n° 21044 | Fiche technique | 53563 caractères | 53563 8790 Temps de lecture estimé : 36 mn |
06/08/22 |
Résumé: Nouveau scénario et Roxane décide de jouer le jeu à fond mais parviendra-t-elle à ses fins ? | ||||
Critères: #conte grp fsoumise hsoumis fdomine hdomine fellation fdanus jouet jeu sm attache baillon fouetfesse | ||||
Auteur : Myhrisse Envoi mini-message |
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Résumé de l’épisode précédent :
Roxane a passé deux jours complets avec Nicolas. Elle s’est totalement offerte à lui.
Roxane s’étira et bailla, très heureuse de pouvoir le faire. Cette nuit à l’hôtel avait été très agréable. Elle eut un petit regard vers Amber, couchée au sol, sur la moquette. Elle avait eu droit à un oreiller et une couverture. Albert s’était montré magnanime. Elle dormait nue, le cou alourdi d’un collier relié par une chaîne à la tête de lit du dominant qui dormait encore.
C’était la première fois qu’ils dormaient tous les trois dans la même pièce. Roxane et Amber avaient tenté de cuisiner Albert mais étrangement, le duc avait tenu bon. Il n’avait rien lâché. Pourquoi dormir dans cet hôtel à quelques kilomètres du domaine ? Albert s’était contenté de sourire mystérieusement, amusé que sa soumise et son esclave le travaillent au corps et échouent.
Roxane, libre de ses mouvements, se rendit dans la salle de bain, fit un brin de toilette, libéra sa vessie pleine, but un peu puis revint dans la chambre, toujours nue. Elle ignorait comment Albert voulait la voir se vêtir.
Elle constata que Amber était réveillée. Elle s’assit à côté d’elle et Amber se redressa en prenant garde à ne pas faire tinter la chaîne afin de ne pas réveiller le dominant endormi près d’elle.
Elles chuchotaient en souriant.
Roxane se leva, trouva une bassine dans la salle de bain et l’amena à Amber qui se soulagea dedans alors que Roxane, peu désireuse de l’embêter, se retournait. Si cela avait été Louis, elle n’aurait même pas amené la bassine. La guerre avec le soumis faisait rage.
Face à Amber, Roxane ne pouvait qu’être gentille car l’esclave ne montrait toujours que douceur, gentillesse et tendresse. Roxane savait qu’Amber était capable de se défendre et de sortir les crocs mais elle ne le faisait jamais.
Amber était heureuse de vivre au château et Roxane voyait son époux rayonner. Elle était tellement reconnaissante envers Amber d’apporter ainsi la paix et l’harmonie au sein de leur foyer. Elle récupéra la bassine pleine et alla la vider et la nettoyer à la salle de bain.
Roxane haussa les épaules. Elle n’en avait pas la moindre idée.
Roxane récupéra l’objet électronique en charge sur la table de chevet. Elle l’alluma puis réalisa le schéma. Faux. Comment ça, faux ? Non ! Elle était sûre d’elle ! Elle recommença. La machine l’envoya promener.
Roxane grogna.
Amber rit doucement.
Si le jeu avait réellement commencé, alors il lui aurait envoyé un regard noir afin qu’elle aussi l’appelle « Maître ». Là, il n’avait rien dit, acceptant le prénom. Quelque chose n’allait pas.
Albert se leva, tira sa valise de dessous son lit, en sortit une magnifique robe de haute couture qu’il tendit à Roxane.
Roxane s’en saisit en grognant. Elle détestait lorsqu’il l’appelait ainsi. Il lui lança également une culotte et un soutien-gorge. Allaient-ils jouer sans elle ? Non pas que cela la dérangeait, ils avaient le droit. Roxane était juste perdue. Il savait tellement bien la mettre mal à l’aise. Elle était tellement facile à manipuler. Elle en était consciente mais ne pouvait s’empêcher de lui offrir sa gêne sur un plateau d’argent.
