n° 21488 | Fiche technique | 23734 caractères | 23734 3645 Temps de lecture estimé : 13 mn |
29/01/23 |
Présentation: Octave, prévenant avec cette femme, comme il ne l’avait jamais été avec d’autres, comprenait qu’il devait avancer pas à pas. Pour préserver la pudeur de Pénélope tout d’abord, mais également pour la pousser à se confier. | ||||
Résumé: Une première lecture pas vraiment convaincante. Pénélope, ingénue et têtue, tenait à se donner une nouvelle chance. | ||||
Critères: f h travail collection cérébral voir ffontaine init humour -humour | ||||
Auteur : Juliette G Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Pénélope Chapitre 05 / 06 | Épisode suivant |
Résumé des épisodes précédents :
Octave, prévenant avec cette femme, comme il ne l’avait jamais été avec d’autres, comprenait qu’il devait avancer pas à pas. Pour préserver la pudeur de Pénélope tout d’abord, mais également pour la pousser à se confier. Il en obtiendrait un bénéfice évident.
Pénélope, même après sa cigarette et son café, restait avec le souffle court quand la voix d’Octave faillit le lui couper.
Pénélope tapota sa tablette d’un index nerveux.
À l’idée de lire le récit qui l’avait tant chavirée, Pénélope se sentit brusquement moite de sueur. Une bouffée de chaleur qui l’avait enveloppée d’un coup. C’était à croire que son désir s’échappait de son corps par tous les moyens mis à sa disposition.
Octave, prenant soin de rester prudemment sous couvert de la table, cacha sa déception comme il cachait son érection.
Pénélope, lèvre inférieure pincée par des dents de nacre, resta un long moment, sans un mot.
Octave Groseille haussa ses sourcils épais, et son visage s’illumina d’un large sourire.
L’ancien marin soupira longuement, et se redressa lentement. Debout, il planta ses yeux dans ceux de Pénélope.
Pénélope eut une petite moue surprise et finit par comprendre. Pourtant, ses yeux ne quittèrent pas ceux de l’homme.
Pénélope se prit une autre cigarette et l’alluma en deux gestes très lents. Elle prenait le temps de sa prochaine réponse. Oserait-elle se livrer sans fard ? Dévoiler sa nudité en quittant son puits ?
La fumée prit tout son temps pour s’élever et Groseille toussota.
Octave, prévenant avec cette femme, comme il ne l’avait jamais été avec d’autres, comprenait qu’il devait avancer pas à pas. Pour préserver la pudeur de Pénélope tout d’abord, mais également pour la pousser à se confier. Il en obtiendrait un bénéfice évident. Il but une gorgée de son excellent café dans un silence qu’il trouva agréable. Il venait de montrer son érection coincée dans ses pantalons à la femme qui le rendait dingue, et bien qu’elle n’ait pas daigné poser son regard sur lui, elle avait parfaitement saisi qu’il bandait pour elle. Et elle n’avait rien dit. Pas de moquerie et surtout, aucun esclandre. Peut-être même qu’elle en était troublée. Et maintenant, des confidences intimes risquaient de les rendre, lui, bien plus tendu encore, et elle, bien plus troublée. Octave Groseille vivait un fantasme délicieux.
Pénélope quitta son siège, et alla se jucher sur la table. Une habitude prise très vite. La jeune femme laissa ses jambes se balancer un moment puis, cette fois, laissa glisser son regard sur Octave. Sur une partie du corps d’Octave, plus particulièrement.
Pénélope oublia sa pensée idiote. À savoir si ce qui poussait contre le tissu de l’entrejambe d’Octave était aussi long qu’il le paraissait et se mordit la lèvre.
Pénélope ne semblait pas se rendre compte que ses yeux ne quittaient plus les pantalons tendus de son patron.
Pénélope leva les yeux vers Octave et son visage s’empourpra aussitôt.
