n° 21566 | Fiche technique | 31744 caractères | 31744 5292 Temps de lecture estimé : 22 mn |
27/02/23 |
Résumé: Comment concilier désirs, plaisirs, maternité et fluidité de genre. | ||||
Critères: f h fh ff ffh fbi alliance enceinte amour voir fmast hmast caresses fellation pénétratio mélo -amouroman | ||||
Auteur : Olaf Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Ovocytes et spermatos Chapitre 05 / 05 | FIN de la série |
Résumé des épisodes précédents :
Florence et Estelle ont choisi d’avoir chacune un enfant, avec Simon comme donneur de sperme. La sœur d’Estelle a un rôle important à jouer.
Les jours suivants, Florence me confie par texto quelques détails de sa rencontre et de sa nuit avec son amante. Au-delà du jeu, dont Estelle était assez consciente avant même les premiers baisers, elles ont su profiter agréablement l’une de l’autre.
La découverte plus intime lui a apporté beaucoup. Elle voudrait savoir comment je l’ai vécu.
Je réponds par une question.
Je lui donne alors rendez-vous le lendemain matin, Metro Saint Paul, en lui demandant d’amener avec elle un objet en céramique qu’elle apprécie, mais dont elle peut se séparer.
J’ai découvert dans le Marais un atelier qui donne des cours d’introduction au kintsugi, l’art japonais de la réparation d’un objet cassé en céramique, avec tout ce que cela représente symboliquement et artistiquement.
Il s’agit d’un long processus qui s’étend sur plusieurs semaines, dont les étapes doivent être scrupuleusement respectées.
« Les éclats de l’objet cassé sont tout d’abord réunis un à un, puis nettoyés, et recollés avec une laque traditionnelle naturelle issue de l’arbre laquier. L’objet est mis à sécher, puis poncé. Ensuite, ses fissures sont soulignées de couches de laque successives et, finalement, saupoudrées d’or, ou de tout autre métal en poudre (argent, bronze, laiton, cuivre…), qui, se mêlant intimement à la laque encore humide, donne l’illusion d’une coulée de métal. Puis elles sont polies, l’objet peut alors révéler tout son éclat »1.
Dans les faits, il s’agit presque d’un cérémonial, qui permet de réparer en soulignant les lignes de faille, les fissures et de les embellir par une couche de poudre de métal, souvent de l’or. Je suis sûr qu’en habile enlumineuse Florence perçoit immédiatement la symbolique et la portée de cet art de la résilience.
Pour commencer cet atelier, à la demande de l’enseignante, Florence écrit au feutre indélébile sur la céramique, ce qui pourrit le plus sa vie. Elle n’hésite pas longtemps. Puis elle me tend l’objet et m’associe ainsi à la démarche de réparation de ce que des hommes lui ont fait subir à l’adolescence.
Je laisse tomber la céramique au sol. Elle se casse en sept morceaux. Florence les contemple longuement. Puis nous nous asseyons à la table de travail où nous attend l’enseignante.
Nous passons le reste de la matinée à découvrir les étapes du kintsugi. C’est à moi qu’il appartiendra de poursuivre les travaux de réparation, en remettant d’abord les morceaux à leur bonne place. Je sens Florence très émue que j’accepte de le prendre sur moi.
Nous ne pouvons malheureusement pas rester plus longtemps ensemble, elle doit remettre prochainement une enluminure à un client et elle est en retard sur son travail. Nous nous reverrons la semaine suivante. Elle me fera part des détails de notre prochain rendez-vous en temps voulu. En incluant sans doute ce qu’elle vit avec Estelle.
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Question détails, rien ne vient dans les jours qui suivent. Florence m’envoie quelques textos, me dit que je lui manque, mais rien de beaucoup plus consistant.
Entre les lignes, je comprends que sa belle histoire avec Estelle s’intensifie. Pas étonnant que notre amitié passe au second plan. J’imagine aussi sans peine que son désir d’enfant pourrait être fondamentalement remis en question, et donc mon rôle de donneur de sperme.
Suivant comment elle envisage l’avenir de notre amitié, notre « tour de nous en quatre-vingt jours » gardera tout son sens, ou n’aura plus d’intérêt. J’imagine qu’Estelle a d’excellents arguments pour convaincre Florence de changer de cap.
Cela m’attriste un peu, car j’ai bien aimé ces petits et ces grands délires à intervalles réguliers. Mais je savais dès le début que même en fécondant les ovocytes de Florence, je n’aurais jamais un vrai rôle de père pour son enfant ni une première place dans sa vie.
