n° 21305 | Fiche technique | 39047 caractères | 39047Temps de lecture estimé : 27 mn | 22/11/22 |
Résumé: Je fais découvrir à mon mari un plaisir inédit, puis à l’occasion de congés, une rencontre se conclut de manière inattendue. | ||||
Critères: vacances hgode échange init journal -totalsexe | ||||
Auteur : Camille.R Envoi mini-message |
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Résumé des épisodes précédents :
Maxime et moi, amoureux et complices, avons décidé de découvrir ensemble le libertinage.
Après une période de fêtes de fin d’année que nous avions consacrée à nos familles, Maxime et moi étions heureux de retrouver l’intimité de notre foyer. Maxime, surtout, était assez chaud, et saisissait tous les prétextes possibles pour m’embrasser ou me caresser. Je ne boudais pas mon plaisir, de me sentir ainsi désirée, et multipliais les provocations, qui ne restaient jamais vaines. Je n’avais qu’à paraître en sous-vêtements pour qu’aussitôt il m’enlace et se presse contre moi, et je pouvais alors sentir son excitation à son souffle court et à la dureté de son sexe, rapidement prêt à l’action. Mes jupes ne semblaient avoir été faites que pour être soulevées par une main curieuse et délicieusement exploratrice. Je répondais le plus souvent très favorablement à ces assiduités, de sorte que nous avons commencé cette nouvelle année en faisant l’amour très souvent, pour notre plus grand plaisir. Peu enclins à la monotonie, nous laissions notre imagination nous guider pour varier les situations, les positions, les lieux.
Ainsi, un soir où Maxime s’est couché bien avant moi dans le lit conjugal, j’entre dans la chambre, et le trouve en train de lire. Je ne suis pas décidée à venir m’allonger près de lui afin que nous lisions côte à côte, comme un couple austère. Au contraire, je me plante devant lui au bout du lit, et commence à bouger doucement au son d’une musique imaginaire. Aussitôt, Maxime pose son livre et me regarde avidement. Tout en me déhanchant de façon suggestive, j’ôte un à un mes vêtements. Tout d’abord ma jupe droite, qui glisse à mes pieds. Je tourne sur moi-même, en passant les mains le long de mes hanches. Lorsque je suis de dos, je commence à faire remonter mes mains lentement. Tandis que je continue ma lente rotation, je passe mes mains sur mon ventre, puis les fais remonter de façon à ce qu’elles atteignent mes seins au moment où je reviens face à mon mari. De haut en bas, je déboutonne mon chemisier, en laissant à mes mains le temps de folâtrer avant de passer au bouton suivant. Lorsque mon chemisier est entièrement ouvert, je glisse mes mains dessous, et tout en me balançant les yeux mi-clos, je caresse mon ventre et mes seins par-dessus mon soutien-gorge. Puis je libère mes épaules et laisse lentement tomber le chemisier. Dans le même mouvement, je me tourne à nouveau, présentant à Maxime mon dos et ma croupe, qui ondule lascivement. Je dégrafe mon soutien-gorge et le laisse tomber. Je caresse mes seins d’une main, que Maxime ne peut voir, mais dont il devine évidemment le manège. L’autre main se promène sur mon ventre, puis passe dans le dos pour atterrir sur mes fesses, qu’elle caresse par-dessus la culotte. J’ai envie de voir comment réagit Maxime, alors je me retourne et lui dévoile mes seins aux pointes durcies d’excitation, qu’une main flatte et pince doucement.
