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Temps de lecture estimé : 11 mn
16/12/22
Résumé:  J’ai certaines idées sur le partage, et je les mets en œuvre.
Critères:  fhh hbi couplus hsodo init journal -totalsexe
Auteur : Camille.R      Envoi mini-message

Série : Une année de découvertes

Chapitre 11 / 12
Février – Réactions en chaîne

Résumé des épisodes précédents :

Maxime et moi avons décidé de parcourir les chemins du libertinage en amoureux inséparables.




Mon avis sur le plaisir sexuel, c’est qu’il s’agit avant tout de générosité et de partage. Jouir et faire jouir, s’engager sans calcul, c’est le secret pour que tout le monde soit gagnant dans cet échange. Mais comme tous les principes, celui-ci souffre des exceptions. En ce moment, par exemple, il n’est pas vraiment question d’échange : je suis allongée, nue, sur le lit, Maxime et Guillaume me lèchent à tour de rôle. Celui qui n’est pas entre mes cuisses me caresse et m’embrasse les seins, le ventre. Quant à moi, je n’ai rien d’autre à faire que gémir de plaisir, et me laisser transporter par les sensations, les yeux clos. De temps en temps, ils échangent leurs places, et je goûte le changement de style. Que c’est bon, tant d’attentions pour moi toute seule ! Je frissonne sous les caresses, me tords de plaisir lorsque mes lèvres sont flattées par de longs coups de langue ; je me cambre, tendue de jouissance à l’occasion d’un passage particulièrement réussi sur mon clitoris. Je sens que le plaisir m’envahit. Guillaume lèche mon sexe sans retenue, et Maxime est près de moi.


J’attrape une main qu’il a posée sur mon sein, et la pose sur son sexe, qui est partiellement érigé. Maxime commence à se masturber tout en continuant de me caresser de l’autre main. Je me sens de plus en plus proche de l’apogée de mon plaisir. D’un coup d’œil, je vérifie que mon mari bande complètement. Je change de position, interrompant le pourtant délicieux cunnilingus de Guillaume. Je me redresse rapidement, fais allonger Maxime sur le dos, et viens m’empaler sur sa bite, bien raide. Guillaume se déplace sur le lit et présente son sexe devant la bouche de mon mari, qui commence à le sucer tout en me baisant. Les mains de mon mari s’agrippent à mes hanches et accompagnent ma chevauchée rythmique, tandis que les mains de Guillaume s’occupent de mes seins dont elles pincent les bouts érigés. Je me penche pour partager avec Maxime la bite de notre amant que nous suçons alternativement. Nos bouches s’embrassent autour de cette chair vivante que nous léchons de concert. Mon mari accentue la pénétration et je sens que mon plaisir atteint son paroxysme. Lorsque je sens que l’orgasme n’est plus qu’une question de secondes, je m’approprie entièrement le sexe de Guillaume. Une bite dans la bouche, l’autre dans la chatte, rien de mieux pour s’envoyer en l’air. Et en effet, je décolle immédiatement pour un orgasme total, tellurique. Je reste un long moment dans cet état second, bouche et sexe emplis de mes deux hommes.


Je me redresse et laisse Maxime, toujours bien raide en moi, s’occuper de sucer Guillaume, qui bande fort aussi. À peine redescendue de mon petit nuage, je me dégage et me dirige vers la table de nuit, et prends dans le tiroir le tube de lubrifiant. Je m’approche de Maxime, et lui badigeonne l’anus de lubrifiant. Il se laisse faire, je pense qu’il a parfaitement compris où je veux en venir. En effet, je demande à Guillaume de s’allonger sur le dos. Je branle un moment Guillaume de mes mains enduites de gel. Maxime vient se positionner au-dessus du sexe érigé, que je guide vers le trou de balle de mon mari. Je le sens fébrile, je sais qu’il réalise pour la première fois ce fantasme de longue date. Maxime descend doucement sur le pieu en soupirant d’aise. Lorsqu’il est bien pénétré, les deux hommes restent un moment immobiles. Seule bouge la bite de Maxime, qui semble habitée d’une vie propre. Je la prends en bouche, amusée d’y retrouver le goût de ma chatte.


