Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 21061Fiche technique54396 caractères54396
Temps de lecture estimé : 27 mn
15/08/22
Résumé:  La baronne Cécile a besoin d’une séance de fouet pour calmer ses tensions. Seulement voilà, Nicolas vit désormais en France.
Critères:  fh amour fsoumise hdomine vengeance jalousie dispute fellation cunnilingu fsodo sm donjon attache bondage fouetfesse conte
Auteur : Myhrisse            Envoi mini-message

Série : Roxane

Chapitre 14 / 15
Roxane (14)

Résumé de l’épisode précédent :

Nicolas et Méline ont divorcé. Ils sont repartis vivre en France. Nicolas vient le premier dimanche de chaque mois rendre visite à Roxane, son amoureuse, restée vivre en Écosse avec Albert son époux.








La duchesse se tourna vers son majordome.



Roxane grimaça. Elle posa son livre et se leva pour se rendre dans le hall d’entrée où le majordome avait demandé à la dame de patienter.



Elle était tendue, crispée. Sa mâchoire fermée, sa main tremblante, tout indiquait qu’elle n’allait pas bien.



La baronne en fut dépitée. Roxane constata qu’elle se retenait de pleurer. Elle hocha la tête, les joues frémissantes, puis s’inclina légèrement avant de lancer d’une voix contrôlée :



La baronne se retourna pour se diriger vers la porte. Ronald lui ouvrit le battant. Au moment où elle sortait, Roxane lui lança :



Elle se retourna.



La baronne frémit et se figea, le visage inquiet et éberlué.



La baronne resta très crispée.



La baronne hésita un instant puis entra. Ronald ferma la porte en transperçant sa patronne des yeux.



Ronald en convint.



Ronald plissa les yeux avant de faire la moue.



Ronald grimaça mais admit d’un geste que c’était la seule option à peu près convenable.



Roxane se tourna vers la baronne et lança en anglais :



Le majordome comprit la demande sous-jacente. Il s’éloigna pour aller chercher le nécessaire requis. La baronne se déshabilla derrière un paravent. Ronald arriva rapidement avec une robe très simple et passe partout, ainsi qu’un masque serré bien couvrant. Il amena également à sa patronne une jupe et un petit haut moulant, le tout en noir, discret et sobre, parfait pour une observation neutre. Roxane se changea rapidement tandis que Cécile, revenue dans la pièce principale, approuvait le grimage en s’observant dans un miroir en pied.

Roxane, constatant la présence d’un détail gênant, tira la cordelette et Ronald frappa rapidement à la porte.



Il revint quelques instants plus tard. Roxane attrapa le petit sac rouge tandis que Ronald restait dans le couloir.



Roxane s’agenouilla aux pieds de Cécile. Elle lui prit la cheville et colla un pansement sur le tatouage avant de mettre une courte bande blanche dessus.



La baronne suivit la duchesse qui l’emmena vers le donjon publique. Elle entra et s’écarta de la porte afin de laisser la baronne, toujours dans le couloir, observer à sa guise le lieu d’arrivée.

Cinq personnes se trouvaient à l’intérieur. Un homme sirotait un verre dans un fauteuil, une femme nue silencieuse attachée en laisse à ses côtés. Dans le fond, un homme tournait autour d’une femme aux yeux bandés, la titillant avec une plume. À droite, un homme seul regardait régulièrement sa montre. Lui avait-on posé un lapin ? Roxane n’en savait rien. Elle n’avait plus en tête les réservations.

Cécile observa, un peu inquiète puis s’avança.



La baronne n’en sembla pas gênée. Cécile étant masquée, leur présence l’indifférait.



Cécile hocha la tête. Roxane s’avança dans la pièce, la baronne sur ses talons.



La tôlière du gîte ne venait pas dans le donjon sans une excellente raison.



La baronne acquiesça, abasourdie.



Elle semblait affamée. Nicolas avait quitté l’Écosse depuis presque six mois. La pauvre tremblait de partout. Elle avait tous les signes de manque. Roxane la prit en pitié.



