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Temps de lecture estimé : 27 mn
08/04/23
Résumé:  Une pause de tendresses nocturnes, avant la conclusion des épreuves de Chantal en soubrette dévouée au service de son hôtesse, des amies de celle-ci et de sa protégée.
Critères:  fff douche fsoumise fdomine soubrette humilié(e) exhib odeurs fmast caresses cunnilingu anulingus fdanus fouetfesse orties -lesbos -dominatio
Auteur : Dyonisia  (Rêves et autofictions… souvenirs et confidences…)      Envoi mini-message

Série : Marie, la copine

Chapitre 08 / 08
Jouissances et soumission

Résumé des épisodes précédents :

Un petit coin de paradis accueille une communauté féminine de circonstances dont les jeux tiennent plutôt du purgatoire. Mais il faut passer par les chemins de la rédemption pour atteindre le septième ciel.




La séance dans la douche a été un moment merveilleux. Quel délice de me livrer aux mains mousseuses de Marie ! J’ai oublié toutes les avanies qu’elle m’a fait subir. Si Anaïs a un peu hésité avant de s’occuper de mon dos, elle s’y est ensuite consacrée avec entrain, ne négligeant rien, des épaules aux cuisses en passant par les fesses. Marie faisait de même sur ma partie face, enveloppant mes seins et mes tétons de bulles délassantes avant d’en enduire largement mon ventre et mon pubis.


Ses frictions sont devenues caresses en passant sur ma chatte malmenée par ses soins il y a quelques minutes. Son onction de crème à l’huile d’olive a été une telle bénédiction pour mes lèvres endolories que j’ai réclamé qu’elle aille plus loin, plus profond. La douche vaginale au Savon de Marseille a chassé les dernières séquelles de mon premier fist avec une efficacité qui m’a poussée à prier Anaïs d’en user aussi pour mon anus. Double bonheur ! J’étais une Reine s’abandonnant à ses suivantes.


Je les ai lavées à leur tour, mes deux jeunes servantes. Anaïs a rougi quand j’ai savonné ses petits seins pointus, mais entraînée par l’exemple de Marie, elle s’est détendue. Des seins, nous sommes passées aux fesses, puis des fesses aux craquettes, et des craquettes aux rosettes. Trouble et plaisir aidant, nous riions comme des folles en nous rinçant l’une l’autre, nous riions en nous essuyant, nous riions en sortant de la salle de bain, et nous riions encore quand Anaïs est allée rejoindre Colette.


Nous rions toujours en nous couchant, Marie et moi. Nos compagnes de chambre rient de nous voir rire, Janine et Andréa enlacées sur un grand lit, Martine et Bénédicte serrées sur un petit. Elles ne nous quittent pas des yeux. Je sais ce qu’elles attendent. Marie le sait aussi, elle s’allonge. Je l’embrasse. Des accès de gaieté séparent par moments nos bouches, jusqu’à ce que, peu à peu, la tendresse nous gagne et nous calme.


Ma pulpeuse Marie va se laisser croquer devant quatre paires d’yeux attendris et pervers. Pour la première fois, je crois, elle fera l’amour en se voyant observée, scrutée, détaillée, par des femmes qui devineront tout ce qu’elle ressentira et seront tenaillées par l’envie de partager son plaisir. Plus d’excuse de s’être exhibée involontairement, elle en est consciente, je le lis dans le regard qu’elle lève sur moi. Je retiens ma main prête à la caresser. Je brûle de le faire, mais je ne veux en rien l’obliger. C’est elle qui me tend les bras.


Nos lèvres se reprennent et nos peaux nues s’épousent. De peur de l’écraser, je me tiens sur mes coudes pour lui baiser le cou, la gorge, les épaules. Je lèche ses aisselles, je lèche ses tétons. Je mordille, je gobe, et je tète ces fraises qui couronnent ses seins. Je bécote ses flancs, je bécote son ventre, titille son nombril, remonte entre ses globes. Je retrouve sa bouche, la bois, et recommence à parcourir son buste par ses monts et ses vaux, sans toucher son pubis ni descendre plus bas.


