n° 21077 | Fiche technique | 23361 caractères | 23361Temps de lecture estimé : 13 mn | 21/08/22 |
Résumé: Rencontre sur le Net entre une proviseure et un intendant. Au téléphone, elle se lâche sans savoir que lui la connaît et habite à proximité. | ||||
Critères: Sensualite fh Lingerie -rencontre | ||||
Auteur : Stropimux Envoi mini-message |
Après concours, je venais d’être nommé intendant dans un collège de province du côté d’Angoulême. Avec cette nomination, m’était accordé un logement de fonction qui me permit de mettre de la distance avec ma vie de couple qui ne me satisfaisait plus guère. À jeun sexuellement depuis un certain temps, il me fallait retrouver une partenaire avec qui vivre de bons moments.
Un soir de solitude, je m’étais inscrit sur un site de rencontre et après avoir fouillé parmi les nombreuses fiches, j’en retins une avec cette présentation : « Blonde mince et élégante, bon niveau social et culturel, cherche compagnon de même niveau. »
Ayant gardé au cœur mes valeurs familiales prolétariennes, je ne pus m’empêcher de lui répondre :
Vous cherchez quelqu’un de beau de riche et d’intelligent ? Louise, me voilà ! Léo, pour vous servir et tenter de vous plaire… Beau ? Si les œuvres d’art ne sont faites que d’imperfections, notamment en peinture, alors je crois que l’on peut dire que je suis un chef-d’œuvre ! Intelligent ? Oui, par nature : je n’y suis pour rien car je suis d’origine belge (je me soigne - mais en vain, depuis bien longtemps…) et suis l’œuvre d’un retour de Lourdes. Un miracle ? Une catastrophe pourrait dire certaines. Au point de vue « neurones », je ne suis pas un cheval de course, plutôt un âne, mais au contraire de mon congénère, sachez que l’âne peut passer dans des endroits escarpés et gravir la montagne. Quant à la richesse, j’ai accumulé les strates de l’expérience de la vie et demain, je pourrais peut-être ajouter que je suis riche de vous… Votre profil me plaît beaucoup et j’aimerais vous connaître un peu mieux, mais pour ce faire, je ne crois pas que les messages soient le plus approprié alors, d’une façon peut-être abrupte mais qui ne vous engage en rien, je vous propose de me téléphoner au 06 … pour papoter en toute simplicité le temps qu’il vous plaira.
Message qui reçut comme réponse :
MDR : Un grand éclat de rire !
Mon téléphone resta silencieux les longs jours suivants avant de se manifester un soir tard, trois heures avant minuit.
- — Bonsoir, c’est Louise. Je ne vous dérange pas ?
- — Que non ! J’attendais votre appel avec impatience !
S’ensuivit une longue conversation durant laquelle nous avons parlé de tout, surtout d’elle, car je m’étais bien gardé de ne dévoiler aucun détail qui aurait pu me faire repérer. Rien, si ce ne n’était mes qualités et ce petit plus qui permit de faire émerger chez la femme une pointe d’admiration : à savoir le fait d’élever seul mes deux enfants tout en assurant une vie professionnelle intense. Je le fis avec la voix radiophonique grave et chaleureuse que mon entourage me reconnaissait. Je sentais bien qu’il nous était difficile de mettre fin à la conversation mais qu’il le fallait pour permettre le lendemain un lever gaillard. Nous le fîmes en nous promettant de nous appeler le lendemain après le repas du soir. Mais avant de m’endormir, j’ouvris mon PC pour lui adresser ce petit message :
Il se fait tard. Je m’approche de votre lit à pas de velours, soulève délicatement le drap qui vous couvre, écarte encore plus délicatement la bretelle de votre chemise de nuit et y dépose du bout des lèvres au creux de votre cou un petit baiser « Bonne Nuit » puis remets doucement la bretelle avant de m’en aller dans la nuit…
Qui reçut le lendemain matin à l’heure de mon petit-déjeuner sa réponse.
