n° 21173 | Fiche technique | 52881 caractères | 52881Temps de lecture estimé : 30 mn | 24/09/22 |
Résumé: Le carabin gagne en expérience avec une femme plus âgée et élargit son champ d’action, avant de revenir à ses petites copines. | ||||
Critères: fh fplusag jeunes médical fellation -médical -dominatio | ||||
Auteur : Volovent Envoi mini-message |
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Résumé de l’épisode précédent :
L’expérience vient avec la pratique. Précisons que le récit se déroule vers 1980.
Je n’aime pas le lundi. La caisse est vide et il y a beaucoup de travail devant nos pas. En plus, on est fatigué du week-end. Bon, d’accord, la semaine n’est pas faite pour se reposer des frasques du week-end, mais dans mon cas les frasques étaient le plus souvent du travail en garde.
Le 3 va peut-être s’en sortir finalement. On va recommencer la routine au moins jusqu’à samedi où je devrais revoir la petite. Je vais lui faire payer très cher sa désertion devant l’ennemi. Je vais d’abord la fouetter, ensuite la violer (là, ça va être très très dur, elle est toujours d’accord pour des galipettes), et pour finir je lui ferai le grand huit : la brouette de Shanghai, la chevauchée des Walkyries (elle a horreur de ça), le lotus suivi des cuillers et de la cravate espagnole, ou l’inverse, peu importe. Pour le reste, une petite levrette (et pourquoi une petite ?), puis j’improviserai, non mais !
*
* *
Il me semble bien que nous sommes mardi. Nous avons opéré ce matin (enfin, moi, je ne fais qu’aider) et bien évidemment, cet après-midi, j’ai la trique. Je vais finir « détriqué » dans cette clinique.
La visite est un peu longue, avec les opérés du matin, le 3, et Mme D pour finir. Je termine souvent par elle parce que je n’ai pas grand-chose à régler sur son traitement et je peux rester le temps que je veux. Enfin, plutôt qu’elle veut. C’est elle qui souffre, et il y a des jours où elle ne veut pas (ou ne peut pas) discuter trop longtemps. Aujourd’hui, j’ai droit à sa fille qui s’invite au milieu de notre palabre. Je me lève et dis bonsoir à ces dames, mais la jeune m’accroche en demandant à me voir.
Nous partons donc vers le bureau. Je la regarde marcher, elle est vraiment très élégante. Elle a dû faire de la danse dans sa jeunesse. Baudelaire avait commis quelques vers à ce propos :
Avec ses vêtements ondoyants et nacrés,
Même quand elle marche on croirait qu’elle danse,
Comme ces longs serpents que les jongleurs sacrés
Au bout de leurs bâtons agitent en cadence.
Je la fais asseoir, nous sommes dans une espèce de réduit sombre, sans ouverture, où l’on entrepose les radios que l’on peut examiner sous toutes les coutures sur le long négatoscope fixé au mur. Je l’éteins. Il règne une chaleur d’enfer et la lumière crue du néon délivre une ambiance de salle de torture. Je la prie de m’excuser pour la pauvreté du décor. Elle balaye mes propos d’un geste du bras.
Elle se met à pleurer. Nous sommes très proches l’un de l’autre dans ce « bureau ». Une larme tombe sur mon bras. Je lui prends les mains, et elle s’effondre sur mon épaule.
Ses paroles ne sont plus qu’un souffle.
À force de murmurer, nous nous sommes encore rapprochés, et nos bouches finissent par se rencontrer. C’est un baiser sensuel, nous nous goûtons l’un l’autre. Il n’y a pas d’amour. De la tendresse ? Non. La quête de l’inconnu, plutôt. Nous sommes tous deux en face de quelque chose de nouveau. Nous semblons pris de vertige.
Elle s’en va en glissant comme une ballerine. Je reste, misérable roi dans son taudis, mais roi tout de même.
*
* *
Je n’ose parler de la soirée d’hier. J’ai revu Latifa, mais pas Barbara. Ouf ! Je ne savais pas quoi inventer pour échapper à une nouvelle nuit torride. On a ses limites, et là je suis physiquement et nerveusement atteint. J’ai très peu dormi cette semaine, et si je veux être opérationnel cet après-midi… Latifa a été mignonne, comme d’hab’ ». Elle m’a d’abord parlé de Barbara, m’a dit qu’elle l’avait trouvé souriante, ce qui la change beaucoup. Elle est vraiment complètement épanouie, celle-là. Elle a trouvé un équilibre étonnant. Ça ne doit pourtant pas être facile : Nord-Africaine, à Paris, pas (ou peu) d’argent, un métier de nuit, un surpoids pour ne pas dire une obésité… Elle a dû se ramasser quelques baffes (au moins morales) du genre qui font très mal.
