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Temps de lecture estimé : 11 mn
20/01/23
Résumé:  Gilou remarque une grande concentration de troupes. Il envoie Homer les bombarder, mais celui-ci, en faisant du zèle, est tué. Gilou et sa troupe les bombardent efficacement puis mettent le siège devant la capitale, l’autocrate qui la dirige se rend.
Critères:  #aventure #sciencefiction #fantastique #sorcellerie #initiation fh fplusag fagée couleurs extracon religion hdomine odeurs
Auteur : Vopicek      Envoi mini-message

Série : Gorre, terre d'exil de Pierre Gordon

Chapitre 11 / 15
La guerre continue et l’ennemi se rend.

Résumé des épisodes précédents :

Gordon exilé sur une planète après des démêlés avec le royaume où il a été exilé se transforme en chef de brigands, Il part en guerre et conquiert un territoire où il s’en déclare le roi. Il y a une guerre contre d’autres pirates et il se marie avec la reine des pirates maritimes. Il développe l’industrie et l’éducation dans son royaume, semant des descendants par-ci par-là.

Une révolte sur Tibur est rapidement matée.

Gilou, le fils aîné de Gordon et de Gamail, vient à la cour de Gordon pour parfaire son éducation. C’est le vrai portrait de son père, si ce n’est qu’il n’a pas reçu d’éducation en arts martiaux. Gordon dans un premier s’en occupe et lorsqu’il n’y a plus rien à lui apprendre. Il passe le flambeau à Patlara. Les deux tombent amoureux et ils sont envoyés sur l’archipel nouvellement conquis pour l’administrer. Gilou se révèle un habile fils de son père en fondant une compagnie de commerçants corsaires.

Gilou part à la découverte avec ses compagnons et réalise à son tour l’exploit de Christoph Colomb, qui est d’aller voir ce qu’il y a au bout de la terre. Il est bien aidé par son père qui à part avoir été boxeur a également travaillé dans un bureau d’Ingénieurs-arpenteurs.

Gilou rencontre un vieux vampire qui s’ennuyait. En rentrant, il apprend que Balthazar 1er s’est échappé du bagne, il l’engage pour le Nouveau Monde.

Les préparatifs d’une guerre à venir contre la tribu d’esclavagiste avancent bon train et Gordon rencontre un vieux prêtre égyptien transformé en vampire.




La campagne de Bator



Les insulaires désignent les peuplades, qui régulièrement razzient les îles, sous le nom de Bator. Elles évitent soigneusement les contacts avec nous, surtout depuis qu’ils ont aperçu que nous montons des tarns. Leur armement est relativement sommaire, mais ils sont nombreux et sans peur de la mort.

Les rapports des tarniers qui commencent à tracer la carte du pays indiquent que le prochain fort construit n’est pas trop éloigné du prochain village important. Changeant nos habitudes, je recommandais de le construire en étoiles à cinq branches1, si cela fait plus de palissades, il est néanmoins presque imprenable, si les pointes sont très solides.

Une fois qu’il est construit, je demande à Homer que nous nous rendions sur place pour évaluer la situation. On ne fait pas comme la troupe, le voyage à pied, mais noblesse oblige, on se déplace en tarn. On profite pour survoler le village qui semble absent de troupes. C’est assez surprenant, on s’est bien posé la question pour voir si cela recouvre un piège, mais on ne voit pas lequel. Les habitants visibles sont des femmes et des enfants exclusivement. Nous rentrons avec en tête de trouver où sont passés les guerriers qui ont été vus à de nombreuses reprises.


Au rapport, je demande aux tarniers présents de découvrir où ils se sont dispersés, afin d’éradiquer cette menace.

En rentrant, ils nous révèlent qu’une armée importante s’assemble pas trop loin d’ici. Sans attendre plus, je repars avec celui qui les a découverts et, simultanément, j’envoie un tarn à la forteresse précédente pour nous envoyer du renfort.