Les hommes commencent à bouger en rythme. Je suce mon mari tandis qu’il se fait sodomiser. Sa bite est tendue à l’extrême, et les amples mouvements de la pénétration ne me facilitent pas la tâche. Mais je ne lâche pas ma proie. J’y perçois toutes les ondulations, les tensions du plaisir qui montent. Chaque décharge de plaisir fait vibrer dans ma bouche le sexe vivant et animé. Les cris de plaisir des deux hommes me parviennent en stéréo. Côté fellation, je n’ai presque rien à faire, la bite de Maxime s’agite d’elle-même dans ma bouche. J’accompagne de la langue et des lèvres. Spectatrice et actrice, je me sens au cœur d’un spectacle captivant, enivrant, total. À plusieurs reprises, Maxime casse le rythme des mouvements pour s’immobiliser, crispé, haletant. Puis il reprend lentement les va-et-vient, gémissant en cadence. Guillaume ondule du bassin de haut en bas. Ses mouvements sont relayés jusqu’à la bite de Maxime, dans ma bouche. Je sens leur jouissance qui prend forme, s’amplifie. Je sais bien que le plaisir de mon mari doit plus à la sodomie de Guillaume qu’à ma fellation, mais je joue mon rôle de tout mon cœur. Je tète le gland de Maxime, juste le bout, avant de reprendre, tout entière, la queue en bouche, recommence la manœuvre. La tension semble à son comble. Mais non, elle monte encore un peu, et encore. Maxime n’en peut plus, il hurle de plaisir. Dans un spasme ultime, il éjacule dans ma bouche. Deux coups de reins plus tard, c’est Guillaume qui jouit à son tour, et je sens l’onde de choc se répercuter dans le sexe de Maxime, encore raide dans ma bouche.


Quand tout le monde a repris pied sur terre, Guillaume s’éclipse pour aller à la douche. Maxime m’embrasse et me remercie d’être avec lui, de participer à chaque étape de ses découvertes érotiques.



Nous nous enlaçons pour un doux câlin. Quand Guillaume revient de la douche, Maxime y va à son tour. Pendant ce temps, je dis à Guillaume combien mon mari a pris plaisir à se faire sodomiser par lui.



Il ignore encore que j’ai un plan pour la suite, mais ne se rebiffe pas quand je m’approche de lui et commence à le sucer. Son sexe reprend vite une belle vigueur. Maxime, revenant de la douche, me trouve à quatre pattes, en pleine fellation sur Guillaume, allongé sur le dos. Il s’approche par-derrière et commence à me caresser les fesses. Puis une main descend vers mes lèvres. Il commence à me branler, caressant mon clitoris, introduisant un doigt dans mon vagin. Je lui demande de s’allonger parallèlement à Guillaume, et je me positionne entre les deux, pour pouvoir les sucer tour à tour. Une sorte de 696, pour fixer les idées. Tandis que ma bouche et mes mains s’occupent de deux bites, quatre mains me caressent les seins, les fesses, parcourent ma fente. Les deux hommes me doigtent habilement. Leurs verges vivent sous mes caresses manuelles et buccales. La jouissance me gagne.


Je m’allonge sur le dos et j’invite Guillaume à me prendre. Il vient sur moi et me pénètre, lentement, faisant durer le plaisir de l’entrée de son sexe dans mon vagin. Sans attendre, Maxime se lève et s’enduit le sexe de lubrifiant, puis il remonte sur le lit derrière Guillaume. C’est bien la moindre des choses, n’est-ce pas ? Échange, vous dis-je : tu m’encules, je t’encule. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire : Maxime ne trouve pas immédiatement la bonne façon de s’y prendre. Il faut quelques déplacements de jambes, quelques ajustements. Pendant ce temps, je tiens Guillaume fermement contre moi : pas question qu’il sorte ! Finalement, Maxime parvient à ses fins, et il introduit son sexe dans l’anus de Guillaume. J’attendais ce moment avec impatience et je ne suis pas déçue : Maxime, en sodomisant Guillaume, lui imprime un mouvement de va-et-vient qui se transmet en moi. C’est comme si Maxime me baisait par Guillaume interposé. J’adore me trouver dans cette situation. Guillaume, en sandwich entre nous, jouit sous les coups de boutoir de mon mari, et du jeu de mon vagin sur sa bite.


Sous les deux hommes encastrés l’un dans l’autre, je parviens à onduler du bassin pour accompagner les mouvements de pénétration. Guillaume est plus fougueux que d’habitude, plus désordonné. Et ce n’est pas pour me déplaire. Je le sens qui entre en moi et ressort sans véritable rythme, changeant d’angle à chaque fois. De mon côté, les sensations sont au rendez-vous : mélange de réponses à mes attentes et de surprises. C’est très jouissif. Je ne peux pas m’empêcher de pousser de petits cris de bonheur quand la pénétration se fait plus profonde. Je sens Guillaume qui vibre de sa jouissance cumulée, qui entre en résonance entre Maxime et moi. Je me sens comme le but final de tout ce plaisir, son aboutissement naturel. Il m’entraîne dans une succession de vagues toujours plus puissantes. J’attrape Guillaume aux hanches pour lui faire accélérer le mouvement. Il s’exécute, sans oublier de continuer à me pilonner bien en profondeur. Les coups de reins de Maxime accentuent le mouvement. Je me sens partir, et me laisse submerger par un violent orgasme. Guillaume continue à me baiser jusqu’à jouir en moi, dans un spasme qui le maintient bien au fond alors que Maxime, à son tour, éjacule dans son cul. Belle apothéose pour cette séance de trio qui me laisse épuisée, mais comblée.


