n° 21215 | Fiche technique | 14259 caractères | 14259Temps de lecture estimé : 10 mn | 11/10/22 |
Résumé: Tous les sujets n’ayant pas pu être abordés lors de la première réunion, Claire donne rendez-vous à Thomas dès le lendemain. | ||||
Critères: fh frousses grosseins hépilé travail lingerie -occasion | ||||
Auteur : Lovefurs Envoi mini-message |
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Résumé des épisodes précédents :
Rodolphe absent, c’est Claire sa nièce qui reçoit Thomas à l’agence. Et la réunion à caractère professionnel va se terminer d’une manière qui l’est beaucoup moins…
Alors que je montais les escaliers afin de rejoindre mon appartement situé au quatrième étage d’un immeuble cossu mais dépourvu d’ascenseur, mon téléphone portable vibra. Un rapide coup d’œil à ma montre connectée m’indiqua que j’avais reçu un message d’un numéro inconnu. Pensant à un énième spam prétextant m’informer sur mon Compte de Points Formation dans le but de me soutirer quelques dizaines d’euros, je ne pris pas la peine de sortir mon smartphone de ma poche.
Encore sous le coup de l’émotion de l’expérience vécue en ce frais après-midi de décembre chez RDK Immobilier, j’allumai machinalement la télévision et m’installai dans mon canapé avec un verre de vin accompagné de quelques rondelles de saucisson. Ces petites agapes me feraient office de dîner. Soucieux de vérifier qu’aucune nouvelle importante, bonne ou mauvaise, ne se trouvait dans ma boîte mail professionnelle, je sortis mon téléphone. Quand l’écran s’éclaira dans ma main, le fameux message qui avait fait vibrer ma poche dans l’escalier s’afficha. Et contrairement à ce que je pensais, ce n’était pas du tout un spam :
06XX01XX92
Merci pour ce beau moment.
RDV demain à 14 h afin de terminer
le travail commencé aujourd’hui
avant ton déplacement à l’étranger.
Claire
Mon rythme cardiaque s’emballa à la lecture du texto. Je répondis précipitamment et sans réfléchir un hasardeux « OK » que je regrettai rapidement sans savoir si je devais envoyer un nouveau message ou rester muet. Le choix du silence fut fait afin d’être sûr de ne pas commettre d’autres maladresses.
Je passai ma soirée à annuler mes rendez-vous professionnels du lendemain et prévins mes collègues que je serai en télétravail.
Couché vers 23 h et après une nuit réparatrice, je fus réveillé par les premiers rayons du bas soleil de ce début d’hiver qui venaient déchirer le rideau de la fenêtre de ma chambre. Comme je le faisais régulièrement lorsque la météo s’y prêtait, je décidai d’aller courir avant de prendre mon petit-déjeuner, me doucher et commencer à bosser. La douce lumière qui éclairait les rues d’Aix rendait les femmes que je croisai toutes plus charmantes les unes que les autres. Une étudiante en mini-jupe et bottes par-ci, une quadra en tailleur et escarpins par-là ou encore une jeune maman à la poitrine volumineuse joliment mise en valeur dans un petit pull en mohair… Je ne savais où poser mes yeux. Mon heure de footing passa ainsi très vite. De retour chez moi, je m’étirai comme à mon habitude, dans la cour de mon immeuble quand le gardien m’interpella depuis la fenêtre de sa loge :
Je montai les escaliers quatre à quatre, j’ouvris mon appartement. Le colis était là. Je m’installai sur l’îlot central de la cuisine pour prendre mon petit-déjeuner. On pouvait dire que l’envie de travailler ne m’assaillait pas. Oubliant le fameux paquet, j’allai me doucher tout aussi tranquillement que mon repas était passé. Je sortis de la salle de bain nu comme il m’arrivait souvent de le faire et mon regard fut attiré par le carton dans l’entrée. Je le posai sur la table basse du salon et l’ouvris. Je reconnus aussitôt la couleur et la matière de ce qui m’avait été livré… ce n’était autre que le manteau de castor que Claire m’avait fait porter la veille et dans lequel je m’étais blotti chez Sonia et Xavier Parissé la semaine précédente. Malgré tout interloqué, je le sortis avec précaution du papier de soie dans lequel il était emballé pour le protéger et l’étalai sur le canapé. Il me plaisait beaucoup. Était-ce un cadeau ? J’allais rapidement le savoir puisqu’une carte se trouvait dans le fond du carton :
M. D’Accourt,
Comme votre réponse « OK » d’hier soir le laisse supposer, je pense pouvoir compter sur votre présence cet après-midi pour reprendre notre réunion là où elle s’est arrêtée. Afin de ne pas perdre de temps, l’agence vous fait donc parvenir la tenue que vous portiez et vous invite à la revêtir pour le rendez-vous de ce jour.
