n° 21670 | Fiche technique | 28324 caractères | 28324 4858 Temps de lecture estimé : 20 mn |
05/04/23 |
Présentation: Ma chérie me surnomme « Madame de Montaigne ». Il est vrai que j’ai lu et relu ces chefs-d’œuvre de philosophie un certain nombre de fois. Plus jeune, j’avais bien aimé « Les voyages de Gulliver ». C’est peut-être pour ça... | ||||
Résumé: Pourquoi suis-je allongée complètement nue sur du sable ? Je suis attachée, les bras tirés derrière la tête, les jambes écartées et liées à des piquets ? Et qui sont ces étranges personnages qui m’observent… | ||||
Critères: #fantastique #conte ff grp fbi frousses cérébral voir exhib noculotte caresses intermast fellation cunnilingu pénétratio double attache init | ||||
Auteur : EdenPlaisirs Envoi mini-message |
Collection : Les drôles d'histoires de Mme Patate Numéro 02 |
Juliette me sourit et pousse un soupir qui pourrait être dubitatif ou proche de la satisfaction. Elle me surnomme parfois « Madame de Montaigne ». Il est vrai que j’ai lu et relu « Les essais » et « Journal de voyage », chefs-d’œuvre de philosophie, un certain nombre de fois.
J’imagine surtout que je ne saurais pas quoi en faire de ces petits bonhommes. Déjà qu’un gros ça me saoule très vite.
Tout en parlant, je me suis mise à quatre pattes contre elle. Si Jul porte un large tee-shirt noir en guise de pyjama, je suis à poil. Ou disons en tenue d’Ève, ou de la vérité sortant de son puits. Je plaisante en l’appelant maîtresse, mais mon envie qu’elle le soit ce soir est bien réelle.
Juliette a reposé son Gulliver sur le drap, les yeux fixés sur mon aisselle. C’est bon signe, ça ! Je sais que mes aisselles poilues l’excitent beaucoup.
Le jour anniversaire de mes vingt-deux ans, une drôle de lubie me poussait à éliminer le moindre poil de mon corps. L’épilation de mon pubis était devenue une idée fixe. Jusque-là, je me contentais de raser mes dessous-de-bras et mes jambes. En fait, cette lubie aura duré près de quinze ans. Depuis les débuts de l’été dernier, je vis une autre lubie. Celle de ma chérie, qui un jour a décidé que ce serait elle qui choisirait pour moi ces choix d’ordres intimes. Hormis les petites périodes désagréables permettant à mes poils de revivre, j’avoue que j’adore ça. Que ce soit elle qui décide pour moi m’excite énormément. Je ne sais pas pourquoi ma pilosité excite ma compagne. Peut-être parce que je suis aussi brune qu’elle est blonde ? Surtout que pour être brune, je me pose un peu là. Une arrière-grand-mère venue du fin fond de la Toscane a suffi pour me donner un type méditerranéen. Chevelure lourde et poils noirs drus sous les bras. Une toison riche naturellement taillée en un triangle épais. Un teint mat et des yeux, dits noirs, par certains. Ça n’existe pas les yeux noirs. Les miens sont marron. Une couleur très sombre, c’est vrai, et qui peut être gênante à ce que l’on m’a dit. Comme on m’a déjà balancé en pleine poire que quand je suis en rogne, mon regard fiche la trouille. Et alors, quoi ? Il suffit de ne pas me mettre en boule et ils sont très cool mes yeux noirs. Une chansonnette dit que les brunes ne comptent pas pour des prunes, et tant que ma Jul croque dans la mienne, cette façon de voir les brunes me convient parfaitement.
J’adore être devenue la poupée de ma femme. J’assume totalement et j’en parle sans souci. Je ne vais pas le hurler dans un porte-voix dans toute la ville non plus, mais quelques personnes savent que je suis plus douée pour jouer la coquine qu’une frangine carmélite. On pourrait également parler de salope, encore que face à moi il vaudrait mieux éviter ce terme. Je ne suis pas la seule à aimer être soumise et à jouir d’être fessée sans réelle violence. D’autres femmes, je l’espère pour elles, doivent aimer ça aussi. Il y a également beaucoup d’autres jeux très troublants hors de ce que la plupart des gens appellent le BDSM. C’est très excitant et très agréable d’être un peu malmenée par ma chérie. J’en ai souvent un peu honte, et c’est justement ça qui m’excite.