Les trois compagnons s’habillèrent. Albert portait des vêtements confortables mais très chics, indiquant clairement son statut social. Cela fit fondre Roxane. Son mari lui plaisait tellement ! Elle l’avait dévoré des yeux dès leur première rencontre et malgré les années, ne s’en lassait pas.
Roxane rougit intensément. Si elle avait volontiers sauté sur son mari pour le violer, l’inverse semblait également vrai. Roxane rit doucement, très mal à l’aise sous le regard transperçant de son époux.
Amber eut droit à une paire de ballerines fine et Roxane des chaussures à talon qui avaient dû coûter une fortune.
Elle tiqua. Pourquoi cette précision ? De l’argent, ils en avaient. Ils pouvaient se permettre d’en acheter une neuve. Quelque chose clochait, mais quoi ?
Amber serra le blouson d’Albert devant elle. Il descendait à peine sous ses fesses. Le moindre faux mouvement et tout le monde verrait son corps. Elle gémit alors qu’ils sortaient dans le couloir vide de l’hôtel. Le passager les accompagnant dans l’ascenseur ne fit aucune remarque.
Albert fit monter Amber à l’arrière de la voiture et lui retira son blouson, qu’il plaça dans le coffre. Roxane monta à l’avant. Tout en bouclant sa ceinture, elle frissonna.
Après tout, elles avaient déjà essayé la veille de le cuisiner, en vain.
Les deux femmes se lancèrent un regard incrédule. Il venait de leur répondre ! Ils allaient au domaine Mean ? Elles n’y comprenaient plus rien. Pourquoi avoir dormi à l’hôtel si c’était pour revenir chez eux dès le lendemain matin ?
Ils approchèrent et Roxane fut surprise de voir de nombreux véhicules garés le long de la route. Albert positionna sa voiture à l’extérieur du domaine, sur le bas-côté. Rien n’avait de sens.
Roxane retira sa main de la poignée qu’elle s’apprêtait à manipuler comme si elle fut en feu. Amber ricana à l’arrière tandis qu’Albert sortait.
Elle sortit tandis qu’Amber restait dans la voiture. Albert lui ouvrit la porte mais l’esclave resta blottie à l’intérieur. Albert, en souriant, attrapa une laisse qu’il boucla au collier permanent de l’esclave avant de tirer et cette fois, Amber suivit.
Rouge de honte, Amber s’exécuta. Pourtant, il n’y avait personne. Les voitures étaient vides et la rue déserte. Albert s’avança vers la grille devant laquelle il stoppa pour se tourner vers ses deux compagnes.
Roxane fronça les sourcils. Que de précautions !
Philibert venait de perdre sa femme. Alors qu’elle se choisissait une nouvelle robe dans un magasin, elle s’était écroulée. Crise cardiaque. Depuis, le comte était un peu lointain. Il n’avait participé à aucune séance, se contentant de quelques repas mondains.
Roxane ricana. C’était certain. Elles restaient souvent moins d’un an. Félicie le suivait depuis une dizaine d’années. Un record !
Les jeux de rôle n’étaient guère le style d’Albert. Que se passait-il derrière cette grille pour que même Albert s’y complaise ?
Roxane tiqua une nouvelle fois. Pourquoi Albert marchait-il sur des œufs ? Il semblait craindre l’entrée dans le domaine. Cela piqua la curiosité de Roxane.
Roxane hocha la tête tandis qu’Amber gémissait d’angoisse. Ils s’avancèrent. Roxane découvrit que le terrain avait été transformé pour devenir un petit village. Un peu partout, des tentes, des estrades en bois, des camionnettes, des roulottes, disposées de manière à créer des chemins. Roxane constata que quelques personnes se trouvaient là. L’endroit pouvait clairement en accueillir bien davantage.
Albert s’avança dans le village, son téléphone à la main. Roxane regarda par dessus son épaule pour constater qu’il compulsait le plan de l’endroit. Il finit par s’arrêter devant une estrade en bois. Des anneaux se trouvaient enfichés dans le sol par endroit et des poteaux vides attendaient qu’on les utilise. Roxane ne comprit pas.
