. Elle ne se sentait cependant pas fatiguée. La vitesse restait lente. Albert se leva et alla voir Amber.



Roxane chercha et trouva le sablier dont elle n’avait jusque là pas remarqué la présence. Il était à un quart écoulé. Le jeu allait encore durer quatre fois ce temps là ? Roxane comprit soudain qu’elle avait intérêt à économiser ses forces.

Albert échangea encore avec Amber sans que Roxane n’entende puis il vint vers Roxane. Il arrêta la machine, retira le bâillon, lui refit son test émotionnel, reçut la même réponse en retour. Roxane put de nouveau boire et Albert s’amusa ensuite à caresser ses seins trempés et à titiller son clitoris ultra sensible, faisant gémir, sursauter et se tortiller la soumise. Évidemment, il s’arrêta bien avant qu’elle n’en jouisse.



Albert alla chercher un seau, le mit entre les jambes de sa soumise et Roxane, bien que mortifiée par cet acte auquel elle ne se faisait pas, vida sa vessie. Le bâillon retrouva sa place et Albert montra clairement à Roxane la télécommande, augmentant encore la vitesse d’un cran avant de relancer la machine.

Roxane suivit le mouvement, bien obligée. La vitesse était encore largement acceptable mais s’il l’augmentait de trop, cela deviendrait vite un véritable exercice sportif avec cette barre entre les jambes, les mains attachées dans le dos et le crochet anal enfiché dans son cul.

Roxane observait le compteur d’Amber. Seize. Dix-sept. Dix-huit. Dix-neuf. Vingt ! Enfin ! Albert se leva pour venir voir Roxane.



Roxane gémit en secouant frénétiquement la tête. Elle aurait voulu pouvoir se boucher les oreilles pour ne pas entendre. Les propos de son maître l’excitaient tellement ! Elle mouillait déjà abondamment. Le sol était couvert de ses liquides. Elle en était morte de honte et voilà qu’il en rajoutait une couche !



Roxane soufflait et tirait sur ses liens. Son cœur battait fort. Elle haletait. Albert n’y allait pas de main morte. Roxane suintait de désir, d’envie et d’excitation.



Roxane grognait et gémissait mais Albert continuait à lui parler d’une voix douce, sensuelle, chaude, grave. Roxane se sentait sur le point d’exploser mais non, l’orgasme tant désiré ne venait pas. Elle manquait d’excitation physique. Le mental seul ne suffisait pas. Pourtant, elle avait déjà été capable de jouir par la seule force de son esprit mais là, non, impossible. Et cet œuf qui ne cessait de vibrer sur ses chairs sensibles ! Et cette laisse qui avançait sans relâche, insensible à la difficulté de sa proie.



Roxane se tortilla et cria, mais le son étouffé par le bâillon ne donna rien de bien concluant. Elle aurait voulu pouvoir lui hurler de se taire. Cette délicieuse torture était atroce.

Enfin, il s’éloigna, la laissant plus ruisselante que jamais. Albert se dirigea vers Amber et lui parla à elle aussi un bon moment avant de retourner lire. Putain ! Amber n’avançait pas et le temps défilait. Roxane estima qu’il restait encore un quart lorsqu’Amber atteignit les vingt-cinq.

Albert se leva, offrit un verre d’eau à Amber et la possibilité de vider sa vessie dans un seau. Il échangea longuement avec elle avant de venir vers Roxane. Il stoppa la machine et retira son bâillon à Roxane, qui, immédiatement, supplia :



Elle avala le verre d’eau proposé et subit de nouveau les attouchements pervers d’Albert la faisant grimper sans lui permettre de jouir. Lorsque le bâillon retrouva sa place, Amber avait fait un tour supplémentaire. Albert augmenta la cadence d’un cran et relança la machine en souriant.

Roxane reconnut que cela commençait à devenir difficile. Le harnais la rassurait beaucoup. Elle sentait tous ses muscles la tirer, tant les jambes que les épaules, le dos, les hanches, les fesses et même des muscles dont elle ignorait l’existence. Elle lutta contre ses liens, maudit cette fichue barre d’écartement, cria dans le bâillon, se débattit, en vain. Elle devait avancer alors qu’Albert lisait, tournant chaque page avec intérêt tout en écoutant le jazz.