Depuis quelque temps, il y a autre chose que cette fois j’aurais bien du mal à avouer. Parfois, il arrive que ma chérie se laisse emporter par nos excitations mêlées. Alors, elle s’emploie à me punir d’une nouvelle façon et s’amuse avec ma pilosité. Ces fois-là, c’est une vraie honte que j’éprouve. Une petite humiliation que je ne m’explique pas, mais qui m’excite énormément. C’est peut-être impensable pour d’autres qu’être humiliée soit excitant, mais pour moi c’est horriblement délicieux. Mais c’est un peu comme d’être appelée « Salope », je ne l’accepte qu’avec la personne que j’ai choisie. Les doigts de ma Jul s’amusent à farfouiller dans ma petite forêt intime, à tirer parfois durement sur les poils de ma chatte ou ceux de mes aisselles, c’est chaque fois terriblement jouissif. Suis-je normale, docteur ? Elle dit que oui, alors…
Juliette aimait la soumission quand je l’ai rencontrée et c’est toujours le cas. Elle a très vite appris à me laisser vivre ce même plaisir en priorité. Depuis, la plupart du temps, la soumise de notre couple, c’est moi.
Je ne l’appelle « Juliette » que dans ces instants-là. C’est le mot magique entre nous et quand ce sésame coince, c’est grillé. Ce sera pour demain ma punition. Maîtresse Juliette a plus envie de coller sa bidoche sous le torchon que de mon cul. C’en serait presque vexant, mais je sais qu’elle est crevée, alors, comme on dit, je fais contre mauvaise fortune bon cœur. Ouais, mais ça me fait suer quand même, car j’ai très envie d’elle.
C’est la seule gonzesse qui ne m’appelle jamais « Clo ». Je ne sais pas pourquoi, mais j’apprécie beaucoup. Ça me gave ce « Clo » à toutes les sauces. Si je m’appelais Clotilde, je comprendrais pour un diminutif, mais merde, quoi, c’est pourtant pas bien long, Chloé. Que des feignasses, les autres !
Tu parles qu’elle était crevée ! Elle dort déjà, ma chérie…
Pourquoi suis-je allongée complètement nue sur du sable ? Je suis attachée, les bras tirés derrière la tête, les jambes écartées et liées à des piquets. Et qui sont ces étranges personnages qui m’observent…
En me décollant du sable tout en essayant de ramener mes bras vers moi, je peux me rendre compte de plusieurs choses. Il y a la mer, je suis sur une plage et plusieurs personnes sont à genoux ou accroupies à quelques pas de moi. Des gens un peu étranges, petits de tailles, fluets d'apparence et tous affublés de cheveux roux. Ils sont habillés d’une sorte de toge de toile écrue et paraissent effrayés. Ce qui me rassure, c’est que le piquet auquel mes poignets sont attachés s’est un peu incliné sous ma traction. Un petit pieu de bois ridicule, planté dans du sable. Heureusement pour moi, ces drôles de petits bonhommes ne doivent pas être très futés.
Une petite rousse me chatouille l’aisselle avec un air curieux.
Cette fille qui me tripote les poils d’aisselle doit être la cheffe de cette bande de mômes.
Une femme, moi aussi ? Ai-je l’air d’autre chose ? J’ai l’impression que ma tête va se fendre en deux à la moindre de mes pensées.
Une dure réalité me tombe brusquement dessus. Ce mal de tête est effroyable et l’impossibilité de me souvenir de mon nom me fait très peur. Je ne me souviens d’ailleurs de rien. Ai-je perdu la mémoire ou est-ce simplement une panique idiote qui m’empêche de réfléchir ?
Trois autres inconnus se sont levés, et à peine debout, se carapatent comme s’ils avaient le feu aux fesses.
Après quoi ? Ces petits curieux me regardent très bizarrement. On dirait qu’ils n’ont jamais vu une femme.
La dénommée Tali s’est approchée et sa petite main s’est logée sur mon autre aisselle. Tout comme sa compagne, cette petite peste s’est mise à tirer doucement sur mes poils.
C’est l’un des gars dont j’ai déjà oublié le nom. Hélis, je crois, ou s’agit-il de Milos ?
Saletés de piquets ! Ils ne sont pas si bêtes ces gens. Les pieux bougent, mais restent bien plantés.
Mélios ou Héliés a la main sur mon pubis et ses doigts tirent sur mes poils. J’ai beau ruer comme une furie, je reste collée à ce fichu sable. Quand Ulla enlève son espèce de toge de toile, je ne peux m’empêcher de penser qu'elle est très jolie. Étonnamment petite et gracile, mais jolie. Maintenant qu’Ulla est nue, sa copine retire à son tour sa tenue et le dénommé Milés se débarrasse de la sienne.
