n° 21449 | Fiche technique | 42484 caractères | 42484 6790 Temps de lecture estimé : 23 mn |
18/01/23 |
Présentation: Qui ne le fait pas ? Ou qui ne l’a pas déjà fait ? Au moins une fois ! Ou alors... Suis-je une terrible perverse ? | ||||
Résumé: — Allez ma grande. Ne pense pas. Fonce. Tu en as envie. Fonce donc ! C’est facile. Simple d’utilisation. Moi qui ne comprends pas grand-chose à ces techniques informatiques du Net. Voilà, c’est fait. Un site. Pseudonyme. Jul29. Ça fait mec... | ||||
Critères: f fbi telnet cérébral voir exhib ffontaine trans nopéné init -exhib | ||||
Auteur : Juliette G Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : Drôles d’exhibitions Chapitre 01 | Épisode suivant |
Qui ne le fait pas ? Ou qui ne l’a pas déjà fait ? Au moins une fois ! Ou alors… Suis-je une terrible perverse ?
Évidemment, je parle pour les femmes libres. Libres d’esprit. Celles qui assument leurs sexualités. Les plus curieuses et les plus entreprenantes d’entre nous, qui veulent tenter des choses. Celles qui s’essaient à des découvertes. Des femmes tentées par des nouveautés. Ces femmes sont de celles qui en général, ne se contentent pas d’explorer et d’exploiter leurs sexualités. Elles font de même dans leurs vies professionnelles, ou simplement dans celles de tous les jours. Les plus jeunes ? Oui, certainement. Je l’espère pour elles. Elles ont le temps pour se trouver une vie qui leur convienne. Il y a forcément des gourmandes qui le font. Oui, des coquines. Des salopes comme ils disent. Comme moi. Je ne suis tout de même pas la seule, non ?
Encore que, les nanas se font toutes payer ici. Elles ne regardent pas, elles s’exhibent et veulent du jeton. Tant mieux pour elles. Elles ont bien raison.
C’est facile. Simple d’utilisation. Moi qui ne comprends pas grand-chose à ces techniques informatiques du Net. Voilà. Un site. Pseudonyme. Jul29. Ça fait mec. J’aurais moins de monde. Tant pis. Ou tant mieux si ça se trouve.
Ma cam est prête. Je me vois. J’y suis presque. Je suis nerveuse. Un monde, ça. Nerveuse et je pétoche un brin. Évidemment, je sais ce que je vais trouver. Ce que je vais voir. Peut-être ce que je montrerai. J’en ai envie. J’ai envie d’essayer en tout cas. Maud aime venir sur ce site de temps en temps. Comment dit-elle déjà ? Facile. Anonyme. Sans prise de tête. Rapide ou non, ça, c’est à toi de voir. Oui, je verrai. Ce sera certainement rapide.
Une autre Stolichnaya ? Oui, une grande. Glace, tant pis. J’ai chaud. Vraiment chaud. Cadre visuel sur le canapé. Rien sur la table basse. Juste la vodka. Verre. Cendrier. Mes cigarettes. OK, c’est bien. Pas de possibilité de reconnaître mon intérieur. Parfait. Caméra cadrée sur mon corps. Du menton aux genoux. Rester assise surtout.
C’est fou ce que je flippe. Non, mais quelle coconne ! Personne ne m’y oblige.
Un miroir. Il me faut au moins vérifier certaines petites choses. Alors… La queue de cheval, ils feront avec si je montre ma frimousse. Mais bon, aucune chance que je le fasse. Trop tard pour me faire mousser les cheveux. Maquillage, ce sera vite fait. Je n’en ai pas. Top large, blanc, qui découvre les épaules. Un peu. Ou l’une ou l’autre un peu plus dénudée selon ma position. Pas de soutien. Et 501. Ah oui, mais zut… Tant pis. Je n’ai rien dessous depuis ma douche. Les fesses à l’air. Si ça se trouve, je quitte au bout de cinq minutes. Bon…
C’est… déroutant ! Un tchat qui défile. Des phrases. De l’anglais/américain, de tout. Déjà, deux ou trois Français me parlent. Enfin, m’écrivent. Me tapotent des trucs. Ça va vite. Très vite. On me demande mon micro. Aïe ! Du coup, je veux être sûre qu’il est bien « Out ». Il l’est, ça va.