Le regard de mon homme est enflammé. Je suppose qu’il bande, même si les plis de la couette m’empêchent d’en être sûre. Mais je sais comment l’affoler encore plus. Je danse un moment, en déhanché, jusqu’à me retrouver de dos à nouveau. Puis je glisse une main dans mon slip, jusqu’entre mes cuisses, et commence à caresser mes lèvres. Les jambes légèrement écartées, sans cesser de danser, je laisse libre cours à mes doigts que mon spectateur exclusif ne peut manquer de voir s’agiter dans ma culotte. Il est vrai que je suis en représentation, mais je ne m’oublie pas pour autant. Je ne fais pas semblant de me donner du plaisir. Surtout que je suis maintenant certaine que Maxime est bouillant d’excitation. Non sans difficulté, je sors ma main de ma culotte et la porte à ma bouche tout en me retournant d’un coup. Cette fois, la couette ne m’empêche pas de voir qu’il se masturbe manifestement. Je plonge mes yeux dans ceux de Maxime tout en léchant avec suggestivité mes doigts enduits du parfum de mon sexe. Mon autre main s’occupe de mes seins, de mon ventre, de mes fesses. Ce n’est pas ça qui va lui donner envie de cesser de se branler ! J’ôte ma culotte, puis, du bout du pied, j’écarte la couette, dévoilant le sexe de Maxime, aux prises avec sa main. Je finis mon mouvement en posant le pied au bord du lit. Les jambes ainsi bien écartées, je reprends ma masturbation, en insistant sur le clitoris, maintenant que je suis de face.
Maxime laisse sa main courir de sa bite à ses couilles. Après quelques minutes que nous passons à nous donner du plaisir face à face, une idée me vient : je me dirige vers la table de nuit, et en extrais mon vibromasseur. Mais alors que je prends l’appareil, mon attention est subrepticement attirée par un autre objet dans le tiroir : le tube de gel lubrifiant. Un arc électrique jaillit dans ma tête, et en un instant, mon intention initiale de prolonger ma masturbation à l’aide de l’engin se voit détournée. Ostensiblement, je sors le vibro et le tube de gel, et les présente ensemble à Maxime, en lui demandant :
Maxime me regarde, d’abord interdit, au point de cesser de se masturber, comme figé. Puis son expression se colore d’amusement, pour finir visiblement intéressée par la proposition :
Prenant mon temps, j’enduis le pénis artificiel de gel, en imitant un geste de masturbation, sans quitter Maxime des yeux. Lorsque la lubrification est uniforme, je m’installe sur le lit, et prends la bite de Maxime, qui est bien raide d’excitation, dans ma bouche. Tout en le suçant, je lui fais relever les jambes pour pouvoir présenter le godemiché à l’entrée de son trou. Lentement, je pénètre, en alternant de petites rotations avec des mouvements de poussée et de retrait. Dans ma bouche, je sens le sexe de Maxime agité de contractions en phase avec mes gestes. Je cesse ma fellation pour me redresser, et mieux voir l’engin qui encule mon mari petit à petit. Maxime respire fort, par la bouche, il se tortille pour accompagner mes mouvements. Visiblement, il apprécie ce que je lui fais. Sa bite tressaute alors que j’entame un va-et-vient régulier. Maxime gémit tandis que je le gode lentement et profondément. Au bout d’un moment, il prend le relais : il tient l’engin dans la main et le manœuvre lui-même. Je le laisse faire. Il s’essaye à des mouvements plus rapides, plus lents, en changeant d’angle de pénétration. Je me contente de le regarder se faire jouir. J’ai commencé en jouant à l’artiste, et me voilà spectatrice gagnée par l’excitation du voyeurisme.
Maxime, de plus en plus enflammé, gémit de plaisir au rythme de ses coups de gode, relayés par les tressautements de son sexe. Dans un cri d’extase, je le vois se tendre et à ma grande surprise, de sa verge qu’il ne touche même pas, jaillissent un, puis deux jets de sperme qui inondent son ventre. Il reste ainsi crispé quelques instants puis se relâche soudain, et gît, inerte, sur le lit, les yeux écarquillés, comme ébahi de plaisir, tenant dans la main le gode qu’il vient de retirer. Je reste près de lui, complètement fébrile d’excitation, mais j’ai l’impression qu’il va rester longtemps comme ça un peu absent. Je commence à admettre qu’il ne va pas assouvir mon excitation, lorsqu’il s’ébroue et se jette sur moi. Il m’enlace, m’embrasse avec fougue, puis sa bouche se jette sur mon pubis, m’arrachant un cri de délivrance. Sans attendre, il lèche mon clitoris, qu’il trouve bouillonnant de désir. Sa bouche avide est bientôt rejointe par des doigts qui explorent ma vulve. Je me contorsionne de plaisir. Quand sa langue qui tournoie sur mon clito accorde son rythme avec ses doigts qui me pénètrent, il ne me faut pas bien longtemps pour que ma jouissance éclate en un orgasme libérateur.