Ulla et Tali ont délaissé mes aisselles pour s’intéresser à mes seins et leurs petites mains ne se gênent pas pour les caresser. Chaque fille s’occupe du sien sans me demander mon avis.
J’éprouve une nouvelle bouffée de migraine diffuse et des fragments de pensées embrumées s’emmêlent dans ma tête. Une femme blonde dans un lit, les pages d’un livre qu’elle feuillette. Moi, habillée d’une ample chemise de nuit blanche, noircissant une feuille de papier avec une plume d’oie. Un bateau de pêche, une mer déchaînée et moi, encore, qui plonge nue dans la mer…
Quand les lèvres des filles gobent mes tétons, je me cambre en tentant de me dégager. Je sens les cordages scier mes poignets et mes chevilles. Les deux femmes me mangent littéralement les seins.
Molis m’a pénétrée de ses doigts. Lui aussi s’est déshabillé et maintenant, il me doigte un peu durement. Le garçon exhibe une petite bite ornée d’une touffe de poils roux, dure et dressée, tout en me souriant.
Le piquet a lâché d’un coup. Étrangement, ma frayeur s’est dissipée avec ma migraine. C’est comme une libération de mon corps et de mon esprit. Ma gifle fait valser Ulla sur l’arrière et Tali, restée comme une gourde à regarder Ulla avachie sur le sable, se prend mon poing fermé en pleine figure. Le petit homme roux, lui, s’est vivement reculé, son érection en main.
Ces curieux personnages sont les habitants de cette île. Ulla est la plus âgée du groupe. Un groupe de jeunes gens âgés d’une petite trentaine d’années. Ce n’est d’ailleurs pas le plus surprenant. Ils ne dépassent pas un petit mètre de hauteur. Aucun des habitants de l’île ne dépasse cette taille. C’est bien beau à savoir, mais moi, je ne suis pas fichue de me souvenir de mon nom, de mon âge ou de ce que je fais là. Je ne suis qu’une naufragée amnésique, échouée sur une île inconnue. C’est ce que je suis en réalité. Je viens d’en prendre conscience. Une situation dramatique qui aurait pu être pire, selon Ulla. L’île aurait pu être déserte.
Cette île ne l’est pas, et les habitants de cette terre étrangère, d’abord effrayés et curieux, se sont ensuite montrés accueillants. Des autochtones chaleureux qui me font vite comprendre qu’il vaudrait mieux que je prenne les choses du bon côté.
Je n’ai pas eu le temps de répondre qu’Ulla reprend ses caresses sur mon sein gauche.
C’est Tali qui a presque crié tout en caressant ma forêt intime.
Je suis incapable de deviner la raison de mes propos idiots, mais Ulla semble d’accord avec moi.
Milos ne m’avait pas touchée jusque-là et ses doigts se sont posés sur mon sein abandonné. Il bande comme son ami et ne semble pas être gêné par son état. Ces Lilliputiens sont vraiment étranges. De véritables satires et des obsédées. Ou est-ce un comportement naturel ?
Tali et Ulla ont des seins bien plus menus que les miens. Des jolies pommes pour Tali et deux poires mignonnes ornent le buste de son amie. De très beaux seins, mais les miens sont bien plus volumineux.
Hélios m’a une nouvelle fois pénétrée de ses petits doigts. Celui-là a vraiment de la suite dans les idées comme de la suite dans ses envies. Son sexe est toujours dur. Une petite queue mince et courte. Mais est-elle vraiment si petite ? J’ai entendu dire que certains hommes ont des membres de taille modeste. J’ai dû en croiser quelques-uns dans ma vie pour avoir cette pensée. Pourtant je n’ai aucun souvenir d’une vie amoureuse. Les doigts minuscules du Lilliputien se sont vite agités en moi.
Les doigts de Tali ont rejoint ceux d’Hélios et tous les deux me prennent doucement.
Ulla m’a coupé la parole, s’est presque jetée sur le sein qu’elle caressait et ses lèvres ont vite gobé mon téton déjà turgescent. Une étrange idée me fait frissonner. Les quatre Lilliputiens me dévorent des yeux tout en me touchant ou en me caressant. Ulla, elle aussi, m’observe en souriant, mon téton dur en bouche. Je suis sûre que personne ne m’a jamais regardée de cette façon. Je lis de la curiosité et de l’excitation dans ces regards et je me sens brusquement excitée. Je ne me souviens pas avoir vécu de tels moments. Me suis-je déjà livrée ainsi à plusieurs amants ? À des femmes ! Ai-je déjà été touchée par autant de mains ?