Roxane sortit son téléphone portable et écrivit à Ronald : « Monsieur le baron de Plessiverdière est actuellement dans sa voiture devant le château. Invitez-le à l’intérieur et servez-lui à boire et à manger. Insistez pour qu’il vienne. Qu’il reste ainsi dehors est un manquement à l’étiquette. C’est inacceptable. »

Roxane attendit un instant. Ronald lui confirma bonne réception du message puis confirma que le baron se reposait dans le petit salon. Rassurée, Roxane indiqua d’un signe à Garfield qu’il pouvait reprendre.



Garfield ricana.



En réponse, la femme poussa des petits gémissements mignons et frotta son nez sur la main de son maître en souriant.



Elle hocha la tête en souriant.



La femme sourit pleinement. Garfield se leva et proposa à la baronne de le suivre. Elle ne lui emboîta le pas que lorsque Roxane le fit. Dans l’espace dédié, il lui proposa de se placer à quatre pattes. Il commença par du martinet sur les fesses toujours habillées, sentant l’angoisse de sa partenaire du jour.

Roxane constata que Cécile semblait se crisper encore plus. Elle s’accroupit près d’elle.



Le dominant changea d’arme et Cécile se prit les coups sans broncher. Roxane se souvint de sa première venue au château alors qu’elle découvrait l’Écosse et ses lacs d’altitude d’eau douce. Les cris de Cécile l’avaient attirée dans le donjon, ouvrant la boite de Pandore.



La baronne gémit faiblement puis un premier hurlement retentit et ce fut une libération. Son corps se détendit un peu plus à chaque coup. Garfield cessa. Roxane leva un regard interrogateur.



Roxane redressa Cécile dont le visage était couvert de larmes. Elle ne souriait pas mais la crispation sur son visage avait disparu.



Roxane lui servit immédiatement un verre de jus de fruit que Cécile but avidement. Elle retira ensuite ses vêtements, se retrouvant nue à l’exception du masque cachant son identité, se tourna vers Garfield et annonça :



Il attacha une entrave au poignet gauche. Roxane prit la seconde et la passa au poignet droit, assistant le dominant dans ses œuvres. La baronne fut rapidement livrée sans défense aux lanières du martinet qui effleura ses seins. Cécile pleurait alors même que les douces caresses ne pouvaient décemment pas lui faire mal.

Roxane s’approcha de la baronne dans le dos et murmura à ses oreilles :



La baronne se crispa immédiatement en lançant un regard horrifié et dégoûté vers le dominant en face d’elle.



Roxane commença apposer de tendres baisers sur la nuque de la baronne tandis que Garfield appuyait un peu plus ses coups sur la poitrine offerte. La baronne fut très réceptive, à l’un comme à l’autre. Roxane caressa le corps, évitant les seins afin de ne pas se prendre un coup de lanière. Cécile écarta les jambes pour laisser Roxane jouer avec son sexe aux poils bruns entretenus.

Garfield dégaina la badine lorsque Roxane, à genoux devant la baronne, se mettait à la lécher, la pénétrant tendrement d’un doigt. La dualité plaisir/souffrance l’emmena loin. Il était difficile de différencier les cris sortant de la gorge du petit jouet, entre douleur et jouissance.



Garfield proposa un martinet.



Cécile gémit de dépit.



Cécile lui lança un regard surpris et plein d’envie. Elle la suppliait des yeux mais Roxane hésitait. Elle savait s’en servir, en théorie ! Elle s’entraînait tous les jours… sur une canette. Elle aimait bien le geste, le bruit. Cela la rassurait et la rapprochait de Nicolas. Tout comme lors de ses longs mois en France, loin d’Albert, elle s’était plongée dans les dames pour être un peu plus près de son bien-aimé, elle reproduisait le schéma avec le fouet.

Cependant, ce n’était pas sexuel. Roxane n’avait jamais utilisé le fouet sur quelqu’un et certainement pas dans un cadre BDSM.