Je ne porte pas peine pour Muriel ; elle n’a pas dû en recevoir beaucoup jusque-là des baffes, c’est maintenant qu’elle s’en prend plein la tête. Et ce n’est pas fini. Je marche tranquillement pour aller jusque chez elle, ce n’est pas bien loin et ça me permet de humer le parfum du pavé parisien. Le quartier Saint-Charles est très agréable, vivant, populaire, je le trouve « rieur », curieuse expression pour un quartier, mais c’est ainsi. Elle habite un immeuble en pierres de type Haussmann, au troisième. Je grimpe les escaliers rapidement et le palier du troisième me trouve bien essoufflé. Je devrais me remettre au sport, mais quand ? Je sonne.
Un sac ! C’est un sac qui m’ouvre ! Je la reconnais à peine. Affublée d’un pull rapiécé et déformé par son grand âge, d’une jupe chiffonnée de chez Tati années 50, elle m’ouvre, le regard noir et la bouche sévère. Un grand « Chuuutttt » avec le doigt devant la bouche m’intime l’ordre d’être sage. Et puis quoi encore ? Ce n’est quand même pas moi qui ai fixé ce rendez-vous. Que signifient ces simagrées ? Elle a un regard amusé en voyant mon visage passer par toutes ces expressions. Je la suis dans le couloir jusqu’au salon. J’ai (un peu) repris mes esprits et arbore une attitude détachée et indifférente. Cela déplaît visiblement.
J’ai failli faire une fausse route ! Un thé ! Quelle horreur ! Il me semble bien m’être fourvoyé en venant ici. Elle est sur son terrain et mène le bateau à sa guise.
Nous sommes dans la confrontation directe. Je refuse ses codes et passe outre ses directives.
Un adolescent, 14-15 ans, apparaît.
Alors voilà le pourquoi du comment. Son fils était encore ici, ou bien elle avait retardé le départ d’icelui… Nous attendons en silence que la porte claque. J’ai intérêt à récupérer le contrôle rapidement sinon je suis foutu.
Elle reste un moment avec la bouche en cul de poule, puis se lève. Elle l’a cherchée, cette expérience, elle ne va quand même pas tout casser au dernier moment. Elle s’extirpe de ses hardes tellement vite que, relevant le nez de ma tasse, je la trouve nue, à la notable exception d’un string microscopique en soie dont le prix doit largement dépasser ma paye mensuelle de FFI. Elle est splendide, j’avoue être ébloui. Elle a de magnifiques seins en poire avec de larges aréoles, des hanches aux courbes sensuelles, un cul bien proportionné sur des cuisses fortes, mais au dessin parfait qu’elle me dévoile en se tournant pour me faire admirer sa chute de reins. Elle a beau avoir quelques fines rides sur le visage et les mains et quelques (très discrets) bourrelets à la taille, elle n’en est que plus belle. Une pudeur de jeune fille lui a fait placer les bras devant les seins et le pubis. Vénus sortant du sac ? Elle a les épaules courbées et la tête baissée, les yeux mi-clos. Elle semble attendre, vaincue, que je la force, comme une esclave soumise.
Je me lève, j’ai beaucoup de mal à contenir l’objet qui se dresse dans mon pantalon. Je m’approche, redresse sa tête de la main et baise ses lèvres sans chercher à fouiller sa bouche. Elle tremble. Je la prends dans mes bras, la soulève et la dépose sur le canapé. Je suis à genoux. Elle a gardé ses bras comme ultime défense, m’empêchant de caresser son corps. Je les écarte doucement et l’effleure délicatement avec mes lèvres. Puis je me redresse et sors mon membre comprimé. Je l’approche de ses lèvres. Elle l’empoigne d’une main et enfonce le gland dans sa bouche. Sa langue se déplace à petits coups rapides sur mon frein. Je suis obligé de la calmer, sinon la séance serait vite finie. Elle connaît l’art de la pipe. C’est rare. Visiblement, je ne suis pas son premier extra, ou alors son mari était fan. Sa bouche et ses lèvres roulent maintenant sur mon membre. Je n’ai encore jamais été sucé comme ça. Il est vrai que les petites jeunes que j’ai l’habitude de fréquenter manquent notoirement d’expérience.
Je la retourne et l’embroche violemment. Elle pousse un cri de douleur et de surprise.
Bien calé contre son postérieur splendide, je ne bouge pas. Elle essaie de se dégager (ou plutôt, fait semblant), mais ses mouvements désordonnés n’amènent à rien d’autre qu’à faire grossir un peu plus mon membre. Une claque bien placée sur la fesse la calme. Je commence alors un lent mouvement de va-et-vient, insistant à chaque passage sur le point G. Elle ne résiste pas longtemps, sa main se crispe et griffe le coussin ; je la sens couler le long de ma verge en émettant un feulement significatif. Je lui balance une claque monumentale sur la fesse droite. Elle crie. Je recommence.
