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Temps de lecture estimé : 30 mn
23/08/22
Résumé:  Le fils de Nicolas et Méline a une faveur à demander à Roxane.
Critères:  grp ascendant amour fsoumise hdomine fellation pénétratio jouet attache bondage piquepince conte
Auteur : Myhrisse            Envoi mini-message

Série : Roxane

Chapitre 15 / 15
Roxane (15)

Résumé de l’épisode précédent :

Roxane prend soin de Cécile en maniant le fouet. Elle vit avec Albert et Amber. Nicolas, divorcé, est parti vivre en France afin de pouvoir s’occuper de ses deux plus jeunes enfants encore à charge. Il vient rendre visite à Roxane le premier dimanche de chaque mois.









Roxane était dans un taxi lorsque l’aîné de Nicolas et Méline l’avait contactée.



Oh là ! Il avait une faveur à lui demander. S’il disait « Salut Roxane », cela présageait une discussion simple et légère. Une telle salutation, avec le timbre de voix d’un pauvre chien battu, laissait entrevoir une requête.



Le monde respirait par piston. Si sa position permettait à Roxane de permettre à son filleul de se voir ouvrir des portes, elle le ferait sans hésiter.



Majordome ? répéta Roxane en pensées. Cela ne plairait pas à Nicolas. Monsieur le duc qui appréciait de se faire servir n’apprécierait probablement pas que son fils aîné passe de l’autre côté.



Roxane sourit. Antoine parlait d’une voix convaincue et inspirante. Il semblait sûr de lui. On sentait son envie et sa motivation. Roxane trouva étrange que ni Méline, ni Nicolas ne lui ait parlé de ce projet d’avenir.



Roxane ricana. Il voulait de l’argent, une place dans une école prestigieuse et une lettre de recommandation. Le petit ne manquait pas d’audace, c’était certain.



Roxane grimaça. Demain ?



A ces mots et sans aucune formule de politesse, il raccrocha.

« Ben il y a du boulot », pensa Roxane.



Aucune émotion ne filtra sur le visage du majordome. Neutre, impénétrable, mais comment faisait-il cela ? Ronald la suivit sans dire un mot. Lorsqu’Albert ordonnait quelque chose à Roxane, elle posait mille questions, impatiente et curieuse. Roxane jalousait Ronald et son calme olympien. Elle aurait aimé être capable d’obéir comme lui.

Elle secoua la tête. Bien sûr qu’elle était capable d’obéir de la sorte. Avec Nicolas. Elle titillait Albert parce que leur relation était ainsi. Mais que Ronald, dominant, puisse lui obéir à elle, qu’il savait soumise, la surprenait toujours. Il était une perle, à n’en pas douter, connaissant sa place professionnelle.



Roxane et lui s’embrassèrent sobrement. Amber était là, nue, couchée aux pieds de son maître, portant seulement un collier relié par une laisse au poignet droit de son propriétaire.



Pour toute réponse, Amber aboya. Apparemment, elle n’avait pas le droit de parler aujourd’hui. Roxane ignora totalement l’évènement, très courant et banal. Albert caressa tendrement le dessus de la tête de la frêle brune à ses pieds.



Il avait appelé sa marraine et pas son parrain. Il tentait d’amadouer la femme. Roxane le trouva plutôt malin.



Ronald cligna plusieurs fois des yeux, abasourdi.



Ronald fixa intensément Amber. Dès qu’Albert sortait, Amber était embauchée par Ronald pour nettoyer les chambres, faire le repassage ou passer l’aspirateur. Or Albert sortait tous les jours en ville ou chez des connaissances, son réseau mondain le nécessitant.



Amber ronchonna. Elle aimait bien vivre nue, à disposition de tous à tout instant. Devoir s’en passer pendant un mois, voire davantage, la peinait clairement.



Amber gémit et sanglota.