Ce n’est pas un défilé de mode masculine, c’est clair. Et les visages sont plutôt absents des écrans. Je n’ai droit qu’à une connexion. Pas envie d’abonnement. Un sexe, c’est un sexe. Une queue, c’est une queue. Ce n’est pas la peine de friser l’overdose. Déjà que gratuit et une par une, c’est un peu lourdingue.
Dix minutes. 64 connexions.
C’est bien ça le problème. Je n’ose même plus bouger. Je ne regarde plus le tchat. On me parlait. Certains donnaient dans le compliment dithyrambique. D’autres me saoulaient pour que je commence mon show. Quelques insultes anglaises. Un show ? Et un numéro de claquettes sur glace aussi, Ducon !
15 minutes. 156 Connexions.
Des catégories. Femmes. Hommes. Lesbiennes. Homos. Couples. Trans. On peut choisir par pays. Par genre.
Ben tiens. Je n’avais pas remarqué. Je n’ai jamais vu de transgenre. Des transistors, oui, mais c’est très vieux.
Le salaud ! Ou la salope. Qu’elle est belle ! 22/25 ans. Brune. Cheveux courts. Beaux yeux foncés. Et c’est dingue, mais un charme fou. Un charme de femme. Un sourire et des regards de femme. Ses seins me paraissent parfaits. Ô rage, ô jalousie. Du 95C superbe. Libres, c’est sûr, lourds et fermes sous un haut noir.
Il a un rire de femme. Je suis sur le cul. En même temps, assise, je ne suis pas originale.
Ah, ben, voilà autre chose. Il est vrai que l’on m’a demandé certaines choses. Des signes. Des doigts en V. De parler. De danser la Carmagnole avec un plumet aux fesses, etc.
Chérie ? Nanméoh !
Il a un petit sourire. De femme. C’est agaçant. Il m’attire en plus. Va savoir pourquoi.
Il/Elle bouge. Mouvements, contorsions et ses seins semblent bondir vers moi. Ohlala, superbes !
Nouveau sourire. De nana. Un peu de moquerie, un peu de timidité. Contorsions et une jupe très courte couleur crème glisse. Ohlala ! Un sexe déjà à demi dressé. Lourd et épais et totalement épilé. Je n’avais jamais vu un sexe viril sans poils. Un membre qui se balance quand Tany/Alexis se rassoit dans son petit canapé deux places.
Nouveau sourire. Je pensais, non, j’étais persuadée qu’une transgenre fille n’aimait que les hommes. J’ai bien fait de venir. Vive la culture. Attaché « Cul » et « Ture »
Ohlala. Il bande ! Il me regarde et il bande. Et la nature l’a gâtée, la dame. Quel beau sexe ! Quelle belle queue ! Dure, grosse et droite comme une flèche. Et qui est la cible ? Je dis quoi, moi, maintenant ? Et je fais quoi ? Une ola ? Je n’ai pas fait de banderoles non plus. Je ne pense vraiment à rien…
30 minutes 222 connexions
Alexis est très dur maintenant. Et c’est très troublant. Il ne m’a pas quitté des yeux depuis un petit moment. Je suis en panique totale en me rendant subitement compte que moi, je n’ai pas lâché son membre du regard. Je l’ai vu s’élever lentement comme un bras de grue. Je l’ai vu palpiter et se tendre, se durcir et prendre de l’ampleur. Ohlala. Il faut que je dise quelque chose.
Nouveau rire chaud et doux.
Oui, bon. Son « chérie » m’insupporte. C’est comme « poupée » ou « ma belle ». J’ai horreur de ça.
Sourire, mais il a compris le message.
Tany/Alexis m’explique certaines choses un long moment. Il ne bande plus et je m’étonne de l’avoir remarqué. À croire que sa queue m’attire comme le miel attire un ours. Il/Elle me parle du site. Puis de certaines possibilités. Le côté privé du site. Des connexions privées. Alexis me dit que nous pourrions passer sous Skype. Ce serait mieux encore. Il aimerait simplement voir mon visage. Juste un instant. Ensuite, à moi de voir.
