n° 21235 | Fiche technique | 13712 caractères | 13712 2273 Temps de lecture estimé : 10 mn |
22/10/22 |
Résumé: Marie-Claude, jolie brune trentenaire, emménage à côté de chez Martin, jeune homme qui va vivre ses premiers émois au contact de cette nouvelle voisine. | ||||
Critères: f fh fplusag jeunes voisins jardin fmast init -initiat -diffage | ||||
Auteur : Cvices&delices Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : Marie-Claude Chapitre 01 / 05 | Épisode suivant |
Martin regarda sa montre pour la douzième fois en une demi-heure. Il savait que le moment de la journée qu’il attendait tant approchait et les dernières minutes lui paraissaient des heures. L’attente était d’autant plus insupportable que la chaleur était étouffante en ce mois d’août 1978. Le front de Martin était constellé de grosses gouttes de sueur qui dévalaient son visage encore juvénile avec la célérité d’un skieur de vitesse. Recroquevillé entre les branchages de l’épaisse haie longeant le grillage séparant les deux propriétés, Martin scrutait l’angle de la maison voisine comme si sa vie en dépendait. Un claquement de porte lui indiqua que l’attente allait enfin être récompensée. Et il la vit en effet apparaître. Marie-Claude, la voisine, fit son apparition, traversa le jardin enherbé et se dirigea en direction de l’adolescent qui cessa presque de respirer pour ne pas trahir sa position d’observation.
La jeune femme marchait d’un pas tranquille, son long paréo flottant dans le sillage de sa démarche chaloupée. Marie-Claude était une petite femme brune à l’épaisse chevelure ondoyante lui tombant le long du dos. Sa peau mate et ses hanches rondes lui donnaient le type sud-américain qu’elle n’avait pourtant pas, elle qui était originaire du sud-ouest de la France. Ses yeux noisette lui conféraient une assurance presque arrogante dans le regard que son port de tête haut finissait de sublimer.
Elle arriva jusqu’à ce petit coin de jardin baigné de soleil qui jouxtait la cache de Martin qui ne perdait pas une miette de la scène. Marie-Claude s’arrêta à moins de deux mètres du grillage et étala au sol une grande serviette noire dont elle étira les coins un à un. Martin regardait les courbes de la jeune femme danser devant ses yeux. Il devinait le galbe des fesses charnues derrière la transparence de l’étoffe chamarrée.
Une fois la place au carré, Marie-Claude défit le nœud de son paréo qui ornait sa poitrine menue et le roula en boule avant de l’enfourner dans son sac bandoulière. Martin avait déjà assisté à ce spectacle depuis la fenêtre de sa chambre mais jamais d’aussi près. Il pouvait presque sentir les effluves sucrés et sauvages flotter dans l’air jusqu’à ses narines. L’air chaud et humide devenait électrique. Il détailla chaque parcelle de son corps à peine dissimulé par ce bikini zébré mauve, noir et blanc taille basse comme c’était la mode dans les années soixante-dix. Son regard serpenta depuis les mèches longues de sa chevelure le long de sa nuque jusque sur ses épaules étroites. Martin scruta les épais buissons sombres qui apparaissaient sous les aisselles, parfaitement accordés avec sa crinière. Il s’arrêta sur le galbe des seins qui, bien que relativement petit, remplissait lourdement les triangles du soutien-gorge tout juste tenu par de fines cordelettes assorties à l’étoffe. Alors que la jeune femme se mettait de dos pour finir de préparer son espace de bronzette qu’elle pensait à l’abri des regards indiscrets, martin fixa son attention sur la forme gironde des hanches, et plus particulièrement sur l’objet de toutes ses convoitises que constituait son entrejambe au niveau duquel il pouvait deviner ce sexe féminin mystérieux qui formait une boursouflure sous le tissu, juste à quelques dizaines de centimètres de lui. Le garçon était presque dans un état d’hystérie, gêné par l’érection qui s’était formée dans son caleçon. Son trouble monta d’un cran lorsqu’elle se retourna pour lui faire face. Craignant d’avoir été découvert, il se figea telle une statue de cire. Mais Marie-Claude continua à s’affairer, totalement ignorante du jeune espion qui la scrutait. Elle passa un bras dans son dos pour attraper une extrémité du lacet qui pendait et tira dessus, ce qui libéra aussitôt ses seins de leur écrin.