Octave, sous le coup des confidences comme des émotions, en avait oublié ses pantalons transformés en toile de tente.
La jeune femme exhala un soupir et hocha affirmativement la tête.
Octave se passa les mains dans ses cheveux épais.
Pénélope sentit son ventre se tordre avec volupté. La source reprendrait vie sous peu.
La jeune femme se mordit la lèvre, et ses yeux se fixèrent à la toile tendue.
Octave leva ses yeux verts au ciel et poussa un profond soupir.
La jolie blonde avait le feu aux joues, et ses jambes se balançaient nerveusement sous la grande table.
Octave refréna son enthousiasme et décida de ne pas insister. C’était préférable. La jeune femme semblait perdue, et subitement plongée dans ses pensées. Il reprit sa place assise et croisa ses jambes, maintenant embarrassé par son érection qui perdurait. Un autre silence était né, sans que le libraire puisse en déterminer la durée, puis la voix douce de Pénélope l’avait rompu.
Groseille sourit sans regarder Pénélope.
Octave se décida à regarder son employée.
Le libraire observa Pénélope qui soulevait ses hanches pour descendre de son perchoir. Dans son mouvement, sa jupe avait dévoilé de charmants genoux et une cuisse adorable. Assise, la jolie blonde caressait sa tablette des doigts.
Octave Groseille jeta un coup d’œil sur sa pipe, et sans même le demander à son employée, arracha presque une cigarette de son paquet. Puis, il l’alluma d’un geste nerveux sans regarder Pénélope, avant de souffler une fumée épaisse.
Pénélope quitta son siège et debout, prit une autre cigarette. Elle semblait devenue subitement nerveuse, paraissait ne plus tenir en place, et Octave voyait son espoir s’effondrer brutalement.
Octave contint une pointe d’agacement bien réel. Sa frustration atteindrait bientôt des sommets, et il s’efforçait au calme. Son érection se consumait d’ailleurs plus vite que sa cigarette.
Octave regarda le visage de Pénélope virer au carmin
Groseille faillit s’étouffer avec sa dernière bouffée de tabac, et écrasa ce qui restait de sa cigarette en se raclant la gorge, cherchant fébrilement où il avait fichu sa dignité.
Pénélope bougea encore et prit leurs tasses vides.
Si le dieu Priape était célébré par les Romains pour ses érections, Octave était proche de lui ravir la palme. Son membre s’était redressé avant que la jeune femme ne termine sa phrase.
Pénélope planta là son patron, sans même un regard et sans attendre de réponse…
Le café fumait dans les tasses, et Pénélope fumait une énième cigarette en silence. Pénélope, le visage cramoisi, avait pris sa tablette et l’avait posée sur ses cuisses. Pénélope Tancrène, docteur en lettres et accessoirement employée en librairie, et Octave Groseille, ancien capitaine au long cours et propriétaire du Moby Dick, burent leurs cafés en silence. Puis, sans un mot, Pénélope passa son doigt sur sa tablette…
La voix de Pénélope n’était pas seulement agréable. La jolie blonde avait une voix douce naturellement, et qui pouvait passer à un ton plus grave par instants. Elle pouvait devenir chaude et passionnée dans certains cas. La lecture était le cas parfait. Quand la lectrice en arriva à l’épisode où la sulfureuse Juliette avait la cuisse maculée de confiture, les choses se compliquèrent. Pénélope n’avait plus la voix douce du début. Pénélope vivait sa lecture et sa voix s’était faite sensuelle. Au grand plaisir d’Octave, et sans que Pénélope ne le fasse exprès. Octave regardait Pénélope et Pénélope lisait.
