n° 21631 | Fiche technique | 23014 caractères | 23014Temps de lecture estimé : 16 mn | 24/03/23 |
Résumé: Christophe, représentant de la société dans laquelle il travaille, participe à une soirée de présentation de joueurs de foot. Sa femme va être entraînée dans une nuit folle. | ||||
Critères: fhh hotel fête -rupture -extraconj | ||||
Auteur : Bichou Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : Caprice, orgueil et conséquences Chapitre 01 / 03 | Épisode suivant |
Le caprice consiste en une envie subite et passagère fondée sur la fantaisie et l’humeur. L’orgueil, par hypothèse, se traduit par une suffisance et une arrogance où la raison n’a plus sa place. Jumeler les deux sentiments ne peut engendrer que des situations apocalyptiques, et bien des couples n’y résistent pas.
Comme je reste un romantique, j’aime les fins heureuses où l’amour est une valeur sûre.
Chère lectrice, cher lecteur, j’espère que vous prendrez plaisir à lire cette histoire pas tout à fait imaginaire. Elle est en effet basée sur des faits réels. Bien entendu, les lieux, les personnages et même le type de club ont été transformés afin de respecter l’anonymat, condition indispensable à la publication de ce récit, qui, je le précise, n’est pas autobiographique.
Bonne lecture et beaucoup de plaisir.
Le soleil se couche sur les falaises d’Étretat et son éperon rocheux plonge dans la mer tant admirée par les touristes. La rougeur du ciel donne une ambiance de feu et romantique à souhait qui invite à la contemplation.
Seule, je goûte ce paysage avec le cœur lourd. Mon mari et moi sommes séparés depuis deux mois. En plein divorce, je déborde de regrets, et surtout de remords, car je me sens fautive dans cet échec, peut-être pas totalement, mais en grande partie.
Remontons le temps afin de vous conter ma déconvenue.
J’ai épousé Christophe il y a maintenant huit ans. Huit années qui ont été, il faut bien le dire, de bonheur, de partage, de communion, de complicité. Il a beaucoup d’humour, parfois grinçant, et doux, attentionné, viril quand il le faut, décidé et amoureux, mais il peut aussi être dur, inflexible, intolérant.
C’est un homme extrêmement intelligent et sa fonction d’administrateur-directeur commercial et de marketing d’un grand groupe européen nous assurait une vie exempte de difficultés financières. Nous disposions d’ailleurs d’un logement parisien de 150 m² dans le XVIe arrondissement, excusez du peu.
Christophe a cependant voulu que je garde une activité professionnelle et m’a aidée à mettre sur pied mon cabinet de kinésithérapie avec Alexis et Geneviève, des amis connus à la fac. J’exerçais peu, mais au moins je ne restais pas complètement oisive. Je dois à la vérité que je passais plus de temps dans les boutiques à choisir des robes, des jupes, des hauts et des bas, des chaussures, de la lingerie, à tester des parfums, qu’à exercer mon art de kinésithérapeute. Je pouvais assouvir toutes mes envies et tous mes caprices, Christophe n’exigeait rien d’autre de moi que de l’aimer et d’être à ses côtés. J’avais une vie sans souci et frivole.
Notre vie sociale était à la mesure du poste que mon mari occupait : élégante, riche, variée et intellectuellement intéressante. Lorsque mon mari était présent, nos sorties étaient fréquentes, allant du simple cinéma à l’opéra en passant par les ballets, les visites de musées, le théâtre, les réceptions et dîners mondains où se retrouvaient à la fois des hauts dirigeants d’entreprises, mais aussi des hauts fonctionnaires et des politiques de tous bords.
Mon seul problème était que Christophe n’était pas très porté sur la chose. Oh, soyez rassurés, il me faisait l’amour comme un dieu ! Endurant, il me menait au septième ciel, jamais brutal, au contraire : attentionné à mon plaisir, il me pénétrait avec douceur et parvenait à rendre la sodomie presque romantique… un exploit !