Au loin, elle constata que d’autres personnes entraient depuis la grille. Des couples, principalement, parfois de sexes différents, parfois du même. Certains, comme Roxane et Albert, affichaient un style classique. D’autres, comme Amber et Albert, montraient sans équivoque un lien Maître/esclave. Roxane ne reconnut personne.
Albert reçut en échange une pièce dorée qu’il plaça dans une de ses poches.
Roxane arracha la laisse des mains de l’homme qui commençait à emmener Amber qui, abasourdie, se laissait faire.
Roxane observa le marchand. Il peinait à ne pas exploser de rire. Albert avait dit de s’amuser. Soit. Il avait décidé de prendre le rôle d’un salop sans cœur. Elle décida d’être tout l’opposé, une ardente défenseuse de la pauvre esclave malheureuse.
Cela pouvait passer pour des sanglots mais Roxane connaissait assez Amber pour savoir qu’en réalité, elle riait. Albert avait bien posé les jalons. Tout le monde était conscient du jeu en cours, parfait. Roxane allait pouvoir entrer à fond dans son personnage.
Roxane s’en figea de stupeur. Albert n’était jamais insultant, jamais ! Il se tourna vers le marchand et annonça :
L’homme fronça les sourcils. Il détailla Roxane, circonspect.
Roxane rit à son tour avant de respirer plusieurs fois pour reprendre son sérieux.
Albert haussa les épaules en retour.
Ce disant, il ressortit la pièce de sa poche avant de l’y remettre.
L’homme la détailla avant de faire la moue.
Deux hommes baraqués apparurent. Roxane décida qu’il valait peut-être mieux calmer le jeu.
Le marchand prit la laisse en souriant.
Il déchira la robe, dévoilant les sous-vêtements. Il tendit une main vers le marchand qui lui donna une paire de ciseaux à bout rond. Le soutien-gorge disparut ainsi que la culotte. Amber n’était plus là, avisa Roxane. Où avait-elle été emmenée ?
Roxane rougit intensément. Le regard des autres était ce qu’elle avait le plus de mal à supporter.
Il sortit une pièce brune. Albert soupira, puis s’en saisit. Roxane comprit qu’elle venait d’être vendue une misère. Étrangement, elle en fut blessée dans son amour propre. En même temps, par ce rôle, elle l’avait cherché.
Roxane ravala sa rage feinte et se permit un sourire avant de reprendre son rôle. Elle envoya un regard noir au marchand tout en se débattant doucement contre les deux gardes. Le marchand la détailla de la tête aux pieds.
Ça l’amusait beaucoup de faire ça. C’était agréable. Le marchand semblait également s’amuser follement et les deux gardiens n’étaient pas en reste. Ils forcèrent Roxane à monter sur l’estrade. Un carcan relié à un anneau au sol l’immobilisa sûrement. Une pancarte fut accrochée autour de son cou. Roxane y vit « 100 » inscrit à la craie. Les gardes s’éloignèrent et le marchand retourna à son poste. Un couple venait d’arriver. La femme semblait vouloir vendre son soumis. La négociation commença. Roxane resta à sa place. Amber arriva peu après. Elle se plaça à côté de Roxane.
Roxane ricana en grondant. Elle observa qu’autour du cou de Amber, la pancarte indiquait « 10 000 ». L’esclave était libre de ses mouvements.
Amber gémit de malaise. De fait, la foule augmentait doucement. Bientôt, Roxane et Amber fut rejoint par plusieurs autres esclaves, hommes ou femmes, de tous âges et de toutes origines. Roxane avisa que d’autres estrades, plus loin, se remplissaient également. Les dominants naviguaient dans les allées, observant la marchandise, échangeant souvent entre eux. La plupart mangeait et buvait.
Amber sourit en retour.
Roxane ronchonna.