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Roxane et Albert travaillaient ensemble dans le salon. Ils discutaient de l’organisation d’une réception mondaine importante. Amber, nue, posait sa tête sur la cuisse de son maître qui lui caressait la joue de temps à autre. Elle écoutait l’échange et parfois, Roxane lui demandait son avis. La frêle brune le donnait volontiers. Amber avait un goût sûr en ce qui concernait la décoration, surtout les fleurs, mais elle pouvait aussi apporter un regard neuf sur des placements à table là où Albert et Roxane bloquaient depuis des jours.



Roxane leva le nez de l’écran et sourit. Antoine venait de prononcer ces mots. Amber était invisible derrière le bureau sans que cela n’ait été prémédité. La duchesse ignorait que Ronald avait enfin approuvé l’entrée à l’intérieur du château de son filleul. Il avait franchi la première étape en quatre jours. La deuxième serait-elle aussi simple ?

Amber gémit alors qu’Antoine se retirait rapidement sans attendre de réponse. Albert mit l’ordinateur en veille, caressa Amber sur la joue, embrassa sa femme puis se leva. Amber suivit le couple à quatre pattes, reliée à son maître par une laisse.

Le thé et les biscuits attendaient sur la table du salon. Albert entra en premier, Amber sur ses talons. Roxane ferma la marche. Le seigneur des lieux prit place sur son fauteuil. Son esclave se plaça à ses pieds tandis que Roxane choisissait le siège en face de son époux.

Ronald attendait à la porte, loin des protagonistes, simple observateur d’une scène qui ne le concernait pas. Antoine se tenait droit mais son regard fixait Amber, clignant des yeux, incrédule face à la scène.

Roxane s’éclaircit la gorge et Antoine se tourna vers elle. Il la regarda quelques secondes mais, sous le choc, ne broncha pas.



Il s’avança, attrapa la bouilloire remplie d’eau chaude et l’approcha de la tasse de sa marraine.



Il leva les yeux sur elle.



Ronald secouait la tête de dépit et levait les yeux au ciel. Antoine devint aussi rouge qu’une tomate, balbutia deux mots incompréhensibles puis rougit encore davantage.



Antoine tendit la main vers la boîte de thé correspondante.



Antoine se crispa. Il recula sa main avant de se tourner, penaud, vers Albert. Son visage devint cramoisi lorsque ses yeux passèrent sur Amber.



Il soupira. Il n’aimait pas avoir à faire cela. Il appréciait Ronald avec qui tout était simple et pourtant, Albert le savait, bientôt, il leur faudrait engager un nouveau majordome et cela ne pourrait évidemment pas être Antoine, leur filleul. Ronald avait le droit de se reposer après une longue vie au service des Mean. Ce galop d’essai plongeait Albert dans des gouffres de mélancolie.



Albert grommela tandis qu’Antoine lui servait correctement son thé avant de s’occuper de Roxane.



C’était peu de le dire. A « esclave », Antoine avait sursauté. A « maître », il s’était mis à trembler convulsivement.



Antoine y sembla totalement insensible. Il clignait rapidement des yeux, cherchant à comprendre la scène se tenant sous ses yeux, mais aucun début de commencement d’érection n’était visible. Clairement, ce genre de relation ne l’excitait pas. Roxane le catégorisa immédiatement dans la catégorie « Vanille pur souche ».

Le jeune homme servit avec professionnalisme l’esclave puis recula de quelques pas pour laisser ses patrons déguster leur pause de quatre heures. Albert et Roxane discutèrent de tout et de rien, surtout pas de la réception à venir. Les gâteaux disparus, Albert s’en retourna au bureau avec Amber tandis que Roxane restait dans le salon.



Antoine grimaça.



Antoine, dont les parents avaient divorcé, se tortilla de malaise. Ce compromis, il était clair que son père et sa mère ne l’avaient pas trouvé.



Roxane sourit. Que de trésors de petits mots et de gestes discrets Ronald avait dû user pour faire comprendre à Albert que la présence permanente de Roxane au château serait positive.