C’est à ce niveau de morosité qu’un vocal de Florence me cueille un soir, vers 23 heures : « rendez-vous devant la vitrine où tu avais fait ton shibari. Viens à pied, habille-toi en foncé et mets une cagoule ! ».
Trop heureux de ce signe de vie, je fonce. Au moment où j’arrive au coin de la rue, je vois trois ombres s’éloigner rapidement. À leurs démarches, j’imagine que ce sont des femmes. Il me semble même entrapercevoir le ventre arrondi de l’une d’elles, qui laisse supposer une grossesse avancée.
J’éclaire le mur au fond de la rue en cul-de-sac, et découvre l’œuvre que les trois graffeuses ont réalisée, sans doute partiellement dans le noir. C’est époustouflant, fantasmagorique, renversant.
Le motif reproduit assez exactement l’enluminure que Florence et moi avions créée dans son atelier la première nuit. Je retrouve même les petits ajouts érotiques qu’elle m’avait demandés pour la séduire.
Mais en plus, dans la fresque urbaine, parfaitement en harmonie avec les dessins colorés, elles ont sprayé une étrange profession de foi : « Hors-gasme, point (G) de salut ! ».
Un texto de Florence me sort de ma contemplation.
Une des graffeuses y a sprayé un petit cœur, flanqué d’un ovocyte orné d’un F sur la droite, et d’un spermatozoïde orné d’un S sur la gauche. Le sens profond de notre convention est ainsi reproduit sur la pierre.
Bonheur et sérénité. Même si ce ne sont pas les premiers mots qui me viennent à l’esprit en pensant à ce que Florence me fait vivre depuis notre première rencontre.
À l’atelier, elle me présente Estelle, que j’avais déjà vue dans le tram, et Apolline, sa sœur, enceinte de six mois. Les deux jeunes femmes se ressemblent. Je retrouve chez la cadette aux cheveux longs, ce que j’avais déjà apprécié chez Estelle aux cheveux courts. Mais Apolline a en plus quelque chose d’enjoué et de solaire qui me touche et me trouble.
En fait, je me retrouve à nouveau face à trois femmes que je soupçonne prêtes à m’évaluer, en d’autres termes, dans la même situation que lors de l’entretien avec Florence, Catherine et Nicolas, à ce détail près que l’ambiance semble nettement plus détendue et bienveillante envers le mâle que je suis.
En outre, les graffeuses sont encore tout excitées par leur escapade nocturne et ne cessent de se moquer l’une de l’autre. Elles ont pris passablement de risques pour réaliser leur œuvre de street art et elles ont toutes trois eu peur d’être arrêtées à un moment ou à un autre.
Trois paires de très beaux yeux me scrutent. Elles attendent avec impatience de voir si j’ai compris les enjeux.
Je les quitte en faisant semblant d’être irrité par leur manière de ne pas tenir vraiment compte de mes sentiments et de mes émotions. En réalité, je suis assez touché que Florence ait convaincu Estelle de me garder pour leur faire des bébés.
Une fois seul, je me demande ce qu’Apolline peut bien penser de tout ça. Elle est restée silencieuse, mais sa manière de regarder mes réactions me laisse supposer qu’elle aurait plein de choses à me dire.
À peine ai-je passé le coin de la rue que je reçois un texto de Florence.
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La vétérinaire accepte joyeusement de m’accompagner pour l’étape mystico-ésotérique que je voulais réaliser avec Florence. Je lui donne rendez-vous devant l’église Saint Merri, à côté de Beaubourg.
Sous des dehors classiques pour ce genre de bâtiment religieux, elle contient de nombreux signes, laissés par les bâtisseurs et les rénovateurs, dont on ne connaît pas ou plus le sens profond. De nombreuses théories circulent, notamment à cause de la proximité de quelques hauts lieux de l’alchimie dans le quartier.
Ce qui me fascine et que je voulais montrer à Florence, ce sont d’abord des bas-reliefs qui ressemblent aux décorations qu’elle dessine dans les marges de certaines de ses enluminures.
Je voulais aussi regarder avec elle plusieurs représentations d’hermaphrodisme et d’androgynie, qui me semblent correspondre à des pensées profondes sur son identité de genre.
C’est le cas du baphomet qui surplombe la façade de l’église, ainsi que d’un escargot sous la voussure de la même façade2.