Roxane ricana. Oui, peut-être, un peu, elle devait bien l’admettre.
Roxane hocha la tête en souriant. L’estomac de Roxane gronda encore une fois et soudain, une cloche sonna trois coups. Le bruit résonna dans les allées et les dominants montèrent sur les estrades. Roxane observa Amber. L’esclave s’agenouilla devant l’homme l’ayant choisie. Sa position fut parfaite, son regard soumis. Même Roxane avait envie de l’acheter. L’homme se contenta de sortir un papier vert de sa poche et de le glisser dans la pancarte qui, apparemment, était dotée d’un compartiment, ce que Roxane n’avait pas remarqué jusque là.
L’homme s’éloigna et passa à une autre esclave. Un homme s’avança devant Roxane. Elle recula en lui lançant un regard noir. Il continua à s’approcher et bientôt, Roxane fut contrainte par la chaîne à l’immobilité.
Il sourit, sortit un papier rouge et le plaça dans la pancarte de Roxane avant de quitter l’estrade. Tous les autres esclaves de l’estrade avaient reçu un papier vert. Roxane observa que les dominants regardaient avec attention le cou des esclaves avant de décider ou non de monter sur l’estrade. Le coin rouge visible sur la pancarte de Roxane sembla en éloigner plus d’un.
Roxane acquiesça.
Roxane frémit.
Roxane blêmit. Elle ne voulait surtout pas risquer de rester là et que personne ne s’intéresse à elle. Elle avait besoin d’être le centre de l’attention. Être mise de côté lui était insupportable.
Roxane trembla. Putain ! Il faisait ça super bien ! Elle sentait son intimité se tremper et son ventre se contracter de plaisir. Elle avait très envie de se masturber mais le carcan la privait de cette possibilité.
Il avait insisté sur le titre et cette fois, Roxane ne se rebiffa pas. Au contraire, elle baissa humblement les yeux. Celui-là savait se faire respecter, à n’en pas douter. Il avait trouvé l’argument qui faisait mouche. Roxane se tourna afin de masquer sa pancarte, montrant ainsi son dos et ses fesses. L’astuce fonctionna car ils furent bien plus nombreux à monter. L’un d’eux s’intéressa à elle. À genoux, elle leva sur lui un regard soumis. Il sursauta en constatant sa couleur.
L’homme détailla Roxane, observant son corps dans ses moindres détails.
L’homme sourit puis sortit un carré rouge, qu’il montra ostensiblement à Roxane avant de le mettre dans sa pancarte.
Roxane gémit de rage. Elle venait de perdre. Elle détestait ça. Il y avait sacrément du répondant en face. Elle parvenait aisément à manipuler Albert, mais également Charles et Philibert. Ces hommes-là lui demanderaient du doigté, à n’en pas douter.
Roxane se tourna vers Charles qui l’observait en souriant.
Roxane grogna.
Il grimpa sur l’estrade et sortit sa bite de son pantalon. Roxane le prit volontiers en bouche. Ce jeu lui plaisait décidément beaucoup. Elle s’appliqua. Il mit fin avant de jouir.
Roxane grogna de dépit. Charles se laissait prendre à l’ambiance générale. Il n’était pas aussi facile à convaincre que d’habitude.
Charles ricana, sortit plusieurs billets et les tendit à un garde proche qui observait l’échange.
Roxane ricana. Charles venait d’être obligé de payer pour avoir le droit d’être sucé par celle qui le faisait volontiers n’importe quand. La situation était surprenante. Roxane apprécia. Le marchand profita de sa présence pour se poster devant Roxane. Il manipula sa pancarte.
Roxane grimaça. Des hommes montaient sur l’estrade, mais bien moins que sur les étals voisins. Son rouge faisait fuir de nombreux clients mais Roxane, cette fois, ne tenta pas de le cacher. Elle s’approcha du bord de l’estrade le plus que sa chaîne lui permettait, et à genoux, tenta de paraître la plus humble et soumise possible. Un homme finit par monter et se placer devant elle. Roxane décida de garder le silence.