Antoine observa Roxane puis Ronald qui grimaçait. L’idée de perdre son petit jouet en l’absence du propriétaire lui déplaisait mais il ferait avec lui aussi.



Après tout, ce qu’elle faisait avec Nicolas était illégal aux Royaume-Unis, pour le sadique comme pour le masochiste.



Antoine sentit le secret entre ces deux-là. Il sourit doucement.



Albert et Amber rirent à cette réplique.



Roxane décrocha son téléphone et mit sur haut-parleur.



Le soir, Antoine fit le service au dîner, Amber nue à genoux aux pieds d’Albert, mangeant dans sa main, le dessert sous la table composé pour elle du sperme du duc. Antoine resta de marbre. Nul doute que Ronald le féliciterait. Toujours pas d’érection ou de sourire en vue. Le filleul semblait réellement indifférent à la scène en cours. Était-il asexuel ou bien tenait-il merveilleusement bien son rôle ? Roxane n’aurait su le dire.

Il aida Ronald à l’intérieur et ne sembla pas contrarié de devoir travailler parfois en binôme avec Amber en l’absence d’Albert. Amber faisait souvent les chambres et indiqua volontiers à Antoine ce qu’il fallait faire. Que sa compagne de labeur fût nue avec des entraves aux poignets et aux chevilles et un collier autour du cou semblait l’indifférer. Amber annonça qu’Antoine ne regardait qu’à peine son corps, ne rougissait jamais et travaillait avec sérénité et flegme.

Ronald était ravi de cette aide inespérée. Il soufflait beaucoup ces derniers temps. Avoir un jeune homme vigoureux pour s’occuper des extérieurs et une femme expérimentée à l’intérieur le soulageait et il ne s’en cachait pas. Albert ronchonnait. Bientôt, Ronald serait trop vieux pour réaliser les tâches. Il allait falloir embaucher. Heureusement, le détachement et la neutralité d’Antoine aidaient Albert à s’imaginer un remplaçant possible.


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La sonnerie du téléphone avait réveillé Roxane. Deux heures du matin.



Ronald avait donné sa soirée du samedi soir à Antoine, récompense pour son excellent travail lors de cette deuxième semaine. Il avait emprunté sa voiture à Roxane pour se rendre en ville.



Elle commanda un taxi. Elle reçut la confirmation de présence quelques minutes après avoir fini de s’habiller. Une demi-heure plus tard, elle payait et renvoyait le véhicule pour se présenter devant l’entrée du night-club où elle n’avait jamais mis les pieds et pour cause : l’arc en ciel indiquait clairement un endroit réservé aux homosexuels. Le vigile lui proposa d’entrer d’un geste en disant :



Roxane était connue. Son donjon et le night-club devaient probablement avoir une clientèle en commun. Roxane entra pour découvrir une ambiance sombre aux lumières stroboscopiques et de la musique assourdissante. Elle détesta immédiatement.



Roxane sourit. Cela la rassura un peu.



Roxane le vit, avachi dans un fauteuil. Il ronflait visiblement.



Voilà qui n’allait pas permettre à Méline de devenir grand-mère de si tôt. Ceci dit, cela expliquait qu’Antoine n’ait pas eu le moindre petit début d’érection face à Amber nue devant lui. Elle n’était simplement pas du bon sexe.



Roxane hocha la tête.



Roxane rejoignit Antoine et le secoua. Son filleul ouvrit les yeux.



Antoine grommela puis suivit alors que Roxane le soutenait d’une main. Sur le parking, elle fouilla ses poches pour y dénicher la clé de sa voiture. Antoine dormit pendant tout le trajet. Roxane se retrouva à sonner chez Ronald à trois heures du matin. Le majordome ne dit rien. Avec le flegme le caractérisant, il porta Antoine jusqu’à sa chambre avant de souhaiter une bonne nuit à Roxane qui lui rendit la salutation.