Survolant une plaine, couverte de soldats tous plus emplumés les uns que les autres, j’estime leur nombre à 1 000 au bas mot. Ils semblent avoir pris leur camp avant l’assaut.

Bonne occasion pour les bombarder un peu, ne serait-ce que pour les déstabiliser. Je demande à mon accompagnant de rester sur place pour les surveiller pour que l’on ait le temps de revenir avec les autres, chargés, pour les bombarder quand ils seront en camp. Je compte sur la panique chez eux, car je ne suis pas sûr qu’il y ait 1 000 flèches en réserve.

Rentrant à tire d’aile, je commande à Homer de conduire un assaut aérien avec la moitié des tarniers et la moitié des bombes disponibles, je ferais le deuxième passage pour compléter si la déroute n’est pas en cours.


L’attaque ne se produit pas aussi bien qu’on peut le penser, Homer, voulant trop bien faire, il est descendu trop bas avec son tarn et il a reçu une flèche et sa chute a été fatale. Son tarn s’est laissé tomber et a pris le corps dans ses griffes pour le ramener, mais il a aussi reçu une pluie de flèches et néanmoins est arrivé à rentrer, mais très blessé.

Le mythe du dieu aérien invincible en a pris un coup avec le décès d’Homer. Je demande à Tamis si le tarn d’Homer peut guérir.

Il m’affirme que oui, mais il faut le soigner sans attendre. Je donne l’ordre à un tarnier de le faire de suite. Avant de partir, je tiens une donnée d’ordres :



En arrivant sur place, je comprends tout de suite pourquoi Homer s’est fait surprendre, les archers continentaux sont couchés sur le dos et envoient leurs traits en tendant l’arc avec les pieds, ce qui leur assure une plus grande force de tension et par la même occasion, ils peuvent envoyer plus haut.

Mais, étant en formation serrée, ils ne voient pas le danger, je largue mes deux bombes en plein milieu des adversaires qui sont lapidés de débris de terre cuite. Les autres tarns, voyant le résultat, arrivent à tire-d’aile et larguent aussi leurs bombes depuis très haut, c’est un carnage chez leurs archers.

Je tire cependant mon chapeau au général adverse qui a pensé à utiliser les pieds pour tirer, mais il ne s’est pas soucié que la concentration peut porter un très mauvais coup à son armée. L’armée semble se disloquer sous l’effet des bombes, elle est, en tout cas, complètement désorganisée. Sans archer, cela lui sera dur de réussir à nous attaquer efficacement, finalement, nous avons un avantage technologique certain sur eux. Il n’y a qu’au corps-à-corps que l’on risque de perdre et encore, pour franchir la forêt de piques pour arriver au combat rapproché, ce n’est pas évident.

Après cette victoire, nous recevons la visite de père qui nous en félicite, mais nous rend attentifs envers la phalange, sa faiblesse, c’est surtout les autres flancs à part celui d’en avant. Un ennemi qui attaque sur le côté ou sur l’arrière gagne, s’il n’y a pas de protection.




L’estocade, c’est l’estocade



Vu le résultat de la première bataille, nous nous enfonçons dans le pays sans rencontrer de résistance. Le génie a de la peine à suivre avec la fabrication des forts, de manière assez opportuniste, il sollicita la main-d’œuvre locale pour réaliser les camps fortifiés. Mais il faut cependant faire attention de ne pas trop se disperser pour éviter une contre-attaque victorieuse. Mais nos tarniers ne nous signalent aucune reconstitution d’armée comme la précédente. En arrivant en vue de la ville impériale, nous nous arrêtons pour construire un grand camp fortifié que l’on baptisa Fort Homer en hommage de celui qui est tombé au combat.

L’entraînement de la phalange reprend sur les données de père en mettant deux lignes de soldats légèrement armés, avec un grand bouclier en osier et une javeline.


En parallèle, on construit des machines de siège, trois trébuchets sont construits selon les plans élaborés par père. Elles sont très impressionnantes, capables d’envoyer des paquets de 100 livres, des blocs de pierre ou autres objets choisis à plus de 200 pas.