Il est 8 heures. Vous n’êtes peut-être pas encore levé. Alors j’ouvre ma fenêtre, je forme dans le creux de ma main un petit Baiser Réveil, je le confie au vent, je vous l’envoie. Il cognera bientôt à votre fenêtre, ouvrez-lui très vite, il a froid, il est gelé ! posez-le sur votre poitrail pour le réchauffer et laissez-le vagabonder.
Le soir après une journée éreintante, je m’empressai de prendre rapidement une douche et mon repas et de m’installer dans ma zone de confort : un fauteuil profond et moelleux. À l’heure qui m’est apparue correcte, je lui envoyais un texto :
Madame est-elle disponible ?
Louise répondit :
Madame vous attend impatiemment.
Je composai son numéro :
- — Bonsoir, Louise, comment allez-vous ?
- — Très bien. J’ai pensé à vous toute la journée qui me fut donc à la fois longue et délicieuse.
Je lui posais moult questions mais avec beaucoup de délicatesse.
Elle me délivra de nombreux détails sur ses appréhensions, ses peurs, ses joies, son stress. Progressivement, la conversation glissa sur son intimité : sa famille, son environnement. Elle dévoila même, sans bien s’en rendre compte, le prénom de ses collègues, le lieu de son travail alors que moi-même restais très vague à la fois sur mon travail, à la fois sur mon intimité !
Je choisis cet instant pour m’excuser de m’absenter deux minutes, le temps de me verser un petit whisky pour fêter cet heureux événement tout en regrettant de ne pas pouvoir partager cette joie avec elle.
- — Mais ! je vais trinquer avec vous ! Pourquoi m’en priverais-je ? C’est l’occasion de déboucher cette liqueur de Savoie qu’une amie m’a offerte au Nouvel An. J’y vais de ce pas !
- — Tchin, Leo !
- — Tchin, Louise !
- — C’est drôlement délicieux ce truc !
- — Alors, prenez-en un second verre ! Le plaisir nécessite quelquefois qu’il se déguste dans l’instant !
- — C’est drôlement bon ! Mais j’ai l’impression que ce plaisir m’envoie dans les nuages !
Je l’amenais peu à peu à me faire décrire son appartement. Je découvris ainsi, de par sa décoration, un peu mieux la personne avec laquelle je correspondais. Quand la description arriva à la chambre, à son dressing, je pris beaucoup de plaisir à la faire me détailler ses vêtements, ses sous-vêtements, leur couleur, leur texture, leur forme.
Le ton de notre conversation baissa alors d’un cran, s’ajustant à un niveau plus confidentiel, voire même empreint de sensualité. Quand je lui demandais la qualité du tissu de tel ou tel tee-shirt, s’ensuivait un léger silence, le temps probablement pour elle de l’apprécier en le caressant avant de me répondre. Je profitais de ce relâchement amené par cette petite liqueur de Savoie qui semblait faire son effet pour lui demander sa taille et détailler son profil. Elle ouvrit le tiroir des sous-vêtements. Elle me demanda mes goûts. Je lui avouai que j’avais horreur des soutiens-gorge « push up » mais que par contre j’aimais beaucoup les soutiens-gorge légers, en dentelle, doux au toucher laissant poindre au travers de la dentelle ou du tissu l’aréole des seins. J’ajoutai que je ne supportais pas les strings rosbif mais préférais les culottes enveloppées et fines soulignant la pleine forme du bassin de la femme mis en valeur par exemple dans ces peintures flamandes…
- — Je crois que nous partageons les mêmes goûts, Léo !
- — J’en suis vraiment très heureux, Louise. Pour tout vous avouer, j’aime que la femme s’arrange pour faire découvrir à un œil intéressé, gourmand, ce début de gorge enrobé de dentelle ; qu’elle tente de s’arranger pour laisser par inadvertance un ou deux boutons de chemisier s’ouvrir avant de se pencher pour se saisir d’un quelconque objet, de choisir le rayon du soleil adéquat qui lui permet de faire deviner au travers de la fine robe ou jupe, ce cul si joliment enrobé comme une sculpture de Christo. Je sais que je vous choque, Louise, mais seul notre incognito me permet de révéler ce fantasme que je rougirais d’avouer si je vous connaissais de visu. Je vous prie de me pardonner cette sortie libidineuse que vous mettrez sur le compte de ce petit whisky si… Et que vous pouvez également mettre sur le compte de cet érotisme que vous dégagez par votre voix, le timbre avec lequel vous l’utilisez et le choix des mots. Pour conclure, je dirais que c’est de votre faute, Louise !