Martin ne savait plus où donner de la tête, tétanisé par le choix cornélien de lâcher du regard ce pubis si proche ou de goûter la beauté de ces seins en liberté. C’est que, bien que dissimulé par l’étroit triangle de tissu, ce pubis trahissait sa présence par l’épais matelas dru qui bombait le tissu et se laissait deviner par les entrebâillements du maillot autant que par ce petit bourrelet frisé qui dépassait de l’élastique. Mais il n’eut pas le temps d’hésiter beaucoup que déjà la belle s’allongeait de tout son long pour prendre son bain de soleil.
Et le soleil fit rapidement son œuvre si bien que Marie-Claude dut rapidement se relever pour aller se rafraîchir sous la douche aménagée dans un angle du jardin. Lorsqu’elle revint à sa place, Martin put savourer la vue de son corps alangui et luisant. D’un coup, le tissu mouillé du maillot se tendait sur la forme de sa vulve terrée sous la luxuriante toison très en vogue dans ces années-là. Au bout d’un moment, la jeune femme fit glisser une de ses mains qui longeait le reste de son corps pour la ramener sur son ventre. Martin regarda avec circonspection le manège qui se mettait en œuvre sous ses yeux. Centimètre après centimètre, la pulpe des doigts glissa du nombril vers le bas du ventre avant d’escalader l’élastique du slip de bain et de fendre la bosse ouateuse du tissu pour la dévaler. Elle tourna la tête en direction de Martin dont les larges lunettes de soleil fumées masquaient le regard et qui ne parvenait pas à savoir si ce basculement indiquait qu’il avait été découvert. Mais rien ne se passa et il en conclut qu’elle ne savait pas qu’il était juste là moins de deux mètres. Il fixa de nouveau les doigts fins qui semblaient caresser lentement la chair sous l’étoffe. La pulpe du majeur montait et descendait lentement, parfois en effleurant simplement, parfois en s’enfonçant dans ce qui semblait être un profond sillon. De légers soupirs apparurent entre les lèvres de la jeune femme qui fléchit les genoux pour ramener les pieds vers ses fesses tout en écartant les jambes pour faciliter le ballet de ses mains. Les doigts se mirent à accélérer doucement à mesure que le mouvement de va-et-vient se transformait en petits gestes circulaires. Martin regardait les jambes qui paraissaient s’ouvrir et se refermer en cadence. Sans comprendre ce qui se passait réellement devant ses yeux, son instinct primaire semblait lui parfaitement au fait de ce qui se tramait, cela provoqua une bouffée d’excitation telle qu’il n’en avait jamais connu, même pendant ses masturbations solitaires boostées par la vue des pages lingerie noire du catalogue des 3 suisses de ses parents.
Tout le corps allongé de la belle paraissait entrer en vibration à mesure que la main fouillait l’intérieur des cuisses. Les seins s’étaient dressés au point que les tétons paraissaient vouloir toucher le ciel. La cage thoracique montait et descendait au rythme des soupirs devenus maintenant des halètements. Les pupilles du jeune homme se dilatèrent à leur paroxysme lorsque Marie-Claude défit un à un chacun des nœuds qui tenaient le slip sur ses hanches pour finir d’ôter ce dernier rempart. Un courant d’air tiède balaya l’herbe et se glissa entre les gorges humides formées par les cuisses largement ouvertes de la jolie brune. L’air chaud caressa malgré l’imposante toison frisée l’épiderme perlé de sueur et du filet de mouille qui s’écoulait de la fente pourpre. La danse des doigts devint plus frénétique à mesure que le corps s’arquant et ondulant trahissait la diffusion du plaisir. Martin entendit les soupirs se muer en gémissements qui peinaient à se frayer un chemin entre les lèvres tordues dans un rictus sensuel.
Martin était au bord de l’apoplexie. Lui qui n’avait jamais touché ni même vu une femme nue ailleurs que le dimanche soir devant son poste de télévision, d’un coup se voyait l’heureux et unique spectateur du spectacle de cette femme, sur laquelle il fantasmait depuis son emménagement l’année dernière, qui lui offrait l’objet de ses plus folles convoitises : un sexe de femme ouvert et en proie aux flammes du plaisir juste là presque à portée de main !
