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Temps de lecture estimé : 16 mn
11/01/23
Résumé:  Le capitaine des gardes du roi de Tibur devient l’amant de la reine, puis tue le roi. L’héritier et la princesse se réfugie à Gordon City. Un archipel Tiburien se rebelle. deux guerres sont rapidement menées. Tribunal.
Critères:  #aventure #sciencefiction #fantasy fh ffh fbi
Auteur : Vopicek      Envoi mini-message

Série : Gorre, terre d'exil de Pierre Gordon

Chapitre 06 / 15
La rébellion, le jugement

Résumés des épisodes précédents

Gordon exilé sur une planète après des démêlés avec le royaume où il a été exilé se transforme en chef de brigands, part en guerre et conquiert un territoire où il se déclare roi. Il y a une guerre contre d’autres pirates et se marie avec la reine des pirates maritimes et prend comme maîtresse la coreine. Il développe l’industrie et l’éducation des deux royaumes, semant des descendants par ci-par là.


Sur fond de crise et de guerre, Pierre séduit et est séduit par Patlara, la reine principale des pirates. Son royaume s’agrandit par mariage. Lenka, sa coreine est également très séduisante.





Rébellion en Tibur.

Le Roi de Tibur, handicapé lors d’une chasse, par un sanglier qui est reparti avec les couilles du souverain accrochées à une défense, autorise sa reine à choisir parmi ses proches qui peut le remplacer dans la délicate tâche de calmer ses ardeurs amoureuses.

Taima, a longtemps espéré que Gordon, étant père de son second enfant, une magnifique fille, comblerait régulièrement ce vide, mais l’espoir n’est pas au rendez-vous. Déjà avec deux tigresses dans son palais pour ne pas dire dans son lit, les affaires du royaume, son calendrier n’est plus aussi libre qu’avant.

En désespoir de cause, elle se rabat sur son capitaine des gardes, Baltazar Dubazar, bel homme, musclé aussi de partout, très ambitieux. Tous les lundis, il a le droit d’inspecter la tuyauterie de la reine, plus particulièrement la voie de service.

Cet ambitieux, toutefois, ne se satisfait pas de cette promotion et il a un œil sur le trône de Tibur, méprisant ce pauvre roi qui manque de couilles.


Un lundi, à la place de visiter la reine, comme il le doit, il visite le roi avec d’autres intentions que de lui ramoner la tuyauterie, vu que le roi n’y est pas du tout intéressé. Il lui met l’oreiller sur la tête pendant qu’il dort et appuie fort, de manière à ce que le roi ne se réveille plus. Il ne reste plus que le prince héritier qui est en campagne et la petite princesse Zéo, fille non connue de Gordon, comme frein à ses ambitions.

Une fois son forfait exécuté, exténué, il fait l’impasse sur la visite à la Reine et le lendemain, elle soupçonne tout de suite que la mort n’est pas trop naturelle, connaissant l’individu, elle dépêche sa fille chez son père de sang avec comme mission de l’élever vu les problèmes actuels de la cour Tiburienne.

À la réception de Zéo, il paraît à Gordon utile de créer un nouveau palais-école pour les enfants royaux. Ce qui est exécuté sans délai. Ses deux co-reines et amantes accueillent cette décision favorablement.

Elles allaient, par ce moyen, être soulagées du devoir de mère et pourraient paraître plus fréquemment.

Le chef des gardes prit la régence du royaume en main sous le nom de Baltazard 1er, écartant de ce fait le prince héritier. Par chance, celui-ci réussit à échapper à son arrestation, prétextée par une soi-disant haute trahison et collusion avec l’ennemi, sans préciser lequel.

Grâce à ses amis qui l’avertissent à temps, il accourt évidement chez Gordon, avec lequel, les rapports sont maintenant très cordiaux.



… À cette occasion, on va voir comment gérer la situation autrement que militairement si possible.



En attendant l’arrivée de Gorgy, nous partons dans la maison royale où Patlarat et Lenka jouent à un jeu de stratégie économique, le pendant gordien du Monopoly, jeux où elles excellaient. Les salutations faites, mes deux femmes sont subjuguées par le prince qu’elles ne connaissent pas, surtout Patlarat qui trouve que je ne m’occupe pas assez d’elle. La petite Zéo hurle de joie en voyant Ron qu’elle n’a pas vu depuis un bon moment, elle se rue dans ses bras. Pour ma part, je constate surtout que les événements ont mûri l’adolescent qu’il était lorsque je l’avais fait prisonnier.

Une fois les retrouvailles faites, on repart avec Ron vers mon bureau où attend Gorgy que je mets rapidement au courant des événements et lui demande de m’informer de l’état des troupes.