- — (Grand éclat de rire !) Vous ne manquez pas de culot ! Mais j’adore car votre fantasme rejoint le mien et si je possède ce genre de sous-vêtements dans mon tiroir, c’est bien pour qu’il intime à mon corps l’ordre d’attirer le regard de l’homme !
- — Comment êtes-vous habillée ce soir ?
- — Chemise de nuit de soie mi-cuisses, rien dessous ! Mais je peux m’habiller d’un ensemble assorti à cette chemise de nuit : à savoir un soutien-gorge balconnet noir bordé d’un petit liseré en dentelle jaune poussin. Mais sachez que jamais je n’accepterai de me montrer en vidéo avant notre première rencontre.
- — Vous me feriez ce plaisir, Louise ?
- — Volontiers ! Voilà, c’est fait ! Soutien-Gorge à corbeille de chez Aubade. C’est mon préféré. Il épouse parfaitement ma poitrine tout en laissant son galbe apparent : toute une plage à caresser ! Quant au bas : une culotte en soie, très douce au toucher. Vous en seriez étonné !
- — Wouah ! Quel effet vous me faites ! Les lentes et lourdes pulsations du désir montent en moi : mon appareil reproducteur est prêt à fonctionner. Je le sens déjà cabrioler dans mon pantalon de jogging.
- — Léo ?
- — Oui Louise…
- — Je deviens « toute chose », Léo…
- — Louise, j’aimerais que vous vous caressiez ! J’imagine vos doigts fins écarter les pans de cette chemise de nuit, baguenauder sur cette culotte si fine, dessiner sur votre bas ventre des cercles concentriques qui s’élargissent en créant au travers de ce tissu des ondes de plaisir comme les ondes qui s’élargissent à la surface de l’eau lors d’un jet de caillou. Je les imagine s’aventurant délicatement avec une légère hésitation le long des aines de vos cuisses, l’annulaire et l’index décidant d’accompagner le majeur dans cette promenade a priori délicieuse, allants et venants délicatement, y revenant même avec un peu plus de conviction laissant la paume de la main frôler cette petite culotte de soie. Cette balade au clair de lune commençant pas créer sous ce tissu un éveil de plaisir, une ouverture vers l’intime, provoquant alors un frémissement de la peau se concrétisant en apparition de chair de poule…
Je crus entendre un léger gémissement presque imperceptible, je compris alors que Louise se « lâchait ». Je lui susurrais alors :
- — Louise, je vous accompagne…
Et j’exfiltrais alors mon membre turgescent gorgé d’envie, saoul de désir, et tout en grognant de plaisir, l’enduisis d’une salive qui lui permit de s’exprimer entre mes doigts et de montrer son impatience en projetant son milliard de sans-papiers sur mon Nike tout neuf !
- — Leo, qu’avons-nous fait ?
- — Nous nous sommes simplement donné du plaisir, Louise !
- — Cela fait du bien. J’étais tellement en manque ! Et surtout, cela calme mon stress pour la rentrée de demain.
- — La rentrée ?
- — Oui, d’abord celle des professeurs à 14 h.
- — Alors bonne rentrée Louise.
- — Merci Leo. Quand accepteriez-vous que l’on se rencontre ou au moins que nous échangions nos photos ? je crains fort « qu’attendre » nous laisse créer dans notre esprit un fantasme visuel qui serait déçu à la confrontation de notre première rencontre
- — Bientôt Louise, je vous le promets !
Elle ignorait bien sûr totalement que je l’avais positionnée, côtoyée au cours d’une réunion administrative au Rectorat. Elle habitait à 15 km seulement, était Proviseure.
Le lendemain matin, je me précipitais sur mon PC pour commander en ligne un énorme bouquet de roses à livrer à son lycée à 14 h précises avec ce message :
Bonne rentrée. Signé : Léo qui, peut-être, sera présent lors de cette réunion de rentrée ?