Mon visage est sur elle, et mon cul exposé à qui voudra le voir. Sans honte ni vergogne, j’exhibe mes deux trous en couvrant de salive le corps de mon amante. Ses plaintes de plaisir me ravissent et m’excitent. Ses pupilles soudain s’agrandissent, et je sens les mouvements du lit et sur mes fesses un souffle. Je suspends un instant mes bécots et je tourne la tête sur ma droite où Janine à genoux et Andréa contre elle observent les progrès du plaisir chez Marie. Derrière moi, Martine et Bénédicte, une jambe chacune, la massent tendrement des mollets aux orteils.


Une main, de qui, je ne sais, me caresse le dos. Une autre pèse doucement sur ma nuque et m’invite à reprendre ma tétée amoureuse. Les seins de ma Marie sont gonflés à présent. Ils durcissent si bien que ma bouche ne peut sucer ou aspirer leurs mamelons tendus. Tétons gorgés de sang, aréoles incarnates, je léchouille les uns, je mordille les autres. De la dent je tourmente, de la langue j’apaise. Les deux suscitent plaintes et soupirs de bonheur. Il est temps d’aller rendre visite à la craquette.


Marie a saisi d’une main une main de Janine. Je ramène les deux sur un sein délaissé. Je quémande un accord et j’obtiens un sourire. Marie a montré d’elle-même l’endroit où la pincer, ses fraises turgescentes que je viens de quitter. Janine s’en émeut : il lui faut ses dix doigts et cinq sont déjà pris par sa propre minette. Andréa, bonne fille, se porte volontaire. Elle enjambe Marie, au-dessus de sa tête, pour mieux prêter la main à sa bonne commère. Les tétons sont enfin traités comme il se doit. Je peux me consacrer sans crainte à la minette.


La place est chaude et douce, enivrante. Elle est comme un fruit mûr qui laisse fuir son jus. Une mouille de mangue, légère et abondante, que je lèche d’abord sur les replis dodus des lèvres entrouvertes et des nymphes allongées. Ma langue rapide va et vient, et mon nez, tour à tour, s’enfouit dans la toison humide, ou heurte un capuchon enflammé et languide. Je ne désire pas, ici, m’en occuper. Je préfère qu’il gonfle, et livre le bourgeon qu’il cache, dénudé. C’est dans la chair du fruit que je veux déguster la cyprine attirante qui en sourd sans arrêt.


Mais soudain je sursaute, me sentant agressée par une douce langue nichée dans mon œillet. Je ne vois que Martine ou Béné qui puisse s’arroger autant de privautés. Je ne vais pas me plaindre ! Au contraire, je tends plutôt mon cul à la bouche vorace sans détacher la mienne du sexe de Marie. La vulve épanouie que je gougnotte bave un sirop délicieux au doux parfum d’agave… – je m’égare ! – Enfin, c’est exotique, et troublant de l’avoir jusque-là ignoré. Pour la première fois que je la mange propre, cette chatte, ni la transpiration ni les macérations ni le sel n’en ont changé le goût.


Une révélation que Manon a peut-être découverte avant moi, me dis-je, repoussant aussitôt la jalousie qui pointe. Je ne vais pas être jalouse de ma fille ! Surtout quand, devant moi, c’est un bonbon qui pointe, incarnat et durci, s’extirpant tant qu’il peut de sa capuche rose, prêt à être gobé, câliné et brouté. Entre mes fesses aussi pointe toujours la langue, ou même deux, je crois, car les attouchements n’ont pas le même rythme. Suis-je objet d’un concours ? Est-ce mon cul la cible ? Je m’en fiche ! L’acte m’est agréable, mais mon but est ailleurs.


J’abandonne la fente, je suce le clito, le tète, le mordille, l’aspire et le cajole, déclenchant tout là-haut des plaintes et des soupirs, des râles de plaisir. Puis d’un coup le silence, à peine un bruit mouillé et des chuintements qui m’étonnent. En reprenant haleine, je porte mon regard sur un tableau charmant : un visage se perd entre des cuisses pleines. Sans quitter de ses doigts le téton qu’elle presse, Andréa chevauche fièrement le minois de Marie. Et celle-ci la bouffe, il n’y a pas d’autre mot !


