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Temps de lecture estimé : 31 mn
09/01/23
Résumé:  Sur fond de crise, après une courte bataille avec le royaume des pirates, Pierre séduit et est séduit par la reine principale des pirates. Son royaume s’agrandit par mariage, mais la co-reine n’a pas dit son dernier mot.
Critères:  fh ffh hdomine exhib odeurs caresses fellation cunnilingu pénétratio sf -aventure -sf heroic fantaisy
Auteur : Vopicek      Envoi mini-message

Série : Gorre, terre d'exil de Pierre Gordon

Chapitre 05 / 15
Patlara

Résumé des épisodes précédents :

Gordon exilé sur une planète après des démêlés avec le royaume où il a été exilé se transforme en chef de brigands, part en guerre et conquiert un territoire où il se déclare roi. Il y a une guerre contre d’autres pirates et se marie avec la reine des pirates maritimes. Il développe l’industrie et l’éducation dans son royaume, semant des descendants par-ci, par-là.





Premiers affrontements



La première mise en présence des forces est aérienne et après un échange mental entre les tarns, les tarns adverses refusent de se mêler au combat, même au risque de perdre leurs œufs. Cependant, ils réfléchissent rapidement sur les avantages qu’ont les nôtres vis-à-vis de ce que leur offre la royauté insulaire. Les tarniers ennemis, ne se doutant pas des raisons, commencent à les brutaliser pour les faire s’envoler contre leur gré. C’est le début de leur défaite, car ils ne leur pardonnent pas la brutalité et quelques tarniers firent l’expérience de coups de becs bien ajustés.

Tamis m’ayant appris la situation me prie d’intervenir pour « libérer » ses congénères. Nous survolons la formation adverse et soulageons la plupart des tarns de leur tarnier, laissant les nôtres, les saisir dans leurs griffes et les lâcher dans le vide pour qu’ils tombent un peu plus bas dans l’eau.

Devant la situation catastrophique de leur armée de l’air, les quelques-uns qui restent, abandonnent le combat et fuirent vers l’archipel.

Nous ne les poursuivons pas et avons laissé les tarniers adverses en fuite, raconter le résultat de la bataille et les tarns communiquer de la condition des tarneries dans mon royaume.

Les tarns que nous avons « démobilisés » nous demandent de se joindre à nous, surtout les femelles porteuses qui désirent mettre leurs œufs en sécurité.

Ayant la maîtrise pratiquement complète des airs et nos tarns pouvant se transformer en super bombardiers, pour ma part, l’issue de la guerre ne fait plus beaucoup de doutes.

Je ne désire pas un bain de sang final, mais les plus coupables envers mon royaume seront soumis à ma discrétion.

Un des tarniers adversaires qui a été mis à mal par son tarn, m’est présenté, il ne me plaît pas trop, car je n’aime pas les tarniers qui maltraitent leur monture, mais à la guerre comme à la guerre dit-on.



À peine Tamis arrivé, j’attendis un moment et il me transmit ce qui parcourt la tête du prisonnier.



… J’aimerais rencontrer votre reine sur un terrain neutre pour étudier comment mettre fin à la guerre. Demain, on vous attribuera un tarn que vous libérerez à votre arrivée et il rentrera par ses propres moyens, il faut encore que nous l’affranchissions de sa mission. Dans le cas où il lui arrive malheur, nous ferons des représailles terribles, déjà que le retour des ambassadeurs tués ne m’incite pas à la générosité et la clémence, vous pouvez lui dire que c’est la dernière offre avant l’anéantissement complet de l’archipel et la mise en esclavage de toute la population dans les mines de salpêtre.


Le lendemain matin, monté sur un tarn spécialement intelligent et courageux, Zio, choisit par Tamis, le rescapé est renvoyé vers sa reine. Là, dès le début, il a agi correctement vis-à-vis de ses collègues qui veulent mettre Zio dans leur tarnerie, il les convainc de le laisser repartir. Deux jours après, notre guetteur nous annonça la venue de trois tarns aux couleurs de l’archipel.