Cordialement,
Claire
RDK Immobilier
J’étais seul dans mon appartement et la lecture de cette carte m’avait gentiment mis le feu. Mes pensées étaient accaparées par la situation que j’allais vivre. Je me demandais si j’allais être capable de descendre jusqu’à ma voiture, nu comme un vers sous le manteau de castor. Allais-je croiser du monde ? Que dire à des voisins qui me poseraient des questions ? L’excitation intense se mêlait à l’inquiétude grandissante. Je m’apercevais malgré tout que mon sexe qui s’était érigé en lisant la carte était aussi dur que le marbre sur lequel Sonia s’était fait tringler quelques jours auparavant.
Toujours en tenue d’Adam, j’enfilai le manteau. Des frissons m’envahirent. Sentir le col caresser mon visage et la doublure en satin fleureter avec ma peau était un plaisir divin. Je repensai à mes deux dernières parties fines et me rendis compte que je devenais fétichiste de fourrure. Sans me changer, je m’installai à mon bureau et fis quelques recherches sur ce phénomène. Je ne mis pas longtemps à comprendre que beaucoup d’hommes mais également de femmes aimaient pimenter leur sexualité en intégrant, de quelque manière que ce soit, ce beau vêtement dans leurs ébats.
Je tombai vite sur un site au nom évocateur qui avait tout l’air d’être celui de référence pour les animistes de cette noble matière : le Fourrure Club.
Après une inscription gratuite et rapide, des centaines de photos, de vidéos, de liens, d’histoires érotiques ou non, de forums, etc. étaient disponibles. Un vrai repère de passionnés.
Je choisis une vidéo et me masturbai en douceur jusqu’à la délivrance en prenant bien soin de ne pas souiller le castor que je portais.
L’heure de mon rendez-vous approchait. Mon petit-déjeuner tardif ne m’incitant pas à déjeuner, je décidai de reprendre une douche froide afin de permettre à la tension sexuelle de redescendre et pour faire disparaître toute trace que le plaisir solitaire que je venais de me donner aurait pu laisser sur mon corps. Ce fut donc rasé de près et avec les parties intimes totalement glabres que je revêtis le manteau de castor reçu quelques heures plus tôt à même la peau. Je ressentis à nouveau cette sensation de bien-être. J’enfilai des chaussures de ville montantes qui, conjuguées à la longueur de la fourrure, dissimulaient tout indice amenant à ma nudité.
Par chance, je ne croisai personne jusqu’à ma voiture dans laquelle je m’engouffrai en vitesse. Une honteuse chaleur avait gagné mes joues qui devaient être bien rouges. Je pris la route avec l’impression que tout le monde était au courant de ce qui se cachait sous mon imposante peau de castor.
Faute de place de stationnement disponible, je dus me garer à quelques rues de l’hôtel particulier qui abritait l’agence de RDK Immobilier. Lorsque j’arrivai devant le portillon, celui-ci s’ouvrit avant même que j’eusse le temps d’utiliser l’interphone. À ma grande surprise, je tombai nez à nez avec Diane Keller habillée d’un très joli manteau de zibeline.
Je dus être cramoisi lorsque Madame Keller me salua en s’éloignant. Cette courte discussion me fit dire que ma jolie rousse m’attendait avec impatience. Je profitai du fait que l’accès fut ouvert pour pénétrer dans la propriété sans m’annoncer.
Je sonnai directement à la porte. Celle-ci s’entrebâilla quelques secondes plus tard sur une Claire rayonnante et portant la même tenue que la veille. Seuls ses cheveux détachés différaient. Elle me prit par la main pour m’inviter à entrer. Puis elle me poussa contre la porte dès que celle-ci fut claquée et m’embrassa goulûment de sa langue baveuse. J’adorai ça… Me fixant de son regard de braise, elle plongea ses doigts dans mon manteau et attrapa ma queue qui était déjà bien raide. Déjà excitée, elle écarta le bas de son long renard et se frotta la moule sur ma cuisse fourrée tout en continuant à secouer mon pieu.
Ne m’attendant pas à cette question, je restai hagard.