Mais voilà, pour mon malheur, il partait souvent en mission à l’étranger, et moi qui avais des besoins importants (que j’ai toujours, d’ailleurs) je me sentais quelque peu frustrée. Heureusement, mes jouets et mes doigts parvenaient à plus ou moins compenser ce manque.
Mes chères amies, toujours de bon conseil, me suggéraient de prendre un amant. Tellement banal et, de toute façon, hors de question ! J’aimais Christophe de toute mon âme. C’était mon homme, mon âme sœur, ma conscience, mon leader, je l’aimais et je voulais lui rester fidèle. Logique avec moi-même, j’avais déjà averti mon chéri qu’aucune incartade ne serait tolérée, lui promettant de lui arracher les yeux en cas d’infraction ! Il avait ri…
Et puis, il y a eu cette funeste soirée.
À trente-quatre ans, j’ai tout gâché, par caprice et par orgueil. Il est parti et je suis désespérée.
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En cette année 2012, la société de mon mari a décidé, à son instigation, de sponsoriser un club de foot de Ligue 1. On parle de gros sous, puisque ce parrainage couvre une grande partie du budget de fonctionnement du club. Aussi, mon mari en est devenu le directeur financier, condition sine qua non à la réalisation du deal.
Tout de suite, mon mari et le vice-président, Gérard V., un homme peu cultivé sans beaucoup d’éducation, coureur de jupons de surcroît, se sont régulièrement opposés. Leurs avis divergeaient sur bien des points et souvent les décisions du comité de direction étaient en défaveur de Gérard. Au terme d’une réunion au cours de laquelle il avait essuyé une nouvelle déconvenue, il s’est écrié, en colère : « Un jour, je baiserai ta femme », réflexion qui cadre bien avec le personnage et qui a provoqué le rire moqueur de mon mari, sûr de ma fidélité et ma loyauté.
Comme chaque année à la fin du mois d’août, et suivant en cela une tradition bien établie, le club organise une grande soirée en vue de présenter officiellement le noyau de joueurs professionnels aux supporters et à la presse. Cet événement a lieu dans un grand hôtel, et sont invités, outre les journalistes sportifs, les représentants des sponsors ainsi qu’une partie des abonnés du club choisis sur base de critères qui me paraissent nébuleux. Néanmoins, c’est une foule qui se presse en vue de participer à l’événement.
Bien entendu, mon mari et moi sommes conviés.
Je me prépare donc, lissant mes cheveux mi-longs châtain clair, soulignant mes yeux verts d’un soupçon de rimmel. Après un soutien-gorge noir en dentelle qui met bien en valeur ma poitrine généreuse, je passe une robe longue et noire, fendue suffisamment sur le côté gauche pour laisser apparaître la jambe jusqu’à la mi-cuisse. Je me trouve sexy, mais pas trop, juste ce qu’il faut.
Entrant dans la chambre, mon mari ne peut s’empêcher de me prendre par la taille, de m’enlacer et de me caresser les seins. Je ronronne comme un chat, me love dans ses bras. Mon plaisir est d’autant plus fort que la rareté de ce genre d’étreinte l’attise.
Nous nous embrassons langoureusement. Au bout de plusieurs minutes très chaudes, nous nous écartons l’un de l’autre, l’heure de départ ayant sonné.
Arrivé sur les lieux des festivités, mon mari est directement happé par les sponsors. Je lui glisse rapidement à l’oreille que j’ai un besoin urgent à satisfaire, je le rejoindrai dans quelques instants.
Dans les toilettes, j’en profite pour nettoyer un peu mon string bien mouillé de nos effusions langoureuses, ce qui me prend un peu de temps, mais la promesse d’une nuit torride m’excite, me met pratiquement en transe. Pensez donc : cela n’arrive pas souvent et je veux en profiter !
Revenue dans la salle, la foule se presse, compacte, face à l’estrade où la présentation a commencé. Le président du club a un mot pour chaque joueur qui, à l’appel de son nom, grimpe les marches pour venir saluer les supporters dans un bruit assourdissant où se mêlent les cris et les applaudissements.
Pour rejoindre mon mari, il va falloir fendre cette fourmilière.