J’ai eu droit au « ma belle », mais bon. Il est cool. Elle.
Un rire et mes joues qui s’enflamment.
56 connexions
La chute libre. Le fait que je sois en privé. Je suis déchue de mon statut de vedette. Quand Alexis me dit qu’il a eu jusqu’à mille deux cents voyeurs, je tombe de haut.
Nous parlons du site et je n’ai rien changé au cadre figé de ma caméra. Alexis, lui, n’a rien demandé. Il a l’intelligence de me laisser le choix.
Sourire. Sourire de femme charmée et ses yeux sombres me fixent. Fixent mon corps.
J’ai changé la position de l’appareil. Je sais qu’il y a un zoom, mais je n’utilise pratiquement jamais cette cam. Un moment, sans trop savoir pourquoi, je reste à observer ma propre image. À cette distance, je passe plutôt bien. Je ne suis pas trop mal pour mes trente-cinq printemps. Vive le sport comme disait l’autre. C’est la voix chaude d’Alexis qui me tire de mon égoïste rêverie éveillée.
Pour plaire à Alexis, je lui plais. Pas de doute possible. J’ai une nouvelle fois assisté à ce petit mystère de la nature. Un gros mystère, plutôt, concernant mon admirateur. Admiratrice. Alexis a un pénis de chair. Techniquement, l’érection fait peu varier sa taille. Au repos, le sexe d’Alexis est de belle taille. L’érection le durcit sans trop le grandir. Le pénis de sang lui, peut doubler de taille, du repos à l’érection en se gorgeant de sang. Toujours est-il que l’aspect technique de la chose s’évanouit de mon esprit très vite. Cela a presque été instantané. À peine la cam sur moi, dévoilant mon buste et mon visage, le superbe membre a frémi. Puis s’est lentement tendu avant de se lever un peu.
Je n’ai pas même à réfléchir. Pourquoi mentir d’ailleurs ? Il le sait parfaitement. Je n’ai fait que regarder sa queue jusqu’ici. Ou peu s’en faut. Je ne sais même pas pourquoi par ailleurs. Mais le fait est bien là.
Mes mots avaient été un déclic et la belle queue d’Alexis s’était redressée d’un coup. Un long mouvement et elle était dure et droite. Un véritable petit gourdin de chair gonflée.
Non, mais c’est pas vrai ça. Je rougis comme une gamine et ça se voit à trois mètres. Ohlala.
Tu m’étonnes que je voie ! Oh oui, que je vois. Je vois même très bien. Sauf que là, comme ça, je bloque. Comme je suis plutôt timide les premiers temps en amour. Et lui, c’est un inconnu à poil, qui bande comme un chevreuil en rut. Ou un cerf. Ou n’importe quelle bestiole mâle en quête de câlins. Et surtout, Alexis bande pour moi et moi seule. Il bande devant cette fichue caméra qui me tétanise.
Ah, ben, allons-y gaiement. Où vas-tu, ma grande, là ? Où vas-tu ? Et vogue la galère.
Et là… il attend une réponse. Suis-je excitée ? Oui, un peu. D’une certaine manière, oui. C’est sûr.
Ce sourire qu’il a. C’est trop craquant.
C’est moi qui ris, cette fois. C’est vrai qu’il est cool. Il sait mettre à l’aise. Il me plaît bien ce… Enfin. Il me plaît comme il est.
Aïe ! Du calme ma grande. Respire. Reeespiiire !
Oui d’accord. Il le voit déjà mon visage. Alors de plus près, si je ne lui fous pas la trouille. Pourquoi pas.
Et voilà ! Original, enlevé, du naturel en veux-tu en voilà. Bravo, Jul ! Grande classe. Pfff.
Et comme une gourde, je le regarde se lever, sa belle queue dressée vers moi. Alexis n’a pas flanché un seul instant. Dur comme une matraque tout le temps. Et ses yeux sur moi ! Ohlala…
Alexis est en peignoir. Enfin, si l’on veut. Léger peignoir blanc entièrement ouvert. Et son sexe épilé est toujours dressé. Dans sa position assise, le gland de la superbe queue de mon transgenre, dépasse son nombril.