Je sors de sa chatte et lui représente mon membre près de sa bouche. Elle hésite devant l’objet dégoulinant de ses humeurs, puis se jette dessus et pompe avidement pendant que je lui caresse le pubis et la vulve. C’est tellement agréable que j’ai bien envie de la laisser continuer jusqu’à l’explosion finale. Pas facile de réfléchir à ce moment, je cherche une suite qui soit agréable pour moi, tout en conservant le contrôle total de la situation.
Je la mets debout, la soulève dans mes bras, ses cuisses largement écartées autour de mon buste, la plaque contre le mur et la pénètre. Je sais que dans cette position, je rentre tout au fond du vagin, lui offrant des sensations vives. Elle a les yeux clos, la bouche ouverte et s’agrippe à mon cou. J’accélère mes mouvements, car c’est une position difficile à tenir. Cette fois-ci, je la sens partir avec un grand mouvement du bassin. Je ne peux plus me retenir et je jouis en même temps qu’elle. Mon foutre dégouline le long de ses fesses. Elle tremble de partout, se laisse glisser le long du mur et termine en position fœtale à mes pieds. Elle reste un moment ainsi et, pendant que je me rhabille, récupère avec son doigt un peu de mon foutre sur sa cuisse et le lèche délicatement.
Je m’approche, me penche sur elle, prends son menton dans ma main, relève sa tête. Elle a maintenant les yeux grands ouverts. Je lui mets un petit baiser sur les lèvres.
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Je presse le pas vers la clinique. Je ne peux pas réfléchir en flânant, car alors je regarde les petits oiseaux, l’agitation perpétuelle de Paris, les gens et leurs manies… Cette femme aime la gaudriole, certes, mais on a surtout l’impression qu’elle aime se faire dominer, qu’elle joue et jouit en même temps. Intéressant. On va lui en donner, mais en échange de quelque chose. Le problème est que je ne sais pas quoi. On verra.
La fin d’après-midi passe assez rapidement. J’ai toujours largement de quoi m’occuper avec les dossiers des entrants et des sortants. Je relis les CR opératoires de la veille pour être clair dans ma tête sur l’état des patients, les problèmes de douleur post-op’ ou autres et pouvoir répondre à certaines de leurs questions.
Au repas du soir, je dis à Henriette que je suis allé baiser une bourgeoise entre deux passages à la « salle d’op ». Gros soupir.
La casserole est passée bien près. Nous rions tous les deux.
Bientôt 21 h, j’ai un peu de temps avant d’aller à l’office embêter l’équipe de nuit. Donc je commence par le bureau d’où je peux téléphoner.
Sa respiration s’est accélérée et j’entends le feulement déjà perçu chez elle. Je raccroche. Elle doit avoir son compte pour aujourd’hui, moi pas. Très excité par ce que j’ai entendu, je tripote fébrilement mon braquemart, mais il est un peu fatigué. Je le laisse tranquille et pars faire mon tour dans les étages.
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Jeudi, c’est charcuterie ! Plaisanterie facile. Un patient a sorti ça un jour à Hugo. Il ne faut pas trop le chercher Hugo, et là, il a eu tort le bonhomme.
Pas mal, je la ressortirai.
13 h 30, cinq heures d’intervention ça creuse et ça fatigue. Aujourd’hui, je suis surtout fatigué. Le mois de janvier est pour moi le mois horrible. J’ai toujours beaucoup de mal à le passer. Mes notes de partiels sont mauvaises, ma libido au plus bas, j’ai du mal à me lever le matin et je déprime. La totale. Cette année ne fait pas exception. Je tire une gueule de damné, même Latifa trouve que ça ne va pas très fort. Du coup, je suis irritable et ça n’arrange pas mes affaires.
Je déjeune seul, les chirurgiens sont partis, l’un à l’hôpital, l’autre à l’Académie (on vous expliquera un jour le coup de l’Académie). Pas de chance, la surgé débarque.
Henriette n’avait pas perdu une miette de la conversation, mais là je n’ai pas pu éviter la poêle. Booonnng !
Gagné, elle est chouette quand même. Je suis entièrement libre de faire ce que je veux… à condition de piocher dans le personnel ! C’est fou. Je vais lui demander de faire partie du comité d’embauche.
Il faut dire quand même que je leur rends de sacrés services. Je travaille comme un dingue, j’assure tout le boulot, en dehors des interventions bien sûr, et les chirurgiens comme les anesthésistes n’ont plus besoin de venir trois fois par jour comme avec les FFI précédents.
Allez, on pensera à la bagatelle plus tard. L’après-midi est chargé comme tous les jours d’intervention. Je finis avec la visite de Valois, toujours aussi rapide. Ce soir, bref passage à l’office et dodo, je ne pourrai pas en faire plus.
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Vendredi. Je vais leur préparer un week-end tellement cool qu’ils vont s’endormir avec leurs patients. Pas de blague, la petite vient demain et je n’ai pas du tout envie d’être interrompu dans mes élans.