Nous restons longuement enlacés, prenant du repos. C’est moi qui romps le silence en lançant :
C’est ce que nous avons fait, et nous nous sommes bientôt endormis dans les bras l’un de l’autre.
Vers la fin du mois de janvier, nous avons pris une semaine de vacances dans un petit village du Massif central. Nous aimons bien profiter de périodes hors congés scolaires pour éviter la foule, dans un lieu peu fréquenté. L’hiver, nous préférons le ski de fond ou les randonnées en raquettes loin des pistes de ski trop formatées. La moyenne montagne nous convient à merveille, avec ses paysages restés sauvages, et un accueil inégalable. Comme nous n’aimons pas la monotonie, nous changeons d’endroit chaque année. Nous découvrons donc l’hôtel en arrivant, le samedi soir. De construction ancienne, il bénéficie du côté chaleureux que confèrent les boiseries. Bien que ce soit le week-end, l’hôtel est loin d’être plein. La patronne nous laisse même choisir notre chambre, et nous nous installons à l’étage, au bout du couloir : nous bénéficions ainsi de deux fenêtres offrant des angles de vue différents sur la vallée magnifique sous la neige. Nous sommes en pension complète, et nous prenons donc notre dîner à l’hôtel, ce qui nous permet de constater qu’en effet, les clients ne se bousculent pas : un groupe de quatre personnes assez âgées, manifestement sportives aguerries, un homme seul à sa table qui pourrait bien être représentant ou quelque chose comme ça, et nous. La patronne met un peu d’animation en passant de table en table, mais globalement, l’ambiance est très calme. Après le repas, nous remontons directement à notre chambre. L’air vivifiant et la fatigue du voyage ont raison de nous, et nous nous endormons tôt. Le dimanche après-midi, alors que nous rentrons d’une longue balade, nous croisons à la réception – une simple table de cuisine dans l’entrée – un couple qui vient d’arriver. Je leur trouve un air un peu démodé de jeunes gens de bonne société. Lui est grand et mince, avec un air de garçonnet trop vite poussé ; elle est de taille moyenne, brune à cheveux mi-longs, un corps de sportive. Ils portent des lunettes et des vêtements de marque, de coupe très classique, où domine le bleu marine. Leur attitude guindée ne laisse pas beaucoup de place à l’expressivité. Je n’aime pas tirer des conclusions hâtives sur les gens, mais je me félicite intérieurement que Maxime et moi soyons plus décontractés.
Un peu fatiguée, je prends une douche et m’installe, en peignoir, sur le lit pour prendre un peu de repos. Naturellement, je ne tarde pas à m’endormir. Lorsque je rouvre les yeux, je vois que Maxime est près de moi, lui aussi en peignoir, et qu’il a lui aussi sombré dans le sommeil. Il est un peu trop tôt pour aller dîner alors je prends une brochure touristique et la feuillette en attendant que mon homme se réveille. J’ai presque fini de lire ce qui m’intéresse de la brochure quand Maxime ouvre les yeux. Immédiatement, sa main se tend vers moi et s’insinue dans le peignoir pour me caresser. Je pose mon livret, et reste quelques instants passive, goûtant le plaisir de sentir la main de Maxime qui parcourt mon corps. Il s’attarde sur mon ventre et mes seins. Le peignoir à demi ouvert de Maxime me laisse entrevoir son sexe, déjà gonflé de désir. À mon tour, je pose ma main sur son torse, et descends lentement vers son bas-ventre. Sa main, dans le même temps, atteint mon pubis, et ses doigts s’insinuent le long de ma fente. J’écarte un peu les cuisses pour faciliter ses caresses. De ma main, je saisis le pénis presque totalement raide, et je le caresse de bas en haut. La main de Maxime explore mon intimité, me tirant frissons et soupirs. Il se penche vers moi et lèche mes seins tout en continuant de caresser mon clitoris et l’entrée de mon vagin. Sa bite est bien dure dans ma main. Je gémis de plaisir, et n’en pouvant plus d’attendre, je lui dis : « Viens ». Il s’allonge sur moi. Ma main qui n’a pas lâché son sexe le guide en moi. Je pousse un long gémissement de plaisir lorsque je me sens pénétrée, envahie. Maxime entame de lents mouvements, je le sens bien dans tout mon sexe. J’aime sentir sa poitrine contre moi, sa bouche qui embrasse et mordille mon cou tandis qu’il s’active en moi. Nous montons ensemble dans la jouissance. Notre plaisir, accompagné de râles et de mots d’amour, s’amplifie durant de longues minutes. Je sens arriver l’orgasme, le retiens un peu pour enfin éclater avec un cri de bonheur. Maxime s’épanche en moi en criant à son tour, puis s’affaisse, continuant de m’embrasser. Je le serre fort contre moi, pour garder encore longtemps son sexe dans le mien.
