n° 21555 | Fiche technique | 22482 caractères | 22482 3645 Temps de lecture estimé : 15 mn |
20/02/23 |
Résumé: Entrée dans la librairie, et constatant que son patron était absent, la jolie blonde s’était aussitôt engagée dans l’allée principale qui la mènerait à son propre coin bureau. C’est là que le ciel lui tomba sur la tête. | ||||
Critères: #initiation #totalsexe f h fh ff fbi travail cérébral voir exhib | ||||
Auteur : Juliette G Envoi mini-message |
Épisode précédent inexistant | Série : Les amours de Pénélope Tancrène Chapitre 06 / 08 | Fin provisoire |
Résumé des épisodes précédents :
Achille Lefort amoureux d’elle ! Cette idée effrayant un peu Pénélope. Cet individu était tout aussi attirant qu’un peu étrange. Peut-être devrait-elle en parler avec Annabelle ? Ou pourquoi pas avec Octave ? Pénélope avait confiance en lui…
Le ciel s’était effondré sur une Pénélope littéralement tétanisée…
Entrée dans la librairie, et constatant que son patron était absent, la jolie blonde s’était aussitôt engagée dans l’allée principale, qui la mènerait à son propre coin bureau. C’est là que le ciel lui tombait sur la tête. Octave Groseille, assis sur le siège de sa libraire, yeux clos, était avachi sous Madame Lajoie. Annabelle, sa longue main enserrant Moby Dick, dur et congestionné, embrassait Octave. Annabelle Lajoie, dont Pénélope Tancrène se pensait amoureuse, cela même, si la belle brune ne lui avait rien avoué de ce qu’elle-même éprouvait. L’idée de quitter les lieux au plus vite bouscula la libraire. Sa brusque flambée de colère s’était déjà muée en une déception accablante. Si Octave ne l’avait jamais intéressée, hormis sa curiosité et son excitation pour son Moby Dick, le comportement d’Annabelle laissait Pénélope pantelante. L’image d’Achille Lefort plana un instant dans l’esprit de la jolie blonde, et elle laissa filer un profond soupir. Si c’était cela l’amour, autant l’éviter comme la peste. Un soupir, encore, alors qu’elle exécutait un lent demi-tour. Une démonstration d’émotion qui, cette fois, n’échappait pas à Madame Lajoie.
Les explications d’Annabelle n’étaient aucunement des excuses. Madame Lajoie s’était expliquée sincèrement, sur ses anciennes relations avec l’ancien marin. Des relations qui ne regardaient en rien Pénélope. Puis, elle avait parlé de leurs nouvelles relations. Là encore, elle estimait qu’elle n’avait pas à s’excuser. Si elle trouvait la libraire merveilleusement attirante, cela ne l’empêchait pas d’avoir le choix dans ses amours.
C’était Madame Lajoie qui avait attaqué bille en tête, s’approchant de la libraire pour la prendre par le bras. Quant à Octave Groseille, le valeureux coureur d’océan s’était uniquement préoccupé à deux choses : tenter de dompter Moby Dick pour qu’il rejoigne son antre sous-marin, et disparaisse à la vue de sa belle libraire… Puis, s’employer d’un air le plus digne possible à refermer ses pantalons. Après quoi, il s’était excusé, marmonnant des paroles incompréhensibles, évitant de son mieux d’approcher Pénélope et laissant les femmes entre elles.
Une fois à quelques pas, la voix grave du libraire expliquait qu’il était désolé, et avait grand besoin d’une pipe.
Pénélope, un rien furax, avait lancé sa pique sans même se retourner. Si elle ne sut rien de la réaction de son patron, elle sursauta presque au rire puissant de Madame Lajoie.
Maintenant, les choses étaient claires et posées. Annabelle, seule, avait parlé. Madame Lajoie s’était exprimée un long moment, sans se départir un instant de son sourire si charmant. Le bon Octave, revenu de son petit exil, avait poussé une petite exclamation de surprise, aussitôt balayée par un sourd raclement de gorge, quand il avait appris que les deux femmes avaient batifolé ensemble. Rien d’autre. Aucune question ni aucun mot de la part des deux libraires. Seule Annabelle avait osé exposer la situation.
Une question de la belle brune restée sans réponse, mais qui ne la découragea pas.
La longue main d’Annabelle caressa un sein lourd, libre sous la chemise de la libraire.
Le téton de Pénélope était tendu sous le coton du vêtement et Annabelle le pinça doucement.
Un nouveau rire, cette fois plus doux, monta dans le silence un brin pesant de la librairie.