Donc, ça ronfle dès le matin. Je harcèle les filles toute la journée, les pauvres. Je fais une CV d’enfer, tous les détails sont épluchés, tous les traitements réglés au micropoil de cul d’une vierge effarouchée. Je termine par Mme D qui s’inquiète de ne pas avoir vu sa fille depuis trois jours.
Quel faux cul je fais, quand même ! Elle me regarde de travers, je fuis rapidement.
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Samedi, la délivrance. Deux semaines cloîtré, enfin presque. Comme fait exprès, Valois ne vient faire sa visite qu’à 13 h. Je me sauve rapidement tout de suite après.
Alors là, je vous vois venir, mes cocos. Vous vous dites que je vais tout vous décrire et tout vous montrer. Eh bien non. Rideau. C’est MA PETITE à MOI. Je ne montre rien, je ne décris rien. Je vous en ai assez dit il y a quinze jours. Voilà, elle a sonné, nous nous sommes fait la bise, nous avons mangé, puis cinéma, dodo chaste et je l’ai raccompagnée à la gare dimanche matin. C’est tout.
Euh, en fait ça ne s’est pas du tout passé comme ça. Je lui ai ouvert et, sans même l’embrasser, je l’ai jetée sur le lit, lui ai arraché ses vêtements et l’ai « violée » telle une bête fauve. Vous ne me croyez pas ? Eh bien, pourtant, ça s’est vraiment passé comme ça. Elle a bien fait semblant de résister, mais on est tellement bien ensemble…
De plus, ce n’était qu’une entrée en matière. La nuit fut torride. Je ne débandais plus. Je crois vous avoir mis le programme il y a quelques jours, et bien nous avons tout fait, dans le désordre, mais en entier, et, dans les moments où je faiblissais, elle assurait brillamment les relais.
Je l’ai ramenée tard au train, vers 11 h. Sur le quai, elle était dans mes bras et je ne pouvais plus me décoller. C’est elle qui est partie. Je suis resté longtemps les bras ballants, sans bouger.
C’est Higelin qui chantait :
Je veux cette fille, cette fille
Qui était avec moi.
Je veux cette fille, cette fille
Comprenez-moi.
Je veux cette fille, cette fille
Trouvez là moi.
Elle m’a avoué par la suite que, cette semaine-là, elle a dû marcher trois jours en canard, les jambes écartées tellement ça la brûlait.
Lundi. Nous sommes en février depuis quelques jours, ça va aller de mieux en mieux. Je suis rentré à la clinique hier soir. J’ai des angoisses parfois, mais tout allait bien. J’ai vu Georgette et sa petite protégée. Celle-là, il faudra qu’elle vienne me consoler un soir. Je lui en ai glissé un mot en douce, pendant que Georgette était occupée. Elle ne s’est pas départie de son air grave, mais a rougi. Elle ne m’a pas repoussé en tout cas.
Elle a une belle voix, un peu rauque et grave, surprenante chez une jeune fille. Un peu la voix de Claudia Cardinale, mais en plus grave. Charmant.
Nous avons préparé la semaine avec la surgé. Je lui ai glissé que, vu le week-end que j’avais passé, elle n’avait pas trop de souci à se faire cette semaine. Elle a souri. Elle pense que je me vante.
Après-midi : ma petite CV à moi. Ils vont tous bien, il y a quatre sorties depuis samedi. Et autant d’entrants. Génial. Seule Mme D m’inquiète, elle se met parfois à soliloquer, d’après les filles, et je la trouve bien fatiguée. Son dernier bilan bio est catastrophique, mais il l’était déjà la semaine dernière. Il lui faudrait de la dope costaud. Un petit pot belge ? Je vais en parler au patron. Pas de nouvelle de sa fille, mais je n’ose lui en demander.
Visite du patron. J’arrive à lui glisser que Mme D aurait besoin d’un sérieux remontant.
En reformulant délicatement, ça donne : « Démerdez-vous ». Il trouve que ça fait trop longtemps qu’elle est là à occuper une chambre où l’on pourrait faire tourner des opérés. Les chirurgiens ont un sens aigu de la psychologie du portefeuille.
Soirée calme, je n’ai pas mes copines, et puis tant mieux, je vais dormir avant la matinée opératoire. J’en profite donc pour vous expliquer le coup de l’Académie. La version est sûre, c’est celle de notre surveillante générale.
Donc, l’an dernier, Valois avait l’habitude de faire sa visite du mercredi vers 12 ou 13 h. Puis il lançait le célèbre : « Je suis à l’Académie de Médecine cet après-midi, ne cherchez pas à me joindre ». Dont acte, personne ne l’a dérangé pendant plusieurs mois. Mais un jour, un patient étant vraiment mal en point et le FFI de l’époque peu sûr, la surgé s’est trouvée dans l’obligation de téléphoner à l’Académie. Surprise. Là-bas personne ne connaissait Valois, personne ne l’avait jamais vu.