Voilà qu’elle obligeait la baronne à la supplier ! Roxane en fut terriblement désolée. Elle se trouva plongée en plein désarroi. Jamais elle ne s’était imaginée frapper quiconque. Elle était masochiste, pas sadique pour un sou. Elle aimait apporter du plaisir aux autres pas de la souffrance.



Roxane ferma les yeux. Sa mâchoire tremblait. Comment la situation avait-elle pu déraper ainsi en un instant ?



Roxane dut admettre que cela la rassurait carrément. Elle ne sentait pas du tout capable de dominer, de mener la scène. En avait-elle envie ? Elle avait adoré écrire le scénario pour Amber, il y a des années de cela. Sauf que ce jour-là, elle était restée soumise malgré tout. Là, elle prenait un rôle d’autorité, à l’opposé complet de ses habitudes.



Garfield lui passa le fouet et Roxane s’en saisit avant de reculer à bonne distance. Le fouet était long. Roxane ne le connaissait pas. Elle l’apprivoisa dans le vide, son claquement caractéristique faisant frémir Cécile.



Le premier coup de fouet, léger, atteignit le dos et la baronne hurla avant de fondre en larmes. Roxane s’approcha pour caresser tendrement la marque avant de la couvrir de baisers puis elle se recula et frappa de nouveau avec douceur.

À chaque fois, elle venait caresser la marque. Parfois, elle frappait deux fois avant de venir vers la baronne. Elle en profita de temps en temps pour embrasser Cécile ou la doigter et la baronne saluait cette pénétration par des mouvements de hanche appréciateurs.

Les coups de fouet devinrent plus cinglants. Le premier coup zébrant les seins arracha un hurlement atroce à la baronne. Roxane lança un regard terrifié à Garfield qui lui sourit en retour, la rassurant.



Comment Nicolas s’y prenait-il ? Garfield commença à lui expliquer où placer son regard, que regarder, les mouvements du corps, comment la baronne tendait ses fesses, réclamant un coup. Roxane frappa et la baronne cria en souriant. Garfield désigna la détente et où elle était visible. Roxane n’osa pas frapper le sexe, n’étant pas certaine que la baronne apprécierait. Elle lui offrit un dernier orgasme puis la détacha et prit soin d’elle dans un after care réconfortant, enroulée dans une couverture chaude. Après de longues minutes, la baronne reprit pied.



La baronne hocha la tête. Elle repoussa la couverture. Roxane s’en saisit afin de la plier.



Roxane se tourna vers celui qui venait de dire cela. L’homme seul s’était approché. Ses yeux brillaient. Roxane, figée, le laissa prendre la couverture, la plier et la remettre à sa place. L’homme revint vers elle puis lança :



Roxane s’en trouva muette de stupéfaction.



Roxane se tourna vers le dominant, le souffle toujours coupé. Cécile apparut dans son champ de vision. Roxane s’ébroua et décida de s’occuper de la baronne avant le reste. Elle la ramena à la chambre mauve où elle put se laver et remettre ses vêtements. Ils retrouvèrent son époux dans le petit salon.



Le baron détailla Roxane de la tête aux pieds avant de sourire franchement.



La duchesse raccompagna ses invités surprise à la porte et le couple rentra à la maison, la baronne enfin détendue aux bras de son époux bienveillant. Ronald venait de fermer la porte et Roxane resta figée.



Roxane ne savait pas quoi dire. Trop d’émotions étranges la traversaient.



Roxane lança sur Ronald un regard surpris puis se reprit. Évidemment qu’il savait. Il était tout le temps-là, ombre discrète mais néanmoins attentive.



Roxane secoua la tête. Ronald amena sa patronne dans le salon et l’installa sur un fauteuil avant de lui tendre un verre de vin blanc.



Elle but puis expliqua :



Ronald ouvrit de grands yeux. Enfin quelque chose qu’il ignorait ! Le majordome n’était pas omniscient. Roxane sourit devant son air ahuri. Voir des émotions sur visage de Ronald était si rare…



Il ricana.