Je n’ai pas été vraiment brutale, mais il a bien fallu que je les repousse. Ma soudaine rebuffade, ma détermination et plus encore ma force, ont fini par calmer les ardeurs des Lilliputiens.
Non, ils ne sont pas idiots. Ils sont simplement Lilliputiens. Milo a étalé sa toge sur le sable et tous les quatre ont fouillé dans des petits sacs que je n’avais pas remarqués. Des besaces de cuir brun pleines à craquer de bric-à-brac divers et d’autre chose. J’ai eu droit à une gourde d’eau proche en taille d’un dé à coudre et Tali a déposé des fruits à mes pieds.
Ulla et Tali se sont installées sur mes cuisses et me caressent doucement les seins. Milo et Héliès sont assis à mes pieds et massent mes chevilles avec délicatesse. Ces deux-là bandent toujours, et je me rends soudainement compte que je me mouille. Je n’ai pas osé détailler leurs corps. Tali et Ulla sont excitées, je le sais. Mouillent-elles, elles aussi ? En tout cas, savoir qu’ils peuvent voir ma chatte dans cet état me colle le feu aux joues.
Des pommes pas plus grosses que des noix et des grappes de raisin minuscules. Leurs miches de pain ressemblent à de petites galettes rondes et dorées. Mais ma faim est bien là.
Ils ne m’appellent que la grande ou l’étrangère. Je n’aime pas ça, mais que puis-je y faire ?
J’en sais beaucoup plus maintenant. Je sais surtout qu’il est possible de quitter cette île. C’est une bonne nouvelle et une bonne chose. Mais partir pour où ? Chez moi ? Lemuel Gulliver n’avait pas perdu la mémoire, mais il avait dû se carapater très vite. Seulement, il devait savoir où aller. Apparemment, les Lilliputiens pouvaient se montrer dangereux. Ce Gulliver s’était collé leur Empereur à dos pour une histoire de guerre avec un pays voisin où une autre île. Tout ça se serait passé deux ou trois siècles plus tôt, mais aucun de mes nouveaux amis ne connaissait une date précise.
Je ne sais pas ce qui m’a pris. C’est certainement d’apprendre le nom de mon prédécesseur. J’ai brusquement eu envie d’avoir un nom moi aussi. L’image de l’inconnue blonde s’est gravée dans mon esprit et cette idée de nom bizarre m’est venue aussitôt.
Tali me sourit en pinçant doucement mon téton.
Je souris à Ulla enthousiaste et réalise que ma migraine s’est évanouie. Peut-être était-ce seulement la faim et la soif ? J’ai vidé les quatre dés à coudre d’eau lilliputienne et j’ai toujours soif. Les fruits sont délicieux et j’ai toujours faim.
Mon moral a repris un peu d’altitude. Mon nouveau nom y est un peu pour quelque chose. Je vais mieux et le comportement de la petite compagnie fait beaucoup. Si ces gens ressemblent à des adolescents par leurs tailles et leurs traits, ils en sont bien plus proches par leurs attitudes et leurs comportements. Joyeux et insouciants en permanence ou colériques et boudeurs de temps à autre. Pour les Lilliputiens, la vie est très simple. Les problèmes se résolvent bien souvent d’eux-mêmes. On peut également les éviter. Pourquoi donc s’en faire ?
Alors, pourquoi ne pas commencer par m’asseoir sur mes ennuis du moment ? C’est ce que m’avait proposé Ulla, avant de me coller sa petite chatte rouquine sur la bouche.
J’ai eu une nouvelle fois l’image de cette inconnue blonde qui me regardait et l’impression qu’elle était subitement en colère contre moi. Puis, très vite, je succombais sous le nombre de petites mains partout sur moi.