Depuis cette histoire, chaque fois qu’un médecin s’absente, il ressort le : « Je vais à l’Académie ». Et tout le monde de s’esclaffer.
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Matinée agitée. Rien ne s’est passé comme prévu. Valois s’est énervé contre la terre entière, Hugo a dû poireauter une heure parce qu’on n’arrivait pas à finir le pancréas… Folcoche a voulu mettre son grain de sel et s’est fait rhabiller pour l’hiver. Seul Juin a réussi à rester zen. J’ai pu attirer Madeleine à ma suite dans les chambres pour voir Mme D. Elle est d’accord avec moi pour le pot belge, mais m’a prévenu :
Je n’avais pas vu ça comme ça, mais après tout, si elle peut bien vivre ses derniers jours, ça va lui permettre de se mettre au clair avec ses affaires ou sa famille.
Troisième phase, elle m’a d’abord appelé Docteur, puis Jean et maintenant mon petit Jean. Je n’ai pourtant rien de petit : 1, 75 m, 80 kg, carré, pas un poil de graisse, ou si peu, avec les épaules et les cuisses de l’ancien rugbyman que je suis. Ou alors c’est parce que je suis jeune. Et elle veut toujours me coller sa fille !
Ça, elle adore. Elle fait la mijaurée, mais ça lui remue les entrailles. La conversation s’arrête là, car je suis pressé, il en reste encore deux à se faire en « salle d’op ». Nous finissons finalement vers 14 h, bien énervés tous, sauf Juin qui a commencé à draguer la surgé. Celle-ci est ravie, minaude en papillonnant autour de nous. Je lui rappelle que si quelqu’un doit la draguer, ce ne peut être que moi. Elle rit, la vache ! Enfin, l’après-midi démarre de façon beaucoup plus décontractée que la matinée s’était terminée.
CV rapide, le bloc nous ayant retardés. Le pot belge m’a déjà valu un coup de téléphone affolé du pharmacien. Je lui ai expliqué qu’il n’aurait pas à en faire beaucoup. Ces espèces de boîtes ambulantes paniquent dès qu’il faut faire une préparation magistrale sortant un peu de l’ordinaire !
Je retourne voir Mme D. Elle supporte assez bien ma prescription, et ça lui a donné un peu de punch. Sa fille a débarqué en plein milieu de notre tête-à-tête.
Elle tourne les talons et sort de la chambre. Je la récupère, bouleversée, dans le couloir et lui explique le coup du pot belge. Elle se calme, met sa main sur mon bras et murmure :
Des larmes coulent le long de ses joues. Je les essuie avec un petit mouchoir, elle effleure rapidement mes lèvres et glisse vers la sortie. Quelle femme ! J’ai subitement très envie d’elle. Il faut que je me calme, sinon je ne serai pas en forme demain.
Soirée calme encore ce soir, les deux filles de nuit sont sympas et (presque) avenantes, mais je suis plein en ce moment, j’ai même du mal à gérer tout cela. Alors je me contente de quelques plaisanteries graveleuses, histoire d’entretenir la réputation et le mythe et de ne pas trop les décevoir, puis dodo.
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* *
Mercredi après-midi. Tout va bien, madame Juin a fait ses fibroscopies ce matin et j’ai fini mon travail avec de l’avance. Il faut dire que j’étais motivé. Je me promène dans le quartier, déambulant jusque chez Muriel en imaginant plein de scénarii, tous plus érotiques les uns que les autres. Elle m’inspire cette femme. Il y a tellement de choses à découvrir sur son corps. Je pense qu’elle peut devenir un très bon coup, mais je pense aussi qu’elle saura choisir ses partenaires, malgré son petit air timide et apeuré.
En fait, je ne le saurai jamais, car dès que sa mère sera décédée, nous cesserons de nous voir. Nous ne sommes pas du même milieu. Je ne sais d’ailleurs pas pourquoi nous faisons l’amour ensemble. Elle avait peut-être besoin de réconfort. Dans une période d’incertitude, où elle ne savait plus très bien ce qui se passait. Où elle n’avait pas encore pris conscience que c’était à elle de barrer le navire. Ce n’est pas suffisant. Alors, recherche d’expérience ? Non, elle en a certainement beaucoup plus que moi. Ça, c’est valable pour les petites jeunes avec qui je sors d’habitude.
Probablement un besoin de s’affirmer, d’avoir quelque chose à soi, d’exister en dehors des autres, de la famille, des relations traditionnelles. Et elle a beaucoup hésité avec moi. Son accueil en sac la dernière fois prouve qu’elle n’était pas prête, même si le prétexte du fils, prétexte probablement fabriqué d’ailleurs… Il a fallu que je la force, que je profite de sa faiblesse psychologique momentanée pour qu’elle donne son corps. Qu’est-ce qui m’attend aujourd’hui ? Allons sonner.