Je suis étonné de découvrir à quel point la vétérinaire connaît tous ces symboles ésotériques et mystiques. Elle m’apprend que la plupart sont fondamentaux pour la compréhension de la médecine alternative, une de ses spécialités.
Je distingue une lueur d’amusement dans ses yeux pendant qu’elle évoque le symbolisme sexuel.
Pour être cash, c’est cash !
Comment résister à une telle demande. Je prends Apolline dans mes bras. Nous restons longuement enlacés, la tête et le cœur pleins d’interrogations, de doutes, mais aussi de belles images.
C’est donc en plein jour, dans l’appartement lumineux de la jeune vétérinaire, que j’apprends comment faire l’amour à une femme enceinte, puis comment le faire encore une fois, plus délicatement, mais pas moins voluptueusement.
Deux heures pour se trouver et s’apprécier c’est un peu court ? Ça n’existe que dans les histoires ?
Ben non, pas pour Apolline, dont la gourmandise pour les choses du sexe est diablement communicative. Au point que nous devons nous promettre de ne pas remettre le couvert avant la première insémination. Il en va de la recharge de mes batteries et de la qualité des spermatos. Dixit la véto que mes testicules affolent.
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Nouveau rendez-vous par texto, à nouveau dans une église, cette fois vers 21 heures dans le 6e.
Apolline m’attend sur le parvis. Après un accueil très tendre et très tactile, elle me guide à l’intérieur.
L’église est plongée dans le noir. Seule une faible lueur diffuse depuis la galerie où se dresse un orgue vieux de près de deux cents ans. Un instrument duquel sortent des sons tantôt immenses, tantôt plus paisibles4. Des sons dont les vibrations traversent la peau, les muscles et frappent droit au cœur et au ventre. Des sons dont l’animalité tranche avec la chasteté supposée du lieu. Des sons qui transcrivent à merveille les bouleversements de la vie, de l’amour, de la naissance. La musicalité de cet orgue est envoûtante, et l’organiste doit être une artiste confirmée pour en jouer de cette manière.
Apolline se serre contre moi. Je caresse doucement son ventre, et crois percevoir quelques mouvements du petit être. D’un sourire, elle me confirme que j’ai senti juste. Elle guide alors mes mains sur son corps, sur ses seins, sur ses reins.
Lorsque la musique est moins forte, il me semble l’entendre prononcer des mots très doux, très confiants aussi.
Un mélange de désir et de tendresse nous unit. Pas à pas, cette femme ouvre la porte de mon cœur et de mes émotions. Je n’ai aucune envie, ni surtout la force de résister. Je prends ses lèvres et nous plongeons dans un des plus longs et des plus fougueux baisers qu’une femme m’ait offerts.
Le polichinelle reste tout calme dans les profondeurs du ventre d’Apolline, sans doute aussi ému que nous.
À la fin du deuxième morceau5, la jeune femme me demande si je veux rencontrer l’organiste.
En arrivant sur la galerie, je découvre une Estelle toute souriante, et fière de sa prestation.
Le regard d’Estelle est très interrogateur. Je sais ce qu’elle veut de moi et ne la fais pas attendre inutilement.
Spontanément, la procédure froide et détachée qui avait été prévue pour la collecte de sperme et l’insémination évolue vers quelque chose de beaucoup plus sensuel et érotique. Florence nous reçoit dans une tenue légère, qui met en valeur ses formes et sa féminité. Elle sait parfaitement qu’elle peut ainsi exciter en même temps son amante et moi.
Perfide, Apolline en rajoute une couche, en me murmurant qu’elle n’est pas jalouse, et que plus Florence m’excite, plus elle en profitera dans quelques instants avec moi. « Hors-gasme, point (G) de salut ! », profère-t-elle malicieusement.
Rapidement, Florence et Estelle disparaissent dans leur chambre à coucher, nous laissant la place dans le séjour. Apolline se jette sur moi une fois la porte fermée, me déshabille et caresse vigoureusement mon sexe dur et hypersensible.
Quand elle sent que je commence à bien répondre à ses caresses, elle freine le rythme et me demande ce que je veux d’elle pour me masturber : ses seins, ses fesses, sa bouche ? Ou mes pieds ? ajoute-t-elle, mutine.
Elle se déshabille, file à la salle de bain chercher le matos d’insémination qu’elle avait préparé, et revient s’allonger contre moi. Nous savons que nous devons calquer notre rythme sur celui des deux amantes dans la chambre d’à-côté et si possible attendre l’orgasme d’Estelle avant de récolter mon sperme.