J’en ai bien une. Allez. Lance-toi.
Nous parlons un moment des traitements. C’est lui qui en parle et si ça ne m’intéresse pas vraiment, je l’écoute. Je l’écoute non sans remarquer que la colonne si dure il y a peu s’est quelque peu effondrée.
Tout en parlant, je farfouille dans la boîte où je range mon petit fourbi informatique. Ah ! Voilà.
J’appuie sur une touche de la minuscule télécommande, tout en regardant l’écran XXL de ma télé, qui ne sert que pour le Net. J’ai aussitôt l’impression que mon propre visage me saute à la figure. En tout cas, le zoom fonctionne.
Je règle le zoom afin de diminuer un peu ma propre image. Mon visage et mes épaules. Voilà.
Quand je regarde la cam d’Alexis, je rougis comme une collégienne.
À peine mon visage agrandi, la colonne avait retrouvé toute sa grandeur.
Mon rire est un peu tendu. Il est vrai que je suis gênée et pas qu’un peu. Mais un peu flattée également. Évidemment. Il faut être honnête et ravaler sa modestie.
Ce sourire. Ce sourire féminin et cette longue main sur une queue bien virile. J’ai osé lui demander de se caresser. J’en ai très envie.
Je le regarde se masturber et il le sait. Je suis maintenant excitée et il l’a bien compris. Je n’en ai même pas honte.
Il sourit et je ris doucement.
Ohlala ! Je me sens moite de sueur. Et je sens que je mouille. Il m’excite vraiment maintenant.
Oh, comme il se caresse. Lentement et en me bouffant des yeux. Jamais je n’ai connu ça. C’est très troublant.
Un aveugle comprendrait que mes joues sont couleur coquelicot.
Alexis pince doucement la pointe de son sein droit tout en se caressant doucement. Je bous littéralement.
Je délaisse son image pour regarder la mienne. Je vois le top bouger, et remonter un peu sur mes épaules quand je glisse ma main dessous. Mon ventre est brûlant. Tout comme mes seins. Oh, que c’est bon. Ma pointe gauche est mûre pour être pincée. Il ne dit plus rien et me regarde en souriant. Il sait ce que je fais. Il est aussi dur maintenant, que moi je mouille. Je trempe mon 501.
Ah oui ? Timide ? Eh bien, on va voir ça, mon cher Alex.
En parlant, je regarde mon image. Mon corps bouge, mes doigts sous le top et mon autre main sur mes jeans. Alexis doit se demander ce que je fais. Les boutons. Si je les entends, lui aussi. Petits claquements secs des boutons du 501 qui sautent.
Je bouge encore quand mes doigts s’enfoncent dans la toile. Je suis toute trempée.
Il se branle un peu plus vite. Alors Alex ? Tu la trouves toujours timide, Jul29 ?
Ma voix est voilée et je manque déjà d’un peu d’air.
Sa main monte et descend plus vite.
Mes doigts s’enfoncent et ressortent. Poisseux. Je sens monter la vague. Mes yeux sur l’écran. Regard tour à tour sur Alexis et moi.
J’ai relevé le top et le tiens entre mes doigts, tout en continuant d’agacer mon téton. Il sait que maintenant mes seins sont à l’air.
Sa queue est prête à exploser et moi prête à venir. Je sais déjà que mon orgasme sera violent.
Oh ces mots ! Ce qu’il dit. Jouir pour moi. Sans vouloir que je m’exhibe. C’en est presque frustrant. Je voulais me montrer. Tout lui montrer de moi. Lui veut voir mon visage. Uniquement mon visage. Pas ma chatte ou mon cul. Ohlala. Qu’est-ce qu’il m’excite en disant ça !
Je me suis penchée en avant et j’ai immobilisé mes doigts.
Il va venir. Oh oui. Sa jolie queue turgescente va bientôt tout me donner.
Mes doigts plongent dans ma fente quand il explose en longs jets saccadés qui arrosent son ventre.