Des idées et des pensées confuses encombraient l’esprit en bataille de Madame Tancrène. Son coup de foudre pour Annabelle. Son envie, toujours latente, de satisfaire sa curiosité, envers ce monstre marin de Moby Dick. Sans compter les images d’Achille Lefort venues brusquement la perturber ! Que venait-il faire là, celui-là ? Son soi-disant amour pour elle… Foutaise, niaiserie ou réalité, elle n’avait pas à en tenir compte… Ou, elle suivrait les conseils lubriques dispensés par Madame Lajoie, et se ferait baiser par le bel Achille, après s’être fait baiser par Octave. Perdue dans ses songes éveillés, malmenée par la bataille qui faisait rage sous son crâne, Pénélope Tancrène n’arrivait pas à réfléchir posément. Et puis, les longs doigts agiles de la belle brune avaient passé le cap de la bordure du décolleté de sa chemise, et caressaient son sein nu. Un sein qui bandait sous cet attouchement. La jolie blonde avait maintenant bien conscience que sa petite chatte s’était humidifiée sous sa jupe longue. Aujourd’hui encore, Pénélope était restée nue sous une large chemise parme et une longue jupe gris taupe. Elle aimait beaucoup. La nouvelle Pénélope était peut-être devenue une vicieuse, mais c’était très agréable.
Madame Lajoie, un sourire mi-narquois mi-amusé étirant plus encore sa large bouche, avait déboutonné le haut de la chemise de la libraire sans que celle-ci ne semble s’en rende compte. Pénélope réalisa tout soudain que la belle brune caressait son sein droit, dégagé de sa protection de coton.
Un tourbillon de pensées et d’images brutes. Pénélope Tancrène déglutit avec peine, sous cette avalanche d’émotions qui la frappait comme à l’emporte-pièce. Les dés étaient jetés.
Le baiser brûlant de la brune coupa la parole à la blonde…
Il avait été convenu qu’Octave laisserait faire les deux femmes sans les déranger, et surtout sans intervenir. Il ne serait que l’objet de leurs envies… Ou peut-être était-il plus facile de dire que son gros engin serait le jouet de ces dames, et bien sûr, trop heureux d’être là où il l’était, le libraire n’avait pas même prononcé un mot. Ensuite, il avait été d’abord spectateur du charmant effeuillage de ces charmantes créatures, puis, devenu acteur, il se dévêtait à son tour. Enfin, assis et nu comme Poséidon sur son trône, il avait empoigné son fier trident d’une main ferme. Ceci fait, l’ancien marin n’avait plus osé bouger un cil ni prononcer une parole.
Aux anges, Octave Groseille soupesa les seins qu’il avait dans les mains. Celui de sa belle putain était plus gros et plus lourd que celui de Pénélope. La jolie blonde, elle, avait le sein plus haut placé et plus ferme. Les paumes du libraire caressaient leurs galbes et pesaient sur les pointes érigées. Le mamelon de madame Lajoie, plus sombre et plus épais que celui de Pénélope, se dressait, avide de caresses. Le téton de la jolie blonde, d’un joli rose carminé, plus mince, mais tout aussi dur que celui d’Annabelle, griffait sa large paume. Aux anges. Octave était aux anges.
Accroupies de chaque côté du libraire, nues et en sueur, les deux femmes suçaient Moby Dick. D’abord, sa belle putain s’était montrée plus gourmande. Ses regards en disaient long et cette extraordinaire vicieuse paraissait plus excitée par la présence de la jolie blonde que par sa fellation. Pénélope, elle, s’était d’abord contentée d’observer sa voisine. Elle avait paru très intéressée quand la belle brune avait pris en bouche le membre turgescent d’Octave. Puis, quand la voluptueuse Annabelle avait doucement poussé Moby Dick vers le visage rougi de la libraire, la jolie blonde s’était lancée. À cet instant béni par Neptune, l’ancien capitaine au long cours avait failli faire échouer son fier vaisseau. Les lèvres de sa chère libraire l’avaient gobé avec une lenteur exaspérante tout autant que troublante. Ses yeux verts braqués sur le visage enflammé de la belle Pénélope, Octave Groseille ne pouvait que constater que sa suceuse paraissait très absorbée par sa découverte. Madame Tancrène le suçait avec une application non feinte, et un plaisir évident. Annabelle, elle, maintenait Moby Dick d’une main ferme, laissant une bonne part de la hampe libre pour la bouche qui œuvrait sur elle. Les ongles de son autre main griffaient les grosses bourses peu poilues d’Octave.
C’étaient les premiers mots prononcés depuis que les deux femmes s’étaient mises nues.
