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Temps de lecture estimé : 44 mn
10/08/22
Résumé:  Une partouze qui dégénère et c’est tout l’équilibre qui s’effondre...
Critères:  2couples grp hplusag campagne fête amour fsoumise hsoumis fdomine hdomine caresses fellation cunnilingu fgode pénétratio double fdanus hgode jouet partouze jeu champagne uro sm donjon attache bondage baillon gifle fouetfesse piquepince conte -dominatio
Auteur : Myhrisse            Envoi mini-message

Série : Roxane

Chapitre 13 / 15
Roxane (13)

Résumé de l’épisode précédent :

Roxane a réussi, en échange de l’acceptation de son titre, à se trouver aux pieds du dominant choisi après avoir refusé d’être achetée comme une esclave lors d’une vente organisée pour Philibert qui venait de perdre sa femme et faisait ses adieux à Félicie.








Les voix se turent autour de la table pour permettre au comte de Malt de s’exprimer.



Philibert s’était trouvé une nouvelle compagne, quelques mois après le décès de sa femme suivi du départ de Félicie. Il se cherchait un nouvel équilibre et semblait l’avoir trouvé avec cette femme divorcée de son âge, bonne vivante et pleine d’entrain.



Philibert lui lança un regard appuyé.



Philibert détourna le regard et Lætitia grommela un « Vanille ? » qui fit sourire les invités autour de la table.



La réaction autour de la table fut neutre. Roxane, Albert, Amber, Nicolas, Méline et Charles n’en avaient que faire. La nouvelle compagne de Philibert avait le droit d’apprécier les choses de la vie.



Si Albert avait dit ce genre de choses à table en parlant de Roxane, la duchesse d’Écosse aurait été morte de honte. Son visage aurait viré au cramoisie. Lætitia, elle, acquiesça simplement. Libertine et l’assumant pleinement. Roxane en fut heureuse pour Philibert. Il devait être comblé.



Roxane voyait des milliers de raisons pour refuser.



Pas de jeu d’autorité, aucun, comprit Roxane. Pas de domination, pas de soumission. Du sexe, de la baise, des caresses, des baisers, des corps qui se donnent du plaisir, rien de plus.



Charles grommela dans sa barbe – qu’il ne portait pas. Les autres invités réfléchirent intensément, prenant le temps de décider tranquillement.



Philibert se tourna vers le couple près de lui, attendant leur verdict.



Tous les regards se tournèrent vers Roxane, la seule à ne s’être pas exprimée.



Pourquoi risquer de rompre ce bel équilibre ? Roxane n’avait pas envie de vivre ça. Elle aimait ses relations présentes, dans leur état actuel. S’en passer pourrait mettre ce grain de sable détruisant l’assemblage.



Roxane regarda autour d’elle. Ils avaient tous indiqué vouloir participer. Son refus à elle les priverait tous de ce moment agréable.



Roxane se sentait tout de même un peu forcée.



Ça, Roxane en doutait. D’habitude, Roxane faisait face au maître devant Méline. L’amour disparaissait pour laisser place à de la vénération, de l’adoration. Sans ce rapport, seule la passion serait présente et Méline découvrirait l’ampleur des sentiments que son mari et sa meilleure amie se portaient. Roxane n’avait pas envie de blesser son amie.

Roxane observa les personnes présentes autour de la table. Une partouze n’était pas un endroit pour baiser avec son mari. Roxane ne toucherait pas à Nicolas non plus. Il restait Charles, Philibert, Amber, Méline et Lætitia. Cela promettait une belle soirée malgré tout.



Lætitia secoua la tête, ahurie. Roxane ne douta pas une seule seconde que la compagne de Philibert passerait la soirée sur Internet à tenter de trouver à quoi ce terme se référait.


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Roxane devait bien admettre que Philibert avait mis le paquet. L’ambiance, les matières, les couleurs, les jeux de lumière, la musique, les fleurs, les bougies, les coussins, les tapis, tout donnait envie de se détendre et de s’ébattre joyeusement.



Quelques participants se rapprochaient, un verre non alcoolisé à la main et des corps commençaient à se frôler.



Ça lui faisait vraiment bizarre de l’appeler par son prénom dans un cadre sexuel. D’habitude, c’était « monsieur », toujours « monsieur ». En dehors, évidemment, elle l’appelait régulièrement par son prénom mais jamais face à sa bite à l’air. Cela la troublait énormément.

Elle le suça avec application et conformément aux volontés de Philibert, Charles ne prit pas le contrôle, laissant sa partenaire choisir le rythme, la profondeur, ressortir, suçoter le gland, embrasser, lécher, descendre sur les couilles avant de remonter pour avaler entièrement le membre rapidement devenu dur.



Roxane cessa.



Roxane hocha doucement la tête. Charles se dirigea droit sur Amber. Visiblement, il savait exactement ce qu’il voulait. Nicolas s’occupait de Lætitia. Méline et Albert discutaient. Ces deux-là ne semblaient pas vouloir ne serait-ce que se toucher.

La main de Philibert caressa ses hanches et Roxane sourit. Elle se tourna vers le comte de Malt et l’embrassa. Elle avait bien besoin de se détendre et Philibert y parviendrait, cela ne faisait aucun doute.

Roxane trouva cela étrange de partager, de donner, de recevoir, simples corps qui se mêlent, comme une découverte. Le sexe vanille, Roxane le pratiquait très souvent avec Albert et parfois avec Nicolas. Avec Charles et Philibert, c’était une première.

Sans surprise, le comte de Malt fut un amant merveilleux mais Roxane fut abasourdie que leur duo soit aussi harmonieux. Les positions s’enchaînaient avec fluidité et naturel, l’un passant au dessus puis l’autre, fellation et cuni se mettant en place instinctivement.