Je m’élance donc, courageuse, bousculant quelque peu les participants, si bien que je suis obligée de frôler ces corps d’hommes et de femmes. Ils s’empressent de me coller, de profiter de l’occasion pour me serrer, me caresser subrepticement, voire me peloter les fesses. Gênée, je ne veux pas faire d’esclandre et ne dis rien, mais n’en pense pas moins. Néanmoins, je suis déjà échauffée par la promesse de mon mari, alors, mon string se transforme en éponge à cyprine.
Je continue donc ma traversée (qui n’est pas une traversée du désert, bien au contraire !) et les mains sont très baladeuses et de plus en plus hardies. Bien que je rougisse, peu habituée à ce traitement, le désir généré par les propos et cajoleries de mon mari s’accentue et devient quasi insupportable. Quel supplice pour mes sens ! mais cette attente est délicieuse, et finalement la BCBG que je suis apprécie.
Arrivée en vue de l’estrade, ne voyant pas mon mari, je stoppe ma progression laborieuse et libidineuse pour suivre la présentation, toujours bien serrée dans la foule. Par-derrière, une main insidieuse vient me caresser les fesses, puis se fait plus entreprenante. Surprise, je ne me retourne pas, mais pense que j’ai un mari décidément très coquin. J’ignore comment il est parvenu juste derrière moi sans m’en rendre compte et me surprendre, mais avec lui, rien n’est impossible.
Sa main descend jusqu’à la fente de ma robe, touche ma cuisse, caresse la peau nue et tendre, s’aventure entre les cuisses, suit la couture de mon string. Je sens sur mes fesses le sexe tendu de l’assaillant, je souris intérieurement et ne peux m’empêcher de réagir à ce contact en frottant mon postérieur sur cet appendice prometteur.
Mon string n’est plus qu’un bout de tissu imbibé de ma mouille et je sens que mon jus commence à glisser le long de ma cuisse. Je frémis sous le doux toucher et me dis que, vraiment, mon mari est bien audacieux de me caresser au milieu de cette foule, mais cela m’excite au plus haut point. Je me laisse donc bercer et les sensations me subjuguent. Mon bassin commence à bouger, je me frotte, passe une main derrière et prends le sexe durci au travers du pantalon. Je le masturbe lentement et ai envie de l’extraire de son logement pour le glisser dans le mien.
La main touche à présent mon entrejambe, caresse ma fente, excite mon clitoris. Un doigt écarte le fin tissu et s’insinue dans ma chatte bien juteuse. Je me retiens de gémir et suis terriblement excitée par cette situation inédite.
Enfer… que c’est bon et excitant !
Mes jambes s’écartent un peu afin de faciliter l’introduction et se tendent sous l’effet du plaisir. Mon mari est devenu un fameux pervers et j’adore !
Je n’écoute plus le présentateur qui expose les espoirs et ambitions du club pour l’année à venir. Mes yeux sont à moitié fermés et, dans cette brume, j’aperçois mon mari, quelques mètres devant moi. Il me faut quelques instants pour capter la situation. Mon mari, là, devant ? Je suis stupéfaite, abasourdie, complètement interloquée. Je ne réalise pas totalement.
Qui me doigte alors ? À qui est le sexe qui me caresse et que je caresse ?
Sous le coup de la surprise, je cesse un instant de caresser ce sexe qui m’échauffe les sens. Mais tellement excitée, je suis totalement incapable d’arrêter cette merveilleuse sensation et la jouissance qui monte en moi est trop prégnante. Je reprends très vite les hostilités. Je ne suis plus moi-même, je veux jouir, me faire exploser dans un orgasme démoniaque. Je suis débordée par ce plaisir inattendu et surtout mon excitation est décuplée d’être au milieu de cette foule et par la peur d’être surprise.
Mon mari, qui ne se doute de rien, se retourne, me voit, me sourit. Il s’approche de moi avec quelques difficultés et me souffle :
Il me colle un bisou bien sage et me plante alors que j’ai toujours ce doigt qui caresse ma vulve, s’introduit et se retire dans un lent mouvement particulièrement érotique. Je n’ai quasi rien capté du message si ce n’est qu’il va me planter alors que je suis au bord de l’extase. Merde !