Le lendemain, je reçois le premier corageau de retour, celui qui vient de Tuor où Gavra me fait part également de son souci de la situation à Tibur, mais sans donner de solution autre que son soutien inconditionnel. Dans l’après-midi, Gamiel m’envoie la réponse du régent, c’est négatif, volontiers il serait venu, mais il a trop à faire, sans donner de date, ni d’autres raisons.

Évidemment, il a vu le piège, cela sent vraiment la poudre, mais j’espère encore pouvoir éviter l’affrontement direct, mais ce sera difficile, poser un ultimatum ? pas tout de suite, il faut être prêt.

Nous prévoyons de publier la préparation à la mobilisation rapide. Les officiers devront faire le tour de leurs compagnies pour vérifier le contingent et les armes disponibles.

Le centre d’enseignement supervisera la confection de nouvelles armes.

C’est alors que j’apprends qu’un archipel différent de celui où règne Patlarat a rompu la paix qui existait entre le royaume de Patlarat et eux. L’archipel des Tumamorduleq, en arraisonnant un navire royal, nous a en fait déclaré la guerre.



Finalement, ce sont les deux Tarns royaux qui communiquent entre eux et Cenobit a un contact léger avec la reine alors que Tamis lit ses pensées, mais ne peut transmettre les siennes, c’est toujours avec Cenobit que le dialogue se réalisait.

J’y joignis Gorgy avec Zio et Guizet avec un chargement de bombes au cas où plus une vingtaine de tarniers, nous avons demandé à la marine de Patlarat de se tenir sur ses gardes et ne pas risquer de surprises.

Nous espérons bien que la mobilisation des tarns insulaires soit suffisante et qu’on y arrivera aussi bien qu’avec Patlarat, lors de notre confrontation.




Nouvelles du front maritime



Avant la fin de la semaine, nous reçûmes un corageaux de Patlarat ;

« Les opérations sont terminées, nos tarns ont bien très bien travaillé les tarns adverses et il n’y en a pas eu plus de trois qui n’ont pas accepté à priori de voler à perte. Entourés et encerclés, tant par les nôtres que leurs anciens collègues, il ne leur restait qu’à capituler. »

Après, je me suis fait un petit plaisir en faisant sauter une barcasse, puisque leur chef ne se rendait pas. Il fallait voir sa tête, quand il a vu cette nouvelle façon de les vaincre, sans possibilité de réplique.

Après, convaincu, il a déposé les armes et s’est rendu à ma discrétion. Vraiment, je ne sais pas bien ce qu’il faut faire aussi, je les embarque tous et on arrive, le butin n’est pas énorme, peut-être quelques jolies jeunes filles et tendrons pour le repos de la guerrière.

Mais dans un premier temps, ils vont plus nous coûter que nous rapporter. J’ai également pris 5 jeunes charpentiers de marine pour les instruire selon nos codes et nous faire partager leur savoir, qui n’est pas grand. » Fin du message.


À la lecture de ces lignes, en vitesse, il faut préparer le triomphe de nos troupes, même si dès le départ, le résultat ne fait pas de doute. Par poste aérienne, je demande à notre correspondant à Tuor de nous envoyer une caravane de tonneau d’hydromel de première qualité.

Avec une petite avance, la caravane devance la colonne militaire de retour, avec les prisonniers avançant lentement, les pieds entravés, ce qui nous permet de bien préparer la réception.


La fête de la victoire se passe bien avec une alcoolémie respectable quand nous avons reçu une alerte qu’une troupe montée sur amaux1 a passé la frontière de Tibur en direction de notre capitale, accompagnée d’une vingtaine de Tarns.

Je ne suis pas suffisamment ivre pour ne pas réagir immédiatement, réunissant les tarniers encore sobres et les gardes tout à fait sobres, Ils s’élancèrent sur leur tarn à leur rencontre. Je recommande aux autres d’interrompre la fête et de se tenir prêt, j’envoie un message à Tuor pour des renforts à très court terme. Gorgy fait embarquer évidement quelques bombes pour faire un bon effet.




Fin des hostilités et capitulation



À tire d’aile, ils arrivent au petit matin sur leur camp, au réveil des adversaires. Gorgy va s’enquérir de leurs intentions et je lui ai recommandé de ne pas prendre de risques inutiles. À peine s’approche-t-il du camp adverse que des manifestations d’hostilités se manifestent.

Comme il n’a pas approfondi la conversation tarn-homme, il n’a pas pu communiquer avec ceux de l’ennemi.

Leur armée n’est pas en possession d’un grand nombre de tarns, prêts à prendre l’air, aussi put-il s’enfuir sans dommage et en rentrant vers ses troupes, il donne l’ordre de balancer quelques bombes sur les assaillants pour les effrayer.

Si l’effet des bombes eut le résultat escompté, la fuite des troupes terrestre, le solde des troupes aérienne n’en est pas affecté et continue sa progression en notre direction.