Nous reprenons à peine notre souffle quand un son nous parvient de l’extérieur de la chambre : des sortes de bruissements sourds, rythmiques. S’y joignent, en cadence, de brefs éclats de voix. Rapidement, nous comprenons qu’il s’agit de gémissements de plaisir, provenant de la chambre voisine. Nous nous regardons en souriant, Maxime se sépare de moi, s’allonge à mon côté, et tous les deux nous tendons l’oreille. Nous n’avons pas beaucoup d’efforts à faire, car le son monte en intensité. Nous distinguons maintenant deux voix qui s’expriment tantôt à l’unisson, tantôt en alternance. En même temps que je m’applique à suivre la trame de cette scène acoustique, je ne peux m’empêcher de penser qu’il s’agit sans doute du couple aperçu à la réception tout à l’heure. J’ai un peu de mal à plaquer leur image de conformistes coincés sur la sensualité dont témoigne le son de leurs ébats. La voix la plus aiguë monte en intensité, se forme en une série de « Ah » qui se prolongent. Maxime fait une moue d’approbation. J’imagine des préliminaires torrides, un cunnilingus sans doute, car je n’entends plus la voix de l’homme. Je ne sais pourquoi mais l’image qui me vient est celle d’une toison abondante et bouclée dans laquelle plonge le visage de l’homme, que je ne parviens pas à me représenter sans ses lunettes. Il n’en est pas moins habile, et prodigue indéniablement à sa partenaire des caresses enivrantes. La jouissance de la femme continue de monter jusqu’au moment où les sons inarticulés changent, se bousculent, et forment un mot, une supplique : « Viens ! », presque immédiatement suivie d’un « Oh oui ! » qui laisse peu de doute sur ce qui vient de se passer. Les deux voix s’accordent sur une cadence soutenue. Je les imagine en position du missionnaire, et curieusement, je me figure qu’elle a gardé ses socquettes blanches. Les gémissements sonores du couple redoublent. Après un long temps rythmé d’éclats de voix, c’est l’homme qui s’écrie : « Viens sur moi ! » Il ne faut qu’une seconde pour qu’un nouveau cri partagé nous signifie que le changement de position s’est effectué. Les feulements du couple s’accompagnent parfois de grincements du lit. Nous suivons en direct l’accélération du rythme et la montée de la jouissance, jusqu’à une explosion, manifestement partagée. Maxime et moi échangeons en silence un regard d’appréciation. Je remarque même qu’il a un début d’érection. Mais il est temps de nous lever pour aller dîner, et je le lui dis en murmurant presque. Nous devons avoir l’air comiques en nous préparant en silence, comme si nous avions peur d’être repérés.