Je bondis sur le Tamis et Gorgy sur Zio et nous nous élevons dans les airs à la rencontre des trois tarns qui s’approchent, J’en distinguai un qui est monté par une femme et qui semble nettement plus somptueux que les autres, probablement la reine. C’est alors que Tamis m’avertit que le tarn de la reine essaye de le pervertir et qu’il fait de même à son tour et que par la richesse de ses arguments, il a gagné.


Le trio se pose au milieu de notre terrain, il faut dire qu’ils ne manquent pas de courage, ayant agorri à mon tour, je me dirigeai vers eux, laissant Tamis en pleine discussion avec le tarn de la reine, qui se révéla être une femelle qui a besoin de se faire couvrir. Mentalement je lui souhaite bonne chance avant de m’approcher de la délégation.



Un quart d’heure plus tard, les discussions peuvent commencer. Je sens que cela ne va pas être facile, la reine a une vraie aura, difficile de ne pas se sentir subjuguer.



n’avez plus la maîtrise de l’air, ce qui veut dire que votre flotte est à découvert et exposée.



… Gorgy !, monte avec une bombe sur Zio et lâche-la pas trop loin d’ici.


À la suite de l’explosion, la reine est fortement impressionnée du résultat quand nous nous sommes approchés de la zone d’impact.



Brusquement, le visage grave, Patlarat

me déclare :






Le combat amoureux.




Gordon est partagé entre deux possibilités, un spectacle ou le faire en intimité. Finalement, il choisit cette dernière possibilité, ne serait-ce que dans l’optique qu’il y ait une suite.

Ils se retirent sous la tente et se déshabillent, puis ils se font face en s’observant, on ne sent pas la passion, mais la curiosité, Cordon a son outil au repos.

Patlarat est un peu déçue qu’il soit si maître de soi et que cela va s’avérer plus dur que prévu, surtout qu’au repos, il arrive presque au niveau de son dernier amant en pleine extension. Elle reprend espoir en le prenant en main et en voyant qu’il réagit bien. De son côté Gordon, apprécie la plastique de Patlarat, son corps respire la puissance, mais peu la jouissance, il sent bien qu’il y aura du travail pour arriver à un résultat probant.

Comme elle a mis, comme on dit, la main au paquet et ne se prive pas de secouer le prunautier avec vigueur et avec la rage de gagner au moins cette compétition, Gordon, Pierre de son prénom commença à lui caresser les seins et se baissant, pris le bourgeon dans la bouche, le goût est assez relevé, vu la trotte en tarn qu’elle vient de faire et de la proximité de ses aisselles qui émettent abondamment des phéromones sans discontinuer.


Par curiosité, il y mit un petit coup de langue, ce qui fit que Patlarat lâcha l’objet de ses soins, troublée par cette caresse que personne ne lui a jamais faite.

Son ventre en est tout retourné, sans parler de son sexe qui commence à ressembler à la mare aux canards, une fois son nez et son palais rassasiés, Gordon plonge témérairement entre les cuisses de Patlarat, la langue en avant, comme l’abeille à l’approche d’une fleur mellifère.

Le goût et l’odeur sont très relevés, mais Pierre en a vu d’autres lors des pauses entre les combats d’arène. Rapidement il se fait à ce parfum capiteux et commence à séparer de la langue cette forêt florissante pour s’abreuver à la source. Passant et repassant sur les bords du sexe qui se liquéfie de plus en plus, titillant parfois le clito qui saille en attendant la saillie et qui demande son lot de caresses.

Patlarat, ravie et impressionnée par ce cunnilingus de qualité, se déhanche de plus en plus violemment, elle sente venir l’orgasme, synonyme de défaite, elle se ressaisit, ne voulant pas capituler sur de simples mignardises et prend cette gaule si impertinente dans sa bouche pour lui faire rendre les armes.