Au fil de la lecture, les hésitations de Pénélope se faisaient plus nombreuses. Elle revenait de plus en plus souvent sur des mots oubliés, ou sur des phrases mal lues. Gênée, la jeune femme regardait son patron et rougissait. Octave la dévorait des yeux. De compliquée, sa lecture devint bientôt presque impossible. Pénélope perdait le souffle, et s’abstenait de lire par instants. À peine tentait-elle de reprendre le cours du récit, que sa respiration se bloquait ou s’emballait. Pénélope sentait ses pointes de seins érigées et les imaginait à l’air libre. Elle se vit les exhiber à Octave et en éprouva aussitôt du plaisir. Pénélope inondait son string. Elle coulait littéralement et là encore, elle se vit montrer son string trempé à l’homme qui la regardait. Terriblement excitée par sa lecture devant son employeur, la jolie blonde mouillait de fantasmer. Elle trempait son string en se voyant incapable de cacher son trouble, sachant que ce cher Octave n’en perdait pas une miette. Pénélope était parfaitement consciente que sa conduite pouvait passer pour scandaleuse aux yeux de certains. Délicieusement scandaleuse, mais délicate à gérer si elle ne refrénait pas ses ardeurs. Un début de honte la fit reprendre contenance et elle jeta un regard sur son auditoire. Octave, un charmant sourire aux lèvres, la regardait avec un calme olympien. La curiosité fit descendre les yeux azur vers les pantalons d’Octave. Les seins de la jeune femme se soulevèrent sous une inspiration profonde et faillirent faire éclater les boutonnières de sa chemise. Il n’était plus question de calme sous la ceinture d’Octave… Bouche ouverte, les yeux fixés sur ce qu’elle voyait, Pénélope sentit son corps trembler.
La jeune femme lisait avec le plus grand mal la description du mont de Vénus dépourvu de poils, que la terrible Juliette offrait à la vue de ce bon Monsieur A, quand elle sentit une pointe de feu fouiller son ventre. Pénélope se tordit doucement sur sa chaise.
La jeune femme avait distinctement senti sa vulve couler et comprit qu’elle allait jouir.
La voix de Groseille fit pousser un petit cri étonné à la jolie blonde, et la sortit du piège du plaisir qui se refermait lentement sur elle. Pénélope se mordit la lèvre. Sa main s’était portée sur sa jupe, et se pressait contre son bas-ventre sans même qu’elle ne s’en rende compte. Il s’en était fallu de peu ! Elle avait été à un doigt, simple manière de parler, de jouir devant Octave ! L’idée fit revenir une onde de plaisir et Pénélope soupira. Non… c’était passé ! Le plaisir avait reflué. Elle ne se donnerait pas en spectacle, malgré son envie malsaine de le faire. Elle n’était pas Juliette. Pénélope était soulagée, mais néanmoins frustrée et avait parfaitement analysé ses états d’âme. Non ! Elle allait cesser sa lecture et s’en tenir là. C’était le mieux à faire ! Pour le moment en tout cas. Seule chez elle, elle chercherait à percer à jour le secret de ces mystérieux orgasmes, éprouvés sans même avoir à s’aider physiquement. C’était incompréhensible. Jouir comme ça ! Jouir comme une idiote sans rien contrôler lui semblait soudainement humiliant. Un acte digne d’une obsédée totalement écervelée.
C’est à ce moment précis qu’elle vit le grand corps d’Octave bouger. Bouche ouverte en un O parfait, silencieuse, Pénélope cessa de respirer. Un sexe énorme s’était soudainement dressé hors des pantalons de son patron. Un membre dur et turgescent, surgissant brusquement, comme un diablotin sur ressort, sortait de sa boîte. Long et imposant, le membre viril était tendu et aussi droit qu’un obélisque égyptien. Un sexe superbe ! Une queue magnifique, comme enfin libérée des profondeurs des pantalons d’Octave. Une terrible hampe dure s’était dressée avant d’osciller lourdement un moment et finir par se tenir tranquille. Dure, droite, et comme subitement satisfaite d’être libérée.