Il regarda plus attentivement le mouvement des doigts sur ce qu’il devina être une petite protubérance à la jonction des grandes lèvres. Il avait bien vu et revu la célèbre œuvre de Courbet des dizaines de fois, mais la réalité était tellement plus flamboyante. Son regard vierge lui faisait scruter chaque infime détail de la vulve ouverte devant lui. Le dessin de la toison sombre d’abord. Il était fasciné par l’équilibre de ce triangle velu qui, une fois ouvert, ressemblait un peu à ses formes étranges que l’on voit sur les tests de Rorschach. Les bouclettes frisées s’étalaient sur une sorte de dôme qui faisait la jonction entre la fine peau du ventre, les cuisses et surtout le saint des saints tapis entre les lèvres charnues. Contrairement à la toile du maître exposée au Musée d’Orsay, le sexe ouvert devant lui offrait une large palette de couleurs, du léger mat de la peau jusqu’au rouge écarlate des petites lèvres en passant par le carmin des grandes lèvres gorgées de sang. Ce sexe mature tranchait tellement avec le souvenir de celui des filles qu’il avait furtivement entraperçu dans les vestiaires de la piscine, profitant des trous façonnés par d’autres dans les minces cloisons de bois. Le sexe de Marie-Claude était tout en relief et en couleurs. Il était fasciné par le mouvement des petites lèvres qui dessinaient une délicate collerette de chair autour de l’objet de ses convoitises. Et il y avait ce petit bouton sur lequel s’acharnaient les doigts de la belle et qui semblait la propulser dans l’Olympe du plaisir. Quelle découverte pour lui qui, en bon adolescent élevé au porno, ne concevait le plaisir des femmes qu’à travers la sacro-sainte pénétration vaginale ! Il découvrait d’un coup que le centre de la jouissance des femmes semblait se trouver ailleurs. Les doigts de la jeune femme dessinaient tantôt des cercles, tantôt des va-et-vient de haut en bas, variant les rythmes et les sens. La cadence paraissait s’accélérer avec la montée du plaisir qui envahissait très visiblement tout le corps. Les cuisses se serraient et se desserraient en cadence, emprisonnant la main dans l’étau désormais devenu poisseux duquel s’écoulait un filet continu légèrement blanchâtre qui se perdait dans le sillon des fesses pressées sous le poids du corps étendu.
Puis d’un coup, les lunettes de soleil glissèrent et dévoilèrent le regard de la voisine. Martin se pétrifia en constatant qu’elle le fixait droit dans les yeux. Depuis le début, elle savait le jeune homme dissimulé dans la haie et avait planifié sa mise en scène. Ce dévoilement de l’intrigue décupla son ardeur et ses doigts luisants de mouille délaissèrent son clitoris pour venir s’enfoncer dans son intimité de quelques phalanges. Tel un feu d’artifice final, toute la paume de sa main se mit à masser et pétrir son clitoris et sa vulve tout en plongeant ses doigts dans le vestibule de son sexe qui semblait prêt à avaler sa main tout entière. En moins d’une minute, les gémissements cédèrent la place de quelques cris étouffés alors que Martin voyait le corps ondulant se tordre et se crisper dans une posture recroquevillée autour de son sexe. Il venait d’assister à son premier orgasme. Puis tous les muscles se relâchèrent d’un coup, laissant tous les membres s’affaisser. Marie-Claude resta quelques minutes étendue, immobile sous le regard étonné du garçon. Il avait été tellement ébahi par la scène qu’il en avait oublié son propre état d’excitation ainsi que la colossale érection qui déformait son short.
La silhouette ambrée reprit vie et elle ouvrit les yeux vers lui. Martin se sentit happé par les deux iris bruns auréolant des pupilles noires totalement dilatées. Elle le fixa ainsi, ce qui lui parut une éternité.
Le garçon écarta les feuillages et approcha son visage du grillage. Marie-Claude se redressa, tendit le bras et approcha sa main du treillis métallique.
Hésitant un instant, il s’avança davantage des doigts tendus et encore luisants. Il s’arrêta à quelques centimètres. On aurait dit une poule devant un couteau. La première chose qui le saisit fut le parfum qui se dégageait, un parfum qui ne ressemblait à rien de ce qu’il avait connu dans sa vie. Il essayait de détailler les senteurs à la fois fortes et enivrantes, comme une invitation à la dégustation ; un parfum animal, légèrement acidulé et capiteux.
Enhardi par l’effet aphrodisiaque des effluves dont il venait de se saouler, il entrouvrit les lèvres et recueillit sur sa langue un peu du nectar qui nappait les phalanges. Le goût indescriptible de cette liqueur de femme fut une nouvelle claque. Il s’étonna du goût suave, subtil et complexe qui tranchait avec la puissance de son parfum.
Constatant l’effet sur le jeune homme, Marie-Claude retira doucement sa main.
Elle continua de le fixer quelques instants en silence.
Le temps resta suspendu encore un peu.
Sur ces mots, elle ramassa les deux pièces de son bikini et se releva, sa serviette à la main.
Il la regarda s’éloigner, suivant chaque méandre de ses courbes onduler et savourant la vue de ce triangle sombre qui se dissimulait entre ses cuisses et qui, aujourd’hui, avait perdu un peu de son mystère.