Toutefois, étant la reine, elle n’a pas l’entraînement de la péripatéticienne de Hambourg, diplômée du trottoir, et parfois, prise dans son élan de bien faire, les petites canines se heurtent au gland, ce qui fait retomber la pression. De son côté Pierre, appréciant la réaction courageuse de Patlarat, se décide de tenter l’anulingus, puisque le cuni a été un succès au-delà de toutes espérances, mais à l’approche de la fosse de Sodome, il réalisa que la reine a vraiment du poil au cul comme le dit le langage populaire et pas qu’au sens figuré.


Mission impossible pour le moment, l’essartage n’est pas pensable sans le secours de Gillette et cela fait longtemps qu’il l’a perdue de vue, là, il se sent pris de procrastination violente.

Se remettant dans le bon sens, le visage barbouillé des sucs intimes de la reine, il lui colle un patin d’anthologie, forçant le barrage et de ses lèvres et des dents qui sont encore, ma foi, fort pointues.

Sans attendre, de ses jambes, il écarte celles de la reine qui se laisse bien faire, conquise déjà par ce nouveau mâle qui la fait si bien frémir, oubliés les autres qui ne sont pas si bons en comparaison.

Amenant sa perforatrice à trépan diamanté à l’entrée du paradis, Pierre, puissamment, propulse son engin au plus profond, écartant les chairs de sa conquête, lubrifiées à l’extrême. Patlarat sent venir une défaite qui n’en est pas une, vu le plaisir qui monte des tréfonds de son être. Ce n’est pas possible ce qu’elle ressent, jamais dans sa vie amoureuse, pourtant bien remplie elle n’a senti pareille sensation. Elle ne peut freiner la montée de la jouissance, elle est prête d’exploser dans une myriade de feu de joie quand Pierre, retournant sa monture comme une crêpe, se met sur le dos et laisse la cavale prendre son rythme pour la dernière ligne droite.

Ce n’est plus qu’un déchaînement, râpant son clito sur la toison blonde de son amant, Patlarat part dans un délire d’anthologie. Elle monte, elle descend le long de ce mât de Cocagne, elle s’empale de long en large, elle jouit de se sentir en position dominante de possession, c’est elle qui mène le bal, même si elle ne se rend pas compte que c’est ce qui la mènera à la défaite.

Dans un long feulement, elle l’avoue et s’écroule vaincue sur la poitrine de son nouvel amant.

Doucement, caressant sa chevelure abondante, il la presse contre lui sans trop bouger pour lui permettre de reprendre son souffle pour continuer l’aventure.

Le nez pris derrière l’oreille, il lui murmura tendrement :



… Dis-moi, tu as toujours envie qu’on se batte comme des chiffonniers ou si tu préfères ce genre de combat.



Le combat de chiffoniers


Sous les instructions de Gorgy, on construit un ring pour que les deux monarques puissent s’affronter autrement que sur un plumard.

Gorgy énonce les règles, il n’y en a pas si ce n’est que la morsure est interdite. Le combat est prévu en trois rounds et le premier à terre a perdu.

Au premier round, Gordon voulu éviter le combat rapproché, lâchant régulièrement des petits jabs qui ébranlent la confiance de la reine, elle qui suppose un affrontement du style lutte libre.

Le fait que Gordon ne se jette pas dans ses bras, mais lui martèle tranquillement le visage, qui commence à être bouffi, la met hors d’elle, car elle n’arrive à rien, chaque fois qu’elle essaye de le coincer, il s’échappe en lui mettant quelques petites baffes, toujours avec le sourire.

Au deuxième round, elle commença à l’injurier sur le fait qu’il refuse le corps à corps, puis se rua brusquement sur lui, alors qu’il est appuyé contre les cordes, lui, l’évitant d’une petite roulade, elle se trouva prise contre les cordes et lui par-derrière, la maintint bloquée sans possibilité de faire quoique ce soit, si ce n’est de frotter sa croupe contre le bas-ventre de Gordon.



Elle essaye bien de ruer pour le déséquilibrer, mais Gordon est collé contre elle, les ruades ont aucun autre effet que de lui faire sentir cette barre dure qui lui martèle le croupion.