Je coule doucement et je viens d’un coup.
Je jouis sur mes doigts ancrés dans mon sexe brûlant, bouche grande ouverte, sans même quitter des yeux Alexis qui en termine de son plaisir.
Alanguie et lascive. Alanguie, mais langoureusement. Détendue, mais loin d’être abattue. Je n’ai pas bougé d’un pouce.
De temps en temps, j’ouvre les yeux. Nous n’avons pas dit un mot depuis nos jouissances. Alexis continue à cajoler son sexe d’une main. Il est beaucoup moins dur, mais reste tout de même un peu tendu. Moi, je n’ai pas abandonné mes attouchements. Je laisse mes doigts glisser sur ma fente. Mon bas-ventre est humide de sueur et mon pubis lisse et doux, glissant d’humidité. Ma chatte est trempée, fente ouverte et toute gluante. C’est délicieux de se toucher ainsi. Toute nervosité, toute gêne, toute honte ont disparu. Je me sens bien. Très à l’aise. Très calme. Comme repue et inassouvie en même temps. J’ai tout le temps. J’en veux encore. Je veux encore de ce plaisir jusqu’ici inconnu de moi. Oh oui, j’en veux. Et j’irai plus loin si mon beau partenaire continue d’être aussi excitant.
Je regarde l’écran. D’abord Alexis. Il a de sa liqueur étalée sur le ventre. Il a joui très fort et maculé le galbe de son sein gauche. Coup d’œil sur mon visage. Serein et mon sourire.
Lui aussi me sourit.
Il rit en se passant une main sur le ventre. Il ne s’est pas essuyé et ça m’excite brusquement en y songeant.
Si je lui dis ce que je pense, ça risque de me faire partir très vite. Ohlala. Je suis dans un drôle d’état, moi. Que c’est bon !
Il est à nouveau dur. Raide et gonflé. Alexis bande encore pour moi.
Le zoom est toujours sur mon visage en sueur. Je suis certaine que n’importe qui comprendrait que je suis excitée.
Je me regarde. Je regarde mon top blanc recouvrir mon visage l’espace d’un instant. Le temps de l’enlever.
Mes mots m’excitent.
Je n’ose pas plus. C’est déjà bien. Je n’ose pas lui dire que j’ai envie de mes pinces à seins. De les poser un peu durement sur mes bouts. Que j’aime avoir un peu mal. Ce serait trop. J’aurai honte. Comme de lui dire que je mourrai d’envie de lui montrer mes nichons pincés.
Je ne quitte pas des yeux l’écran d’Alexis. Je bouge. Je me contorsionne. Genoux relevés devant mon visage. Le 501.
Il ne voit que mes genoux et un peu de cuisses dans la toile bleue.
J’ai du mal à garder mon calme. J’étouffe presque en retirant les jeans.
Je suis restée sans changer de position. Mes genoux nus à l’écran.
J’écarte mes jambes. Mon visage en gros plan.
Une seconde, son « Ma chérie » m’agace.
Mes doigts me prennent aussitôt. Durs, raides. Je me caresse sans la moindre douceur. Je me doigte vite et profondément. Bruits mouillés.
Alexis éjacule en salves lourdes. Un premier jet s’écrase entre ses seins et il mouille son ventre. Mes doigts me ravagent. Ma petite chatte coule doucement sous mes attouchements.
L’orgasme me vrille l’estomac et je lance mes jambes. Écartées comme les branches d’un compas. Je vais lui montrer. Je vais m’exhiber.
L’orgasme est violent et me malmène. C’est presque douloureux. Un tiraillement au creux du ventre. Oh non ! Non pas ça. Oh, merde, non. Une contraction me fait brusquement gémir.
Une. Deux. Giclées puissantes. Fortes. Compactes. J’éclabousse la table de salon et tout ce qu’il y a dessus.