Janine qui se branle en masturbant un sein, Andréa gougnottée et pratiquant de même, Martine et Bénédicte partageant mon anus et se branlant aussi entre deux léchouillis, ma bouche barbouillée de cyprine mariale, l’héroïne du soir gougnottée gougnottant, il nous manque Anaïs et Colette pour compléter la scène ! Mais ces deux-là, c’est sûr, sont bien trop occupées à découvrir leurs corps, et pour la benjamine les charmes de Lesbos.


J’apprécie les caresses qui flattent ma rosette, et, surtout, l’obligeance de ne pas réveiller ma chatte pantelante. Je peux me concentrer sur la jeune craquette qui demande des soins plus hardis que la lèche. Et quand je dis hardis, je dois être timide ! Cette vulve qui bâille réclame plus qu’un doigt. Deux lui sont peu de choses, mais avec trois peut-être ? Eh bien non, c’est quatre qu’elle en veut, la coquine ! J’ai peur de faire mal, mais ils entrent tout seuls.


Cette mouille si fluide lubrifie comme l’huile. Mes doigts s’enfoncent en elle à longueur de phalanges, ressortent et reviennent, arrachant des sursauts au bassin trop gourmand, et des jaillissements à la vulve trop pleine. Les cuisses sont mouillées, les poils sont inondés, mon poignet en reçoit tant et plus que le drap. Tant pis, je continue à pistonner le con de ma tendre Marie, qui, d’ailleurs, continue à mordre dans les chairs goûteuses d’Andréa dont le ventre s’agite voluptueusement. Mon cul est délaissé, ça n’a pas d’importance. Je ne suis pas la star de cette scène, obscène et émouvante, de plaisirs débridés et d’amour partagé.


Un genou de Marie voisine avec ma tête. Puis l’autre, symétrique, me donne la raison de l’abandon soudain de ma frêle rosette. Martine a pris un pied et Béné son jumeau, dévorant les orteils comme autant de bonbons. Elles lèchent, elles sucent, elles gobent, faisant dix clitoris de ces petits mignons. Celui qui m’intéresse est hors de ma portée si je cède à l’envie du charmant troufignon qui appelle mon doigt. Ma main gauche s’active au conin débordant. Son pouce serait libre, mais trop brutal sans doute pour aller trifouiller un conduit délicat ou pour manipuler le bourgeon si sensible. Ma droite plus agile m’est seule disponible.


Ô dilemme cruel ! Enchanter le clito, ou enchanter l’anus ? Janine se dévoue et me prête assistance. Elle a sacrifié sa branlette égoïste pour venir remplacer mes doigts sur le bouton, sans pourtant dédaigner les longues fraises oblongues des seins de la victime heureuse qui se gorge de la mouille odorante dont l’abreuve Andréa, les mains sur sa poitrine et le regard perdu. Quant à moi besognant sa craquette ravie, j’enfonce mon index dans le cul de Marie. Et tout à coup la pièce résonne de ses cris de bonheur absolu et d’orgasme infini.


Elle a désarçonné Andréa, qui jouit elle aussi dans un feulement rauque où s’expriment sa joie et sa félicité. Double orgasme pour un, mais l’acmé de Marie se prolonge et se perdure tant qu’elle entraîne l’explosion successive de mes autres compagnes. Je ne leur cède en rien, mais intérieurement. Moi, c’est dedans mon cœur que mon septième ciel accompagne celui de ma jeune lesbienne, et, plus qu’elle, je suis la captive comblée du plaisir sans retour que je lui ai donné. Je n’ai pas d’exigence. Je l’aime, voilà tout !


Les folies de Vénus s’apaisent. Peu à peu, nos sens reprennent vie et nos nerfs se détendent. Andréa, attendrie, dépose un baiser sur la bouche gourmande dont elle a profité. Janine se redresse. Dans son regard, je lis une complicité amoureuse dont le charme m’enchante. Je hausse les sourcils, sa tête répond oui. Je souris. Elle aussi a joui en offrant ses caresses, plus qu’en se masturbant. Bénédicte et Martine reposent doucement sur le drap les orteils qu’elles ont couverts de leurs salives. Marie reprend son souffle, redescendant des limbes, son ventre et ses genoux encore remués de petits tremblements, alanguie, souriant devant mes yeux ravis.