Allait-elle réussir à l’apitoyer par cette scène surréaliste ou bien verrait-il clair dans son jeu ?
Roxane en gémit de souffrance. Elle qui détestait perdre se prenait défaite sur défaite. Aucune de ses tentatives n’aboutissait.
Le marchand se figea et lui lança un regard profond.
Elle sut qu’elle avait gagné lorsqu’il soupira. Il retira les tiges en fer maintenant le carcan en place puis le retira.
Il s’éloigna. Dès qu’il fut entré dans la tente, Roxane observa son environnement. Plusieurs gardes étaient postés de ci, de là, regardant autour d’eux. La plupart ne surveillait rien. Il savourait les corps exposés un peu partout. Roxane se rendit dans le fond de l’estrade, retira sa pancarte puis s’éclipsa. Elle avait faim. Elle voulait manger. Se cachant derrière les tentures, elle attrapa quelques morceaux de fruits, des croques en bouche, des parts de quiche, des morceaux de bacon grillés, des bâtonnets de légume.
La cloche retentit quatre fois et Roxane put sortir de sa cachette car tous les dominants venaient de quitter les étals de nourriture pour se diriger vers les esclaves. Roxane constata que des pièces dorées, argentées ou de bronze s’échangeaient, ainsi que des vrais billets.
Roxane vit Charles acheter une femme tandis qu’Olivia fut obtenue par un autre. Nicolas sortit ses billets tandis que Méline, à ses côtés, observait calmement. Elle ne semblait pas vouloir s’offrir un soumis. Roxane continua à se déplacer pour chercher des têtes connues. Philibert apparut. Une esclave se déplaçait à quatre pattes à ses côtés. Roxane chercha Félicie mais ne l’aperçut pas. En revanche, elle constata qu’Albert payait grassement pour obtenir deux esclaves. Roxane observa autour d’elle et la conclusion fut sans appel : seul Albert avait deux personnes à ses pieds.
Roxane grimaça. Elle était découverte. Les ventes presque terminées, l’attention était revenue sur le reste du monde. Elle fut rapidement entourée par une foule de curieux.
Il attrapa son fouet et le déplia. Roxane ricana. S’il croyait lui faire peur, c’était raté. La foule observa l’échange en souriant. Roxane se tourna vers Amber, gentiment aux pieds d’un black d’une trentaine d’années qui la tenait à rêne courte. Elle lui envoya un clin d’œil et Amber répondit d’un sourire.
Le fouet claqua près de Roxane qui ne broncha pas. Elle se doutait qu’il commencerait par un avertissement et n’avait donc même pas sursauté. La foule rit. Le marchand arma son bras. De l’angle et du coup de poignet, Roxane déduisit la trajectoire. Elle se poussa de manière à ce que la lanière touche son bras et s’enroule autour. Elle connaissait bien la douleur du fouet et ne cria donc même pas. Elle se contenta de tirer et comme prévu, le marchand perdit son arme. Roxane s’en saisit, libéra son bras puis envoya la lanière sur le marchand qui recula en criant. Elle avait visé son ventre, du cracker.
La foule s’éloigna un peu, apparemment peu encline à se prendre un coup, elle aussi.
Seul le silence lui répondit. Dommage… Roxane souhaitait tellement qu’un homme s’interpose, la soumette, la fasse plier, la mette au sol et par sa prestance et son charisme, l’amène à se soumettre. Au lieu de cela, ils restaient figés, incrédules.
Roxane se tourna vers celui qui venait de prononcer ces mots et sourit. Elle le remercierait plus tard de son intervention.
Il possédait Roxane. Si quelqu’un la disait sans valeur, alors il était pauvre. Il ne le supporterait pas. Il allait défendre sa soumise autant pour elle que pour sa fierté personnelle.