Pendant que nous nous dirigeons vers la salle à manger, je demande à Maxime :
En effet, nous trouvons au dîner les mêmes personnes âgées que la veille, et l’homme que j’ai pensé être un représentant n’est plus là. Nous nous installons, et bavardons avec la patronne. Nous lui racontons notre balade, et elle nous confirme qu’en fait de nouveaux clients, l’hôtel accueille seulement un couple, arrivé en fin d’après-midi. Elle ajoute qu’ils ont pris la chambre voisine de la nôtre. Sur ce, les voici qui arrivent pour dîner, l’air toujours aussi collet monté. Rien ne laisse deviner qu’ils viennent de baiser sauvagement. Ils prennent la table près de la nôtre, et inévitablement, nous engageons la conversation. Ils se prénomment Gaétan et Constance, elle est cadre supérieure dans une entreprise de BTP, et lui est architecte. Ils sont mariés depuis quelques mois et ne sont que de passage à l’hôtel, pour deux nuits. Une fois la glace rompue et la conversation installée, ils me font moins l’effet de n’être que des aristocrates hautains. Au contraire, ils se montrent simples et aimables, même s’ils semblent toujours un peu sur la retenue. Nous parvenons même assez rapidement au tutoiement, ce qui au début de la conversation m’avait semblé improbable. Ni Maxime ni moi ne faisons bien entendu la moindre allusion à la scène entendue il y a un quart d’heure à peine, mais tout en bavardant, je ne peux m’empêcher d’essayer de les imaginer en pleine action. Je guette dans leurs expressions, leurs regards, ce qui pourrait ressembler à de la sensualité, voire une certaine sauvagerie, mais leur maîtrise reste parfaite. Ils demeurent tout aussi impassibles lorsque Maxime, en évoquant la vue dont nous bénéficions depuis notre fenêtre, leur signifie indirectement que nous occupons la chambre immédiatement voisine. Peut-être n’est-ce en fait pas une révélation pour eux.
Après le repas, Maxime et moi décidons de sortir faire un tour dans le village. Nous proposons à nos voisins de table de nous accompagner, mais ils préfèrent aller dormir, car ils sont fatigués de leur voyage. Je me retiens d’ajouter « et pas que », et nous nous séparons. Dès que nous sommes sortis, je ne peux m’empêcher de demander à Maxime :
Lorsque nous rentrons de notre promenade, l’hôtel est silencieux, et nous ne tardons pas à dormir sagement. Le lendemain, nous nous réveillons tôt car nous avons prévu une longue randonnée. Nous parcourons les chemins caillouteux, nous arrêtant parfois pour admirer le paysage. Malheureusement, vers la fin de la matinée, alors que sommes à la recherche d’un petit restaurant repéré dans les guides, le temps commence à se gâter. Nous trouvons le restaurant, allons y déjeuner, et le serveur nous confirme ce que nous supposions : un bel orage se prépare. Nous n’avons pas fini de déjeuner que la pluie commence à tomber. Nous devons renoncer à terminer notre parcours, et nous rentrons au plus vite à l’hôtel, où nous arrivons trempés et frigorifiés. La patronne nous propose une boisson chaude devant la cheminée : même pas question d’hésiter. La chaleur de l’âtre a tôt fait de nous réconforter. L’après-midi ne fait que commencer, mais le temps couvert et l’ambiance de chalet nous donnent l’impression d’être déjà le soir. Nous décidons de profiter du spa de l’hôtel pour achever de nous détendre. Nus dans le bain à remous, Maxime et moi nous relaxons, tendrement enlacés, échangeant de sensuelles caresses que viennent agréablement compléter quelques flux de bulles, que je me plais à malicieusement diriger vers les zones les plus sensibles de mon anatomie. Tandis que je profite du bouillonnement qui fourmille délicieusement en haut de mes cuisses et batifole le long de mes grandes lèvres, je positionne Maxime face à un puissant courant d’eau qui jaillit à mi-hauteur sous la surface du bain. Son sexe, d’abord ballotté au gré de l’écoulement du liquide, se met à gonfler et durcir sous l’effet massant du jet. Excités par ces ébauches de plaisir, nous n’osons cependant pas aller jusqu’à faire l’amour ici. Nous sortons de l’eau, passons quelques minutes dans l’étroite cabine du bain de vapeur, et concluons par une douche froide. Nos ardeurs sont momentanément calmées, ce qui ne m’empêche pas de garder en tête quelques idées lubriques sur la façon d’occuper notre temps libre avant le dîner. Nous enfilons les peignoirs prêtés par l’hôtel, et reprenons le chemin de notre chambre.