Le gong la sauve de cette situation compromettante où elle est complètement immobilisée, mais on ne peut pas dire qu’elle est vaincue, puisque qu’elle est toujours debout.

Gordon avant la troisième et dernière reprise est partagé entre deux ou trois options,

* doit-il la laisser gagner ? Après, elle sera incroyablement arrogante et intenable.

* faire match nul ? Cela ne résout pas le problème mais sauve la face aux deux, mais c’est assez périlleux à réaliser, car la partie adverse ne se pose pas de question et si un bon coup pour elle se présente et s’il est possible, surtout s’il est mauvais pour lui, elle ne va pas hésiter longtemps.

* gagner ? Cela froissera l’amour propre de Patlarat et en fera une vaincue, voir qu’elle continuera la lutte pour recouvrir la face.

Finalement, il s’est résolu à tenter le nul. Personne n’ayant gagné, ni perdu, toutes les options restant ouvertes.


Au milieu de troisième round, il voit une opportunité de la bloquer à nouveau, mais cette fois de face et il l’entoure de ses bras et se colle à elle, évitant les coups de genoux et autres mouvements car complètement collé contre elle et en face, il lui sourit gentiment et en voulant lui donner un baiser sur le bout du nez, il se fait mordre le sien, pas trop fort tout de même. Il maintient son blocage et elle eut beau se démener, elle ne peut se libérer pour reprendre le combat. L’effort des deux participants est titanesque, les muscles gonflés sont à la limite de rupture. Chacun sait que celui qui lâche a perdu, quoique Patlarat ne suppose pas un instant que Gordon ne le désire pas.

Le gong final annonce que le match est indécis, aucun participant n’ayant mordu la poussière, Gordon relâche sa prise doucement pour que ses muscles tétanisés puissent se remettre. Patlarat d’un mouvement brusque se libère en donnant un coup en traitre au dernier moment, ce qui plie Gordon en deux, pas habitué à ce genre de comportement.



Gordon est de plus en plus séduit par cette femme de caractère, quand il la regarde, il ressemble un peu à un merlan frit, il se rend compte que lui aussi est vaincu, mais c’est dans son cœur que cela se passe.

Le lendemain matin, au réveil, il aborde son point de vue sur la suite.



Sans donner suite à cette discussion qui n’amène à rien, elle se tourne vers son général :



Le lendemain tôt le matin, des tarns arrivent des îles et sur un, une beauté aussi resplendissante que sa co-reine ; ils gorrirent au milieu du camp. Patlarat qui s’est donnée toute la nuit à la gymnastique à deux dos, gît dans un sommeil profond dans ma couche. Gorgy vint me réveiller discrètement en admirant toutefois la plastique nue de ma conquête.



Je m’habille en un tour de main et sors dans la fraîcheur matinale pour m’approcher du couple qui vient de se poser au milieu des tarns.

Je m’approche avec un grand sourire en tendant la main pour l’accueillir, tout en me souvenant que la poignée de main n’est pas dans les habitudes locales.



Laissant son accompagnant aux mains de Gorgy, je l’amène vers notre tente où Patlarat émerge lentement du sommeil, dans une impudeur touchante. Voyant sa co-reine, elle couvre ce qu’elle a à couvrir en rougissant.



Peut-être que sur cette planète, c’est au nom de la reine, de la co-

reine et de la sainte d’esprit.




Pax Gordonii.



Après la guerre, arrive la paix, nous avons parcouru d’abord mon royaume, pour que je présente leur nouvelle reine à mes sujets, je lui montre les institutions que j’ai créées, mon bunker avec ses artisans, cela nous a pris bien deux mois, au cours desquels je révèle encore un autre aspect de moi, je suis le roi qui aime sa femme et que sa femme aime. Patlarat est très demandeuse et moi très généreux dans ce domaine.