Nous nous caressons donc au début presque chastement. Mais dès que mon inséminatrice s’empare de ma bouche, je craque et me laisse déborder par mon désir d’elle, de son sexe, de tout ce qu’elle m’a fait découvrir il y a quelques jours.
Elle essaie de me calmer, mais rien n’y fait. Je bande comme un dingue, remets encore et encore sa main sur ma tige, implore encore plus de caresses, encore plus de ces gestes lubriques dont elle a le secret.
Tout autant en manque de sexe et de plaisirs que moi, elle arrive malgré tout à m’échapper. Se tournant face à moi, elle s’assied sur mon ventre en prenant soin de faire glisser ma queue dans son intimité.
Elle prend une mine sévère de Domina pour m’interdire tout mouvement. Elle veut décider de la suite, du rythme, et de la montée de mon excitation.
J’imagine sans peine qu’elle a maté des étalons que le rut rendait beaucoup plus fougueux que moi et j’arrive à me calmer, avant tout pour éviter la cravache.
Nous faisons alors plus calmement l’amour. Elle m’apprend à caresser ses seins gonflés par la grossesse, à effleurer son clitoris sans risquer de déclencher de contraction, à prendre fermement ses hanches en mains, juste parce qu’elle adore ça.
Quelques minutes plus tard, quelques très beaux gémissements orgasmiques traversent la porte de la chambre nuptiale. Apolline s’offre encore deux ou trois basculements des reins sur mon chibre, puis se détache de moi.
Redevenue professionnelle jusqu’au bout des seins, elle me masturbe avec habileté, puis, lorsqu’elle perçoit les premiers spasmes dans mon périnée, dirige la pointe de mon sexe vers l’éprouvette. Jouet de ses manipulations, je me laisse faire avec volupté, cette femme est une reine pour le don de sperme. Je jouis longuement entre ses doigts, sans réaliser à un seul moment que je me vide dans un tube en verre. Le devenir de ma semence ainsi répandue ne m’intéresse pas non plus.
Elle doit faire vite pour assurer le succès de l’insémination. L’urgence ne l’empêche toutefois pas de se faire plaisir en embrassant et en léchant ma queue et mes testicules progressivement plus détendus. Je ferme les yeux en me disant que c’est un fort agréable coup de grâce pour saluer mon coup de semence.
Une dizaine de minutes plus tard, elle revient s’allonger contre moi, nous recouvre d’une couette trouvée dans un coffre à côté du sofa, et m’accompagne de caresses en baisers jusqu’au sommeil.
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Estelle n’est pas enceinte suite à ce premier essai. Le second sera en revanche le bon. Une nouvelle que les amoureuses nous annoncent dès qu’elles découvrent le résultat positif du test de grossesse.
Entre-temps, nous commençons les inséminations avec Florence. Estelle et elle ont décidé de ne pas attendre et préfèrent avoir leurs enfants de manière rapprochée.
Chaque fois, les deux amantes prennent le temps et la liberté de la volupté au moment de l’ovulation. Avec l’expérience, Apolline et moi arrivons à calquer notre vie érotique sur le vécu amoureux d’Estelle et de Florence. Cela nous pèse d’autant moins que les profondes pénétrations ne sont plus trop agréables pour Apolline. Nous découvrons ainsi plein de moyens de nous faire du bien, même en retenant l’éjaculation pour ne pas réduire les chances de succès à la prochaine insémination.
Bientôt, les premières contractions apparaissent chez Apolline. Florence n’est pas encore enceinte, mais nous choisissons d’un commun accord d’attendre la naissance avant de reprendre les inséminations.
L’accouchement se passe bien et dès les premières minutes, Olivia sait faire de moi son père à part entière. Le mot « bonheur » est un peu court pour décrire ce qui fait battre nos cœurs. Par petites touches, attention après attention, caresse après caresse, baiser après baiser, un puissant lien se crée entre Apolline et moi. Nous ne vivons pas ensemble, mais elle sait que je suis en tout temps à portée de texto et de mains, et que je veux être à ses côtés autant et aussi souvent qu’elle le désire.
Fin décembre, Estelle doit s’absenter pour une série de concerts en Bretagne. C’est au moment où Florence devrait ovuler, mais elle ne peut reporter ses obligations musicales. Elle nous confie son amante à regret, mais confiante en nos bons soins.