En simultané, on fait venir les balistes déjà existantes.

Le siège de Tuladanlq peut commencer. Toutes les routes amenant à la capitale sont toutes contrôlées et un double rideau de palissade entoure rapidement la ville 2.

Après une semaine de pilonnage des maisons, y compris ce que l’on voit du palais royal, une délégation sort de la ville, à sa tête, un personnage dont je ne distingue pas précisément la forme.

Je les laisse s’approcher. Plus cette délégation s’approche, plus je suis perplexe… heureusement que nous avons quelques indigènes qui comprennent les deux langues, sans parler de Tamis qui lisait dans leurs têtes. Je lui demande de ne pas leur faire savoir qu’il peut deviner leurs pensées.

C’est alors qu’il me fait la surprise qu’il ne peut pas deviner ce qui se passe dans la tête de la première personne qui semble être le chef. J’appris plus tard que c’est en fait la cheffe.


C’est quelqu’un d’un âge certain, le visage couvert de tatouage et de cicatrices sacrificielles.

Je fis apporter des sièges, on s’installa pour négocier, mais au paravent, je lui demande d’enlever l’espèce de soupière qu’elle a sur la tête. De mauvaise grâce, elle accepte, et je comprends après que cela représente le signe de sa royauté. Là, miracle : Tamis m’informa que maintenant, il a accès à ses pensées.

Il me rassure qu’elle n’est pas hostile et très curieuse de rencontrer celui qui est capable de battre complètement ses armées.

M’adressant à l’interprète, je lui pose la première question :



Elle répondit qu’elle n’en a pas la moindre idée et que c’est très dommageable pour son peuple qui souffre beaucoup.


Continuant la discussion, je l’informe que les raids de ses armées ont tué vingt de mes meilleurs compagnons et déciment régulièrement les îles qui sont maintenant sous ma responsabilité.

Tamis me fait parvenir l’information qu’elle en est surprise et choquée, non pas du fait des raids, mais qu’on refuse ce tribut pour la protection.

Elle m’exprime qu’elle est obligée de le faire, car elle a un monstre assoiffé de sang qui ne peut rester tranquille que s’il reçoit régulièrement des sacrifices humains.

Rapidement, je fais le lien avec notre vampire. Père me demande si on a des pieux en chêne pour la défense, il y en a plus qu’on peut le penser, mais c’est du hêtre.



Je complète en lui demandant si son ambassade est une reddition et si elle rend les armes.

Elle regarde sa couronne et d’après sa mimique, je comprends qu’elle abandonne le pouvoir en l’enlevant.

Tamis m’informe qu’elle est sincère, quoiqu’il a un petit doute, n’arrive pas à complètement lire son cerveau. Il me vient une idée, la vérité doit être nue. Je lui fis signe de me suivre dans ma tente et en premier, je lui demande de s’asseoir et j’inspecte en premier sa bouche, je n’ai pas envie de me retrouver avec une vampire, mais elle m’a l’air en ordre.

Je lui demande ensuite de se déshabiller complètement, c’est alors que je vois la raison de son blocage mental, elle a de quoi me trucider plusieurs fois, mais comme j’ai l’épée à la main, elle ne tente pas une action malheureuse, et là, j’ai la confirmation, c’est bien une femme, plus de la première jeunesse, mais encore bien consommable, malgré un manque total de poitrine, même les tétons sont absents.

Cela fait que, depuis le début de la campagne, je n’ai pas eu ma Patlara. Comme Patlara, elle émettait une odeur de femelle chaude prête à l’emploi. Je m’approche d’elle, tourne autour, cela me semble irréel. Malgré tout, je ne me sens pas une grande envie de concrétiser, je ne sais ce qui me retient, je lui mets la main au panier et introduis un doigt dans son sexe, abondamment lubrifié et quelle n’est pas ma surprise, elle est vierge, mais j’ai une retenue vis-à-vis de la prendre. Une sorte de sacrilège que je ne veux pas faire immédiatement. Je lui fais signe de se rhabiller et je vois une certaine déception sur son visage. Tamis m’informe que je viens d’échapper à un attentat, car en fait elle voulait me tuer pendant le sacrifice de son pucelage.