Il n’a rien vu, rien soupçonné ! Incroyable ! Décidément, ces hommes sont aveugles !
Une main m’agrippe le bras, m’entraîne vers la sortie de la salle, me dirige vers les ascenseurs où les caresses continuent. Je suis dans un brouillard, tellement submergée par le plaisir et les tremblements de mon corps. Je suis finalement poussée dans une chambre luxueuse à la décoration raffinée, propice au plaisir sensuel. Je flotte dans le bien-être et le bonheur.
J’aurais dû et pu dire non, mais c’était trop tard. Mes sens ont pris le pas sur mon cerveau.
Je reconnais Gérard et son épouse Clotilde. Ils m’entraînent dans un trio, ce sera la première fois pour moi, une grande première.
Elle m’enlace, m’embrasse, et son baiser est doux, nos langues jouent follement. Sa main droite s’empare de mon sein gauche et le triture au travers de ma robe dont la fermeture arrière commence à être ouverte par son mari. Je sens les mains du mâle me caresser le dos, puis dégrafer mon soutien-gorge, me caresser le sein droit par derrière, titiller le téton que j’ai très sensible et qui durcit encore un peu plus à me faire mal.
Clotilde ôte ma robe, retire mon string, se dévêt tout en continuant à me caresser la toison pubienne et finit par se coller à moi. Nues toutes les deux, je réponds à la sollicitation du ventre et me frotte langoureusement, poils contre poils, à la recherche du clitoris.
Derrière, Gérard n’est pas en reste ; il s’est dévêtu et introduit son sexe durci entre mes fesses pour jouer et se frotter à ma vulve juteuse à souhait. Je suis prise à présent en sandwich entre les deux envahisseurs et une volupté profonde et différente de ce que je connais m’envahit. Je sens le sexe dur de Gérard, sur mes fesses, qui s’insinue dans la raie, allant de mon petit trou à mon vagin.
Je soupire, je gémis, je me tortille.
D’une main sûre, il dirige son vit et me caresse, ce qui augmente encore mon envie. Clotilde entraîne la main de son mari vers mon puits d’amour et à deux, il titille mon clitoris pendant que l’autre caresse ma toison, écarte les lèvres intimes et entre dans mon abricot juteux. Je gémis, j’aime, j’adore, j’en veux plus. Mes hanches se mettent à onduler, j’écarte encore plus les jambes pour faciliter les assauts.
Ils me traînent vers ce lit tentateur et se couchent à côté de moi, l’un à droite et l’autre à gauche.
Pendant des heures, je me fais prendre par tous les trous, sucer les tétons, caresser et lécher la vulve, sucer et titiller le clito. Je suis prise en même temps par le sexe du mâle et par les doigts de fée de Clotilde, ou par un gode sorti de nulle part.
Je ne suis pas en reste de lécher Clotilde dans des 69 étourdissants, de lui pomper le clitoris pendant que Gérard sodomise sa femme ou me prend moi-même par derrière. Ou encore, pendant qu’elle me broute la chatte, je suce Gérard. Quel pied !
Rien ne m’est épargné et ma jouissance dure longtemps et est ininterrompue, je ne compte plus mes orgasmes. C’est une première réussie et j’ai réalisé un fantasme que je ne croyais jamais pouvoir assouvir. Évidemment, le problème est que j’ai trompé mon mari, ce que, ça aussi, je ne pensais jamais oser faire,
mais quelle soirée ! Je n’ai jamais autant joui !
À quatre heures du matin, Gérard et sa femme me ramènent à la maison, épuisée, les cheveux en bataille, le rimmel ayant coulé et le string à la main. Aïe, mon mari m’attend. En me voyant, il est horrifié par mon état qui ne laisse aucun doute sur mes activités de la soirée.
Je le plante, comme lui m’a abandonnée, ne lui laissant pas le temps de répliquer. J’ai bien conscience que s’il ne dit rien maintenant, gare à la suite !
Le lendemain matin, les explications sont houleuses, il fallait s’y attendre.