Le lendemain, Roxane ne vit pas Antoine qui avait le droit d’user de son jour de congé comme bon lui semblait. Lundi, Antoine prit en charge le service et Roxane ne fit aucune réflexion. Le vendredi suivant, Antoine retourna voir sa marraine à la fin de son service :



Antoine eut un regard de biais vers le petit salon où il savait se trouver Albert.



Roxane sourit. Nicolas Du Moulin n’était pas exactement « classique » dans sa sexualité. Hétéro ? Louis l’avait régulièrement sucé et Nicolas avait souvent enculé l’actuel mari de son ex-femme. Que son fils puisse le penser chiant au lit amusa beaucoup Roxane. Cela prouvait que Nicolas avait merveilleusement réussi à cacher ses préférences à ses enfants.



Roxane sourit. Il baisait au moins une fois par mois et Roxane douta qu’elle fut son unique partenaire sexuelle. Elle décida de ne pas insister. Cela n’en valait pas la peine. Antoine remercia Roxane de l’avoir amené en ville puis d’être venue le ramener. Samedi, Antoine décuva chez Ronald. Dimanche matin, il était présent pour le service du petit-déjeuner.



Roxane sourit puis se leva, son petit-déjeuner avalé.



Roxane grimaça. Amber gagnait systématiquement contre elle aux échecs, énervant prodigieusement l’ex championne de France de dames. Les deux femmes se rendirent au salon et sortirent le jeu. Albert disparut au bureau tandis que le majordome et son apprenti s’occupaient de la salle à manger. Vers 10h, la cloche de la porte retentit. Roxane venait de perdre depuis peu contre Amber. Les deux femmes discouraient librement, échangeant des vidéos et des photos sur leurs téléphones respectifs.

Roxane se leva tandis qu’Albert entrait dans le salon et bouclait une laisse sur le collier de son esclave. Roxane pénétra le hall d’entrée au moment où Antoine posait la main sur la poignée de la porte sous la supervision d’un Ronald au regard inquisiteur. Il surveillait de près la réaction de son apprenti.

Antoine ouvrit la porte et se figea en découvrant l’identité du visiteur. Les deux hommes se dévisagèrent. L’invité déshabilla Antoine des yeux, détaillant ses vêtements puis sourit doucement.



Roxane dut admettre que son filleul ne s’en sortait pas mal. Malgré le choc, il restait de marbre, sa respiration rapide et le tremblement de sa main droite étant les seules indications extérieures du tsunami ravageant son corps.

Nicolas comprit immédiatement ce qui se tramait et décida de jouer le jeu. Il retira son manteau et le tendit à son fils qui le prit pour l’accrocher délicatement au porte-manteaux.



Nicolas s’avança vers son amoureuse et l’embrassa fougueusement sous le regard incrédule d’Antoine qui frémit. Blanc, il lança un regard profond vers Roxane. Il venait de comprendre que sa marraine et son père couchaient ensemble, les caresses de Nicolas envers Roxane ne laissant aucun doute là-dessus. Or, n’avait-il pas annoncé à sa marraine considérer son père comme chiant au lit ?

La mâchoire serrée, il précéda son père au salon, entra le premier et annonça :



Antoine s’écarta pour laisser entrer Nicolas au bras de Roxane.



Antoine observa les uns et les autres, visiblement abasourdi que l’attitude de Nicolas envers Roxane ne dérange pas Albert.



Il attrapa un téton et tira doucement.



Nicolas inséra sans attendre deux doigts dans le ventre de l’esclave et fouilla sous les gémissements d’Amber. Roxane observa son filleul. Il tenait son rôle, l’esprit probablement en pleine tempête. Ronald pourrait être fier. Son apprenti s’en sortait à merveilles.



La duchesse enfouit les doigts de son amant dans sa bouche pour en retirer les sécrétions d’Amber qui se gardait bien de se plaindre de la décision de monsieur Du Moulin. Elle le connaissait assez pour savoir qu’il ne fallait jamais s’opposer au duc français.