Si Albert entrait maintenant, il serait très mécontent. Il détestait voir sa femme et le majordome aussi proches.



Ronald sourit puis explosa de rire. Oui, vraiment, Albert crèverait de jalousie s’il assistait à cette scène.



Roxane frissonna de partout en secouant la tête.



Ronald rit de nouveau.



Roxane se tordit de malaise.



Le majordome sourit tendrement. Le soumis fut déçu mais accepta le refus avec calme. Roxane partit dans sa chambre mais ne trouva pas le sommeil. Elle discuta longuement avec Albert le lendemain et ensemble, ils finirent par conclure que si Roxane pouvait aider la baronne, elle n’appréciait vraiment pas de dominer. Les soumis allaient devoir trouver leur bonheur ailleurs.


################################


Le déjeuner se terminait à merveille. Roxane attendait les cerises avec impatience. Ronald fit son entrée mais les mains vides. Roxane plissa le front alors qu’il lui tendait un petit message écrit. Pourquoi le faire de cette manière ?

« Madame la baronne demande votre présence »



En réponse, le duc d’Écosse ricana.



Roxane en aurait presque pleuré. Elle soupira puis annonça :



Albert explosa de rire. Il ne semblait pas décidé à l’aider.



Roxane se leva.



Albert resta assis, un immense sourire sur le visage. La situation l’amusait visiblement beaucoup.



En arrivant en pleine lumière, Roxane sut immédiatement qu’elle avait bien fait de laisser Nicolas derrière elle.



Roxane aurait en effet préféré qu’elle s’abstienne, en tout cas le premier dimanche du mois. Le baron continua :



Cécile gémit. Le baron termina :



Il déshabilla Roxane d’un regard brillant de désir.



Roxane attendit que le mari se soit éloigné pour se tourner vers la baronne.



Roxane s’attendait à une réaction sonore de Nicolas. Seul le silence accueillit la découverte de l’identité de l’invitée surprise. Que pouvait donc penser Nicolas à ce moment précis ?



Tyrold venait une à deux fois par an au gîte. Garfield et sa compagne y passaient plus de la moitié de l’année, faisant du couple le plus gros client du domaine. Cécile montra son incompréhension puis son sourire disparut pour laisser place à la stupéfaction, rapidement remplacé par l’excitation, le souffle court. Nul doute que Nicolas s’était avancé. Le regard de Cécile plongea vers le sol et toute son attitude changea en un instant.



Elle tremblait de désir. Nul doute que son intimité venait de se tremper.



Son ton était impersonnel. Le quatre mains lui convenait. Le verbe choisi titilla Roxane. « Convenait », pas « plaisait ». Elle décida d’ignorer ses mauvaises ondes et de profiter de ce rare moment en présence de son amoureux.



Roxane, Cécile et Nicolas se rendirent dans la chambre mauve. Les deux femmes se changèrent, Cécile s’occupant elle-même de cacher son tatouage.



Roxane haussa les épaules. Elle n’avait pas le nombre en tête.



Quel ton froid ! Était-il déjà entré dans son rôle ? Son regard glaçant évitait Roxane pour se concentrer sur Cécile.



Roxane tira la cordelette et Ronald arriva rapidement.



Nicolas suivait, laissant Roxane mener.



Nicolas ricana froidement. Cette raison-là se suffisait à elle-même.



Roxane sourit. Cela peinait beaucoup Nicolas et pourtant, c’était la plus stricte vérité. Tout le monde se fichait d’un millionnaire parmi d’autres, qu’il fut duc ne changeait rien. Roxane inspira fortement puis ouvrit la porte du donjon. Une dizaine de personnes se trouvaient à l’intérieur. Roxane entra, Nicolas et Cécile sur ses talons. Roxane choisit son emplacement. Il était occupé mais il se vida à son approche.



Il se tourna vers sa soumise et lança :



Sa compagne sourit pleinement. Garfield installa un fauteuil de manière à être en face des hostilités et sa compagne se plaça entre ses genoux, attendant l’ordre qui ne tarderait probablement pas.