Amber atteignit trente et Albert se dirigea vers Roxane qui secoua la tête. Non ! Pas encore une histoire érotique ! Non ! Pas d’excitation supplémentaire ! Elle n’en pouvait plus. Elle voulait jouir, tout de suite, maintenant !



Roxane hurla et secoua la tête.



Roxane, consciente de son impuissance, obéit à son maître.



Roxane fit signe que non.



Roxane ricana comme elle put dans sa situation. Elle était tout à fait d’accord avec son maître.



Roxane montra qu’elle ne comprenait pas.



Roxane ne comprenait toujours pas. Pourquoi attacher la laisse derrière ?



Roxane plissa les yeux, toujours aussi perdue.



Roxane frémit. D’où l’attache au rail, évitant que les soumises courent partout. Cela les obligeait à suivre le circuit, à tourner en rond, à avancer le plus vite possible. Inutile de les forcer, elles le feraient toutes seules pour ne pas perdre.



Roxane trembla de rage à cette phrase qu’elle prit très mal.



Roxane, bien que blessée dans sa fierté, ne pouvait cependant pas totalement nier que son mari avait raison. Elle transpirait à grosses gouttes alors qu’elle se contentait de marcher. En cas de course, elle ne tiendrait pas un demi-tour. Olivia remporterait aisément la victoire.



Roxane fit non de la tête, tout en étant certaine de ne pas vouloir le savoir. Elle voulait qu’il la fasse jouir, pas qu’il lui raconte ces histoires excitantes !



Peut-être, avec un peu de chance, qu’Olivia, fatiguée par ses orgasmes, avancerait moins vite, espéra Roxane, sans trop y croire.



Roxane secoua frénétiquement la tête. Non, mais non ! Surtout pas ! Ce n’étaient que des mots, rien de plus, pas la construction d’une future séance.



Roxane, tout en avançant sous la traction impitoyable de la chaîne et alors qu’Albert tapotait son sexe ruisselant avec tendresse, réfléchit à la question. Albert alterna les tapes légères et les caresses sur le clitoris tout en avançant sans difficulté au rythme lent de son épouse qui finit par hocher positivement la tête.



Albert se saisit de son téléphone et commença à écrire. Roxane devint plus rouge qu’une tomate. Elle avait tellement honte à l’idée de ce que son mari était en train de proposer à monsieur Stethen.



Roxane gémit d’inconfort. Albert se tourna vers Amber et annonça :



Il s’éloigna sans arrêter la machine. Roxane dut continuer à avancer malgré la fin du sablier, qui, apparemment, ne concernait que Amber. Albert détacha la petite brune, retira ses poids aux chevilles et l’amena sur le chemin de Roxane. Il arrêta le moteur au moment où sa femme se trouvait devant eux.



Elle avait le corps trempé de sueur et ses cheveux collaient à son dos. Elle haletait et ses cuisses tremblaient.



Amber gémit et frissonna. Roxane s’interrogea : allait-il lui donner le fouet ?



Roxane sourit comme elle put malgré le bâillon.



Elle le tint tel un micro, du bout des doigts, comme si elle allait la mordre. Albert, de son côté, enclencha un petit boîtier noir dans une prise multiple avant de brancher dessus le câble du sex toy.



Amber blêmit à ces mots tandis que Roxane tremblait. Amber ? La faire jouir ? Elle n’y connaissait strictement rien !



Roxane aurait ri si elle n’était atterrée. Amber tenait la magic wand comme une glace. Savait-elle seulement ce que c’était ? En avait-elle utilisé une seule fois dans sa vie ? Le quatuor l’avait utilisée sur elle mais Amber semblait n’avoir jamais manipulé elle-même l’objet électronique.

Roxane grogna. Si elle avait pu parler, elle aurait dit à Amber de laisser tomber ce machin et de se contenter de sa langue. En effet, elle était tellement sensible et excitée qu’un léchage suffirait. Roxane comprit qu’Albert l’avait fait exprès. En mettant ça dans ses mains, il induisait son usage sans pour autant l’obliger. Jamais la douce Amber n’oserait s’opposer à la volonté, bien qu’implicite, de son maître.