Roxane termina ce moment lessivée mais comblée et Philibert ne semblait pas en reste. Tandis que le comte de Malt se levait pour se prendre un verre, Roxane observa les autres convives. Nicolas en avait fini avec Lætitia. Le risque qu’il vienne la voir était grand. Roxane décida de se lever et de sortir prendre l’air.

Elle passa un manteau et se retrouva sous la lune, profitant du vent frais pour se remettre les idées en place. Elle resta ainsi un petit moment. Au moment où ses frissons lui donnaient envie de rentrer, Méline apparut sur le seuil, habillée, le visage fermé. Elle s’éloigna à grands pas.



Son amie ne lui répondit pas. Elle monta dans un taxi et disparut. Roxane retourna à l’intérieur. Elle trouva Albert et Nicolas en train de s’amuser avec Lætitia. Charles et Philibert offraient orgasmes sur orgasmes à Amber, qui n’en avait jamais assez. Roxane s’approcha de Nicolas et lui toucha le bras. Il se tourna vers elle.



Il semblait n’en avoir strictement rien à faire.



Il était tellement froid dans ses propos. Roxane recula, comprenant qu’elle le dérangeait avec ses questions.



Elle se rhabilla et retourna dehors. Quelque chose n’allait pas, elle le sentait. Mais quoi ? Dans la voiture, Roxane garda le silence devant un Albert visiblement ravi de la soirée.


Le lendemain tôt, Roxane appela un taxi pour se rendre chez les Du Moulin.



La gouvernante lui proposa d’entrer avant d’aller quérir sa patronne. Méline apparut un peu plus tard et lui fit signe de la suivre jusque dans la terrasse d’intérieur couverte aux plantes multicolores.



Les deux amies subissaient assez de mondanités à longueur de journée pour se les épargner l’une l’autre.



Roxane comprit que Méline parlait de Philibert. Son attirance pour le comte de Malt ne datait pas d’hier. Roxane en fut maintenant certaine : cette soirée n’était vraiment pas une bonne idée.



Méline serra les dents de rage sans terminer sa phrase. Roxane imagina assez bien les émotions qui traversaient son amie à ce moment-là. Elle avait sauté sur l’occasion offerte de pouvoir enfin coucher avec Philibert. Elle portait énormément d’espoirs… anéantis face à la décision ferme du comte. Il avait le droit de refuser ce rapprochement, évidemment, mais Roxane restait circonspecte. Le comte de Malt avait proposé cette soirée lui-même. Pourquoi ensuite refuser un contact charnel avec l’un des participants ?

Roxane laissa Méline à sa colère, sa déception et sa tristesse. Dehors, elle retrouva son taxi. Les chauffeurs du coin la connaissaient tous. Ils savaient qu’ils devaient rester à attendre la duchesse, toute la journée si besoin, et qu’ils étaient grassement remerciés à la fin. Le taxi la mena au lieu suivant sans sourciller.



Avec lui non plus, elle n’avait pas prévu de faire des ronds-de-jambe. Elle voulait des réponses. Philibert se renfrogna.



Roxane se figea un instant, éberluée, puis se reprit.



Philibert prit une voix aiguë pour imiter Méline :



Philibert reprit sa voix normale.



Roxane lui tourna le dos et sortit de la demeure du comte pour rejoindre son taxi. Bouleversée, elle entendit à peine Philibert l’enjoindre à rester.



Roxane ne se rendit qu’à peine compte du trajet. Envahie d’émotions opposées, elle ne parvenait pas à mettre de l’ordre. Tout explosait. Un tsunami intérieur ravageait ses pensées. Elle paya et renvoya le taxi. Elle déposa son sac dans l’entrée puis avisa qu’elle avait besoin d’air. Elle s’assit sous un arbre et pleura.

Elle se sentait tellement mal. Plus que tout, elle avait honte, honte d’être heureuse de cette séparation. Nicolas redevenait disponible. Une porte s’ouvrait. Il suffisait que Roxane quitte Albert et enfin, elle pourrait vivre avec son amant, son amoureux, sa passion, son bien-aimé.

Roxane s’en voulut immédiatement de cette pensée. Certes ce n’était pas l’amour fou avec Albert, mais Roxane l’aimait tendrement. Presque vingt ans de vie commune n’avaient en rien altéré la douceur de leurs sentiments.

Ils ne se disputaient jamais. Roxane ne se plaignait jamais des petits défauts d’Albert et réciproquement. Ils s’embrassaient, se donnaient du plaisir, partageaient de nombreux moments simples, pouvaient passer toute la soirée devant le feu à discourir de tout et de rien.

Ils étaient heureux ensemble, tout simplement. Leur présence mutuelle leur faisait du bien. Pourquoi vouloir davantage ?

Pour une passion destructrice et dévorante : celle avec Nicolas. Son cœur battit à tout rompre à cette pensée. Son corps frémit. Son sexe mouilla abondamment. Elle désirait tellement son amant !

La raison revint. Roxane aimait-elle Nicolas ou bien cet amant mystérieux et lointain, à la présence rare et précieuse ? Si elle vivait avec lui, si elle découvrait l’homme derrière le masque, ne risquait-elle pas d’être déçue ? Cela ne détruirait-il pas la passion ?

Roxane fut plongée dans des abîmes de détresse, passant d’une tristesse intense à une joie euphorique.

Et Méline ? Roxane n’avait même pas encore pris la peine de penser à sa meilleure amie en train de divorcer. Méline ne lui en avait pas parlé. Elle craignait que Roxane ne saute de joie en l’apprenant. La blonde n’aurait pas supporté de voir un sourire vainqueur se peindre sur le visage de son amie et avait préféré lui cacher la vérité. Elle ne lui avait pas fait confiance. Roxane en fut dévastée.