Les couples ont regagné leurs couches respectives. Nous sommes seules, dans le grand lit humide et tiède, que nos corps lubriques ont baigné. Je m’allonge à plat ventre entre les douces cuisses de Marie dont la vulve reflue encore de mouille. Sa main affectueuse se perd dans mes cheveux. Je nettoie sa craquette et ses débordements. Lèvres, anus, périnée, aines, poils, nul n’échappe à ma langue, éponge délicate de son intimité.


J’achève sa toilette sur un tendre bisou, me hisse à son côté et la prends dans mes bras. Mon amante se love au creux de mon giron et sa bouche amoureuse murmure à mon oreille.



Elle rit et plus étroitement se serre. Je l’enlace et l’étreins. Sa peau est douce et chaude. Je ne sais où la mienne finit et la sienne commence…




o-o-o-o-o-o-o-o-o-o




La nuit a été longue, le sommeil a été court. J’étais la première levée, comme il se doit pour une soumise servant ses maîtresses.


J’ai quitté à regret les douces fesses tièdes de Marie. Je leur ai donné un petit baiser, tout petit pour ne pas la réveiller. Elle a grommelé quelque chose dans son rêve et j’ai déposé une bise légère sur son cou pour la calmer. Mais je n’ai pu m’empêcher d’aller humer les suaves parfums de son entrecuisse pour me donner le courage de partir. Un souvenir des heures passées de nos folies nocturnes…


J’ai veillé aux menus préparatifs du petit-déjeuner après avoir été docilement vider ma vessie dans le carré d’orties réservé à cet usage. Malgré mes précautions, je n’ai pu éviter quelques inflammations de mes parties sensibles. Ce n’avait pourtant été que fugitives caresses des feuilles urticantes dont j’ai dû me soigner par le seul remède bien connu des grands-mères – très efficace, je vous l’assure – afin de remplir ma charge sans démangeaisons outrancières.


J’ai mis en route le thé, le café et les toasts. J’ai sorti du frigo les jus de fruits, confitures et beurre. J’ai disposé sur la table de la terrasse assiettes, tasses et verres. Je rentrai pour rapporter le sucre quand Colette est arrivée. Dès que j’ai aperçu ses pieds sur les marches de l’escalier, j’ai aussitôt pris la pose d’humilité qui convient à mon état. Même entièrement nue comme moi, elle reste ma Maîtresse.


Mon attitude lui est agréable. Elle m’en récompense d’un bref sourire et son regard s’attarde sur ma poitrine et mon pubis. Son visage a pris un air interrogateur dont je comprends tout de suite le sens. Ma chatte était lasse et douloureuse. Elle l’est encore, mais je commence à me masturber en caressant mes seins. Maîtresse Colette a la bonté de m’inviter à m’asseoir pour mieux voir mes doigts fouiller mon con et branler mon clito.


La jouissance est longue à venir, et douloureuse, mais je suis heureuse de l’offrir à ma Maîtresse qui me regarde jusqu’au bout de l’orgasme en caressant distraitement son sexe. Elle ne cherche pas à jouir elle-même, se contentant de poser son pied sur la chaise. Je me mets à genoux devant ses nymphéas et je débarrasse sa vulve de tous les remugles de la nuit, tendrement, amoureusement. Je suis une soubrette dévouée.



Les bols fument et les toasts sont beurrés quand elle revient du carré d’orties pour s’asseoir cuisses ouvertes. Un ordre implicite auquel j’obéis tout de suite, usant de ma langue pour nettoyer sa fente des reliquats de sa miction et les répartir sur les rares cloques résultant des contacts fugitifs de ses fesses avec les feuilles. Elle est bien plus adroite que moi, ou plus habituée, peut-être.



J’apprécie ce vouvoiement et le compliment amusé qui ouvrent une pause dans nos relations de soumise à dominante. Remises à égalité, nous devisons comme les amies amoureuses que nous sommes. Je lui confesse sans réserve tous les sentiments qui m’ont traversée pendant mon initiation au fist. Elle me confie tous les plaisirs échangés entre elle et Anaïs au cours de la nuit. Mais cette tendre parenthèse se referme aussi abruptement qu’elle avait commencé.