Elle appuyait sur les boutons en tremblant tandis que Roxane secouait la tête. « Putain de salopard », pensa-t-elle en regardant Albert dans les yeux. En retour, il lui envoya un baiser volant auquel elle ne répondit que par un regard noir.

La magic wand se mit enfin à vibrer et Amber, désireuse de rattraper le temps perdu, commit l’erreur de la mettre à la vitesse maximale avant de la plaquer sans ménagement sur le sexe sensible de Roxane qui cria de douleur. Son clitoris sensible venait de hurler sa désapprobation. Il avait besoin de douceur, de doigté, de tact, de gentillesse, de caresses tendres, pas qu’un bulldozer lui passe dessus.

Naturellement, Roxane s’était reculée autant que la laisse le lui permettait tandis que Amber avait retiré l’objet vibrant en hurlant elle aussi.



Le vibration s’éteignit.



Albert s’approcha de Roxane. Il commença par retirer le crochet anal puis l’œuf vibrant. Ensuite, il plaça une ceinture autour de ses hanches et Roxane supplia des yeux en la reconnaissant. Elle se tortilla pour tenter de lui échapper mais les mains dans le dos, jambes écartées par la barre d’écartement et le cou maintenu par la chaîne tendue, elle n’avait guère de latitude de mouvement.

Lorsqu’il passa la sangle entre ses cuisses, Roxane ne luttait plus. Elle était résignée. Il ferma le cadenas sur la ceinture de chasteté puis détacha les chevilles et Roxane put enfin resserrer les cuisses. Ses fesses et son dos la remercièrent. Il retira le bâillon et Roxane garda le silence. Il n’y avait rien à dire. Enfin, il détacha ses mains et retira le harnais. Roxane se retrouva ainsi libre et nue en dehors de la ceinture l’empêchant d’obtenir le plaisir que son sexe réclamait à corps et à cris.



Roxane, la barre d’écartement dans la main gauche, attrapa Amber par le bras et l’amena vers la roue des esclaves. Amber, fine, légère, épuisée et un peu terrifiée, se laissa faire. Roxane la fit se mettre à genoux et lia aisément les poignets d’Amber à l’une des poutres. Les entraves étaient juste sanglées. On pouvait les fermer d’un cadenas – ce qu’Albert avait fait durant la séance – mais Roxane décida de s’en passer, se disant qu’Amber ne tenterait rien. Elle eut raison. Amber ne lutta pas.

Roxane plaça ensuite la barre d’écartement entre les chevilles d’Amber qui se retrouva obligée d’écarter les cuisses.



Amber ne put finir sa phrase, coupée par un gémissement de plaisir. Roxane venait d’enfoncer un doigt dans sa chatte et de caresser tendrement sa zone sensible, qu’elle avait trouvé rapidement, l’ayant déjà eu entre les mains. Amber tenta une nouvelle supplication mais Roxane venait de caresser son clitoris de son autre main, jouant avec comme Philibert le lui avait montré.



Amber cria de plaisir et cessa enfin de s’opposer. Elle jouit une première fois, très vite, se dit Roxane qui insista et Amber offrit des râles et des hurlements de toute beauté tandis qu’elle inondait de nouveau le sol en grands jets de cette femme fontaine qu’elle n’était étonnamment qu’entre les mains de Roxane.



Roxane lui envoya un regard entendu. Si le bas de son corps n’était pas disponible, c’était bien de son fait à lui !



Roxane écouta avec attention.



Roxane sourit pleinement, ravie au plus haut point.



Roxane retira en douceur les chaussures de son maître, ses chaussettes, son pantalon et son caleçon. Son sexe était totalement mou. Roxane en prit soin. Elle le lécha doucement, lapant avec tendresse, déposant dessus de tendres baisers, se frottant dessus telle une chienne, sachant exactement ce qui faisait plaisir à son maître.