Nous partons pour visiter également son royaume, je ne peux m’empêcher de lui proposer que l’art de la navigation, fabrication et utilisation soient améliorées, soit dans le centre d’enseignement soit mieux en faisant une annexe sur l’archipel. Personne n’a fait le tour complet de Gorre et on en est un peu dans l’état de la Terre avant Christophe Colomb, la forme de la planète, pour eux, n’est pas un sujet important.


À notre retour, on constate que le ventre de Patlarat prend une forme intéressante et que bientôt, le royaume aura un héritier officiel. Je sais que je l’ai déjà promis à Taima, mais c’est un peu de l’histoire ancienne. Du reste, cela n’a pas été officialisé par le traité de création, vu qu’à cette époque, le rejeton n’était pas encore né et aux dernières nouvelles, c’est une fille.

Un mois plus tard, nous inaugurons l’annexe de formation des marins à Dulang, j’en profite pour placer la première volée d’élèves diplômés du centre comme instructeurs dans les branches qui sont propres Gordoncity, j’invite en parallèle quelques constructeurs de bateaux pour partager leurs connaissances. C’est alors que je reçus la visite de Guizet.



… Il existe sur le royaume de Tuor une espèce de bois qui ne pourrit pas, ce serait bien de l’utiliser.



Ce qui me fait tout de suite penser qu’il faut que je crée une branche d’étude pour la conservation des forêts, je sens que son maître, le mage blanc, est particulièrement à sa place et qu’il lui faudra étendre le champ de ses connaissances.



Au retour de Guizet, avec l’approbation du royaume de Tuor, l’enseignement de la sylviculture est déjà en place et même on a tout de suite commencé à cultiver les espèces qui nous intéressaient pour compenser les coupes.

J’ai bien expliqué le pourquoi au mage blanc et il a parfaitement compris les dangers d’une coupe non contrôlée. Il faut dire que sur Terre, j’ai eu assez d’exemple de ce type. Nous avons construit une scierie sur place, pour tout de suite faire les planches, poutres et mats pour les bateaux. Rapidement des convois importants entre les lieux de préparation du bois et les chantiers navals se concrétisent. Les nouvelles unités viennent remplacer les barcasses précédentes qui pourrissent trop vite, les formes sont repensées, elles améliorent tant le tonnage que la vitesse.


Y a-t-il de l’eau dans le gaz du ménage de Gordon ?


Pendant ce temps-là, le ventre de Patlarat s’arrondit de plus en plus et sa santé a tendance à péricliter, je me souviens alors que le mage blanc et son disciple ont fait des miracles à la Cour de Tuor, lors de la grossesse d’Altra.

Sans attendre, je le nomme médecin royal avec comme mission de s’occuper de mon épouse dont la santé a tendance à décliner.

C’est lors d’une de leur visite, dissimulé derrière une tenture, que je comprends le fond de leur médecine pour faire diminuer les nœuds qui se formaient dans le ventre des femmes enceintes.

Spécialement Guizet qui est appliqué à lécher ce dont je pensais avoir l’exclusivité et la reine se prête particulièrement à cette médecine, surtout quand il sort sa bite pour masser de l’intérieur et guérir les maux, elle pousse les mêmes cris qu’avec moi et semble très contente du traitement. J’appris plus tard qu’il est quotidien, vu que pris par les affaires du royaume, je l’ai un peu délaissée ces derniers temps.

Pour remettre les pendules à l’heure, en me présentant au milieu d’une séance de baise-majesté, sport que j’ai déjà bien pratiqué avant, je lui fais part que pour la ménager pendant sa grossesse, je prends sa co-reine pour m’aider à gérer le royaume.

Évidemment, prise en plein délire érotique avec d’autres que moi, il lui est difficile de refuser ce que je prends comme une juste compensation.



Du coup, je nomme sa co-reine inspectrice des chantiers royaux et pendant sa période de formation, il faut que je l’accompagne personnellement.

Je ne vais pas vous faire grâce de la première nuit que nous passons ensemble.

C’est homérique, la belle est encore neuve, son label de garantie pas du tout entamé, il va falloir que je m’applique particulièrement pour cette première fois, ce ne sera pas comme avec sa mère, laquelle a déjà pas mal de km au compteur, probablement il en a déjà fait deux fois le tour du cadran.