Et voilà ! Je suis renvoyée derechef à mon état de soumise – volontaire – tandis qu’elle part s’occuper de ses petites affaires. À moi de trouver la bonne attitude pour assumer la fonction qui m’est dévolue. À moi, novice en la matière !


Novice… Maîtresse Colette l’a été. Elle m’a expliqué comment elle devait se tenir entre les étapes de son intronisation. Eh bien, adoptons la même pose : à genoux, les fesses sur les talons et les mains modestement posées sur les genoux. En somme, la position de départ de la figure dite de « prière arabe » telle qu’elle me l’a montrée. C’est ainsi que je vais attendre l’arrivée de mes compagnes. Ou plutôt : de mes autres Maîtresses.


Maîtresse Martine – oui, je dois me forcer à penser systématiquement en ces termes pour chacune afin d’éviter un impair coupable – Maîtresse Martine, donc, descend peu après et se dirige vers le coin réservé sans m’accorder un regard en passant. Très frustrant après nos complicités nocturnes et libertines, mais elle est dans son rôle, je suppose. Je ravale mon dépit sans bouger.


Lorsqu’elle revient, elle a deux tiges d’orties à la main. Elle tire un fauteuil en face de moi, l’air contrarié d’avoir à le faire, en me disant de me lever.



Je les lui présente, plus gênée de devoir les soutenir dans mes paumes que craintive de ce qui se prépare. La double flagellation qui enflamme mes mamelons me surprend malgré tout, et il me faut quelques secondes avant de murmurer « merci Maîtresse ». Encore ai-je eu la présence d’esprit de me souvenir de la formule consacrée ! La pauvre satisfaction que j’en tire me distrait un peu des picotements qui s’intensifient sur mes aréoles et mes tétons.



Bien sûr ! L’évidence de ma faute me saute aux yeux autant que la chatte aux formes et couleurs de moule. Elle a un goût âcre et acide qui m’évoque l’iode et l’urée, mêlant vieille cyprine et pisse fraîche en une saveur plus excitante que désagréable. Je suis fière de la rendre propre et nette, n’exhalant plus qu’un léger parfum de lisière marine.


Ma tâche accomplie – sans un mot de remerciement, dois-je le préciser ? – je m’empresse de pourvoir au petit-déjeuner de ma Maîtresse. Voilà donc les attentions que je dois à chacune : nettoyer et servir. N’étaient les démangeaisons des pustules sur mes seins, j’envisagerais avec plaisir de réaliser, au moins en partie, le désir dont m’ont frustrée hier soir les tables trop basses du salon. En partie, hélas, car je doute qu’aucune ne m’autorise à le prolonger jusqu’au terme espéré…


Je me gratterais bien les bouts de seins, jusqu’au sang j’en ai peur, si un regard sévère ne m’observait pas ! Tant pis, d’ailleurs voici Maîtresse Janine et Maîtresse Andréa qui arrivent enlacées et vont vider leur vessie ensemble. « Partenaires de lit, partenaires de pipi », peut-être une autre maxime de notre hôtesse, allez savoir !


Elles s’en retournent, allégées, pour s’installer, la plantureuse rousse sur le bassin de la grande blonde, sur une banquette vers laquelle je dois me déplacer à genoux sur le gravier pour officier. Deux chattes pour le prix d’une, me dis-je en consolation de mes écorchures. Le contraste, je l’avoue, est alléchant entre le tapis aux reflets d’incendie de l’une et la pâleur glabre de l’autre, comme entre la discrétion des formes roses et l’orgueilleuse opulence dodue de leurs voisines.


Je fourre mon nez dans les boucles vénitiennes odorantes pour débusquer la longue fente entre les courtes nymphes de la première. Je fouille de la langue dans le charnu des lèvres pour trouver mon chemin dans l’entaille de la seconde. Je déguste en alternance les saveurs sauvages et capiteuses exacerbées par la sueur du sommeil et les saveurs marines corsées des restes d’une cyprine épaisse que les récents ruissellements n’ont pu diluer. Ma tâche achevée, s’exhale d’un côté un simple léger parfum de cumin, et perle de l’autre une viscosité opale presque insipide.


À peine suis-je sagement revenue à ma place que Marie se présente, toute interloquée de me voir en si humble et soumise position. Dans son étonnement naïf, elle bloque Bénédicte qui descendait quatre à quatre, pressée d’évacuer un trop-plein menaçant.