Conscient du risque important de pertes que représente un accrochage, Gorgy, qui a tout de même une demi-victoire, se replie à aile rabattue vers nous qui avons le temps de dessaouler.

La menace des troupes à pied est écartée. Avec Patlarat et nos tarns respectifs, accompagnés d’une centaine de Tarn qui se sont reposé malgré tout, nous nous sommes portés à leur rencontre et à nouveau le dialogue mental entre tarns s’engage et à nouveau, on peut chanter victoire sans combattre.


Le régent autoproclamé, qui s’est arrogé le plus grand tarn de leur tarnerie est obligé de se poser par Gorre2 et tout de suite, nous nous en emparons. Baltazard 1er, ficelé comme un saucisson de qualité, il est emmené dans notre capitale où il rejoint son complice insulaire. Je laisse Ron conduire l’interrogatoire et préparer l’acte d’accusation avant de réunir un tribunal exceptionnel. Le jury sera composé des têtes dirigeantes de Gorre réunis sous la présidence d’Altra pour avoir la plus grande neutralité.




Le tribunal international de Gorre



Réunis à Tuor, le jury sera composé des têtes dirigeantes de Gorre réunis sous la présidence d’Altra, Reine de Tuor pour avoir la plus grande neutralité. Pour éviter des conflits d’intérêts, les dirigeants de Tibur ne participent pas au jury.

Ron est le procureur général.

Taima l’avocate de la défense.

Dès l’ouverture du procès, Baltazard 1er récuse l’avocate, la traitant de vieille conne incapable dans tout, à part prendre des bites dans le cul.

Je constate que cela commence à un niveau très bas. Je me permets de prendre la parole.



Ne voulant pas le suivre sur cette voie, je laisse la cour continuer.

Ron, dans son rôle de procureur a très bien travaillé, il a procédé de manière très minutieuse, recueillant des preuves, même là où on ne les attendait pas.



La Présidente du tribunal Astra :



Baltazard se levant comme un ressort, fulmine :



Gamiel :



Un mouvement de foule dans le fond de la salle lui permet de se présenter et après les jurements habituels.



À ce moment-là, Baltazard change de couleur, du blanc craie au rouge pourpre en passant par le bleu roi, il est mûr et près d’exploser.

Gamiel lit :



Se tournant vers Baltazard :



Rusé comme un renard, il voit tout de suite le moyen de s’en sortir de ce chef d’accusation :



Je m’avance tranquillement et déclare nom et qualité selon procédure d’usage.



Elle permet à une partie du pays qui végète de sortir de l’ornière et elle met fin à l’action des pirates insulaires, ce que plusieurs générations des rois précédents n’ont pas réalisé. Donc pour répondre à votre question, je ne suis pas persuadé que Tibur y ait perdu finalement ou si au contraire, il ne s’est pas plutôt enrichi, mais ce que je peux affirmer, c’est que si Tibur s’y est enrichi finalement, ce n’est en tout cas pas à cause de vous. Vous avez d’autres questions à me poser ?



Altra :



La cour se retire pour délibérer à son retour, elle annonce son verdict qui a suscité de longues discussions passionnées.



Cas suivant Djong, chef des rebelles de l’archipel des motues.


Dans la foulée, ce cas fut vite réglé, il rejoignit Baltazar pour 5 ans ferme, sans réexamen de son cas.

À la suite de ces événements, je nomme Gorgy gouverneur de l’archipel Tumamorduleq, en lui permettant de prendre la femme de Djong comme compagne. Les enfants restant à ma cour, surtout l’aînée de 18 ans qu’il me faut bien éduquer dans le bon sens. Elle en vaut la peine, je l’inscrivis au centre d’enseignement pour la dégrossir, de même que notre fils que j’ai eu avec Gamiel, Gilou.


Nous faisons revenir Truilo de Tibur, mais il met une condition ; prendre avec lui son mentor du commerce, ce que j’accepte évidemment et je les nomme les deux à la tête d’une nouvelle entité académique, la gouvernance éclairée. Truilo étant chargé des applications pratiques et son mentor Gardi, de la vue d’ensemble.

À la fin de l’année, Patlarat me fit une suggestion bizarre, enfin pas tant que cela, vu le degré d’intimité qu’elle entretenait avec Gilou, sans que je puisse lui reprocher quoique ce soit.






Notes en fin d’épisode



1. Un amal, des amaux, même là-bas, les sottises de l’académie française ont court.


2. Se poser par Gorre

Se poser par terre, se dit se poser par Gorre, là-bas, de même on ne parle pas d’un parterre de fleurs, mais d’un pargorre de fleurs


3. je te néglige un peu avec tout le travail

On voit que les faux culs sont partout.