Ronald afficha un air navré mais également soulagé. Il se redressa et fit mine de s’éloigner.



Roxane se leva, épousseta ses vêtements puis rejoignit le manoir du majordome de l’autre côté du château.



Madame Mouzan prit sa fille dans ses bras pour un câlin.



Elle ne voulait pas parler. Elle avait juste besoin de réconfort. Elle aurait préféré l’obtenir auprès d’Albert mais ne pouvait pas le lui demander. Elle trouvait cela bien trop malhonnête. Ne venait-elle pas d’imaginer rompre, s’éloigner de lui, le jeter, divorcer, le quitter pour Nicolas ? Comment le regarder en face après de telles pensées ? Elle s’en voulait tellement. Albert ne méritait pas ça. Il se montrait compréhensif, aimant, tendre, doux, à l’écoute. Il donnait sans compter, la dévorant des yeux, s’étonnant chaque jour de sa présence à ses côtés.



Elle s’accrocha à lui tandis qu’il la ramenait chez eux, sanglotant, misérable, perdue, envahie d’une tristesse infinie.



Roxane le serra dans ses bras et il lui rendit l’étreinte. Elle s’en voulait tellement !



Depuis tout ce temps, tout le monde lui mentait.



Roxane serra fort Albert contre elle. L’orage s’éloignait doucement. Elle reprenait pied.


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Le divorce avait été prononcé la semaine passée. L’aîné volait déjà de ses propres ailes. Pour les deux autres, une garde alternée avait été prononcée.

Roxane reçut difficilement cette information. Voilà que Nicolas partait loin, de l’autre côté de la Manche.



En effet, le duc Mean ne jouait plus au polo, se trouvant trop fatigué pour cela.



Tout le monde sourit.



Amber gloussa. Roxane se trouva envahie d’une tristesse intense.



Roxane grimaça. Méline avait choisi de ne pas travailler, trop heureuse d’être entretenue par le riche duc millionnaire. Les avocats n’avaient cependant pas hésité à jouer de cette carte pour obtenir un maximum.



Roxane sourit. Cela la rassura. Nicolas pourrait prendre l’avion pour venir la voir sans se ruiner. Sinon, de toute façon, elle lui aurait donné de l’argent et Albert ne s’y serait sûrement pas opposé.


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Comment Roxane s’était-elle retrouvée dans cette salle de bain, cette lame de rasoir à la main ? Elle n’en savait trop rien. Elle ne voulait pas mourir. Elle ne voulait pas se faire du mal et encore moins atteindre le subspace. Elle voulait qu’il vienne. Après tout, cela n’avait-il pas marché la dernière fois ? N’était-il pas miraculeusement apparu alors qu’elle s’apprêtait à effectuer ce geste ?

Il lui manquait tellement. Ils parlaient tous les matins et tous les soirs au téléphone. Il venait, de temps en temps, rarement, pas assez longtemps, pas assez souvent.



Roxane raffermit sa prise. Ce n’était pas lui qu’elle voulait. Albert retourna dans la chambre et Roxane entendit ses pas s’éloigner. L’abandonnait-il ? Fuyait-il face à la difficulté ? Allait-il chercher une ambulance pour la mettre à l’asile ?

Il revint et Roxane le sentit lui attacher un collier en acier autour du cou. Il le boucla d’un cadenas puis d’une voix froide et autoritaire, répéta :



Roxane obéit instantanément. Il fixa une laisse et tira. Roxane le suivit, le visage couvert de larmes. Il l’emmena au donjon, la poussa dans la cage qu’il ferma avant de remonter en laissant la lumière allumée.

Roxane resta en position fœtale, sanglotant derrière les barreaux solides. Il lui manquait tellement ! Elle voulait juste le sentir, le goûter, le toucher, le caresser. C’était trop dur. Il était trop loin !

Roxane fut incapable de déterminer le temps passant tandis qu’elle restait seule dans cette cage, à verser toutes les larmes de son corps, hoquetant, sentant son cœur se serrer, gémissant misérablement.

La porte du donjon s’ouvrit et des pieds masculins apparurent pour finalement dévoiler Nicolas. Et soudain, Roxane fut prise d’une intense terreur. Elle avait désiré qu’il vienne, plus que tout, mais son maître allait la punir pour cet acte qu’elle n’avait pas le droit de faire. Elle avait osé tenter de se faire du mal. Sa douleur lui appartenait. Il lui était interdit de s’en infliger elle-même. Il allait la battre. Elle ne voulait pas.

Il ouvrit la porte de la cage et Roxane se blottit dans le fond en pleurant.



Roxane lança sur lui un regard perdu.



Roxane se jeta dans les bras de Nicolas, le faisant tomber à la renverse. Elle le couvrit de baisers.



Roxane déboutonna la chemise de Nicolas puis s’attaqua à sa ceinture, son bouton de pantalon et sa braguette. Le duc français fut nu en un clin d’œil et Roxane entreprit de le sucer avec application avant de l’enfiler dans son ventre, gémissant d’aise, pleurant de plaisir, couinant d’extase.

Nicolas restait allongé sur le dos, laissant Roxane mener la danse. Elle se caressait elle-même le clitoris pour jouir et cela ne tarda pas. Dès qu’elle eut hurlé son premier orgasme, Nicolas prit le pouvoir. Il la mit à quatre pattes et d’un « Pas bouger » la fit patienter tandis qu’il allait chercher une magic wand.

Il brancha l’appareil puis enfonça sa bite dans la bouche de sa dulcinée. Dès que le membre fut de nouveau bien dur, il alla l’enficher au plus profond des entrailles de Roxane, apposa la tête vibrante sur le sexe féminin et Roxane put jouir une deuxième fois en coordination avec Nicolas.