Madame Lajoie, sourire aux lèvres, avait approché son visage de celui de sa voisine, et ses lèvres vinrent se coller à celles de Pénélope. Cette dernière, le feu aux joues, se recula légèrement, cédant sa place sans quitter Annabelle des yeux. Un soupir lourd, et la jolie libraire porta le regard sur les doigts forts de son patron, occupés à pincer doucement son téton.
La voix grave de madame Lajoie tira sa voisine de ses pensées. Elle avait cessé ses caresses buccales, et branlait doucement son cher Octave, ses yeux gris fixés au regard océan de Pénélope.
Annabelle avait paru surprise et Pénélope l’avait laissée se délecter du membre lourd de son patron, lui expliquant qu’elle avait appelé le sexe de son patron ainsi, sans même savoir pourquoi.
Certes, il était immense, un peu effrayant pour elle, mais pas blanc du tout. Il fallait toutefois tenir compte du fait que cette stupide remarque avait été clamée dans un bien étrange moment. Pénélope, quand elle avait proféré ses mots, n’était plus à même de réfléchir correctement.
Pénélope ne termina pas sa phrase, laissant Annabelle Lajoie la relever, puis la pousser gentiment pour enfin l’asseoir sur la grande chaise en bois clair.
La jolie blonde, les fesses sur le bois de son siège, déglutit quand sa compagne lui écarta les genoux en un geste presque brutal. Pénélope, visage et corps en sueur, lâcha un profond soupir, et la belle brune passa une longue main sur son ventre.
Une nouvelle fois, Pénélope avala sa salive avec quelque difficulté, son regard accroché à celui de Madame Lajoie.
Sa large main dans son épaisse tignasse châtaine, ses yeux de chat rivés aux deux femmes installées à un pas à peine, le libraire se redressa dans son fauteuil.
Pénélope Tancrène, le regard sur la fureur contenue de Moby Dick, n’avait rien vu venir. Elle n’avait pu contenir son gémissement, quand les doigts d’Annabelle avaient ouvert son sexe sans le moindre égard.
Si maintenant, l’ancien marin savait que ces deux-là avaient couché ensemble, il s’étonna de l’insulte employée par sa belle putain. Pénélope Tancrène n’était pas du genre à se laisser traiter de salope sans réagir. Subitement tétanisé, le brave Octave se vit comme un naufragé sur son île, regardant d’un air désespéré un bateau s’éloigner au loin. Il allait tout perdre : ses rêves et ses illusions.
Madame Tancrène subit une autre suée et ouvrit grand la bouche, comme si elle s’étouffait brusquement.
Octave Groseille, proche de voir la partie jouée et perdue, n’avait pourtant pas pu s’empêcher de répondre. Annabelle Lajoie s’était légèrement déportée sur le côté. Une nouvelle posture, afin que son amant puisse se repaître du charmant spectacle de sa libraire subitement affolée, comme brûlante de honte et d’excitation. Une main sur sa toison de jais, la belle brune titillait son clitoris tout en observant la malheureuse Pénélope.
Le regard gris de Madame Lajoie défia l’azur des yeux de la libraire, et elle leva sa longue main pour pincer un téton dressé.
Pénélope, certainement inconsciemment, avait plus encore écarté ses longues jambes fuselées. Sa petite chatte ouverte coulait maintenant sur le bois de la chaise. Les doigts de Madame Lajoie effleurèrent la fente béante et ramenèrent une coulée de cyprine sur le buisson doré de la libraire. Là, Annabelle resta un petit moment à étaler la mouille recueillie dans les poils dorés et brillants. Cela avait été fait comme un geste banal.
Pénélope avait joui, assise, sa petite chatte simplement ouverte par les doigts d’Annabelle qui se contentaient d’écarter les lèvres de son sexe. Un acte qui avait terriblement excité Octave d’abord, et la belle brune ensuite. Une jouissance cérébrale que seule Pénélope leur avait montrée jusqu’ici.
Sans laisser le moindre répit à sa proie, Madame Lajoie ordonnait à son amant de venir manger sa libraire si coquine.
Octave Groseille avait tendrement cajolé, gentiment sucé, longuement aspiré tout ce que ses lèvres et sa langue trouvaient sous leurs caresses. Il avait poussé un petit soupir de contentement, et certainement de fierté, quand Pénélope lui avait arrosé le visage d’une douce salve salée. Une petite bordée, certes, mais une volée bien ajustée qui avait fait mouche. En bon marin, Octave savait reconnaître un coup de semonce. Là, la jolie blonde venait de lui démontrer qu’elle s’était défendue avec courage, mais qu’elle était proche d’abandonner son navire. Il ne lui restait qu’à bien mené son abordage, et Pénélope, cette délicate goélette, serait vaincue.
Un large sourire aux lèvres, Annabelle Lajoie titilla son clitoris exacerbé et soupira longuement.