Dans le couloir, nous croisons Constance et Gaétan, qui rentrent à l’hôtel à leur tour. Ils sont un peu mouillés, mais nettement moins éprouvés que nous tout à l’heure car ils étaient simplement sortis faire des courses en voiture. Vêtus de nos seuls peignoirs de bain, nous nous sentons un peu gênés, mais Constance déclare que nous voir ainsi lui donne envie d’aller également se détendre au spa. Gaétan acquiesce, et la patronne de l’hôtel leur propose de s’y rendre un quart d’heure plus tard, le temps de préparer les lieux, ce qui impose de vider et nettoyer la grande baignoire.
Ils prennent donc l’escalier qui conduit à l’étage, et nous leur emboîtons le pas. Sur le palier, Maxime et moi souhaitons à nos voisins de bien profiter du spa, et nous entrons dans notre chambre. Je demande à Maxime :
Il me prend dans ses bras et nous nous embrassons longuement. Puis nous réfléchissons à un plan. Nous rédigeons un mot à leur intention, les invitant à venir profiter de la vue qui s’étend sous les fenêtres de notre chambre. Nous précisons, à la façon d’un carton officiel : « Dress code impératif : peignoir de bain ». Au moins, l’intention est claire. Maxime va glisser le mot sous leur porte.
Tandis que Maxime va demander à la patronne de l’hôtel de nous prêter quatre verres, je dispose une table de nuit auprès du lit, et je débouche une bouteille d’un apéritif local que nous avions achetée à titre de souvenir. Maxime revenu, nous attendons, non sans nous prodiguer quelques câlins. Mais nous restons très sages, nous réservant pour nos invités. Au bout de quelques minutes, nous entendons leurs pas dans le couloir, puis la porte voisine qui s’ouvre. Nous tendons l’oreille, cherchant à deviner ce qui se passe de l’autre côté. Ils ne peuvent pas ne pas avoir vu le mot. C’est sûr, ils en parlent, mais à voix basse, car nous ne les entendons pas. Mais après quelques instants, on frappe à notre porte. Nous allons ouvrir, impatients. Constance et Gaétan sont là, portant comme nous les peignoirs de bain de l’hôtel.
Je propose de prendre l’apéritif. Je sers la boisson, que Maxime distribue. Lorsque je me penche pour remplir un verre, je sens le regard de Gaétan qui s’insinue dans mon large décolleté. Même porté sagement, au détour d’un mouvement, un peignoir laisse immanquablement paraître un peu plus que le voudrait la décence. La chambre ne compte qu’une chaise, et je propose à nos amis de s’asseoir sur le lit. Maxime me laisse la chaise et s’assied par terre sur un coussin, près de moi. Le lit est un peu plus haut que ma chaise, et je ne me prive pas de profiter de l’angle de vue que cela me procure pour reluquer en direction de l’entre-jambes de nos convives. Ils le remarquent, et sans s’exhiber outrageusement, ne font rien pour se soustraire à mon regard.
Nous restons sur le jeu de la conversation guindée, nous exprimant d’un ton exagérément aristocratique. Après quelques digressions portant sur les sites touristiques alentour et la météo, la conversation se tourne vers l’hôtel, sa situation, son aménagement.
Je ris, un peu sidérée de l’effronterie de la remarque. Mais j’entre dans son jeu, du même ton dégagé.
Gaétan poursuit :
Joignant le geste à la parole, Constance écarte légèrement le peignoir de son mari, révélant son sexe, qui sans être totalement en érection, est manifestement gonflé. Gaétan ne fait rien pour se soustraire à cet examen. J’approuve d’un hochement de tête. Mon mari commente :
Gaétan reconnaît son excitation :
Celui-ci, sans se démonter, écarte les pans de son peignoir, révélant un sexe également dilaté.