Pénélope avait lâché ses mots sans y donner suite. La jeune femme semblait tétanisée. Octave avait simplement ouvert la braguette de son vêtement et laissé son sexe s’exhiber de lui-même. Il ne bougeait pas d’un pouce, ses yeux verts braqués sur sa lectrice. Pénélope, sa maigre expérience en bandoulière, ne pouvait détacher ses yeux de ce monstre de chair tendue. Monstre qui s’était dévoilé et lui avait presque sauté aux yeux sans prévenir. Elle n’avait jamais vu une telle chose.
Pénélope, sans se poser de question sur une réponse précipitée, qui pouvait la désigner par bien des qualificatifs un brin cocasses, s’était redressée et avait quitté son siège. Comme hagarde, elle s’était approchée d’Octave et s’était penchée vers sa découverte.
Le rire d’Octave sortit Pénélope de son rêve éveillé, et cette fois, elle éprouva un léger malaise. Une chape de honte lui pesait sur les épaules et la laissait incapable du moindre geste. Octave Groseille, les deux mains sur son membre, le caressait doucement. Pénélope, la gorge serrée, réussit à distiller un « Je… je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça… » peu convaincant, ses yeux bleus suivant les mouvements des larges mains de son patron.
Encore une fois, Pénélope avait jeté sa phrase comme on jette une bouée à un nageur maladroit. Elle ne savait pas comment se sortir de cette situation incongrue.
Pénélope se sentit une nouvelle fois rougir. Elle lâcha un « Non ! » assez énergique pour être entendue dans toute l’échoppe, sans toutefois cesser de regarder les lentes caresses que se prodiguait son employeur. Aussitôt, les puissantes paluches d’Octave Groseille firent replonger Moby Dick dans les profondeurs de ses pantalons.
Pénélope en oubliait sa position pour le moins inconvenante. Toujours debout, penchée en avant, sa chemise en bataille, découvrait largement une partie de sa poitrine sans autre entrave. Une main pressée entre les cuisses, Pénélope se tordit doucement en laissant filtrer une sorte de gémissement plaintif. Puis, elle lança sa main libre à l’aide de son autre main, tirant plus encore sur son chemisier. Il lui fallait s’éloigner de l’orage. Pénélope sentait ses doigts peser avec force sur son intimité. Elle était proche du désastre.
Les bras de Pénélope tiraient sur le tissu de sa chemise et emprisonnaient ses seins. Les globes fermes étaient proches de la liberté, et prêts à quitter leur cachette. Les doigts du libraire se serrèrent sur le membre énorme qu’ils enserraient sous le tissu, tel le harpon d’Achab, se plantant dans le cachalot blanc.
Octave Groseille, ses yeux plantés dans ceux de Pénélope, laissa échapper un soupir lourd et libéra sa virilité. Une nouvelle fois, l’énorme sexe se dressait sous les yeux de Pénélope. L’immense cachalot pâle, harponné par le capitaine du Pequod, était à nouveau libre. Moby Dick, impétueux monstre marin, se tendait à une petite encablure à peine, du joli nez de Pénélope. Le membre viril palpita soudain, comme doué d’une vie propre, et Groseille en grogna doucement.
Dans son ventre brûlant, une tempête faisait rage et la jeune femme se laissa lentement glisser vers le sol. Pénélope jouit avec une brutalité inconnue. Elle lutta un instant pour ne pas sombrer, avant de succomber dans un long râle grave, le regard accroché à une autre tempête. Moby Dick, déchaîné et vengeur, se défoulait avec force. Le monstre fougueux s’affranchissait de sa longue attente forcée et de sa captivité, soulagé de s’être débarrassé du harpon d’Achab.
D’une main, Pénélope tenait sa jupe tendue sur ses cuisses, tandis que l’autre, enfouie sous l’étoffe, était collée à un string gluant. Une autre vague la fit basculer et elle jouit encore, quand elle sentit une coulée chaude maculer ses seins presque entièrement sortis de leur abri de coton.
Moby Dick soufflait…