Nicolas grogna. Il leva les yeux sur Roxane qui lui lança un regard désolé en échange. Elle avait tout fait pour se montrer chiante. Elle récoltait ce qu’elle avait semé. Nicolas s’avança vers Roxane. Toute la foule sursauta. Bien évidemment, Roxane n’arma pas son bras, le fouet restant sagement sur le sol.
Roxane prit la pose en faisant en sorte qu’elle soit parfaite. Nicolas l’intransigeant ne laissait rien passer. La foule retint son souffle.
Roxane frémit. Elle aimait tellement l’entendre lui parler comme ça. Elle en frémit de bonheur. Il s’avança de quelques pas, arma son bras et le fouet mordit le dos de Roxane. Le second coup larda le ventre. Roxane avait crié mais n’avait pas bronché. Nicolas revint vers elle, lui tendit son fouet dont elle se saisit puis lança un « Amuse-toi bien » avant de disparaître dans la foule, sa nouvelle esclave et Méline sur ses talons.
Roxane se releva, le fouet à la main. Plusieurs regards tombèrent sur elle puis la foule s’éparpilla. Nul ne voulait la dresser. Elle grimaça de dépit. Elle s’élança vers le marchand puis lui tendit son fouet. Il reprit son bien.
Le marchand sourit.
Il observa son corps nu en souriant doucement.
Roxane gronda. Albert avait offert leur domaine gratuitement ? Il allait l’entendre !
Roxane grimaça et secoua la tête. Voilà, maintenant, elle ne pouvait plus lui en vouloir. Elle soupira puis fouilla la foule des yeux. Elle le trouva rapidement, se dirigea directement sur lui. Il ne dit rien lorsqu’elle fouilla ses poches d’où elle tira ravie un billet avant de revenir vers le stand de boisson.
Le vendeur sourit.
De certaines tentes provenaient des râles, des gémissements et des cris de plaisir. Sur certaines estrades, les martinets étaient sortis. On baisait dans tous les coins.
Le vendeur rit ouvertement.
Roxane grogna avant de s’éloigner, enfin repue. Elle se trouva un coin tranquille pour faire pipi. Depuis son spot discret, elle entendit des éclats de voix.
Deux hommes s’engueulaient dans la tente voisine.
Roxane vit un homme, un appareil autour du cou, sortir de la tente et s’éloigner vers la grille. Un autre homme sortit juste après lui.
L’homme se tourna vers elle, détailla la femme nue devant lui de la tête aux pieds, sourit puis hocha la tête.
L’homme acquiesça.
L’homme la détailla de nouveau.
Roxane sourit. Elle partit dans la foule, trouva rapidement celui qu’elle cherchait. Heureusement, il n’était pas en pleine séance, se contentant de discuter avec un couple. Elle lui caressa doucement le bras pour attirer son attention et attendit sagement. Il se tourna rapidement vers elle.
Le prénom, le tutoiement, tout indiquait qu’elle s’adressait à l’homme et pas au dominant.
Roxane hocha la tête pour se rendre à l’endroit désigné. Elle trouva aisément la sacoche, ressortit avec, rendit ses clés à Nicolas puis retourna voir l’organisateur.
Roxane ne lui laissa pas le temps de répondre. Elle s’éloigna. Elle parcourut l’immense village crée de toute pièce, restant loin, utilisant l’excellent zoom de l’appareil dernier cri de Nicolas le millionnaire perfectionniste. Surtout, Roxane en profita pour observer tout le monde, les gestes, les regards, les attitudes, les attentions. Elle utilisait les conseils prodigués par Albert des années auparavant pour chasser. Elle trouva. Elle déposa son appareil dans la tente de l’organisateur puis se dirigea vers l’élu du jour.
Il s’intéressait à son esclave d’une manière parfaite. Il avait ce charisme, ce petit rien indéfinissable, cette chose inexplicable. Elle voulait être à ses pieds. Elle désirait qu’il l’asservisse. Il saurait faire, sans aucun doute. Il était assis sur un transat, son verre reposant sur son esclave-table bâillonnée.