Waououou ! Alors, là je fais le loup de Tex Avery. Elle est Ma-Gni-Fi-Que. Elle s’approche de moi pour m’embrasser, mais je la repousse pour l’admirer. Une robe divine (Lanvin, j’ai eu la curiosité d’aller voir l’étiquette plus tard) comme faite sur mesure la moule étroitement, laissant deviner toutes ses formes et même les rehaussant. Le décolleté se prolonge jusqu’à la pointe des seins, mis en valeur très probablement par un balconnet. La chute de reins donne le vertige, se terminant sur des rondeurs admirablement dessinées. Un collier au dessin très simple supporte une pierre qui essaie désespérément de se frayer un chemin entre ses seins. Une simple broche en bois sculpté tient ses cheveux en chignon, me permettant d’admirer la blancheur laiteuse de son cou élancé. Une jambe se dessine dans la fente de la robe, fente qui remonte très haut. Le galbe de ses jambes est encore rehaussé, s’il en est besoin, par des escarpins aux talons d’une hauteur vertigineuse. Mais comment peut-on marcher avec des bijoux comme ça aux pieds ? Comment peut-on… ?
Tous mes scénarii se sont écroulés d’un seul coup. Je suis sous le charme.
Moment de silence, elle ne pensait peut-être pas gagner aussi vite. Puis elle me fait signe de la suivre. Nous enfilons le couloir. La suivre est un ravissement. Ses fesses roulent en cadence de droite à gauche et inversement, dans un mouvement qui me donne le vertige. Nous arrivons devant une porte. Elle entre.
La chambre est poussiéreuse. Divers statuettes et objets disparates sont disposés sur les étagères du mur du fond. Je prends un ivoire représentant un lion couché. Elle ressort immédiatement.
L’injonction est claire. Elle a décidé où, quand et comment. Je la suis dans une chambre qu’elle me présente comme étant la sienne. Le décor est banal, mais assez féminin. Comme si c’était un endroit sans importance. Le lit est vaste, aux boiseries un peu kitsch, je dirais 1920-30. Pas de très bon goût, mais ce n’est sûrement pas elle qui l’a mis là. Un coin est occupé par une coiffeuse du même style, un autre par un fauteuil assez confortable surmonté d’une liseuse. C’est probablement là qu’elle vient s’isoler ou lire quelque roman. Une immense armoire est plaquée contre le mur du couloir. Une porte latérale doit donner sur la salle d’eau. Elle ouvre l’armoire, fouille derrière une pile et en extrait un sac. Elle le jette sur le lit.
Ce n’est vraiment plus la même femme qui est devant moi. Entre la petite fille apeurée et la femme sûre d’elle que je découvre, il y a un monde qui me bouleverse et me glace. Je ne comprends pas. Je prends le sac, l’ouvre et en sors des liens, cordelettes de type montagne, un collier de chien, deux ou trois masques, un fouet en cuir et quelques objets dont la signification m’échappe vraiment. Je suis dans un monde inconnu, il va falloir être très inventif. Je me retourne. Elle est nue devant moi, perchée sur ses hauts talons qui la font paraître plus grande et plus sensuelle. Elle n’a gardé que son string ficelle de type timbre-poste (non, ce n’est pas le même que la dernière fois) et un collier de perles. Elle a même eu le temps de changer de collier sans que je m’en rende compte. Je dois fonctionner au ralenti. Elle me tend les poignets. Je l’attache rapidement et efficacement, ayant un peu pratiqué montagne et marine à voile. Elle est surprise de mes nœuds. Elle ne pourra vraiment pas se détacher seule, le jeu se complique.
Je lui place le masque, qui lui laisse une vision frontale, mais limitée. Je me sens minable. Autant je bandais tout à l’heure comme un taureau, autant je suis flasque maintenant. Ressaisis-toi, pépère. J’empoigne alors le fouet et cingle son postérieur. Elle crie, n’ayant pas vu démarrer mon geste.
Un deuxième coup de fouet s’abat sur ses fesses. Elle crie de nouveau.
Un troisième coup de fouet empourpre ses reins. Je n’y arrive pas, je ne bande toujours pas, mais je me sens mieux. Serait-ce le fouet ? Elle s’allonge sur le lit.
Je sors mon vit qui commence un peu à revivre en voyant cette splendide créature, allongée quasiment nue et à sa merci. Je l’approche de sa bouche.