Le petit-déjeuner se termine dans un silence lourd, chacun ruminant ses pensées en analysant la situation créée par ces événements nocturnes, mais chacun peaufine sa position, dressé sur ses ergots, se préparant au combat de coqs.
J’aurais dû me méfier, connaissant mon mari. Je n’ai pas perçu, obnubilée par mon orgueil, que je l’avais profondément blessé… non pas par mon infidélité, mais surtout en couchant avec Gérard et sa femme, puis en voulant expliquer ma faute sous un orgueil déplacé.
De son côté, j’espérais qu’il allait admettre qu’il n’était pas pour rien dans cette histoire en me larguant de manière cavalière. J’avais espéré une nuit de folie avec lui… et que m’avait-il donné ? Je déteste les promesses non tenues, il me connaît assez pour le savoir, et ma frustration était à la mesure de mon espoir, d’autant que j’étais en manque de sexe. Ce n’est pourtant pas faute de l’avoir tenté !
Mais voilà, l’orgueil nous a entraînés dans un affrontement, et j’aurais dû savoir qu’il était perdu d’avance, car, enfin, tromperie, il y a bien eu.
Toute la semaine, la situation est loin de se décrisper et nous parlons peu dans l’attente de ce qui va se passer. Vais-je oser, continuer à le défier ? Moi qui ai, jusqu’à présent, été d’une fidélité sans faille malgré les tentations, je suis tombée dans le piège de l’adultère. C’est vrai que j’aurais pu avoir plus de lucidité. Je crains que la confiance entre nous ne soit rompue, et la confiance, c’est comme un timbre-poste : ça ne colle pas deux fois !
Il n’empêche qu’il faut qu’il comprenne que sur ce coup il n’est pas étranger à mon dérapage. Je le regrette ? Pas vraiment, cela a été dément ! Je n’avais jamais joui de cette manière. J’ai néanmoins quelques remords, car Christophe est un mari et un homme merveilleux. Je comprends bien entendu que baiser avec Gérard est pour lui particulièrement douloureux, mais il faut qu’il prenne sur lui l’erreur qu’il a commise, comme moi je dois admettre ma faute. En attendant, je ne suis pas prête à courber l’échine !
Le soir, nous nous mettons au lit dans une ambiance fraîche, juste un « bonne nuit », et nous nous tournons le dos. Pourtant, j’ai envie de le prendre dans mes bras, de l’embrasser et de le câliner. J’ai envie d’amour avec lui.
Le vendredi, entêtée, je me prépare, je le salue froidement et, au moment de partir, il me dit :
Je suis partie à cette soirée, faisant la fière. J’ai tout de même la lucidité pour me rendre compte de la situation humiliante pour Christophe. Je n’ai non plus nulle envie de le tromper à nouveau. Cela avait été un accident et je ne veux pas renouveler l’expérience. Je veux seulement lui donner une leçon : j’existe !
Bien entendu, je n’ai pas voulu coucher avec Gérard et sa femme. Ils ont tout essayé, mais rien n’y a fait, je suis restée de marbre, gâchant sans doute leur soirée et certainement leur triomphe. Heureusement, il y avait pas mal de monde, beaucoup d’inconnus, et j’ai passé la soirée et une partie de la nuit à discuter avec l’un ou l’autre… certains, d’ailleurs, n’hésitant pas à me draguer ouvertement, mais sans succès. Il est vrai que je me retrouve dans une véritable orgie qui, je dois le confesser, ne m’attire pas du tout. Que suis-je donc venue faire ici ? Certes, j’ai pris plaisir à me sentir désirée, ce qui n’est jamais pour déplaire à une femme, mais je ne me sens pas à ma place au milieu d’un paquet de viande gémissant et hurlant.
À présent, je veux rentrer, retrouver mon mari et m’expliquer calmement avec lui. Il comprendra, car il est intelligent, finira par admettre ce que je lui dis. Moi, je m’excuserai et lui raconterai tout, je lui dirai mes torts et il me pardonnera, j’en suis certaine, et nous finirons la nuit en fanfare.
Je l’aime.