Roxane, un peu tendue et stressée, se plaça devant lui et s’agenouilla humblement, les yeux baissés. Elle attendit mais il ne se passa rien. Il l’ignorait superbement. L’homme avec qui il parlait fini par lancer :
Roxane attendit mais il ne daigna pas lui parler. Finalement, son verre vide, il se leva et s’éloigna, son esclave en laisse derrière lui. Roxane gronda. Il ne voulait pas d’elle. Elle n’en revenait pas. Elle trembla mais ne comptait pas se laisser faire aussi facilement. Elle retourna vers les organisateurs.
Arthur sourit.
Roxane se rendit sur l’ordinateur, trouva rapidement la photo voulue et le désigna. Arthur ricana.
Roxane ne comprenait pas. Le but de venir ici n’était-il pas de vendre l’habituelle pour profiter d’une nouvelle le temps d’une journée ?
Roxane plissa les paupières. Si elle parvenait à l’éloigner elle, peut-être serait-il plus réceptif à ses avances.
Roxane sourit avant de s’éloigner. Elle retrouva aisément son objectif. Il discutait, sa soumise à ses pieds, toujours bâillonnée mais pas attachée. Roxane s’avança discrètement et fit signe à la femme de la rejoindre quelques pas plus loin. Surprise, elle le fit. Roxane lui retira le bâillon et lui offrit un verre de jus de fruits. Ravie, elle le but.
Roxane sourit.
Roxane reçut cette information avec grand plaisir.
La comtesse ricana.
La comtesse blêmit avant de se mettre à trembler.
La comtesse ricana méchamment.
La comtesse se tourna vers son maître qui observait la scène d’un air curieux. Visiblement, que sa soumise parle avec une autre femme était inhabituel. Il ne montrait aucune colère, juste de l’intérêt.
La comtesse cligna plusieurs fois des yeux. Visiblement, elle s’attendait à un refus.
Roxane rit doucement.
La comtesse suivit sans dire un mot.
Roxane lui proposa deux dominants qu’elle avait pris en photo mais la comtesse les refusa également. Roxane dut se rendre à l’évidence. La comtesse et elle avaient à peu près les même goûts. Ça la faisait chier mais elle allait devoir lui offrir son maître. La comtesse réagit à merveille. Son regard vers Nicolas fut brillant de désir.
La comtesse hocha la tête.
La comtesse acquiesça.
Roxane haussa les épaules.
Roxane grimaça.
Roxane grimaça encore.
Roxane sourit.
La comtesse gémit tout en hochant la tête. Les deux femmes retournèrent vers le dominant qui leur accorda immédiatement tout son attention. Roxane était restée un peu en arrière, laissant sa comparse discuter.
Le dominant plissa les yeux.
Il sourit.
Méline jouait avec un soumis. Nicolas mangeait tranquillement. Ils venaient sans aucun doute de vendre l’esclave de Nicolas pour ce nouveau jouet.
Nicolas alla de Roxane au tatoué et inversement, puis hocha sobrement la tête avant de faire signe à Roxane de s’éloigner d’un geste négligent. Roxane se recula de quelques pas, rejoignant ainsi la comtesse qui attendait elle aussi en retrait.
Les yeux de la comtesse brillèrent encore plus.
Roxane sourit et redevint grave lorsque Nicolas lui fit signe d’avancer. Le tatoué fit venir Andréa de la même manière.
Roxane serra les dents de rage.
Andréa sourit tandis que Roxane lui disait encore « chut ».
Andréa resta bouche fermée, gardant secrète l’identité de sa comparse.
Andréa frémit de bonheur à cette idée. Visiblement, cela lui faisait énormément plaisir.
Roxane venait d’apprendre le nom du tatoué. Elle ne sourit toutefois pas. Andréa tremblait d’excitation. Elle ne se laisserait pas facilement faire. Le concours serait serré.