C’est moi, bien sûr, qui suis jugée responsable de ce télescopage. Si j’en suis innocente, je suis de toute façon coupable de ne pas les avoir nommées in petto par leur titre en les apercevant. Je m’en veux. Une éventuelle punition me paraîtrait par avance justifiée. Pour l’instant, Maîtresse Bénédicte entraîne Maîtresse Marie – toujours un petit pincement au cœur en formulant Maîtresse avant Marie…


Dès leur retour du carré d’orties, je comprends que l’éventualité est devenue réalité. Marie – pardon ! – Maîtresse Marie tient à la main un petit bouquet et Maîtresse Bénédicte m’indique du doigt la banquette pour m’y étendre, jambes en l’air. C’est elle qui me les tient écartées, sans doute pour que Maîtresse Marie fouette ma chatte puisque les autres ont suspendu leurs conversations pour mieux observer la scène.


Mes seins se remettent tout juste du prurit infligé par Maîtresse Martine. Je frissonne en pensant aux conséquences probables d’un contact direct sur des chairs plus sensibles. Je le constate, en effet, par trois fois, alors que Maîtresse Colette nous rejoint. Si l’impression de démangeaison brûlante entre mes cuisses est moins agressive que je l’appréhendais, des murmures désapprobateurs me font craindre une suite plus désagréable. Je n’ai pas tort…



Des globes pleins et leurs longs tétons épais remplacent les nichons ronds et leurs fins tétons bruns dans mon champ de vision, en même temps que j’entends un jappement aigu. Mais je ne me préoccupe pas de connaître les raisons de ce cri, trop occupée que je suis dans la seconde suivante à retenir les miens.


Maîtresse Bénédicte cingle ma vulve dolente avec méthode et application. Des feuilles se détachent des tiges d’orties à chaque coup asséné. La grâce de leur envol ne peut, hélas, me détourner de la sensation d’embrasement qui s’empare de plus en plus durement de mes lèvres vaginales et en multiplie l’irritation à m’en faire pleurer. Ce qui, de fait, est le cas !


La fin de la punition n’est pas un soulagement, la démangeaison continue et me semble empirer. Tout mon sexe est enflammé, je refrène à grand-peine mes plaintes. Mes jambes sont libres, mais je n’ose bouger ni me gratter sans en avoir reçu l’autorisation. Et pas le moindre souffle d’air dont je puisse espérer la caresse, sinon celui des rires qui se succèdent en contemplant l’éclosion des cloques sur les replis rougis d’une chatte malmenée.


Maîtresse Colette l’observe à son tour, pensivement, avant d’écarter délicatement les petites lèvres. Ce simple attouchement me fait sursauter.



Certes, celle-ci est vive, mais le bruit humide qui l’accompagne me mortifie davantage d’avoir mouillé sans m’en apercevoir. La vérité n’est pas facile à admettre, même quand on pense mieux se connaître, encore moins dans un jeu dégradant, quoique librement accepté. Toute souffrance m’exciterait donc telle, ou est-ce l’exhibition, voire l’humiliation ? Mais si je trouve du plaisir, dans l’une ou dans l’autre, n’importe, pourquoi le refuser ?


Avec l’esprit aussi tourmenté que la chatte, j’essaie en vain d’éclaircir mes idées sans pour autant réussir à faire abstraction des ondes prégnantes qui montent de mon ventre. Même le mot magique ne me vient pas, alors comment pourrais-je m’intéresser aux propos qui s’échangent près de moi.



À nouveau, on me manipule, on m’immobilise, on m’écartèle. Je m’en fiche. Maîtresse Colette veut sans doute punir elle-même ma moule obscène. Je vais encore recevoir le fouet d’orties, j’y suis résignée. Je ferme les yeux sur le minois crispé qui me surplombe…



Fulgurance dans mon con, fourmillements intenses de mes muqueuses, sursauts désespérés de mes reins. J’ai ouvert les paupières, surprise, hurlante et ahurie. Une touffe verte sort de ma vulve.