Ensuite, je me laissai emporter sans plus tenter de résister à ces drôles de lutins. J’ai sucé Milo et Hélios séparément et parfois ensemble. Je ne sais pas pourquoi j’ai trouvé ça agréable, mais il est vrai que ça l’était. J’ai avalé ces bites pour les sucer avec beaucoup de satisfaction. Des pénis durs, entièrement logés dans ma bouche et ma langue les caressant jusqu’à ce que je goûte à leurs jus. J’ai fait crier les filles avec ma grande bouche sur leurs mounettes, mes lèvres explorant leurs petites chattes mouillées. Les Lilliputiennes s’affolèrent très vite sous la terrible langue de Madame Montagne. J’ai goûté leurs petits trous et là encore Ulla et Tali frémirent de ces audaces nouvelles pour elles. Plus tard, je criai sous leurs petites bouches gourmandes, avides de la chatte de Madame Montagne, tout en suçant l’une ou l’autre des petites queues dressées. Et puis ce fut à mon tour de m’effarer totalement, quand Ulla surexcitée cria à la cantonade qu’elle avait plongé sa main entière dans ma grosse mounette. Une honte lourde et néanmoins troublante me fit gémir quand les autres se précipitèrent pour observer cet acte incroyable. Un moment plus tard, je jouissais en frissonnant quand Tali bougeait sa petite menotte dans ma chatte détrempée.
Hélios et Milo m’avaient prise sans que ce soit de grands moments ni pour eux ni pour moi et Tali s’était gentiment moqué de nos manques d’entrain. Ce qui avait permis à Ulla d’imaginer une autre façon de me baiser.
Avais-je déjà connu ça ? J’ai bien cru que mes orgasmes ne mourraient jamais quand mon vagin et mon anus furent leurs nouvelles trouvailles de jeux. Ma chatte prise par les doigts d’Ulla et dégoulinante de mouille sur la queue d’Hélios qui me baisait, mon cul ouvert par le membre dur de Milo, et la mounette trempée de Tali sur ma bouche.
Affalée sur le sable, j’observais les lourdes murailles de pierre que je n’avais pas remarquées jusque-là. Lointains et pourtant proches, de hauts remparts protégeaient une ville fortifiée qui devait être la fameuse capitale de l’île. Après cette découverte, je reportai mon attention sur les Lilliputiens. Ils s’étaient lancés dans de nouvelles galipettes et faisaient l’amour sans plus se soucier de ma présence. Ils me parurent insatiables, et je réalisai que je devais l’être tout autant. De fait, j’observais les deux femmes se partager les faveurs de leurs amants sous mes yeux, sans me rendre compte de mon excitation à les regarder faire. Comme soudainement revenue à la réalité, je constatai que j’étais tout aussi gourmande que mes nouveaux amis et que je me caressais doucement en les regardant. Je jouis aussitôt, étonnée et brutalement excitée de mon comportement.
La nuit était proche et l’air s’était un peu rafraîchi. Les trois autres Lilliputiens étaient revenus nous annoncer que les sages de la citée recevraient l’étrangère au lendemain matin. Une invitation pour moi à me rendre sous les remparts de Lilliput. Ensuite, l’Empereur lui-même se déplacerait pour rencontrer la grande gens.
Il fut décidé d’aller nous réfugier dans la maison de pêcheur de Milo, située pas très loin de la plage. Là, mes amis s’occuperaient de tout. D’abord, nous dînerions, ensuite ils me fourniraient tout le nécessaire pour une bonne nuit de sommeil. Je dormirai sous une tente de fortune fixée au toit de la cabane et Ulla et Tali trouveraient de quoi me couvrir le corps pour le lendemain. Une voile de barque de pêche ferait l’affaire pour le moment.
Mon avenir n’était peut-être pas si sombre…
Ce n’est pas un climat tropical, mais plutôt de type tempéré. Une végétation abondante, des petits bosquets et des forêts plus vastes. J’ai fait plusieurs fois le tour de l’île et exploré au mieux cette terre étrangère. J’ai parcouru les quatre plages et je me suis imaginée chez moi. Ce qui est fou, c’est que ce chez-moi n’est rien d’autre qu’un souvenir ou un rêve. De simples images d’une autre mer, de plages et d’étranges villes, qui s’incrustent dans mon esprit de plus en plus souvent.
J’ai pu constater de visu que les Lilliputiennes sont toutes un peu plus grandes que les hommes. De drôles de petites bonnes femmes, qui gèrent pratiquement tout sur l’île. C’est le vrai matriarcat dans un petit Paradis et étonnamment les hommes ne paraissent pas s’en plaindre le moins du monde. L’Empereur et les sages me tolèrent et il en sera ainsi tant que je ne créerais pas d’ennuis. Les Lilliputiens, eux, m’aiment beaucoup. C’est une chance pour moi et ça me réconforte.