Impossible de déterminer ses émotions. Il restait de marbre. Roxane déshabilla Cécile puis fit mine de vouloir l’attacher. Nicolas l’arrêta d’un geste puis interrogea :



Cécile trembla et obéit. Roxane comprenait. Elle aussi se serait jetée au sol à ces mots dits d’une voix ferme et cinglante. Une pointe de jalousie la transperça. Elle aurait tellement aimé être à la place de la baronne. C’était son unique jour par mois avec son amoureux et voilà qu’elle l’offrait à une autre femme. Roxane serra les dents de rage.



Elle se saisit d’un martinet piquant. Cécile aimait commencer fort.



Le premier coup fut pour le sexe, par en dessous. La baronne sursauta et gémit. Les suivants atteignirent les fesses mais avec force. Nicolas ayant passé une main dans les cheveux de la baronne pour prendre le contrôle de la fellation, Cécile avait positionné ses mains sur la chemise du sadique, caressant, profitant sans vergogne du torse et Nicolas ne la repoussa pas. Bien au contraire, il semblait apprécier. Roxane sentit son ventre se tordre. Elle n’était pas ignorée, bien au contraire. Des dizaines d’yeux l’observaient. Elle ne souffrait pas de ne pas être le centre de l’attention. Non ! Ce qu’elle ressentait était de la jalousie, à n’en pas douter.

Roxane cessa au moment où Nicolas retirait sa queue de la bouche de Cécile sans avoir joui. Il se pencha à l’oreille de Cécile et lui murmura une question. Elle répondit à la négative. Il prit note puis se plaça sur un fauteuil derrière elle.



La baronne présenta son cul et s’enfila en gémissant de plaisir la queue dure du sadique dans son œillet sombre. Nicolas s’empara des poignets de la belle, les maintenant de chaque côté.



Cécile gémit.



Roxane arma tout de même son bras. Elle était là pour donner à la baronne toute la détente dont elle avait besoin et rien d’autre. Cécile tentait de se libérer à chaque coup. Les seins étaient une zone sensible chez elle. Elle se débattait toujours mais sa détente venait presque toujours de là aussi. Son besoin passait par l’excitation sensorielle de cette zone. Après trois coups, Roxane vint lécher et caresser les seins avant de les frapper de nouveau avec force.



Nicolas bloqua les bras de Cécile contre son torse virile, les maintenant d’une seule main, se libérant la droite pour pouvoir caresser sa prisonnière dès que Roxane cessait de frapper.



Les voyeurs ricanèrent, tout sourire. Roxane, elle, se sentait mal. Sa main commençait à trembler et pourtant, elle devait rester sûre pour ne pas manquer sa cible. Un mauvais coup pouvait rompre la scène et empêcher Cécile d’obtenir sa libération.

Nicolas profita que les seins étaient attaqués pour descendre sa main sur le clitoris de celle dont il profitait des entrailles. Cécile gémit, haleta, remua frénétiquement avant de hurler :



Roxane tenta de faire abstraction. Elle aurait tellement aimé être à sa place !



Sans lui laisser le temps de se remettre de ses émotions, il mit Cécile debout et l’amena au centre pour lui attacher rapidement les poignets à des chaînes pendant du plafond.



La duchesse acquiesça.



Elle avait davantage de sourires quand elle se trouvait en compagnie des dominants du donjon publique. Le duo commença et Cécile obtint tout ce qu’elle désirait. Ses cris de douleur et de plaisir, ses larmes, son soulagement visible, les voyeurs profitèrent de tout.

Nicolas la détacha et la câlina dans un after care tendre. Roxane rangea le matériel, une sensation amère au fond de la gorge. Quelque chose n’allait définitivement pas. Elle n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. C’était sûrement sa propre jalousie qu’elle ne parvenait pas à surmonter. Une séance avec le psy aiderait sûrement. Elle mit cela dans un coin de sa tête.