Elle me regarde, cependant impressionnée par mon visage qui lui semble en communication avec l’invisible. Je me pose vraiment la question : comment voulait-elle avoir l’avantage sur moi pendant que je la pilonne ? C’est alors que je remarque ses longs ongles et je me méfie qu’ils soient enduits d’un quelconque poison, qui peut-être me mettrait à sa merci. Dans la folie amoureuse, une griffure peut passer comme normale. Tamis m’informe que j’ai vu juste et que c’est bien eux qui sont dangereux.

Alors je me décide que je vais la baiser tout de même, mais avant, il faut la cérémonie du bain et que je vais m’appliquer à lui nettoyer ses longs ongles soigneusement.

Je fais apporter un bain assez chaud, pour être sûr que le poison soit bien dilué et je me suis permis de la laver de fond en comble et de faire de même. Je me rendis compte que si son opercule est resté intact, les choses du sexe ne semblent pas lui être inconnues. Elle regarde avec intérêt ma queue. Je ne vais pas la lui offrir comme sucette, un coup de dent trop violent et mes outils de famille disparaissent. Non merci.


Une fois propre et essuyé, je l’allonge sur ma couche et je mets ma tête entre ses jambes, le jus qui en sourd tient ses promesses et le petit doigt qui orne le haut de sa balafre n’attend plus que je le suce, ce que je ne manque pas de faire avec voracité. Je reçois entre deux coups de langue l’information de Tamis qu’elle a maintenant complètement rendu les armes et il me souhaite bien du plaisir. Je sens que le moment de la possession complète du royaume arrive à grands pas.

Même si l’amputation de ses seins nuit un peu à mon plaisir, c’est avec délice que je rompe au bout de ma lance de chair, le dernier bastion de sa résistance. Après un petit « Aïe », marquant sa reddition sans condition, je continue d’envahir son jardin secret, je suis assez fier d’être le premier de parcourir ces terres vierges.

Elle-même veut de plus en plus de mouvements, son bassin se meut au gré de mes coups de queue. Soudain, elle se raidit, ses yeux se révulsent, son dos s’arque, puis avec un ouf, comme un soufflé aux pommes, elle se laisse retomber, mais je n’ai pas fini avec ma monture, je suis toujours en forme et je continue mon action de dressage de cette magnifique pouliche, régulièrement le pilonnage continu, si bien qu’à nouveau, elle commence à manifester son plaisir de se sentir prise et nous finissons dans une jouissance commune. Je la remplis d’une forte giclée de crème reproductrice.


Dans le dédale de ses tatouages, je vis ses yeux qui ne sont plus du tout avec du ressentiment, mais du bonheur à la base de la bonne baise que nous venons d’avoir. Elle me sort une très longue tirade dont je ne comprends aucun mot, mais je hoche la tête comme si cela a été le cas, mais à la fin, d’après le ton, je comprends qu’elle me pose une question, dont évidemment, je ne connais pas le sens. Pour toute réponse, je la prends par la main pour sortir de la tente et devant, il y a toute sa suite qui est en prière, je cherche des yeux Tamis, mais il n’est pas dans les environs, donc j’envoie mon aide de camp le chercher. Rapidement, il le retrouve en train de faire le beau devant Cénobis, que Patlarat nous prête pendant la convalescence du tarn de Homer.

Par signe, il lui fait comprendre que j’ai besoin de lui, le brigand, il lit parfaitement les pensées de mon aide de camp, mais joue l’idiot. Je constate qu’il n’y a pas que les mammifères qui se comportent comme des ânes à la période des amours.




Notes en fin d’épisode



1. Il y a du Vauban dans l’air.


2. Cela ressemble au siège d’Alésia par Jules César en -62.