Il l’emmena ensuite sur le canapé pour un câlin tendre.



Nicolas plongea son regard dans celui de sa bien-aimée et comprenant qu’elle ne blaguait pas, s’éloigna pour disparaître en haut des marches. Il revint rapidement accompagné de son ami et les yeux de Roxane brillèrent de désir. Les deux hommes offrirent à Roxane un plaisir total, n’hésitant pas à l’attacher pour l’avoir à disposition et passer des harnais alourdis de godes de formes et de tailles diverses dès que leurs chibres se retrouvèrent aux abonnés absents.



Roxane hocha la tête en souriant. Cela lui faisait tellement plaisir !



Roxane acquiesça. Savoir quand il viendrait l’aiderait à supporter son absence, sans aucun doute.



Roxane l’embrassa tendrement.



Nicolas disparut dans sa voiture, direction l’aéroport où l’attendait le jet privé qu’il avait payé une fortune pour ce trajet exceptionnel et imprévu.

Ainsi, tous les premiers dimanche du mois, Roxane passait la journée avec Nicolas. Parfois, Albert déjeunait avec eux, parfois pas. Le soir, ils baisaient. Parfois, souvent, Albert, Charles, Philibert et Amber se greffaient au moment chaud. Un nouvel équilibre fut trouvé.


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Elle raccrocha. Son interlocuteur prendrait-il la peine d’écouter le message sur le répondeur ? Probablement pas. Roxane aurait essayé, au moins.



Roxane sourit.



Roxane ricana.



Roxane grimaça. Son mari avait sûrement raison.



Roxane montra son téléphone à son époux et fit passer les deux derniers messages reçus.



De nouveau, Roxane tendit son téléphone à son mari.



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Roxane grimaça.



Roxane ricana.



Louis ne termina pas sa phrase. Roxane acquiesça. Elle comprenait.


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Roxane observa Méline. Son amie semblait sérieuse.



Roxane s’éloigna pour rejoindre son mari. Elle attendit qu’il ait fini sa discussion pour murmurer un petit « Maître ? » qui lui indiqua qu’un éloignement vers un lieu discret était désiré. Il fit quelques pas et Roxane l’y suivit.



Le duc et son épouse retrouvèrent rapidement la mariée qui leur offrit rapidement son attention.



Le ton était tendu. Nul doute que Nicolas parlait beaucoup avec son meilleur ami. Albert avait dû entendre un réquisitoire complet contre Méline.



Méline grimaça avant d’accepter.



Méline hocha sombrement la tête.



Ceci redonna le sourire à Méline.



Le marié s’éloigna à son tour.



Albert lui fit un clin d’œil. Roxane se mordilla la lèvre inférieure. Il lui tardait que la nuit tombe.


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Les mariés firent leurs adieux à la cérémonie un peu après minuit. Ils partirent en limousine dans laquelle se trouvaient déjà Albert et Roxane, au fond, où personne ne pouvait les voir depuis l’extérieur. La voiture les mena hors de la ville, en pleine campagne, durant de longues minutes. Roxane commença à sentir monter l’angoisse. Plus aucune lumière n’était visible. Seuls les phares de la voiture perçaient cette nuit sans lune. Les nuages masquaient les étoiles. L’obscurité était totale.

Enfin, la limousine s’arrêta et les passagers descendirent. Le véhicule redémarra pour disparaître rapidement derrière un virage. Où que son regard se porta, Roxane ne voyait rien.

Albert entreprit de la dévêtir et Roxane se laissa faire. Pas de risque d’exhibition dans le noir complet. Son corps nu frissonna sous la bise fraîche oh combien agréable en ce chaud été caniculaire. Il prit gentiment Roxane par les hanches et l’emmena vers un bâtiment. Albert et Méline s’éclairaient de leurs téléphones portables. Roxane et Louis suivaient, nus, angoissés et silencieux, se demandant ce qui allait leur arriver.

Ils entrèrent dans ce qui ressemblait à une vieille étable, la traversèrent de part en part pour se retrouver dehors. Immédiatement à gauche, ils empruntèrent un escalier voûté ouvrant sur une immense cave. Albert fit entrer Roxane dans une pièce dont l’ouverture se trouvait percée d’une grille pour l’instant ouverte.

Louis fut placé derrière elle, ses fesses nues touchant celle de Roxane. Le contact ne la dérangea pas. Entre elle et Louis, cela datait. Il l’avait connue dans une situation bien plus atroce dont il l’avait tirée au péril de son emploi et de sa réputation. S’ils se faisaient la guerre, c’était par jeu. En réalité, ils s’appréciaient énormément.

Albert attrapa une corde et attacha ensemble le poignet gauche de Roxane avec le poignet droit du soumis, avant de faire la même chose de l’autre côté. Puis, Albert et Méline s’éloignèrent. Méline ferma la grille à clé tandis qu’Albert lançait :



Roxane jaugea la situation. Elle allait devoir passer la nuit accrochée dos à dos avec Louis ? Hors de question !



Roxane ne put nier. Ils s’assirent d’un même geste, tentant de trouver une position confortable, tête contre tête.



Il leva sa main et descendit sa tête, obligeant Roxane à casser son bras en arrière dans une position fort peu agréable. Elle grogna.



Ils se remirent en position. Roxane se réveilla en sursaut – elle s’était endormie ? Louis venait de bouger et il grogna lui aussi.



Roxane explosa de rire. C’était nerveux. Elle n’en pouvait plus.



Bien sûr, chacun essaya d’un côté… pas le même… ils durent se mettre d’accord mais la position se révéla bien plus inconfortable qu’assis. Ils reprirent la pose de départ et se détendirent, tentant de trouver le sommeil.