Même si ce soir, Nicolas avait uniquement daigné manier son bullwhip et sa bite. Le sadique n’avait que fort peu manié d’instruments de douleur, laissant Roxane s’en charger.



Cécile sourit tout en rougissant.



Ils quittèrent le donjon, retrouvant la chambre mauve. La baronne se changea et rejoignit son époux, ravi de la voir souriante. Comme d’habitude, il ne demanda rien. Sa femme se sentait mieux. Elle lui assurait qu’aucune pénétration vaginale n’était impliquée. Cette certitude lui suffisait. Ils allaient pouvoir préparer leur cérémonie tout le reste de l’après-midi et toute la soirée.



Toujours ce ton glacial, mordant, froid, piquant. Roxane baissa les yeux et le suivit en silence, terrorisée. Il la déshabilla et la lia au pilori, les chevilles attachées au sol à des anneaux.



Il venait de siffler ces mots entre ses dents. Sa rage transparaissait nettement. Jusque-là, il se contenait pour ne rien laisser paraître devant Cécile ou Ronald. Là, dans ce lieu intime, il dévoilait ses émotions profondes réelles.



« Nicolas, non, ne fais pas cela. Ne me frappe pas sous le coup de la colère. Ne brise pas tout » pensa Roxane qui tremblait de terreur.



Sa voix se brisait, démontrant son état émotionnel intense.



Nul doute que le duc d’Écosse avait reçu la notification des nombreuses caméras de sécurité présentes dans le donjon, permettant aux dominants d’avoir toujours un œil sur leur soumise en cage, par exemple.

« Albert ! » s’exclama Roxane en pensées. « Calme-le, je t’en prie ! Protège-moi ! »



Roxane serra les dents. Nicolas ne lui en voulait pas d’avoir asséné des coups de fouet à Cécile mais de l’avoir laissé lui dans le noir, ressassant sa peine.



Albert détacha sa femme du pilori. Il se plaça entre son épouse et son meilleur ami, toujours armé de sa canne. Roxane se colla dans le dos d’Albert, rassurée par sa présence, bouclier entre elle et la rage incendiaire de Nicolas. Le sadique naviguait entre colère et tristesse.



Albert et Roxane restèrent muets, sentant bien que Nicolas ne serait de toute façon pas en mesure d’entendre leur réponse. Nicolas jeta sa canne au sol puis s’éloigna, monta les marches et disparut dans le couloir.



Roxane ne put qu’acquiescer. Elle remit ses habits puis remonta aux bras de son époux. Ronald leur indiqua que Nicolas se trouvait dans le petit salon. Il buvait un verre de whisky, le regard dans le vague. Albert fit signe à Roxane de les laisser entre hommes. Roxane s’installa dans la bibliothèque, un livre à la main qu’elle ne lisait pas. Elle n’empêcha pas les larmes de couler.



Charmante manière de dire « Vous avez totalement foiré en effet ».



Roxane en pleurait et ne comptait pas lutter contre cette preuve de son malaise.



Le majordome sourit tendrement alors que Roxane sanglotait.



Ronald leva les yeux et soudain, lâcha Roxane avant de s’éclipser discrètement. Un bras passa autour de la gorge de Roxane et un baiser fut déposé sur son front.



Roxane pleura de plus bel.



Roxane se tourna vers Nicolas pour lui faire face et il ne l’en empêcha pas. Il répondit à son regard interrogateur :



Roxane ricana. Elle n’avait jamais considéré dominer la baronne, ça non.



Roxane hocha gravement la tête.



Roxane sourit. Nicolas avait raison : Cécile dominait lorsqu’elle venait. Roxane n’était que son bras armé, rien de plus.



Le duc français sourit doucement. Roxane chuchota d’une voix mouillée :



Roxane leva sur son amoureux un regard profond.



Nicolas plissa les yeux, s’attendant à tout.



Elle ne put finir sa phrase. Il l’attrapa à la gorge pour la mener dans le donjon tandis qu’elle souriait de toutes ses dents.