Elle ouvre la bouche et je m’engouffre sans ménagement. L’engin se redresse presque aussitôt. Elle est vraiment très douée dans cet exercice. Sa langue tourne autour de mon gland et elle arrive presque à me branler dans un mouvement de va-et-vient très efficace. Je sors de sa bouche. Je suis maintenant revigoré et me dresse fièrement au-dessus de son corps. Je n’ai pas tout le matériel souhaitable, mais je vais improviser. Je récupère une taie d’oreiller et, doucement, j’effleure son corps, pendant que mon autre main s’égare sur les endroits sensibles. Ses seins frissonnent sous la caresse. Je descends lentement vers le pubis. Elle gémit et écarte délicatement les cuisses. Je caresse ses lèvres avec le manche du fouet, puis lèche sa vulve qui commence à s’ouvrir toute seule. Elle gémit plus fort et murmure :
Je continue à descendre le long de ses cuisses puis de ses mollets jusqu’aux chevilles. Elle s’est calmée, son plaisir est plus haut, mais elle est plus détendue. Ses mains, toujours attachées, ont glissé sur le pubis. Ses doigts frottent le mont de Vénus. Je remonte lentement en laissant traîner mon membre le long de ses jambes jusqu’à ses grandes lèvres. Je me frotte contre elles légèrement. Elle râle un peu et veut l’attraper. Le fouet s’abat sur elle. Elle crie, surprise. Je prends ses mains et les fais passer par-dessus sa tête. Une madone ne serait pas plus belle ! Je continue à me frotter contre son ventre puis remonte vers les seins dont je frôle les pointes à tour de rôle. Enfin, je termine de nouveau dans sa bouche. Elle ronronne comme une chatte et me suce avec avidité. Je ne peux rester trop longtemps dans sa bouche, hélas.
Je sors donc et approche ma queue de sa vulve. Je m’enfonce en elle et commence à bouger en cadence. Elle a replié les jambes et son bassin suit mon mouvement. Je donne des coups de plus en plus forts jusqu’à ce qu’elle jouisse avec son feulement si caractéristique.
Je sors de son intimité, ce qui la fait réagir « Oh, non », puis approche de nouveau mon gland de sa bouche. J’aime sa façon de me sucer. Mais là, j’ai surtout envie de la voir prendre des initiatives. Je la détache donc. Elle se frotte les poignets, puis met ses bras autour de mon cou et m’embrasse goulûment. Ses seins caressent mon torse. Je suis en érection maximale, dans une espèce de Nirvana.
Je m’allonge et elle n’hésite pas une seconde. Elle m’enfourche et s’enfonce sur ma queue en râlant doucement. Son bassin commence à s’agiter, enroulant mon membre. Son mouvement s’accélère progressivement jusqu’à devenir frénétique et s’arrête d’un seul coup, serrant mon sexe turgescent comme dans un étau. Elle explose, les yeux révulsés, dans un petit cri rauque, puis s’effondre sur ma poitrine. Je suis dans un état d’excitation extrême et, en deux ou trois coups de reins, je la rejoins et jouis longuement.
Nous sommes en sueur, le foutre dégouline de partout, les draps sont tachés, le lit est ravagé. Nous restons ainsi un long moment, sans bouger, puis elle m’embrasse tendrement.
Nous nous retrouvons en riant sous la douche où nous nous aspergeons et nous frottons encore l’un contre l’autre. Puis je me rhabille, récupère mon ivoire et pars retrouver la ville, le travail, les petites misères. Quel moment grandiose ! Je suis heureux et j’espère qu’elle l’est aussi. J’ai l’impression d’avoir grandi sous sa directive, parce qu’en réalité, sous ses airs de soumise, c’est bien elle qui menait le bal. Je souris et pars à grandes enjambées en martelant le trottoir.
Je ne devais la revoir qu’une seule fois, au décès de sa mère quelques jours plus tard. Elle était venue avec ses enfants, et un petit paquet pour moi.
Elle avait le regard désemparé. Que peut-il nous arriver de pire que de perdre une mère ? Elle est pourtant repartie droite et le regard dur de ceux qui ont décidé de s’imposer. Elle avait dit au revoir à sa vie de jeune fille. Il était temps. J’ai ouvert le paquet le soir. Il y avait un petit ivoire et le masque ; elle n’a pas osé le string !
La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d’une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l’ourlet ;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son œil, ciel livide où germe l’ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair… puis la nuit ! – Fugitive beauté
Dont le regard m’a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l’éternité ?
Ailleurs, bien loin d’ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j’eusse aimée, ô toi qui le savais !
Charles Baudelaire
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Jeudi. Journée agitée, mais journée normale de bloc. Le soir je croise Latifa dans les couloirs.
Elle rit. Je me précipite vers l’office, j’aime les surprises, et je tombe nez à nez avec… Sylvie ! Ouah ! Génial ! Je tombe dans ses bras.
Nous rions tous les trois. Je suis vraiment très heureux de revoir Sylvie. J’avais demandé de ses nouvelles à la surgé, qui m’avait lancé un sec :
Et paf ! Elle est vraiment au courant de tout. C’est vrai que je suis sorti avec elle le trimestre dernier. Mais depuis deux mois, plus rien. Un vide insupportable.