Pénélope et Annabelle s’étaient assises sur des chaises faisant face au large fauteuil du libraire. Nues et en sueur, elles se laissaient aller à reposer leurs sens bousculés jusqu’ici. Octave, lui, ne pipait mot. D’humeur guillerette, il restait néanmoins le grand frustré du spectacle. Il savait Pénélope trop inexpérimentée, et trop bousculée par tout ce qu’elle vivait, pour se rendre compte de sa grande frustration. Mais Annabelle paraissait l’avoir oublié dans la bagarre. N’avait-il pas été parfait dans son rôle ? Il méritait certes mieux que ce désintérêt. Une petite pause avait fait son office. Pénélope avait fumé une cigarette en buvant de l’eau fraîche, venue de la dernière acquisition du libraire : un réfrigérateur flambant neuf. Puis, elle s’était détendue sous les compliments conjugués d’Annabelle et d’Octave. Elle avait été parfaite d’excitation, apportée à leurs sens coquins. Elle n’avait pas à rougir de sa décision… le plaisir était rare dans la vie de tous les jours, et Pénélope était devenue gourmande de plaisir.
La jolie blonde, tête penchée, avait laissé filer un sourire timide.
Madame Lajoie se pencha lentement vers sa jolie maîtresse blonde et son doigt pesa sur la fente toujours mouillée de Pénélope
L’index de la belle brune, pesant sur le clitoris de la libraire, l’avait fait gémir.
Tout d’abord, Madame Lajoie ondula doucement sous la bouche de la libraire en l’appelant gentiment « chérie ». Puis, elle s’activa, ses hanches dansant une nouvelle gigue, soupirant tout en traitant Pénélope de petite gourmande. Enfin, comme soudainement possédée par une force démoniaque, Annabelle se frotta au visage de la jolie blonde… collant sa chatte au joli nez de sa maîtresse, et baignant le visage contre elle d’une mouille claire, lâchant des mots crus colorés. Puis, Annabelle Lajoie jouit en se collant aux lèvres qui la mangeaient, laissant filer des mots à faire rougir Madame Tancrène. Octave Groseille, lui, en était presque à songer que sa belle putain aurait offusqué tout un équipage de ruffians en rut.
Pénélope avait vécu un petit instant de doute quand la large paluche d’Octave avait pesé sur ses cheveux. Moby Dick lui prenait totalement la bouche et elle ne pourrait jamais en avaler plus. Le monstre palpitait sur sa langue, et lèvres distendues, la douce Pénélope ne pouvait en faire plus. Octave, certes, maître d’un fier baleinier, était bien incapable de dompter son monstre marin. Il apparaissait donc évident que, toute jeune harponneuse, Pénélope ne pourrait pas se montrer plus efficace que son capitaine. Quand Moby Dick souffla, la jeune femme comprit le pourquoi de cette main sur ses cheveux. Puis elle ne comprit plus grand-chose, langue et joues ensevelies sous une terrible tempête. Pénélope Tancrène, novice en fellation, et n’ayant pas le pied marin, affronta plusieurs vagues énormes et turbulentes. Elle les ingurgita tant bien que mal et comme elle le pouvait, uniquement devenue soucieuse de ne pas être emportée par cette furie déchaînée, un véritable typhon épais et liquide qui déferlait pour la noyer. Puis, Moby Dick semblant enfin calmé, la langue de la libraire assécha le monstre colérique resté logé dans la grotte marine qu’était devenue sa bouche.
La littérature avait été bafouée. C’était cette fois la baleine, qui était avalée par Jonas. Pénélope, allongée à même le parquet de chêne ciré et rutilant de propreté, avait longuement frémi. Puis, à peine prise par le monstre marin en furie, elle avait crié. La jeune femme avait jeté son cri au premier coup de boutoir donné par le capitaine au long cours, puis elle avait joui une nouvelle fois, main mordue et corps frémissant longuement. C’est là que le bon Octave craquait enfin. Il avait été un capitaine courageux, comme un fier marin, mais la vue de Pénélope ondulant sous son corps le bousculait d’un coup. Il fit naufrage et démâta son vaisseau dans un râle sourd, aspergeant le ventre doux de la belle libraire de sa glorieuse défaite. Moby Dick, heureux comme Ulysse après son voyage, soufflait sa rage de vivre.
Madame Lajoie, restée jusqu’ici sagement accroupie auprès du couple qui en finissait de ses plaisirs, enfonça presque brutalement deux de ses doigts dans son antre détrempé.
La belle brune, son regard gris braqué sur Moby Dick, toujours massif, mais moins fringant, fatigué par son dernier assaut, porta sa main libre à ses lèvres et mordit doucement dans sa paume.