Roxane lécha avec application les doigts de son amoureux, mimant à la perfection le geste de la fellation tout en caressant le sexe de son mari, maintenant bien dur sous le pantalon.



Elle n’eut aucune idée de la réaction d’Antoine. Toute son attention tournée vers ses maîtres, le filleul disparut totalement de ses pensées. Roxane détacha la ceinture, ouvrit la braguette, faisant apparaître le sexe dur qu’elle entreprit de sucer, l’avalant entièrement comme Nicolas adorait.

Sa jupe fut soudain relevée et elle fut pénétrée sans préliminaire par un sexe dur, chaud et palpitant. Albert avait décidé de profiter de la situation, à n’en pas douter. Roxane remua des hanches pour accueillir son mari et l’encourager dans ses œuvres.

Nicolas contrôlait totalement la fellation. Albert s’activait dans le ventre de sa femme, alternant les coups brutaux et doux, profond et léger. Les deux hommes jouirent de concert, laissant Roxane sur sa faim qui ne s’en plaignit pas. Elle l’aurait fait en la seule présence d’Albert mais face à Nicolas, elle subissait en silence.



Il servit son paternel sans moufeter.



Antoine fit comme indiqué. Lorsqu’il revint, les deux hommes étaient debout.



Ronald et Antoine s’y mirent à deux pour déplacer le meuble lourd. Albert s’installa dedans. Ainsi, il avait une vue sur les fesses et le dos de son esclave, toujours immobilisée à genoux par le carcan et la barre d’écartement.

Nicolas s’empara d’un plan incliné recouvert de coussins molletonnés et le plaça entre les jambes de l’esclave.



La duchesse s’installa. Ainsi, sa tête se trouvait à la hauteur du sexe de l’esclave.



Ainsi, elle offrait son sexe dégoulinant à son mari.



Le bruit d’une magic wand envahit le salon et Roxane gémit à la délicieuse vibration sur son clitoris. Elle entreprit de lécher les lèvres douces de l’esclave qui réagit rapidement. Nicolas venait de la faire grimper avant de lui interdire le plaisir. Elle était hyper sensible. Ce ne fut pas difficile. La première jouissance de la frêle brune fut petit, exclusivement clitoridien, accompagnée de petits gémissements mignons et aigus. Albert permit à Roxane de jouir à son tour.

Aucune des deux femmes ne demanda l’arrêt, bien au contraire. Les mouvements de hanche de l’une comme de l’autre indiquait clairement leur envie que cela continue.

Soudain, Amber se crispa et cria… de douleur. Roxane constata que Nicolas s’amusait avec sa poitrine. Or Amber détestait souffrir, cela faisant fuir ses envies sexuelles.



Il sortit une paire de pinces douloureuses et les plaça sur les tétons de sa soumise. Roxane gémit mais ne se plaignit pas, sachant que le faire ne ferait qu’empirer sa situation.

Roxane reprit ses actions sur Amber mais ce fut plus difficile avec Nicolas qui n’avait de cesse de triturer les seins d’Amber, s’amusant à les caresser et la titiller agréablement pour l’aider à grimper avant de les griffer, de les pincer ou de les mordre, faisant descendre le plaisir.

Pendant ce temps, Albert s’en donnait à cœur joie, deux doigts dans le ventre de sa femme, la magic wand sur son clitoris. Roxane en pleurait presque. Le fauteuil l’empêchait de resserrer les cuisses. Elle devait supporter. Elle voulait jouir. Tout son corps le réclamait.

Surtout, ne pas se laisser aller. En présence de Nicolas, mieux valait filer droit. Même Albert ne supporterait pas une telle désobéissance. Nicolas lui donnerait de la canne… sur le sexe. Albert, lui, la priverait de plaisir pendant une semaine entière. Leur présence risquait de l’obliger à cumuler les deux punitions. Tout pour ne pas subir cela.