Roxane ouvrit plusieurs fois les yeux dans le noir, réveillée par ? Elle n’aurait su le dire. Peut-être Louis avait-il bougé ? Ou était-ce un bruit lointain ? Elle ne s’en souvenait pas. Dans le noir complet, elle n’était pas sereine mais la présence de Louis et la grille fermée à clé la rassurait. Personne ne viendrait, humain ou animal.

Enfin, il y eut des bruits de pas. Roxane et Louis s’ébrouèrent. Albert et Méline apparurent, changés et souriant, s’éclairant toujours de leurs téléphones portables. Méline ouvrit la porte.



Se lever fut difficile mais ils finirent par y arriver. Louis fit mine de vouloir guider, passant devant, obligeant Roxane à marcher à reculons. Elle refusa en luttant mais Louis, plus fort, l’y força, la portant presque sur son dos.



Roxane se résigna et ce fut en marche arrière qu’elle retrouva le ciel matinal.



Roxane lui envoya un regard noir.



Ici, sur la terre, comprit-elle. Elle s’accroupit, obligeant Louis à faire de même et urina devant tout le monde.



Roxane en rougit de honte avant de se relever. Louis pissa à son tour, tenant sa bite de ses mains, tirant sans remord les bras de Roxane derrière elle.



Roxane ne dit mot mais son estomac gargouillant le fit pour elle. Louis ne semblait pas en reste. Louis reprit la marche en portant à moitié Roxane sur son dos. Il lui sembla n’être qu’un sac de pomme de terre. La sensation n’était guère agréable.

Albert ordonna l’arrêt et les deux soumis furent enfin détachés. Roxane massa ses poignets douloureux avant de constater la présence d’une petite charrette légère. Elle regarda autour d’elle. La ferme semblait déserte. Pas de chevaux à l’horizon. Méline attrapa Louis et l’amena à l’emplacement du cheval de gauche avant de commencer à le harnacher. Albert s’approcha de Roxane.



Roxane observa Louis qui se laissait harnacher, levant les bras au bon moment, aidant au passage d’une boucle récalcitrante. Il semblait en effet serein et habitué.



Un mors s’enficha entre les dents de Louis et des œillères se rajoutèrent.



Méline attacha une cordelette autour des couilles et de la base du sexe de Louis avant de lier le tout à la barre horizontale passant entre ses jambes, sur laquelle le harnais était fixé. Méline s’écarta et observa son œuvre, heureuse. Elle se rapprocha alors de son soumis offert et entreprit de caresser doucement sa verge qui se dressa rapidement.



Louis grogna dans son mors avant de lancer un regard appuyé à Roxane. « Grouille-toi » comprit-elle. Elle s’avança vers la charrette. Elle tremblait. Souhaitait-elle tirer un attelage ? Si elle écoutait sa chatte, elle devait bien admettre que oui. Elle mouillait abondamment. Elle décida de se confier à son maître. S’il lui proposait, c’était qu’il estimait qu’elle aimerait.

Elle se mit en position et laissa Albert lui passer les harnais. Ainsi, Roxane eut les mains attachées à ses hanches, un collier autour du cou et des lanières de cuir souples dessinant sur son corps des courbes merveilleuses mettant particulièrement ses seins nus en valeur.

Elle entendait Louis grogner et Méline glousser. Elle s’appliquait à le masturber de la façon la plus merveilleuse qui soit. Louis peinait clairement à se retenir de jouir.

Albert lia le harnais de hanches à la barre entre les jambes de Roxane.



Roxane observa Louis, avec son plug queue, son mors et ses œillères et ne put qu’admettre : c’était beaucoup plus adéquat.



Elle était consciente que cela obligerait le soumis à subir un peu plus longtemps la torture réalisée par sa maîtresse. Mais quitte à faire la pouliche, autant la faire jusqu’au bout, non ?

Albert détacha la barre centrale. Roxane se pencha en avant sur une douce pression de sa main sur sa nuque, lui dégageant un accès vers son cul. Le plug s’inséra doucement en glissant. Albert l’avait lubrifié, sans aucun doute.



Roxane préféra ne rien répondre. Elle tentait de s’acclimater à cet intrus tout en s’amusant à onduler des hanches pour sentir la queue frôler ses mollets à chaque mouvement de balancier. C’était plutôt amusant. Une contraction dans son bas-ventre prouva que ce n’était pas seulement drôle. La barre horizontale remonta et Roxane sentit un gode se présenter devant son vagin.



Le gode n’eut aucune difficulté à entrer tant Roxane était trempée.



La barre fut de nouveau liée à ses hanches. Roxane pouvait à peine bouger et elle était remplie. Une certitude l’envahit : elle avait besoin de jouir, maintenant, tout de suite ! Un mors força sa bouche ouverte avant d’être lié serré sur sa nuque.



Roxane gémit et tenta de se défaire du harnais, en vain. Rien ne bougeait. Les deux dominants disparurent dans le dos des animaux. Un mouvement de la barre indiqua qu’ils venaient de grimper dans la charrette légère. Louis bougea à peine là où Roxane sursauta en gémissant. Elle comprit qu’Albert ne mentait pas : Louis avait l’habitude. Roxane se sentit bête et nulle. Elle ignorait tout de ces pratiques.



Louis grogna tandis que Roxane gémissait de désespoir devant cette injustice.



Roxane, elle, n’était pas reliée à la conductrice. Louis sursauta alors que le cuir frappait son dos et Roxane le sentit tirer.



Louis lança un regard noir à Roxane qui comprit enfin. Seul, il ne pouvait pas faire démarrer la charrette contenant deux personnes. Roxane fit enfin sa part et l’engin décolla doucement. Le ventre et le cul envahis de sensations, Roxane tremblait d’envie. Elle sentait qu’elle ruisselait le long de la tige enfoncée dans son ventre. Elle crevait d’envie de jouir mais les deux promeneurs semblaient vouloir plutôt profiter du beau temps et de l’air frais matinal.