Notre première visite se fait à Tuor, où je compte voir l’évolution de notre scierie. C’est à l’auberge de Gamiel, où j’ai mes entrées, que nous sommes logés

Depuis mon dernier passage, Gamiel a accouché d’un charmant bambin qui ne me ressemble que trop, mis à part la chevelure paradoxalement rousse flamboyante. Sa mère me le présente, très fière du résultat.



En voyant le résultat, je lui alloue une pension substantielle sur les fonds de l’état. Elle nous donne la plus belle chambre en nous demandant si nous avons besoin d’aide pour la nuit.

Là, je l’affranchis que Lenka est encore une jeune fille et que je dois y aller progressivement avec beaucoup de douceur.



Pendant le souper, Gamiel est toute miel pour nous deux, à tel point que Lenka me demande ce que cela cache.



… Je ne suis pas souvent rendu au palais pour m’occuper d’elle, il y a tellement à faire pour mettre les deux royaumes dans de bonnes voies, je ne vais pas lui reprocher de se donner un peu de bon temps, du moment que c’est très discret.



Elle nous dit qu’elle ne peut se libérer que dans une petite demi-heure, le temps qu’elle prenne un tub dans sa chambre pour enlever l’odeur de la taverne et se préparer.

Avec Lenka, nous montons dans notre chambre et je lui ai proposé également de l’aider à faire sa toilette en amoureux. Elle me rétorque que oui, si c’est réciproque. Nous nous déshabillons l’un l’autre tout en se caressant, elle a les seins très réactifs et de jolies petites poires belle Hélène se dressent au contact de ma main et, la cerise sur le gâteau, demande quelques petits baisers. Lenka n’est pas en reste et elle est curieuse de voir ce que cachent mes braies, sa main part à la découverte dans ma culotte jusqu’à se saisir de l’objet de sa convoitise.

Même si sur Gorre, l’histoire du petit chaperon rouge est tout à fait inconnue, elle ne peut s’empêcher de le citer :



Me souvenant de mes classiques, je lui réponds :



Mais contrairement à l’histoire, je ne me jette pas dessus, je lui indique le bassin, un peu comme un jacuzzi où l’eau fume pour faire nos ablutions, la journée ayant été assez fatigante, un petit délassement dans l’eau ne nous fait pas de mal ; s’étant pas mal caressés à cette occasion, c’est déjà bien excités que nous avons rejoints le lit où nous attendons Gamiel. Elle finit par arriver, revêtue d’un splendide déshabillé à la dernière mode de Tuor.

On sent qu’elle s’est même parfumée le minet à la lavande ; en la voyant, j’ai réalisé qu’une maternité sépare ma dernière vision de son corps avec ce soir, ses seins ont pris de l’ampleur, ils sont splendides d’arrogance.



Il faut bien que, vu la petite et mignonne poitrine de Lenka, j’explique la magnificence de celle de Gamiel ; sur Gorre, les femmes sont aussi sensibles à la beauté d’une poitrine et comme sur terre, pas mal complexées, il y a toujours quelque chose qui ne va pas, soit trop grosse, soit trop petite ou… tombe trop, souffre de strabisme mammaire divergeant…

Me penchant en direction de Lenka, je m’incline sur ses seins pour leur donner d’abord quelques baisers, mais rapidement, ma langue très curieuse ne peut s’empêcher de les lécher et mes lèvres ne sont pas en reste, elles sucent ces petits fruits au goût savoureux, tout en descendant mes mains à la rencontre de son pubis.

Ledit pubis est orné d’une magnifique fourrure qui au gré de mes caresses devient un vrai puits de parfums capiteux. Lentement, un doigt en avant, je suis le contour de son sexe qui palpite de plus en plus, les lèvres sont déjà bien humides et quand je passe mon majeur au milieu, son corps frémit d’impatience.