Nous avons construit une jolie cabane non loin de la plage où je m’étais échouée. Deux pièces assez spacieuses pour me loger. Mes amis m’ont promis quelques meubles fabriqués aux bonnes mesures pour plus tard. Mes inquiétudes perdurent, mais je reprends goût à la vie. Il y a une industrie de la pêche et plein d’autres emplois disponibles. J’ai choisi la pêche. J’ai une petite barque à voiles, des casiers et trois filets. Enfin, petite barque… Mes amis et d’autres Lilliputiens ont construit tout ça en quelques jours seulement. Pour eux, cette barcasse est inhabituelle de par sa forme, elle est bien trop grande, mais sans comprendre comment j’étais capable de le savoir, j’étais persuadée qu’il me fallait un tel bateau. J’avais même expliqué ce que je voulais en dessinant des plans sommaires de mon petit navire de pêche. Il me fallait ce genre de barque et aucune autre. J’ai étonné les autochtones en parlant de pêche en plongée. Je ne sais pas trop d’où je tiens cette drôle d’idée. Je suis très douée pour pêcher le crabe. Enfin, les crabes, les araignées, les étrilles et autres crustacés. Les eaux de l’île sont très riches en faune marine. Les bords de mer sont farcis de homards, de langoustes, d’ormeaux et de langoustines, sans parler des poissons. Du lieu et du bar, en veux-tu en voilà, partout le long des côtes. J’ai seulement eu beaucoup de mal à m’habituer à la taille de cette faune sous-marine. Tout est si petit ici !
Très vite, Ulla, Tali et d’autres femmes se sont mises au travail pour moi. J’ai maintenant trois robes identiques aux leurs et deux paires de sandales de cuir. Seule chez moi, en pêche ou en randonnées solitaires, j’ai toutefois pris l’habitude de me promener toute nue. Il arrive encore que je fasse l’amour avec mes quatre amis, séparés ou réunis. Ils sont cependant devenus moins curieux de mon corps, même si c’est encore très agréable entre nous.
Les autres Lilliputiens sont charmants avec moi, et eux restent très curieux de ma personne, et très gourmands des plaisirs du sexe. Souvent, au détour d’un chemin ou sur l’une des plages, il arrive que je fasse des rencontres. C’est toujours leurs regards sur moi qui déclenchent mes envies. J’adore être regardée, sans savoir si c’est un comportement nouveau ou si j’ai toujours aimé l’être. Alors il est facile d’imaginer ce qui arrive lors de ces rencontres.
Je suis là depuis près d’une année entière et je ne m’inquiète plus trop de mon sort. Si j’ai perdu la mémoire, je commence à me souvenir de certaines choses et ça me suffit. J’étais en bateau et… il y avait eu une grosse tempête. Je sais pêcher en mer et chasser sous l’eau. Il y a d’autres choses nouvelles qui me viennent parfois à l’esprit. Il me semble que j’écrivais beaucoup, mais ces souvenirs sont très flous. J’ai pourtant l’étrange impression qu’il s’agit d’un homme et non de moi. Un écrivain vêtu comme les Lilliputiens, écrivant avec une plume d’oie sous des lueurs de bougies. J’ai d’autres images de moi, habillée d’étranges manières et parlant une langue étrangère. La vision d’une horloge que des gens nomment Big Ben revient souvent me hanter. Il y a également une grande tour d’acier dans une autre ville, que je vois parfois en rêve éveillé. C’est comme si j’hésitais à choisir entre cette horloge et cette tour.
En fait, c’est tout ce dont je me souviens et je me mens à moi-même. En vérité, ça ne me suffit pas de connaître si peu de choses sur mon passé. Je ne dis pas ça pour me rassurer. C’est comme cette invention que j’ai élaborée très vite. Je ne sais pas comment j’ai pensé à ce tuyau de métal affiné et recourbé pour respirer avec la tête sous l’eau. Je reste des heures à pêcher et je ne me souviens pas de l’avoir jamais fait avant mon naufrage sur l’île. Et surtout, il y a cette femme blonde, celle qui lit dans un grand lit et qui me sourit en me regardant de temps à autre. Je la vois de plus en plus souvent. Quand cette inconnue est dans ma tête, je me sens bien. Qui est-elle ? Une amie ? Je n’en sais absolument rien, mais je l’aime beaucoup, cette femme. Peut-être que plus tard je me souviendrai d’autre chose sur ma vie d’avant mon naufrage. Je l’espère, tout en me demandant si ce serait réellement une bonne chose.