Méline fut intraitable envers Louis, faisant vibrer les lanières au moindre ralentissement. Roxane constata que son dos se couvrait de marques rouges et elle grogna. Ce n’était pas juste. Roxane se sentait vraiment mal pour Louis. Elle aurait dû partager cela avec lui. Ils étaient dans la même galère. Cette injustice la frappa de plein fouet.

Louis souffrait et pas elle mais étrangement, elle n’en ressentait aucune joie. D’habitude, elle se serait enthousiasmée voir aurait fait en sorte que sa peine s’alourdisse. Là, elle l’aidait à tirer la charrette du mieux qu’elle le pouvait pour ne pas faire souffrir son compagnon de misère.



Roxane rougit de honte tout en souriant de bonheur de plaire à son maître.



Les passagers descendirent, faisant sursauter les bêtes de trait.



La campagne française, rien de bien passionnant. Des champs, des arbres dans le lointain, pas une goutte d’eau. Roxane préférait les lacs d’altitude. Heureusement, le mors l’empêchait de répondre.



Roxane hocha plusieurs fois la tête. C’était peu dire ! Cette découverte était fantastique.



Roxane n’en revint pas. Albert s’était procuré le matériel ? Quand ça ?



Roxane devint cramoisie à l’image de sa mère tirant la calèche aux côtés de Betty et Julie sous le commandement de Ronald.



Roxane gémit de honte à l’idée que son mari aille requérir cela de leur majordome.



Roxane secoua la tête tandis que Louis grondait.



Le soumis frotta son nez contre la main de sa maîtresse qui accepta volontiers le contact. Elle éloigna sa main et posa une paire de pinces sur les tétons de Louis. Albert s’avança et posa une seconde paire juste à côté et le soumis gémit en tremblant. Roxane se sentait tellement mal pour lui. Albert suivait la consigne jusqu’au bout et ce alors qu’il savait fort bien que les pinces n’étaient certainement pas interdites par Nicolas. Roxane avait préféré jouer la sécurité par rapport à Méline mais là, ça allait un peu trop loin. Surtout, elle n’avait pas imaginé que Louis subirait à sa place. C’était tellement injuste !

La promenade reprit sous les gémissements réguliers de Louis. Roxane puisa pour avancer malgré les jambes tremblantes. Chaque tressautement de la charrette faisait remuer les objets en elle, augmentant son envie. Il lui semblait qu’une rivière s’échappait de son ventre. Elle voulait jouir, maintenant, pleinement, totalement !

Pourtant, elle n’était pas du tout en manque. Albert l’avait comblée le matin de la veille, jour du mariage. Mais pourquoi avait-elle accepté cette séance ? Elle n’avait pas imaginé une seule seconde qu’ils auraient réussi à monter un tel scénario en si peu de temps ! Ceci dit, si Louis et Méline jouaient régulièrement, il n’y avait peut-être pas tant que ça à mettre en place.



Une bâtisse se trouvait devant eux. Les bêtes furent détachées. Albert profita de la disparition du gode pour constater de ses doigts l’humidité dégoulinante du ventre de sa soumise.



Roxane découvrit une pièce sommairement meublée et électrifiée. Plusieurs spots apportaient une belle luminosité à l’ensemble. Deux chaises, une petite table ronde, une glacière et un panier. Albert amena Roxane vers un renfoncement où elle découvrit deux objets qu’elle n’identifia pas. Albert l’amena devant celui de droite, en forme de demi-cylindre.



Louis se retrouva devant un genre de tube relié à une machine. Méline commença à caresser le sexe de son soumis avec douceur et doigté. Louis tremblait mais ne se plaignait pas. Il gardait sagement les mains dans son dos sans se soustraire aux doux effleurements.

Lorsqu’Albert déplaça Roxane, elle se rendit compte qu’il avait accroché deux membres en plastique sur le demi-cercle. Elle les avala aisément, tant devant que derrière. Albert appuya sur un bouton et le demi-cylindre s’éleva, mu par un piston. Bientôt, Roxane n’eut plus pied, ses jambes battant dans le vide, enfonçant bien profondément les excroissances en elle.

Albert lia ses mains dans son dos. Roxane n’avait pas peur de tomber. Elle était solidement arrimée par les choses dans son ventre.



Les deux machines se mirent en marche en même temps. Roxane découvrit un mouvement de va-et-vient, tant devant que derrière et une vibration sur son clitoris. Attachée ainsi, elle ne pouvait rien faire pour y échapper. Elle cria et totalement électrisée et à bout, elle jouit presque instantanément.

Albert et Méline explosèrent de rire.



Les machines s’arrêtèrent. Louis montrait un visage sobre et imperturbable. Les animaux furent détachés.



Roxane suivit Albert et se plaça à genoux à ses côtés, Louis faisant de même avec Méline. Des verres et des assiettes creuses furent sorties, proposant des céréales de petit-déjeuner, du pain, de la confiture, des jus de fruits. Roxane en eut les yeux pétillants d’avance. Son sexe venait d’être contenté et voilà que ses papilles allaient l’être également. Elle en ronronnait rien que d’y penser.

Albert prépara tranquillement la collation et lorsque tout fut prêt, il attrapa un grand verre, sortit sa bite de son pantalon et urina dans le contenant. Il répandit un bon quart sur les céréales avant de tendre l’assiette creuse et le verre à Roxane. La soumise observa le don, incrédule.



Roxane se saisit des deux contenants, posa le verre au sol et commença à manger les céréales noyés dans l’urine de son maître. Sa mâchoire tremblait et chaque déglutition fut d’une difficulté immense. Pourtant, elle ne voulait pas décevoir son maître alors elle le fit.