En me déplaçant, je me mis dans son prolongement, entre ses jambes qu’elle écarta tout grand, m’offrant une vue de première qualité sur sa vulve et ses alentours sont charmants. Son clitoris est tout timide et ne pointe que le petit bout de son nez, je l’invite d’un coup de langue à faire connaissance, il se laisse faire et sort lentement de son refuge, j’ai l’impression qu’il aime mes baisers et en redemande, je sens la main de Lenka qui s’appuie sur ma tête, marquant son intérêt à mes attentions pour son sexe.

En relevant la tête, je constate que Gamiel, de son côté, n’a pas perdu son temps, elle est en train de se prendre de bec avec Lenka et ses mains ne sont pas inactives, elles ont remplacé les miennes en câlinant le bourgeon de ses seins.

Gamiel, me fixant dans les yeux affirma :



Ma bite n’en demande pas tant, Me redressant, j’amenai mon artillerie en position pour prendre la place forte. Le canon bien pointé, doucement il s’introduisit dans la vallée des délices, délicieusement ointe d’un lubrifiant naturel, la progression des troupes est cependant stoppée par la présence d’un obstacle qui l’empêche de progresser. D’un coup violent, j’envoyai l’obstacle dans les arcanes des pertes et profits et je m’enfonce complètement dans son con.



Confortablement installé au fond de son con, j’attends que cela se calme, mon attente n’est pas trop longue et rapidement Lenka me demande de sortir de mon immobilité, qu’elle n’a plus mal et qu’elle attend autre chose.

Ma bielle reprend vie et régulièrement elle fait son travail, puissante, dans ce trou que je viens de massacrer, sans état d’âme, longtemps elle s’active, sentant la montée en puissance de l’orgasme de Lenka, assiégée encore par Gamiel qui lui trafique habillement les nichons, je pousse mon avantage de plus en plus fort, accélérant la cadence, bientôt j’ai vraiment l’impression que ce n’est plus moi qui dicte le rythme et ses coups de con deviennent si violents qu’il faudrait décharger avant l’heure ; heureusement elle ne tient pas ce rythme soutenu trop longtemps et ensemble, nous jouissons avec bonheur.

Épuisée, elle referme le compas de ses jambes, m’éjectant en quelque sorte, voulant reprendre son souffle et ses esprits, mais Gamiel veille au grain et a vraiment envie d’y passer. Elle se rappelle à nos bons souvenirs, sachant qu’une saillie peut être suivie d’autres tout aussi jouissives.

Elle plonge vers ma queue qui vient de sortir toute chaude du con de Lenka et commence à lui redonner vie, se gargarisant des restes du coït précédent.



À ses bons soins, mon dard se transforme rapidement en étendard, reprenant une forme olympienne, bonne pour le service.



Me couchant sur le dos, je la laisse jouer avec ma bite comme d’un sex-toy. Montant, descendant, allant à gauche à droite, de-ci, de-là, jouant la cavale déchaînée, elle fait tant et si bien qu’à son tour elle grimpe aux rideaux avec des cris à sonner l’alerte dans toute la ville, se terminant par le feulement de la louve par nuit de pleine lune.



La nuit est horriblement longue et au matin, je me retrouve un peu vidé pour ne pas dire vidangé ou plutôt vendangé de la grappe et heureusement qu’elles se sont découverts un penchant lesbien qui m’a permis de garder un petit filet de vie.


Le lendemain, la gueule un peu enfarinée, accompagné de mes deux amazones toutes frétillantes, elles respirent les femmes bien baisées, nous visitons la scierie. Elle travaille bien, (la scierie) l’odeur du bois fraîchement coupé et la beauté du travail de scieur me font grand bien.