Elle se retint de toutes ses forces, se concentrant sur Amber. Enfin, malgré les actes de Nicolas, Amber jouit et cette fois, elle éclaboussa Roxane, femme fontaine sous ses doigts et sa langue. Recouverte du plaisir de l’esclave, la duchesse put enfin laisser libre cours à son plaisir, orgasme intense la ravageant dans des cris résonnant dans le salon.



Tout cessa à l’instant. Les femmes furent détachées. Albert emmena Amber pour une douche tendre. Nicolas proposa un bain à Roxane qui accepta.



Ils se rendirent dans la chambre jaune pour un bain très relaxant. Le déjeuner les obligea à en sortir.



Ils descendirent dans la salle à manger. Les hommes prirent place, claquant des doigts pour que les femmes se placent au sol à leurs pieds. Le service commença. Les hommes échangèrent gaiement tandis que les femmes durent rester silencieuses. Elles se souriaient, se faisant rire par des grimaces par dessous la table, jouant à celle qui parviendrait à faire glousser l’autre, se faisant reprendre par son maître.

Au dessert, les femmes durent sucer leurs maîtres. Elles échangèrent par signe et ce fut à celle qui y parviendrait en premier. Roxane gagna et Amber lui tira la langue en retour.

Roxane et Nicolas se rendirent ensuite dans le salon. Roxane, rhabillée, se prélassait sur le canapé à côté de son amoureux. Albert et Amber s’étaient éloignés pour un moment à deux de leur côté.

Moins d’une heure plus tard, Antoine faisait son apparition dans le salon silencieux. Nicolas naviguait sur son téléphone tandis que Roxane profitait de son amoureux, le respirant, le caressant, le couvrant de petits bisous.

La duchesse se redressa lorsqu’Antoine s’installa dans le fauteuil en face d’eux.



Antoine rougit intensément sous le regard incendiaire de son père.



Ce disant, elle déshabilla son filleul des yeux. Il portait toujours son uniforme.



Les deux amoureux s’embrassèrent tendrement.



Antoine se tourna vers Roxane qui l’encouragea d’un sourire et d’un regard bienveillant.



La question laissa un blanc dans le salon.



Antoine observa Roxane qui caressait tendrement la main de son amant. Il constata qu’elle ne semblait pas prendre ombrage de la phrase de son amoureux ni d’en être surprise.



Antoine rougit intensément en baissant les yeux et en souriant. Puis, il leva le nez sur Roxane et annonça :



Nicolas sourit doucement en levant un regard amusé sur son amoureuse.



Le jeune homme baissa les yeux de honte.



Nicolas ricana.



Antoine grimaça.



Antoine rougit encore plus à cette réplique.



Elle déposa un rapide baiser sur ses lèvres avant de sortir. Père et fils discutèrent seuls à seuls jusqu’au départ de Nicolas. Antoine resta encore deux semaines au château à servir. Roxane continua à aller le chercher, trop alcoolisé pour pouvoir conduire à chaque soirée de libre. Finalement, il entra dans l’institut dont il ressortit avec le précieux sésame lui ouvrant la porte d’un avenir radieux. Il sembla à Roxane que la relation entre Nicolas et son fils s’était améliorée. Cela fit plaisir à la duchesse.



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Merci à tous d’avoir suivi cette série. La nouvelle génération arrive. C’est la fin de Roxane. À part lui faire vivre le deuil d’un Albert mourant de vieillesse, je ne vois pas bien et je n’ai pas du tout envie d’écrire cela. Je préfère rester me les imaginant immortels, profitant de nombreux plaisirs partagés pour l’éternité. J’ai pris énormément de plaisir à écrire ce que je considère comme un conte de fées érotique, avec son prince charmant (le duc d’Écosse), son château, ses chevaux, le baiser qui sauve la belle, les chevaliers, les serviteurs, les amis.