Apolline invite Florence chez elle pour l’insémination. Cela lui permettra d’allaiter Olivia tout en prenant tout son temps avec Florence. Elles souhaitent que je sois présent et je les rejoins vers 20 heures.
J’en profite pour amener le bol de kintsugi que j’ai réparé entre temps et que je lui offre.
Florence se retire dans la chambre d’amis et téléphone à l’élue de son cœur pour partager au mieux ce moment important. Pas difficile d’imaginer ce qu’elles se racontent et de quelle manière elles mettent plein de désir dans le ventre de Florence.
Elle revient dans le séjour au moment où Apolline finit d’allaiter Olivia. Gavée de lait et amoureusement bercée, elle s’est endormie dans les bras de sa maman. Je la porte dans son berceau. J’attends quelques minutes pour m’assurer qu’elle ne se réveillera pas, puis retourne dans le séjour.
Les deux femmes sont tendrement enlacées. Un sein d’Apolline est dans la bouche de Florence qui en tire quelques dernières gouttes de lait, les yeux fermés. Pendant que Florence suce le bout sombre et dur, Apolline la caresse et l’aide à retirer ses vêtements.
Florence vient tout contre moi et m’avoue qu’elle a terriblement envie de recevoir mon sperme pour de vrai, tout au fond d’elle. Apolline nous prend dans ses bras et confirme qu’elle est d’accord, tout comme sa sœur il y a quelques minutes.
Tout se passe alors dans une atmosphère d’infinie tendresse. Florence m’accompagne pendant que je lèche l’intimité d’Apolline, encore un peu meurtrie par l’accouchement. Après le premier orgasme, nous caressons à quatre mains Florence, l’amenant rapidement à cet état de plaisir intense dans lequel elle aime rester le plus longtemps possible.
Progressivement, Apolline s’occupe de moi de manière plus précise, plus ferme aussi, jusqu’à ce qu’elle me sente bientôt prêt à jouir. Elle guide alors mon sexe vers la vulve de Florence. Après quelques caresses sur son clitoris et des tapes impératives sur mes fesses, elle me pousse à plonger dans l’intimité de notre amie commune.
Celle-ci me serre fortement contre son ventre, pendant qu’Apolline l’embrasse et caresse ses seins. Lorsqu’elle voit sur mon visage les signes de l’orgasme, elle m’encourage à tout lâcher, à pénétrer profondément le ventre de Florence et à y déposer tout ce que mes boules ont pu produire ces derniers jours où nous avons été très chastes.
Je regarde alternativement mes deux amantes pendant que j’éjacule. Je ne veux rien cacher de l’intensité de ce qu’elles me font de vivre, je veux qu’elles sentent le plaisir qu’elles m’offrent, la volupté que leur entente et l’amitié qu’elles ont l’une pour l’autre provoque en moi.
Je jouis longuement dans le ventre de Florence, qui me retient en elle après le dernier spasme.
Tendrement embrassée par Florence et moi, Apolline se caresse jusqu’à l’orgasme. La bordée de jurons salaces qu’elle lâche au moment de jouir rend le mélange de nos corps encore plus voluptueux.
Je n’y suis sans doute pour rien. Et ce sont bien les mystères des grands cycles de la vie qui en sont responsables, Il n’empêche que c’est bien au cours de cette nuit que Florence conçoit Gaëtan, le petit garçon qui vient compléter la famille élargie après la naissance de sa demi-sœur Lou.
C’est à cette époque qu’Apolline m’avoue être heureuse d’avoir pu vivre ce que nous avons partagé tous les quatre, et qu’à aucun moment elle n’a réellement été jalouse de ce que j’ai fait pour les inséminations, mais que pouvoir profiter de moi en tout temps, de n’importe quelle manière, sans nous occuper de fécondité et de qualité de sperme est un bonheur dont elle ne veut plus jamais se priver.
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1. ↑ Céline Santini, l’art de la résilience. https://esprit-kintsugi.com/lart-du-kintsugi-etape-par-etape/
2. ↑ https://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Paris/Paris-Saint-Merry.htm
3. ↑ http://francoise1.unblog.fr/2016/07/16/escargot-la-fertilite-escargot-est-universellement-un-symbole-lunaire/
4. ↑ Louis Vierne 2eme Symphonie par Constance Taillard, https://www.youtube.com/watch?v=9CK2n0w6qMs
5. ↑ Thierry Escaich, Sortie improvisée à Saint-Etienne-du-Mont, 10/10/2010 https://www.youtube.com/watch?v=XHauzgT2o1M