Je rejetais inconsciemment et moralement cette démarche qui me semblait perverse, méchante et malsaine. Mais d’un autre côté, je pressentais peut-être à tort que mon rang hiérarchique, mon profil m’interdirait d’entrer dans cette relation, que cette superbe Proviseure m’était inaccessible et donc, par cet acte malsain, je me vengeais de cette inaccessibilité. Je savais qu’à cet instant « Tout » s’arrêtait. J’eus quand même le sourire en l’imaginant recevoir ce bouquet, décacheter avec impatience le pli agrafé et prendre connaissance avec effroi de ces mots « qui sera peut-être présent lors de cette réunion ». Je l’imaginais scruter les visages de ces messieurs, essayer de décrypter qui un sourire, qui un clignement des yeux, qui une attitude particulière. Je l’imaginais aussi réprimander un haut-le-cœur en pensant que c’était peut-être, là devant, ce professeur de mathématiques exhibant une bedaine couverte d’un polo taché ou ce petit enseignant de physique freluquet vindicatif l’auteur de ce message. Elle essayait probablement de trier les voix dans sa tête, de se remémorer la voix de ces professeurs suspectés qui se taisaient sur le moment, de faire parler ces nouveaux qui débarquaient. Tout cela pour démasquer Léo. Je l’imaginais enfin troublée dans cette rentrée, accumulant les erreurs, torturée en pensant à ces conversations téléphoniques, à tous ces aveux auxquels elle s’était prêtée. En échange de quoi ? Car elle ignorait tout de lui, vraiment tout. Peut-être même avait-il enregistré leurs conversations ? « Quelle idiote je suis », devait-elle se dire !
À 15 h, mon téléphone mis sur silencieux bipa. Je ne répondis pas mais pris connaissance du message laissé sur le répondeur.
C’est méchant ce que vous venez de faire ! Odieux ! Je vous somme de vous dévoiler ! je ne mérite pas cela ! Pourquoi ? Mais Pourquoi ?
S’ensuivait un sanglot. Ce sanglot m’émut jusqu’aux tripes. Je me résolus de rétropédaler immédiatement en lui envoyant ce message.
Henri Martin, intendant du lycée Jean Zay à Angoulême… Rassurez-vous, je ne vous harcèlerai pas et ne tenterai pas de vous recontacter malgré les moments délicieux passés en votre compagnie. Je n’ai gardé aucune trace de vos messages. Je vous souhaite une bonne rentrée. Léo
En fin d’après-midi, un nouveau message :
Bonsoir Léo. Mon cœur est partagé entre la colère la plus noire de savoir que vous vous êtes moqué de moi et la presque satisfaction de savoir, qu’en révélant votre identité, vous n’êtes pas tout à fait pervers… Quoique…
J’ai besoin de vous rencontrer à la fois pour vous délivrer une gifle magistrale qui me soulagerait vraiment et à la fois pour clore dans ma tête définitivement cet épisode en souhaitant que vous ne soyez qu’un petit mec moche, rabougri et sans envergure. Je m’en voudrais, en effet, que naisse en moi une sorte de regret et préférerais mettre tout ceci sur le compte d’un mirage passager.
Vous serez présent ce soir au parking du pont de l’Auber à 21 h précise. Ma voiture sera une Citroën C4 blanche. La torture que vous m’avez infligée m’autorise à vous présenter cette requête comme une exigence que la moralité de votre fonction vous obligera à satisfaire. Louise
Que faire ? Je connaissais son physique, elle ignorait le mien. Je la savais relativement grande, mince, la coiffure blonde, le visage ovale avec un petit nez en trompette et des lèvres fines, les yeux rieurs et le sourire fréquent, la voix douce, la poitrine avantageuse.