Puis s’adressant à nous :
Je confirme :
Il se rend dans la salle de bains, et revient l’instant d’après, une main dans la poche de son peignoir. Je sais ce qui s’y trouve : il s’agit de préservatifs, qu’il vient d’aller chercher dans notre trousse de toilette. Je lui souris tandis qu’il sort sa main, et glisse quelques préservatifs dans ma propre poche. Il en a bien évidemment gardé pour lui-même. Nos amis ont naturellement suivi la scène. Maxime m’enlace et nous nous embrassons langoureusement. Gaétan et Constance font de même. Nous nous disons à bientôt, puis Maxime et Constance sortent.
Gaétan s’approche de moi et détache la ceinture de mon peignoir. Il écarte les pans du vêtement, et me fait face un moment, son sexe maintenant dressé à l’équerre dépassant de son propre peignoir, dont la ceinture est encore nouée sur son ventre. Puis il m’enlace et sa bouche parcourt tout mon corps. Il me serre fort, j’aime ce contact plein de fougue. Il m’embrasse dans le cou, me lèche les seins, le ventre. Son visage a toujours cet aspect juvénile un peu réservé, mais ses mains me caressent et pétrissent mes fesses avec détermination. Il s’accroupit pour humer mon sexe, y déposer un coup de langue prometteur. Il se redresse pour me serrer contre lui. Sa tige bien dure bat contre mon ventre. Je me déhanche pour accentuer le frottement. À mon tour, je me baisse pour le prendre dans ma bouche, et j’en profite pour détacher sa ceinture.
Gaétan me laisse le sucer un moment, puis laisse tomber son peignoir au sol, me redresse et me dénude également. Il m’attire sur le lit. Je m’allonge en travers, et il s’accroupit au sol. J’écarte les cuisses pour qu’il vienne me lécher, ce qu’il entreprend sans retard. Tandis que je jouis des habiles coups de langue de mon partenaire en soupirant de plaisir, j’entends des gémissements qui viennent de l’autre côté de la cloison. J’écoute à loisir, tout en me délectant de la danse de la langue sur mon clitoris. Manifestement, Maxime et Constance sont un peu en avance sur nous, car ce sont de vrais cris de plaisir que nous entendons. Gaétan me lèche merveilleusement bien, mais je ne peux plus le laisser continuer : j’ai besoin d’être prise, moi aussi. Je m’écarte de Gaétan, qui se redresse. Je me retourne, me mets à quatre pattes, jambes écartées, avance un peu pour lui laisser de la place sur le lit. Conformément à notre plan, je l’invite à me pénétrer en levrette. Gaétan a pris une capote dans mon peignoir au sol et l’a enfilée. Il monte à genoux derrière moi, pose ses mains sur mes fesses, qu’il caresse tout en venant se présenter à l’entrée de mon sexe offert. Trempée comme je suis, sa bite durcie trouve tout de suite sa place en moi. Il m’emplit bien la chatte, je le sens partout. Gaétan caresse mes seins tout en me baisant.
Constance, dans l’autre chambre, crie « oui » entre deux râles de plaisir. Je suis heureuse qu’elle apprécie les coups de bite de Maxime. Mais elle est où, la bourgeoise un peu coincée que j’ai connue hier ? Il n’y a pas à dire, la personnalité d’une femme s’apprécie quand elle a un pieu bien raide entre les cuisses. Celle d’un homme aussi, et Gaétan, lui que j’avais d’abord trouvé un peu coincé, me montre qu’en fait il ne manque pas d’énergie, loin de là. Je ne retiens pas mes râles de plaisir, tandis que la jouissance m’envahit, en ondes de plus en plus intenses. Pendant un long moment, je ne prête plus attention aux ébats sonores de nos voisins, jusqu’à ce que Constance crie un « Oh oui ! » qui se prolonge tandis qu’elle a manifestement un orgasme. Je l’imagine, à quatre pattes comme moi, mon mari enfoncé en elle tandis qu’elle tremble de plaisir. Tout ceci ajoute à mon excitation, et à celle de Gaétan, qui me pilonne toujours plus fort tout en gémissant. Je me sens comme aspirée par un cyclone de plaisir. Chaque coup de bite me propulse un peu plus haut, et je me laisse aller, jusqu’à l’explosion de l’orgasme, qui me secoue de la tête aux pieds. Mon plaisir se prolonge tandis que Gaétan, en d’ultimes poussées très profondes, jouit à son tour en se crispant à mes hanches.