Ce disant, il envoya un regard amusé à Roxane qui baissa les yeux de honte.



Roxane s’en voulait tellement.



Louis, Méline et Albert rirent tandis que Roxane mourait de honte.



Roxane leva le nez de ses céréales nourrissant mais immondes et hocha la tête.



Roxane blêmit. Elle détestait avoir le destin des autres entre ses mains. Subir les conséquences de ses actes comme maintenant en devant avaler un petit-déjeuner plein d’urine, elle l’acceptait. Que quelqu’un d’autre subisse à cause d’elle l’insupportait bien davantage.



Roxane venait d’avaler la dernière bouchée de céréales trempés. Elle ferma les yeux – comme si cela changeait quoi que ce soit – et avala d’une traite le verre l’accompagnant.



Roxane observa Méline puis Albert. Louis devait amener un homme de presque soixante ans à bander puis éjaculer. Roxane connaissait Méline sur le bout des doigts. Le vainqueur était connu d’avance.

Roxane, de ce fait, prit son temps, chauffant Méline par de tendres baisers et de douces caresses. Son amie lui manquait, elle devait l’admettre. Ce moment lui plaisait et elle tenait à en profiter.



Méline jouit un bon quart d’heures plus tard dans des cris résonnant dans toute la pièce vide. Roxane se recula un peu tandis que la domina attrapait un grand verre en plastique et le plaçait sur son entrejambes. Pendant plusieurs minutes, rien ne se passa. Albert finit par lancer :



Méline ferma les yeux, respira doucement et enfin, le verre se remplit. Méline sourit puis tendit le contenant à Roxane.



La honte submergea Roxane. En tremblant, elle avala toute l’urine de son amie qu’elle venait d’amener au septième ciel… trop tard cependant.



Roxane eut des envies de meurtre. Mais comment avait-il fait pour obtenir un tel résultat aussi vite ? La scène précédente avait sacrément dû plaire à Albert pour qu’il jouisse à une telle vitesse.



Roxane se retrouva de nouveau harnachée, pouliche tirant la charrette à côté de Louis, l’étalon portant les pinces et se prenant les coups de lanière à sa place. Ils retrouvèrent leur lieu de départ et furent détachés.



Il plaça un bandeau sur les yeux de sa soumise et l’emmena à l’aveugle un peu plus loin.



Roxane gémit. Elle n’avait même pas encore commencé ! Elle n’allait tout de même pas encore perdre !



Lui avait-il parlé ? Concentrée sur Méline, Louis et sa crainte de perdre, elle avait relâché son attention, censée être portée sur son maître et seulement sur lui.



Elle l’entendit soupirer.



Albert avait continué à parler mais Roxane n’avait pas perçu les sons.



Quand elle daignait l’écouter, ses consignes se révélaient limpides et claires. Roxane effectua la tâche sans la moindre difficulté.



Les jeux n’étaient pas compliqués. Encore fallait-il écouter son maître !



Elle poussa un cri suraiguë de joie.



Il lui retira son bandeau. Elle n’osa pas lever les yeux vers lui. Elle avait été en dessous de tout. Elle s’en voulait tellement ! Elle comprendrait qu’il lui en veuille.

Du coin de l’œil, elle vit Méline tendre le verre en plastique à Louis. Il le remplit sans attendre et Roxane dut de nouveau s’hydrater d’urine pendant que les autres se délectaient de jus de fruits frais.



Albert grimaça. Il ne semblait pas y croire une seule seconde. Roxane en fut terriblement attristée. Elle avait tellement raté qu’il ne s’attendait plus à une réussite. Elle se promit de tout faire pour lui prouver qu’elle pouvait réussir.

Louis et Roxane furent placés, face à face, à un mètre l’un de l’autre. Ils durent lever les bras à l’horizontal de chaque côté de leur corps et un plateau en acier plat sans rebord fut posé sur leurs paumes regardant le ciel. Une cuillère fut placée dans leur bouche.



Le duc et l’ancienne duchesse prirent trois œufs chacun qu’ils placent sur les plateaux et dans la cuillère. Un jeu d’endurance et d’habileté. Voilà pourquoi Albert n’y croyait pas une seule seconde. Roxane n’avait ni force, ni équilibre. Cette épreuve n’était pas pour elle.

Louis fixait Roxane en souriant, imperturbable. Roxane tenait bon, prenant garde à bien maintenir ses plateaux droits, la nuque tendue, les épaules crispées. Elle se força à respirer avec calme, laissa les larmes couler en faisant abstraction du goût salé qui tombaient sur ses lèvres serrées autour de la cuillère alourdie.

Roxane ne voulait pas le décevoir. Devant elle, cependant, Louis la fixait. Ses yeux souriaient. Ses œufs bougeaient à peine. Ses muscles semblaient parfaitement détendus là où tout le corps de Roxane tremblait.

Sans qu’elle ne s’y attende, sa mâchoire lâcha en premier et l’œuf dans la cuillère s’écrasa au sol. Albert récupéra les deux autres. Méline attrapa ceux de Louis.



Elle obéit puis il lui tendit le verre plein et elle secoua la tête. Étonnamment, boire sa propre urine la révulsait bien davantage qu’ingérer celle d’une autre personne.



Roxane sentit quelque chose de visqueux dégouliner depuis ses cheveux jusqu’à son corps et cela recommença. Elle comprit lorsqu’elle vit Albert tendre la main pour récupérer les œufs de Méline. Il les cassa et les étala sur le corps de sa soumise. Roxane se sentait plus humiliée que jamais.