Je me donnais un physique relativement quelconque sans défaut particulier mais aussi sans grand éclat pour un mètre 80 et 81 kg, des yeux verts. Les amis me prêtaient plus de race que de classe mais surtout contrairement à celle que j’allais peut-être rencontrer, j’étais plus doué pour me fondre dans la masse que pour les devoirs du « paraître ». J’étais un solitaire, un marginal : un vrai ! À savoir celui que les instituts de sondage se place toujours dans les 1 ou 2 %, celui qui, sous des abords très classiques, se montre dans l’intimité très original dans ses pensées et exprime beaucoup d’humour. Par vengeance envers ce manque de confiance en moi qui me posait des problèmes depuis mon adolescence lors des passages à l’acte et par provocation envers ce qui m’apparaissait inaccessible à savoir l’amarrage d’une culture prolétarienne dont j’étais issu à un environnement de brillance et d’apparence. Je décidai d’y aller et accusai réception de son message avec ces mots :
Advienne que pourra ! Vous découvrirez ce soir, à 21 h précises, celui qui pourrait peut-être avoir l’intention de vous attacher, dans un endroit sombre du parking, à un arbre, de vous y dénuder petit à petit, lentement mais pas complètement, en vous regardant droit dans les yeux et de vous y torturer de caresses inachevées, de baisers effleurés et s’évanouissant à leur chute, de vous torturer avec un brin d’herbe au liseré de l’interdit, de déposer sur le téton de votre sein droit cette petite coccinelle qui se promène à proximité… de parcourir votre corps à demi dénudé de mon souffle léger et de chevaucher avec les miennes vos lèvres frémissantes pour enfin vous laisser là, tremblante de désir mais intacte dans la lumière tamisée de la lune et revenir quelques instants plus tard pour vous emboîter lentement.
Après mon repas je pris une douche, enfilais une chemise jaune col mao dont l’échancrure laissait apparaître un collier fin portant une plume sergent major en or et un jean tendance. Je pris également à la volée, instinctivement et sans l’avoir prémédité, le cyclamen parme, couleur sensualité, que je venais d’acheter pour moi, le déposai dans un sac à provisions et me dirigeais vers la voiture.
Dehors, le temps était doux. Arrivé au pont Auber, je cherchais en vain une C4 blanche, me garai en marche arrière pour avoir une vision sur les entrées et coupai le contact tout en laissant la lumière intérieure allumée pour me signaler.
À 21 h, la voyant arriver, je sortis de la voiture avec mon sac et me dirigeai vers elle. Elle baissa sa vitre. Je me présentai.
Elle resta en silence.
Elle ouvrit la portière passagère.
J’extirpai alors le cyclamen de son sac et le lui offris tout en me laissant chuter sur le siège.
Là encore, l’inconscient volontaire m’avait fait pousser le bouchon un peu loin ! « Fuir le bonheur de peur que le bonheur ne te fuie », dit une chanson… Ce fut peut-être un appel à faire suivre la gifle qu’elle m’a promise par une seconde sur l’autre joue que j’attendais.
Elle me scruta longuement. Son regard passa par tous les états pour sembler s’attendrir vers la fin alors que commençait à se dessiner à la commissure de ses lèvres l’esquisse d’un sourire qui culbuta très vite en un grand éclat de rire que j’accompagnai aussitôt.
Elle ôta délicatement mes lunettes avant de m’attribuer une gifle qui bien que n’étant pas blessante, me laissa un souvenir impérissable, puis, avec la même main, agrippa le derrière de ma nuque pour rapprocher mon visage du sien et sans baisser les yeux, déposa sur mes lèvres ce petit baiser « quick » inoubliable. Tout en maintenant sa main sur ma nuque, son baiser glissa le long de mes lèvres devenues très accueillantes. Une envie irrésistible s’empara de tous mes sens m’intimant l’ordre immédiat de l’éteindre en l’enlaçant tout en laissant mes lèvres vagabonder le long de son cou pour remonter en le mordillant le profil de sa mâchoire afin de revenir vers ses lèvres provocantes entre lesquelles, ma langue vint fureter avec l’assentiment de sa propriétaire.
Exhalait de son corps un parfum sucré, enivrant. Tout en laissant à notre baiser le soin de décrire sa chorégraphie, ma main droite caressa son dos, se laissant guider par la bretelle de son soutien-gorge pour aller tâter en va-et-vient puis empaumer ce sein dont le téton dur de fierté et d’envie voulait certainement dire : encore ! encore !