Une annexe a été construite pour fabriquer directement des pièces de menuiserie, plusieurs meubles attendent d’être livrés. Du coup, je commande une table pour le conseil des ministres de 33 pieds de long sur six de large,


Je me rends ensuite au palais de Tuor pour faire une visite de courtoisie à la cour. Altra et Gavra, fiers comme Artaban. Ils me présentent leur prince héritier dans ses langes. Il me fait un très beau sourire quand je le prends dans mes bras et en le regardant, je sens bien que malgré les apparences trompeuses, c’est bien mon fils et que mon sexe, sensiblement plus long que celle de Gavra a bien atteint selon ses dires, la porte des garçons de la reine. Elle me jette un drôle de regard, à la fois reconnaissant et craintif.



Je la rassure et je vois un grand sourire et sa face détendue.

J’espérai qu’elle ne mit pas les pieds dans le plat en prétendant qu’il est le portrait de son père tout craché. Même en étant un roi relativement puissant qui a mis le royaume de son cousin à ma merci, je ne tiens pas à une confrontation avec le roi Gavra. Mais lui, décontracté :



S’il me fait penser à Candaule, c’est sûr que je ne serais pas son Gygès, rien ne m’y oblige.


On discute des différentes affaires économiques récemment développées et nous sommes bien obligés de constater que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes avec notre collaboration. Son royaume peut enfin avoir du poisson frais, vu le transport rapide que nous avons organisé avec les charrois de retour du bois. Le poisson voyage dans des fûts, héritage des gaulois dont je me suis souvenu, spécialement conçus à cet effet. Chose qui n’existait pas avant.


Le commerce du bois lui permet d’avoir un surplus de recettes non négligeable sans entamer le capital et pour mon royaume, c’est une matière première de super qualité que nous transformons en objets de prix.

Pour la plus grande joie de Tamis, le papier, fait des déchets de la scierie, remplace à 100 % les peaux de Tarns pour les besoins d’écriture, surtout que l’interdiction de mettre à mort un tarn est accompagnée de nombreuses années de pénitencier dans les mines d’or pour les récalcitrants. Je fais étendre cette interdiction à tout Atnemarta, avec l’accord de tous les souverains.

De retour dans ma capitale, une surprise, qui n’en est pas tout à fait une, m’attend : une héritière est née. Patlarat a accouché quelques jours au paravent, sans avoir eu l’occasion de m’en aviser. La fille est superbe et je la soupçonne d’avoir un caractère au moins aussi bien trempé que sa mère. Je commence à me poser la question si on ne va pas se diriger vers un gouvernement de type matriarcat, mais c’est un peu prématuré d’y penser.

Suite aux turpitudes de la reine, une discussion pour la suite s’impose, vu son attachement aux mages et le mien à Lenka. Vais-je me diriger vers la bigamie ? Lui rendre sa liberté ?

Je lui demande son avis sur la situation.



… Du reste, pour toi, qu’en est-il ? Vu la forme du ventre de ma chère Lenka en rentrant, je suppose qu’elle et toi aviez aussi consommé ! M’aimes-tu moins ? Si c’est le cas, il faudra que je constate de visu ce soir.




Notes en fin d’épisode



Agorir

c’est le pendant du verbe atterrir sur Gorre


Oiseau

, le terme n’est pas très judicieux, car les dinosaures volants n’étaient pas des oiseaux à proprement parler, mais les ancêtres des oiseaux, de même que l’australopithèque n’était pas un homme au sens propre, mais un lointain ancêtre, un hominidé


procrastination

(du latin pro « en avant » et crastinus « du lendemain » ) est une tendance à remettre systématiquement au lendemain des actions, qu’elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non


table pour le conseil des ministres de 33 pieds de long sur six de large

Je sais que c’est plus petit que celle que Poutine a, mais il faut savoir rester modeste


Candaule

Roi de l’Épire, descendant d’Hercule, qui voulut partager son épouse avec Gyges, mais elle, furieuse, demanda à Gyges de le tuer et de lui succéder. (Apparemment, elle n’aimait pas le triolisme.)


capital

Les essences replantées repoussent rapidement, seule ombre sur le tableau, c’est que l’ébarbage ne puisse constituer le renouvellement de l’humus car très peu putrescible. Ce sont des espèces proches du mélèze qui sur Terre sont utilisées pour les constructions en contact avec l’eau.