Nous nous affalons sur le lit, reprenant lentement notre souffle.
Quelques minutes passent, pendant lesquelles mon cavalier me murmure qu’il a trouvé ce moment génial. Il ajoute qu’il adore le goût de mon minou, ce à quoi je réponds qu’il a bien su en prendre soin. Tandis que nous partageons ces mondanités, nous entendons de nouveau des sons suggestifs venus de l’autre chambre. En souriant, nous écoutons les soupirs et petits geignements qui passent à travers la cloison. Doucement, Gaétan pose sa main sur mon ventre, la laisse remonter jusqu’à mes seins. L’excitation monte en moi. Je saisis la main qui caresse ma poitrine et la dirige vers mon entrejambe. J’écarte un peu les cuisses et, docile, Gaétan commence à me branler. Je lui caresse la poitrine, mais ne touche pas à sa bite. Je lui dis :
Tandis que je parle ainsi, Gaétan commence à bander. Il continue à me branler en embrassant et caressant mes seins. Je reprends :
Je passe ma main sur la bite de Gaétan, qui est très dure.
Je quitte le lit, juste le temps de prendre un nouveau préservatif dans mon peignoir. Je reviens vers Gaétan, déroule le latex sur sa bite, et me positionne à genoux au-dessus de lui. Je le branle quelques instants, puis je passe sa bite sur mon clitoris. Je prolonge la caresse, me faisant du bien avec son gland. Gaétan caresse mon ventre en respirant de plus en plus fort. Enfin, je me pénètre et commence un va-et-vient. Nous gémissons de plaisir. Bientôt, les bruits qui viennent de l’autre chambre deviennent également des cris rythmiques, accompagnés par le son, plus sourd, du sommier qui grince.
Je monte et descends sur la bite de Gaétan qui caresse mes seins en me baisant. Le plaisir monte rapidement en moi. Je commence à trembler en gémissant. Je sais que l’autre couple m’entend et mon excitation n’en est que plus intense. Je contracte mon vagin autour du sexe de Gaétan, qui me saisit aux hanches et me pénètre en profondeur. Son manège à raison de moi. Je ne tarde pas à avoir un orgasme en criant de plaisir. Comme je sais que mon amant n’a pas joui, je me dégage, et prends son sexe en bouche. Le préservatif a un goût mêlé de latex et du jus de ma chatte. Tandis que je suce avec application ce dard qui m’a bien comblée, nous entendons les cris de plaisir de l’autre couple. Bientôt, Gaétan éjacule dans la capote en écoutant sa femme jouir.
Après un peu de repos, Gaétan et moi remettons nos peignoirs. Constance et Maxime nous rejoignent, également vêtus de leurs peignoirs.
Celui-ci acquiesce.
Je réponds :
Le label ne porte que sur la literie, naturellement, car en ce qui concerne la jouissance, il est inutile de demander si tout s’est bien passé : nous savons que le plaisir a été intense des deux côtés de la cloison. Nous reprenons notre conversation mondaine, comme si tout était normal, comme si nous n’étions pas encore chauds d’avoir baisé tous les quatre en échangeant les couples. Mais l’heure du dîner approche. Gaétan et Constance regagnent leur chambre. Après une bonne douche que nous partageons, enlacés, Maxime et moi nous rhabillons. Nous retrouvons nos amis à la salle à manger où nous dînons ensemble, devisant gaiement comme si de rien n’était. Je me demande si quelqu’un va proposer une nouvelle séance, peut-être, cette fois-ci, tous les quatre ensemble. Je me verrais volontiers partager un moment de plaisir avec Constance. Mais elle et Gaétan doivent se lever tôt demain matin pour prendre la route du retour, et nous nous séparons sagement.
Ce soir-là, Maxime et moi nous sommes endormis, enlacés, amoureux. Constance et Gaétan ont quitté l’hôtel le lendemain matin alors que nous dormions encore, non sans avoir glissé sous notre porte une feuille de papier portant un numéro de téléphone suivi de ces quelques mots : « Merci, à bientôt si ça vous dit ».