Maxime, depuis ce jour, ne cesse de me remercier de l’avoir accompagné dans ce beau moment, et je dois dire que je nous sens plus soudés que jamais.


Le week-end suivant, Lucia m’appelle, visiblement joyeuse :



Elle rit :



Elle fait durer le suspense.



Nous rions ensemble. Je reprends :



Nous sélectionnons ensemble quelques dates, pour pouvoir ensuite les proposer à Maxime, et aussi à Guillaume, car Lucia voudrait qu’il soit là. Vu comment ça s’est passé entre eux la dernière fois, je la comprends !


Je raconte à Maxime le coup de fil de Lucia, et il partage ma curiosité. Une nouvelle conquête de notre amie, c’est une belle occasion. Il a hâte d’accueillir ce nouveau venu dans notre cercle d’intimes. Je lui parle de sa ressemblance avec l’acteur américain. Il me faut quelques instants pour retrouver son nom, mais je me souviens immédiatement du titre du film.



Aussitôt dit, aussitôt fait, et dès le soir, nous nous installons devant le film, que nous avons téléchargé – en toute légalité, je le précise – sur une plateforme de cinéma en ligne à laquelle nous sommes abonnés. Bien installés dans le canapé, Maxime et moi sommes en tenue décontractée : jogging et T-shirt. Serrés l’un contre l’autre, nous démarrons le film. Effectivement, ça parle de sexe ! Et ça en montre aussi, pas mal. Ce n’est pourtant pas un film porno : il y a une intrigue, des personnages crédibles. Et les scènes érotiques, pour explicites qu’elles soient, ne s’appesantissent pas en gros plans interminables. Je repère rapidement l’acteur dont parlait Lucia, et en effet, je le trouve vraiment beau. Si son Yann lui ressemble vraiment, je comprends qu’elle ait craqué ! Tandis que le film se déroule, les scènes érotiques ne manquent pas de m’échauder. Je ressens dans mon bas-ventre un frétillement caractéristique, accompagné d’une douce chaleur. Je jette un œil vers le haut du pantalon de Maxime, et je constate que mon émoi est partagé.


Reportant mon attention sur l’écran, je pose cependant une main, légère, sur la bosse que forme le jogging de Maxime. Ce dernier ne réagit pas tout de suite, mais dès la scène un peu chaude suivante, je sens que ça s’agite sous mes doigts. Je ne me contente plus de laisser ma main posée sur le pantalon, mais je commence un mouvement caressant par-dessus le tissu. Et pour faire bonne mesure, je glisse mon autre main dans mon propre jogging. Je laisse mon doigt folâtrer dans ma toison et le long de ma fente humide, évitant de trop insister sur mon petit bouton, car je tiens à continuer de suivre le film. Je ne regarde pas vers Maxime, mais son sexe qui durcit sous ma main me dit qu’il apprécie ma caresse. Au bout d’un moment, à l’occasion d’une nouvelle scène chaude, ma main sur ma chatte est rejointe par une main de Maxime. Nous jouons un moment avec nos doigts sur mon sexe, puis je lui laisse la place, et fais comme lui : la main qui le caressait de l’extérieur de son jogging passe à l’intérieur pour un contact plus direct. Les scènes sans contenu sexuel sont l’occasion de calmer le jeu, mais dès que reprennent les ébats à l’écran, chaque main s’agite sur le sexe de l’autre. Nous en restons cependant à un stade d’excitation raisonnable, qui nous permet de suivre le film tout en nous branlant mutuellement en douceur. L’intensité des scènes érotiques n’en est que plus marquée.


Dès qu’apparaît le générique de fin, nous nous jetons un regard entendu. Le commentaire cinématographique attendra. Immédiatement, nous nous déshabillons en riant. Maxime se rassied sur le canapé, et je viens m’asseoir au-dessus, face à lui, et me pénètre de sa bite bien dure. Maxime lèche mes seins et caresse mes fesses tandis que je monte et descends sur son pieu. Je profite un moment des sensations, puis je varie un peu ma position, en me cambrant en arrière. Le frottement est alors plus intense à l’avant du vagin. J’alterne les mouvements plus rapides avec les pénétrations plus amples et plus lentes. Maxime m’accompagne en jouant du bassin. Nous nous embrassons à pleine bouche, profitant de notre jouissance qui monte. Nos respirations s’accélèrent. Je lis le plaisir dans le regard de Maxime, que je fixe intensément. Nous adoptons bientôt un rythme rapide, que nous ne laissons pas fléchir jusqu’au moment où notre jouissance culmine. Je me cramponne à Maxime, qui s’enfonce complètement en moi et je hurle mon orgasme en sentant sa sève jaillir dans mon vagin.


Nous reprenons notre souffle. Tandis que Maxime m’embrasse dans le cou, sur les seins, je me love contre lui, câline. Voilà un film dont nous nous souviendrons ! Et pour tout dire, j’ai franchement hâte d’en parler avec Lucia.