Un liquide chaud coula sur sa tête tandis qu’Albert vidait sa vessie sur elle. Roxane pleura mais ne s’opposa pas. Il vida ensuite le verre sur sa tête et Roxane le remercia silencieusement de ne pas l’avoir obligée à l’avaler lui aussi. Elle n’en pouvait vraiment plus.



Roxane suivit Louis jusqu’à un robinet poursuivi d’un tuyau d’arrosage. Un jet d’eau froide s’abattit sur Roxane. Elle ne gémit pas, ne cria pas, ne sanglota pas. Elle pleurait silencieusement, pas de douleur mais de honte, de remord, de peine.

Quelle image venait-elle de donner d’Albert en échouant systématiquement ? Incapable de se retenir de jouir plus de deux secondes ? Incapable de donner du plaisir à Méline ? Incapable d’écouter son maître et de suivre ses directives ? Incapable de tenir une cuillère dans sa bouche ? Elle aurait dû survoler la difficulté. Albert avait toutes les raisons du monde d’être mécontent.

Louis mélangea du savon à de l’eau dans un seau et à l’aide d’un gant en crin, frotta Roxane sans épargner la moindre parcelle d’épiderme. Roxane n’implora pas grâce. Louis n’avait-il pas souffert à cause d’elle ? Il était juste qu’il lui fasse subir cela.



Roxane leva les yeux sur Louis. Il y eut un échange de regards entre Méline et Louis puis son visage se peignit d’un sourire victorieux qu’elle ne lui connaissait pas. Son regard profond la transperça. Son attitude changea. Que venait-il de se passer ? Roxane trembla de terreur.



Depuis quand s’adressait-il à elle de cette manière ? Non pas que cela dérangeât Roxane, bien au contraire, elle adorait. Roxane se retrouva de nouveau dégoulinante. Face à Louis, c’était nouveau.

Roxane obéit à l’injonction et entreprit de satisfaire Louis qui… prit la main ? Il ordonna chaque geste, la contrôlant physiquement par moment. Il ne laissa rien passer. Chaque coup de langue devait être de son fait et non de l’initiative de Roxane.

Finalement, il lui ordonna d’arrêter avant de lui intimer de se mettre à quatre pattes.



Louis explosa de rire tout en redressant Roxane afin de pouvoir malaxer ses seins depuis son dos.



Il chuchotait à l’oreille de Roxane, probablement pour s’assurer que sa maîtresse n’entendrait pas, tout en réalisant des mouvements d’allers et retour dans son ventre et en malaxant ses seins. La conversation n’avait pas l’air de le faire débander, bien au contraire. Il semblait ravi de parler du duc français, dont il venait d’épouser l’ex-femme.



Roxane sourit.



Louis se retira brutalement du ventre de Roxane et la bascula sur ses genoux pour une fessée brutale. Il s’arrêta au bout de seulement trois claques pour demander :



Louis fut intraitable et sans pitié. Dès la punition finie, il lança :



Roxane lui envoya un regard noir. Il la gifla en retour. Elle prit son membre en bouche, les yeux baissés et soumis cette fois.



Roxane, tremblante de partout mais dégoulinante et pleine de désir, rendit toute sa dureté au membre de son ancien assistant de vie. Ensuite, il la reprit dans la même position que précédemment.



Il malaxait ses seins tout en faisait coulisser son membre dur dans son ventre.



Roxane sentit une larme couler et elle ne la retint pas. Elle revit ses discussions avec Louis à l’hôpital psychiatrique en France, des années auparavant, une éternité. Il l’avait fait sortir avant de la suivre partout, l’aidant, la soutenant de son mieux, la baisant sur demande sans jamais rien requérir en échange. Elle revit sa bienveillance, sa gentillesse, les moments tendres avec lui, ses angoisses de la retrouver tailladée dès qu’il la laissait pour aller faire quelques courses. Le visage de Roxane se couvrit de larmes.

Louis l’embrassa et Roxane le lui rendit volontiers. Elle voulut se retourner pour lui faire face mais il l’en empêcha.



Roxane fondit à ces mots. Elle ne s’opposa pas. Il se retira et l’amena devant la charrette avant de lui mettre la tige gode dans le ventre. Il l’encula tout giflant ses seins d’une main, l’autre titillant le clitoris. Roxane se sentit décoller immédiatement.



Roxane explosa tandis que ses entrailles se remplissaient du sperme de son dominant du moment, soumis vainqueur des épreuves imposées par leurs dominants respectifs.

Cela ne lui était pas arrivé depuis longtemps, mais dès l’orgasme terminé, Roxane fondit en larmes. Louis l’enlaça pour un tendre câlin. Il avait dû lancer un regard interrogatif vers Albert car le duc d’Écosse précisa :



Louis prit soin de Roxane dans un after care doux, tendre et bienveillant. Il se montra adorable et réconfortant. Roxane reprit doucement ses esprits après ce moment intense, tant physiquement que mentalement. Elle ronronna encore sur les genoux de Louis avant que Méline et Albert n’ordonnent la fin de la séance. Tout le monde se retrouva dans un restaurant pour un déjeuner agréable et léger.

Roxane fut très silencieuse pendant tout le repas. Elle mit un long moment à remonter totalement à la surface. En se quittant à l’aéroport, Albert promit à Méline qu’ils reviendraient avec plaisir.



Roxane dut admettre qu’il n’avait pas tort. En interdisant l’usage de douleur sur elle, elle avait bridé Albert aussi. Elle baissa les yeux de honte. Décidément, elle avait tout foiré, du début à la fin.



Roxane sentit son ventre se contracter de plaisir à ces mots. Elle envoya un doux sourire contrit à son maître et hocha la tête.



Roxane se sentait tellement bien, en paix, en confiance. Albert serait toujours là pour elle. Elle était heureuse d’être sa femme, sa soumise, sa partenaire de vie, son épouse.