En se retournant, ses longs cheveux roux se mélangèrent aux poils soyeux de son manteau. Elle m’invita à la suivre vers le canapé. Mais souhaitant garder un minimum de contrôle, je l’attrapai par sa veste pour l’attirer contre moi. Elle était devant moi, de dos. Un gémissement de surprise sortit de sa bouche mais elle colla immédiatement son cul rebondi contre le bas de mon ventre. Mes mains prirent fort ses gros seins à travers la fourrure et les pétrirent. Ils étaient lourds et doux. Elle pencha sa tête en arrière sur mon épaule. Je l’embrassai dans le cou. Les effluves de son parfum augmentaient mon désir pour elle. Ses doux cheveux de feu caressaient mon visage. Nous avions basculé dans un autre monde. Celui du plaisir charnel. Elle s’empara de ma dextre, la descendit dans la fourrure jusqu’à l’ouverture de son manteau et la mit entre ses cuisses. Je retrouvai l’humide sensation d’excitation dans laquelle je l’avais laissée le soir précédent lorsqu’à quelques mètres de sa tante elle m’avait permis d’explorer sous sa jupe.
Elle se défit de mon emprise et s’appuya sur la lourde console de l’entrée. Mon regard ne pouvait se défaire d’elle. Légèrement penchée en avant, elle dégagea sa croupe de son manteau en passant toute la fourrure d’un seul côté et se cambra exagérément. Elle caressa sa vulve trempée et goûta le jus de son désir :
Mon sexe dardé sortit presque sans aide de la fourrure de castor dont j’étais uniquement couvert. Anticipant un besoin de liberté de mouvement, je dégrafai les crochets de mon manteau. Je m’approchai de ma proie volontaire. Je lui mis une douce fessée qui rougit sa peau blanche et l’embrassai avant qu’elle n’eût dit quoi que ce soit. Puis je caressai son cul endolori avec la fourrure de mon manteau. La coquine correction ayant exacerbé sa sensibilité, Claire était devenue la petite chienne qu’elle m’avait promis d’être.
Sans l’impatienter, debout derrière elle, je présentai mon gland à son puits d’amour qui m’aspira sans difficulté. Je la besognai sauvagement comme elle m’en avait exprimé l’envie. Je prenais ses mamelles à pleines mains dans un mélange de douceur et de fermeté qui devait lui plaire car je sentais ses pointes extrêmement dures. Elle pinçait fort ses tétons, les tirait vers l’avant. Le plaisir montait en elle. D’un revers du bras, elle vira sans ménagement tous les bibelots qui se trouvaient sur la console et s’affala dessus. Ce léger changement de position amplifia notre plaisir commun et dans une série de gémissements, Claire me supplia de vider mes couilles au plus profond de ses entrailles.
Son souhait à peine formulé, je sentis mon sexe se remplir, monter en pression, et mon sperme vint souiller le con de la jolie rousse. Ses membres flageolants et sa respiration saccadée indiquaient qu’elle aussi était en train de jouir puissamment.
Le temps de reprendre ses esprits, le mélange de nos sécrétions commençait à couler le long de ses cuisses. Claire se hissa sur la console. En position semi-assise face à moi, le dos contre le mur, elle posa les pieds sur le meuble et écarta les jambes :
Joignant le geste à la parole, elle m’attrapa par les cheveux pour m’attirer à elle. Elle m’embrassa puis appuya sur ma tête jusqu’à ce que ma bouche rencontre sa vulve. En quelques instants, tout mon visage fut souillé. Ses doigts dans mes cheveux m’indiquaient le rythme auquel je devais lui bouffer la chatte. Je m’appliquai à lui prodiguer un cunnilingus digne du plaisir qu’elle m’offrait depuis deux jours. Le goût âcre de ma propre semence se mêlait à celui de sa mouille toujours aussi abondante. Elle jouit une seconde fois sous ma langue en se caressant les seins. La scène était beaucoup moins bestiale que quelques minutes auparavant.
Elle descendit de la console et vint se blottir dans mes bras. Une étreinte langoureuse qui dura une éternité, pour mon plus grand plaisir, fit basculer cette baise en un moment de sensualité.
Alors que nous nous caressions l’un l’autre à travers nos épaisses fourrures, l’interphone retentit. Claire paniqua en me disant qu’elle n’avait pas fait attention à l’heure et que c’était certainement son rendez-vous suivant. Elle me précisa malgré tout avec humour, peut-être pour me rassurer, que celui-ci était réellement professionnel.
Prise par le temps, elle répondit qu’elle allait ouvrir dans quelques secondes. Elle referma son manteau puis le mien en déposant un tendre baiser sur mon sexe. Elle me raccompagna jusqu’au portillon, me salua et se chargea du nouveau client… sans pour autant changer de tenue.