Trois. Longues et diffuses. Je trempe mon salon, mes cuisses, ma chatte me brûle. Quatre. Un faible jet sur le cuir du coussin…
Alexis m’a avoué n’avoir jamais été aussi excité. Il me l’a assuré et j’ai eu tendance à le croire. Il a été réellement troublé de jouir en me regardant. Un visage. Un simple visage. Il n’en revenait pas. Il a dit qu’il se concentrait tellement pour se retenir, qu’il en avait mal à la bite. Il a l’impression de connaître mon visage par cœur. Il m’a proposé un petit jeu pour la prochaine fois. Je ne dirai pas un mot et lui saurait deviner le moment exact où je jouirais. J’ai accepté. Puis, il s’est moqué de moi. Très gentiment. Il s’est fichu de mon visage affolé quand je giclais sous moi. Il a détaillé mon visage en nage, mes regards éperdus, mes joues rouges, mes narines pincées et ma bouche grande ouverte pour chercher de l’air ou grimaçante de honte. Il s’est bien moqué de moi et nous avons ri ensemble.
Nous avons bu un autre verre tout en discutant. Il a été déçu quand je lui ai dit que de telles démonstrations imprévues m’épuisaient. Il a parlé des filles à « Squirt » du site. Des espèces de professionnelles de l’éclaboussure contrôlée à la seconde. Nous avons ri encore quand j’ai parlé du petit ménage à faire après ces fuites humiliantes.
Alexis a insisté pour une dernière petite séance.
Nous n’avons rien changé. Lui toujours assis sur son petit canapé. Mon seul visage en gros plan à l’écran. Il n’a rien vu d’autre de moi. Et pourtant, nous avons connu de grands moments de plaisir.
Oui, c’est vrai. Il a raison. Mais c’est une excitation douce. Une envie qui n’a plus rien à voir avec mes désirs précédents. Je n’aurai plus le courage de m’exhiber à lui. Je ne suis plus assez excitée. Et bien sûr, je sais parfaitement que rien ne changera. Je bois un peu de vodka en lui expliquant mes états d’âme. Alexis a un petit soupir et empoigne sa queue raide et droite en me lançant un regard suppliant.
Comédien, va ! À regarder une nouvelle fois ce qu’il caresse, j’éprouve une nouvelle chaleur. Ce qui ne changera rien malheureusement.
Un bref instant de réflexion et je me décide.
J’en ai envie. De la curiosité d’abord à l’énoncé de son petit jeu, mais une envie bien réelle maintenant.
Je souris quand il s’exclame que c’est tant mieux.
Télécommande et touche magique.
Doigt sur la touche et une bonne moitié de ma poitrine.
Qu’il m’excite, lui. C’est dingue ce qu’il m’excite. Il a déjà dû faire son petit numéro à d’autres, filles ou mecs, mais si je ne sais pas ce qu’ils ont éprouvé, moi ça me chauffe le ventre son petit manège.
J’ai souri, mais pas lui. Ses seins ont dansé la gigue quand il a inspiré.
J’alterne mes regards. Alexis. Moi. Lui. Mon visage et mon décolleté.
Mes doigts sur mon clitoris. Uniquement. Je l’ai totalement ignoré de la soirée. Il était jaloux. Il est dur. Une perle rose dure. Je suis encore mouillée de mes précédentes jouissances. Mon odeur de femelle est lourde. J’ai l’impression d’avoir ma chatte sous le nez. Ça m’excite. L’écran d’Alexis. Moi. Depuis combien de temps ? Un petit quart d’heure ? Un peu moins… Alexis se branle vite. Il est très endurant. Ses seins bougent et ça aussi, ça me trouble. J’y pense seulement maintenant, mais ses seins qui dansent quand il se caresse… Inconsciemment, j’en suis troublée depuis le tout début.
Mon écran. Je me redresse un peu.
Mes tétons. À peine découverts à la cam qu’ils me lancent. L’impression qu’ils bandent d’un coup. Je fixe Alexis. Ses yeux. Uniquement ses yeux. Je vais jouir. Montrer mes bouts de seins va me faire jouir. Incroyable !
J’écarte ma chatte des doigts et écrase mon bouton. Je le presse fort. Oh, c’est bon. Oh, je jouis.
Des bisous. Des virtuels comme on dit. La promesse pour samedi soir.
Derniers regards. Dernier sourire.