Rapidement, le sexe durcit. Il stagna à une demi-érection pendant un moment mais Roxane ne se laissa pas déboussolée. Son mari était peut-être vieux mais il en avait encore en réserve. Cette demie ne lui permettrait pas d’enculer le cul serré d’Amber. Roxane redoubla de caresses, pompant, avalant entièrement, le lâchant pour le couvrir de baiser avant de recommencer, le surprenant, alternant entre actes préférés et neutres, s’éloignant pour mieux revenir et le sexe durcit nettement, vraiment, totalement. Roxane ne l’avait pas vu ainsi depuis bien longtemps !



Il attrapa un flacon de lubrifiant qu’il tendit à Roxane. Elle enduisit ses mains dont elle flatta le membre de son mari puis le petit trou d’Amber qui sursauta et se crispa.



Albert posa le gland sur l’œillet sombre de la frêle brune et commença à s’enfoncer. Alors qu’il était à mi parcours et qu’Amber haletait, se retenant visiblement de gémir, Roxane caressa avec tendresse les fesses de son mari, trouva le trou de derrière et enfonça délicatement son majeur enduit de lubrifiant.



Elle hurla mais ne broncha pas, supportant sans se plaindre. Albert réalisa deux allers et retours avant de jouir dans un râle bruyant se répercutant dans la grange presque vide. Il retira sa bite redevenue molle tandis que Roxane, qui avait retiré son doigt, attendait, en position d’attente, que son maître redescende sur Terre.



Cette fois, même Albert ne se mit pas sous le parapluie. À quoi bon ? Ils allaient se plonger dans un bain chaud dans quelques instants de toute façon. Le trio se réchauffa et se lava dans la plus grande baignoire du château, assez grande pour que plusieurs personnes s’y ébattent sans difficulté. Seule Roxane, portant sa ceinture de chasteté, ne fut entièrement nue.

Ils sortirent et Albert annonça :



Roxane embrassa son époux puis commença à s’éloigner pour rejoindre, nue, sa chambre, lorsqu’Amber dit d’une toute petite voix :



Albert se tourna vers Amber, abasourdi. Venait-elle vraiment de proposer de passer la nuit au château ? C’était inédit.



Tandis qu’Albert réfléchissait, Roxane sortit son téléphone de la poche de son mari, le déverrouilla, navigua un instant puis annonça :



Elle remit le téléphone à sa place puis s’éloigna en lançant un « Bonne nuit » joyeux. Elle se coucha nue, l’entrejambe en feu mais l’esprit apaisé. Elle avait réussi. Mieux ! Elle se sentait bien. Albert allait-il laisser Amber dormir près de lui, elle pieds et poings liés, dans la chambre violette accessoirisée à cet effet ? Roxane n’en savait rien. Ça serait son choix à lui. Elle n’avait fait que donner son avis et proposer une option. Le reste ne la concernait pas.

Roxane sourit au petit-déjeuner le lendemain lorsqu’Albert apparut accompagné d’une Amber tremblante et l’allure complètement soumise.



Amber ne se le fit pas dire deux fois. Roxane se demanda pendant tout le repas comment un corps aussi frêle pouvait avaler autant. La soumise avait avalé presque deux fois plus de nourriture qu’elle. Heureusement que Ronald prévoyait toujours large. Une fois la collation terminée, Albert fit signe à Roxane de le suivre dans le petit salon, Amber toujours sur ses talons.



Albert rit et Amber se retint difficilement.



Roxane haussa les épaules.



Amber en eut les larmes aux yeux. Elle sanglota silencieusement. Roxane dut faire un énorme effort pour ne pas la prendre dans ses bras pour la câliner. Elle semblait tellement misérable !



Être renvoyée chez elle ne lui plaisait visiblement pas. Roxane, cependant, trouva cela très sain. Amber venait de vivre une soirée et une nuit intense. Penser au calme et seule lui ferait du bien.



Roxane en eut les larmes aux yeux. Ces mots la comblaient de joie.



Amber gémit à ce souvenir humiliant. Roxane sourit. Elle était heureuse que son amoureux s’épanouisse. Elle ne l’avait jamais vu aussi calme, détendu, serein, apaisé.