Je me souviens de notre première fois. Depuis quelque temps, je tournais autour de cette fille, pas un canon, mais avenante, toujours un sourire de petite fille amusée. En réalité, une femme qui s’assumait sacrément bien et surtout une attitude zen incroyable, quasiment du fatalisme. Je l’avais invitée dans un petit restau, derrière les Invalides et nous rentrions à pied. Arrivé place Fontenoy, je me suis arrêté et l’ai embrassée en commençant un roulage de pelle en règle.
Ça, c’est le genre de truc qui crispe. Des surprises sur le corps d’une femme ? Un transsexuel ? Je poursuis donc prudemment et cherche désespérément une rondeur bien placée.
Elle réagissait quand même à mes caresses, la zone était sensible. Je l’ai amenée chez moi et nous avons fait l’amour. Curieux physique ; je l’appelais affectueusement ma limande. Plate devant, plate derrière et même plate sur la figure ! Mais elle m’attirait sexuellement et appréciait également nos galipettes, galipettes pour lesquelles elle était assez douée d’ailleurs. C’est avec elle que j’ai pratiqué pour la première fois la brouette thaïlandaise (la vraie), le petit pont, le lotus (ça, elle adore) et tant d’autres positions que nous inventions, sans savoir qu’elles existaient déjà depuis des millénaires. On testait même des trucs infaisables en riant comme des fous de nos échecs.
Alors que s’était-il passé pendant ces deux mois ?
Nous n’avons jamais su de quel contrat il s’agissait. Même Latifa a échoué.
Nous rions tous. Ça fait du bien. Je profite d’une sortie de Latifa pour l’embrasser tendrement.
J’ai regagné mes pénates en planant. Sylvie ! La vie est belle.
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Vendredi, la journée me semble longue, longue… Longue comme un jour sans pain. Je me force à plonger dans les dossiers, à préparer un week-end tranquille pour tout le monde. Mais je n’ai pas vraiment de cœur à l’ouvrage. J’ai croisé la surgé, l’air pincé :
19 h 30, j’arrive chez Sylvie avec quelques victuailles glanées de-ci de-là sur le chemin. Nous nous embrassons rapidement, puis nous dînons. Il nous a fallu refaire le monde au moins trois ou quatre fois avant de nous décider à faire l’amour. Avec elle je me sens bien. Nous restons un bon moment allongés sur le lit, nus et enlacés, avant de se décider. C’est elle qui a lancé le mouvement, attrapant ma queue et la branlant sans ménagement. Elle a fait brusquement remonter mon désir. J’ai couvert son corps de baisers, puis l’ai pénétrée doucement. Je suis resté longtemps en elle, bougeant à peine, avant de nous faire jouir en lui donnant quelques coups de boutoir.
Soirée très calme finalement, des retrouvailles plus tendres que passionnées. Son côté zen qui déteint ? C’est curieux, il y a des femmes avec lesquelles j’ai envie de dormir et d’autres de baiser. Il n’y a qu’avec ma douce et tendre que j’ai envie des deux.
Je plonge sur son corps et la couvre de nouveau de mille petits baisers, tout en la caressant. Elle ronronne en m’enlaçant de ses bras et de ses jambes.
Nous avons parlé d’autre chose par la suite. Elle ne m’a pas donné de réponse, mais il m’a semblé qu’une bonne partie du chemin était débroussaillée.
Je serais bien resté dormir avec elle, mais j’avais promis de faire la nuit à la clinique. Nous nous sommes embrassés longuement avant mon départ. Elle fait ça très bien et j’ai toujours du mal à m’extirper de ses bras.
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Samedi, la petite vient cet après-midi. Mme D ne va pas bien. Le patron voudrait que je reste ce week-end. Je refuse, mais je leur laisse mon numéro de téléphone et leur promets de passer dimanche matin.
Après-midi de fête : nous sommes un peu bloqués au studio, alors je passe mon temps à l’admirer, la caresser, l’embrasser sous toutes les coutures. Les évènements de la semaine m’ont un peu calmé sur le plan sexuel, aussi je prends le temps de lui tourner autour. Ça finit par l’exciter grave, et c’est elle qui me saute dessus. Au secours, je me fais violer ! Elle prend son air sérieux et sévère et va directement à l’essentiel : la ceinture. Il ne lui faut pas longtemps pour m’enlever tout le bas. Elle me chevauche aussitôt et sans attendre prend son pied toute seule. Je récupère le ceinturon et l’abats sur son cul. Eh oui, moi aussi je gagne en expérience.
Le ceinturon claque une nouvelle fois.
Nouveau coup de ceinturon.
Elle s’exécute, heureuse de remettre ça. Elle s’applique comme une bonne écolière, puis je la prends en levrette et nous jouissons tous les deux longuement. Que c’est bon avec elle ! Je m’endors dans ses bras une nouvelle fois.