Pas du tout ! Mais pas du tout ! Je voudrais le crier, mais ma gorge reste muette. Quand aurais-je demandé ça ? Lors de mon premier séjour, quand elle m’avait initiée aux plaisirs de la souffrance ? Je n’en ai aucun souvenir. Aucun, mais j’avais dit tant de bêtises ce jour-là ! Peut-être que… dans un délire… ? Je capitule, oui, mais je ne dirai pas « Diotima » ! Je continue à me taire, pour me concentrer sur le brasier qui couve dans mon ventre.


Qui couve, oui. Mon vagin tente toujours d’expulser cet intrus. Il se contracte en spasmes obstinés autour de l’envahisseur, il lutte avec la seule arme à sa disposition pour éteindre l’incendie… Et, miracle ! Le feu qui tourmentait l’orée du con se calme, l’embrasement du vestibule sacré s’apaise peu à peu, il ne subsiste qu’une vive démangeaison, irritante, fort désagréable, mais supportable. Je bénis le ciel d’avoir mouillé et de mouiller encore. Ah, si j’étais femme fontaine comme Béné, pardon, comme Maîtresse Bénédicte !


C’est elle qui m’ordonne de me lever. Je ne croyais pas en être capable. Pourtant, instable et tremblante, je tiens debout. Elle s’est installée à ma place, peu soucieuse des humeurs que j’ai laissées sur la banquette, et je tombe à genoux, avec reconnaissance, le tampon d’orties dans ma chatte, pour reprendre courageusement, de la langue et des lèvres, mon rôle de soubrette dévouée à ses maîtresses et à leur vulve.


Je retrouve sur celle-ci les senteurs subtiles et douces des agrumes. La saveur en est plus âcre cependant, mêlant une touche d’ammoniaque aux notes de citron et cannelle, accord savant de vieille cyprine, de sueur nouvelle, et de restes d’urine. Il me faut batailler par le seul secours de ma bouche pour dégager la fente entre les étroites lèvres et les nymphes cachées. Je la nettoie néanmoins soigneusement dans son entièreté, de la fine commissure du bas au minuscule clito roulant comme une perle sous mes titillements.


Ma chatte s’adoucit, la sienne est rutilante. Maîtresse Bénédicte est satisfaite, mais inutile d’espérer un remerciement de sa part. Elle me repousse sur mes fesses d’un pied négligent.



Mais pourquoi est-ce systématiquement avec ce mot affectueux que toutes s’adressent à Marie ? Maîtresse Marie, en l’occurrence. Mais bon, j’aurais préféré qu’il me soit réservé !


Je ravale une rancune à laquelle je n’ai pas droit de toute évidence, pendant que « ma puce » se pose prudemment sur le bord du siège. Elle affiche un air si malheureux que je le prends pour de la compassion à mon égard. Que les tribulations de sa chérie l’attristent me réchauffe le cœur tandis que je la vois se renverser en remontant les genoux.


Pauvre choute ! C’est moi au contraire qui ai pitié d’elle à la vue des deux ou trois méchantes feuilles qui dépassent de son petit trou. Un petit cadeau de ses monitrices pour lui rappeler de mettre plus de vigueur quand on a un chat à fouetter, sans doute. Je me souviens de son cri, tout à l’heure. Depuis, elle endure sans se plaindre ce suppositoire urticant. Dans le con pour moi, dans le cul pour elle, les Maîtresses ont le souci de l’équité !


Je le lui retire du bout des dents, ce bouchon démangeant. Oh mon dieu ! Son petit œillet est tout rehaussé de minuscules cloques. Je les lèche doucement pour soulager le feu du prurit avant de rincer la craquette. Il n’y a guère que quelques gouttes qui polluent encore la fissure des longues nymphes. Un souvenir plus qu’un reste de pipi inodore et à peine salé. Je l’ai tellement lavée, la nuit dernière, cette fente, qu’aucune once de cyprine n’en a réchappée ! Elle est propre comme un sou neuf.


Si, quand même, un ton de mangue fraîche m’enchante les papilles. Une mouille nouvelle qu’a réveillée ma langue et qui va me servir à parfaire mes soins sur la frêle muqueuse que l’ortie a lésée. En servante attentive, amante dévouée, j’échange feuille verte contre feuille de rose. Les soupirs que j’entends encouragent ma bouche. Ce n’est plus sur les bords que je passe et repasse, mais c’est dans le conduit, au centre du cratère, que je pointe et m’efforce d’entrer pour apaiser enfin le fourreau irrité.