Les deux dominants dégainèrent leur téléphone portable si bien qu’une vingtaine de personnes se retrouvèrent finalement devant l’ancien bâtiment agricole fermé.
Les invités du côté de Roxane sourirent. Andréa gloussa. Nicolas amena Roxane vers le bassin central. La grange était maintenant totalement aménagée. À l’intérieur du bassin, des plantes poussaient. L’endroit était désormais très accueillant, telle une serre d’intérieur. Des sièges et des tables permettaient à chacun de se reposer. Tous prirent place, les dominants et dominantes assis, les soumis et les soumises debout ou à genoux.
Nicolas fixa le collier de Roxane au rail en hauteur à l’aide d’une chaîne.
Il plaça entre ses chevilles une barre d’écartement largement ouverte. Il plaça des boules en métal reliées à une barre dans son vagin et son cul avant de refermer le tout d’une ceinture de chasteté. Un bâillon termina la préparation.
Nicolas s’éloigna d’un pas. Roxane plongea ses mains libres sur l’attache du bâillon, prête à le retirer. Aujourd’hui, elle jouait effrontée. Ses doigts trouvèrent un cadenas. Elle se tourna vers Nicolas qui lui sourit. Il avait prévu qu’elle s’oppose. Elle observa la ceinture de chasteté et les entraves au pied. Tout était fermé à clé. Il lui avait laissé les mains libres pour une question de sécurité et pour qu’elle puisse attraper le foulard, mais ne lui avait laissé aucune marge de possibilité en dehors.
Roxane sentit son ventre couler à cette constatation. Elle était plus excitée que jamais. Nicolas siffla et Andréa partit au quart de tour. Roxane avança également mais beaucoup plus lentement. Andréa attrapa le foulard derrière Roxane en seulement deux tours.
Roxane n’était pas sportive pour un sou, c’était le moins que l’on puisse dire. Les deux femmes furent détachées, vidées et mises à genoux devant les spectateurs.
Le soumis de Méline se dirigea vers Roxane, la plus proche de lui.
Roxane jeta un regard noir à Méline. L’autre domina haussa les épaules. À ses yeux, qui suçait qui n’avait aucune importance. Louis se plaça, souriant, devant Roxane. Ses yeux pétillaient.
Roxane trembla de rage.
Remarque au combien inutile tant elle reflétait l’évidence.
Roxane se caressa les seins en se mordant les lèvres et en réponse, Louis ferma les yeux pour ne pas voir le magnifique spectacle se tenant devant lui. Il souriait, heureux de tenir Roxane dans sa main. Roxane grogna puis lécha Louis avant de l’avaler tout entier. Sa demi-érection se renforça. Son membre durcit carrément tandis que Roxane lui donnait tout ce qu’il aimait. Elle le connaissait par cœur.
Louis explosa de rire.
Un râle indiqua que le soumis qu’Andréa suçait venait de jouir. La comtesse ouvrit la bouche pour montrer le sperme s’y trouvant.
Andréa se tourna vers Roxane.
Andréa ricana.
Roxane était tellement dégoûtée. Ce titre tant détesté, voilà qu’elle allait devoir l’utiliser pour obtenir le dominant voulu pour le reste de la journée. Elle ne voulait pas. C’était tellement insupportable. Pourtant, elle comprit qu’elle n’avait pas le choix. Elle venait de perdre, à cause de sa stupide guerre avec Louis et parce qu’elle préférait se prélasser dans un canapé à faire du jogging.
Henry la regarda, amusé et curieux.
Elle vit ses yeux briller de désir.
Roxane resta debout. Elle voulait qu’il la soumette. Il lui passa lentement la main dans les cheveux et tira doucement vers le sol, obligeant Roxane à descendre. Elle tomba à genoux mais il ne s’arrêta pas là. Il continua, l’obligeant à se retrouver le visage contre le sol et il la maintint fermement mais sans douleur.
Roxane gronda.
Roxane en frissonna de plaisir. Elle ne désirait que cela.