Voilà, c’est fait. Son troufignon pansé, ma Maîtresse Marie a détendu ses traits. Son visage a repris les couleurs de son âge et son regard noisette est plein de gratitude. De son cul, de sa chatte, je peux me détacher sans rougir de ma tâche, fière de mon succès. Son plaisir vaut pour moi tous les mercis du monde. Elle se lève, esquisse un geste. Va-t-elle m’embrasser ?



Douche froide pour l’espoir et mon esprit rêveur. L’objet de ma tendre affection s’empresse de rejoindre la table des Maîtresses qui devisent et plaisantent. Je suis seule, et je reprends ma pose de soumise docile. Seule… pas tout à fait, pourtant. Un arôme léger, mais bien identifiable, de sueur et de rut parfume mes narines de fragrances marines où se devinent encore des effluves de pêche – oui, je sais, j’ai du nez – et cette senteur-là, que je ne connais pas, il n’y a qu’une à mon sens qui puisse l’exhaler.


Anaïs, en effet, est debout près de moi. Descendue la dernière, elle a paré son corps d’un châle qui, pour pudique qu’il soit, ne contient pas l’aura subtile qu’elle diffuse. Ses yeux, bordés de reconnaissance comme on l’écrit dans les mauvais romans, conservent la surprise qui les a agrandis en voyant mes pratiques. J’aimerais lui sourire, lui dire un petit mot qui la rassurerait, mais en ai-je le droit ? Nous restons donc figées l’une et l’autre, chacune dans ses questions. Pas pour longtemps.



Charme rompu et dilemmes tranchés, les rires que j’entends ponctuent ce court échange et sanctionnent le départ de la gamine. Je ne la vois pas, mais je l’imagine rougissante sous les taquineries qui accompagnent sa visite au carré réservé, comme le jour où elle a exposé sa minette pour la faire épiler. Joli souvenir, d’ailleurs. Je n’avais noté qu’une odeur de crevette, à l’époque…


La voici qui revient dans mon champ de vision, de dos. Elle semble hésiter à s’asseoir sur le siège, probablement décoré de traces humides qui l’intimident. Un conseil claironné confirme mes suppositions.



Anaïs acquiesce, soupire un petit peu, et se décide à quitter le voile. Je peux me repaître de sa silhouette déliée, de ses jambes fines et de ses fesses en pomme. Elle se pose enfin, et m’offre la vue plaisante de ses seins pointus aux framboises tendues par l’émotion. Mais elle garde les cuisses serrées. Touchant ce retour de pudibonderie après toutes les libertés prises hier, et quelques privautés admises le soir. Sauf qu’il m’embarrasse. Que faire ?


J’opte pour l’initiative, au risque d’en être punie. J’utilise mes mains pour forcer ses genoux. Elle résiste une seconde, puis accepte de les ouvrir. Oui, c’est un fait, le parfum est puissant ! Rien à voir avec la savonnette. Cette chatonne-là sent la chatte à plein nez. Je soupçonne son initiatrice de lui avoir fait donner tout ce qu’elle pouvait produire dans une séance prolongée, source de transpirations corporelles et intimes. La douche, cette nuit, dut lui être interdite, et le pissou récent ne l’a pas remplacée, au contraire…


Qu’importe, je suis là pour laver et je fais mon devoir ! J’avance mon museau et mon nez se marie avec les boucles noires. Ma bouche croise les deux fuseaux bombés des lèvres, et les miennes les couvrent d’un filet de salive. Ma langue, parcourant les amandes des nymphes, cherche à les écarter, y parvient et s’infiltre. La saveur qui me vient est grassement corsée des sécrétions cachées dans les replis secrets. La gamine a mouillé même dans son sommeil, retenant ses senteurs dans son intimité. Mais l’urine du jour les aura exaltées.


Grâce de la tendresse : loin d’être repoussée par ces remugles forts, je me sens attirée. Ma pitié pour sa gêne se renforce et je veux, de tout mon cœur de femme, lui montrer que les sucs qui embaument sa vulve, ne prouvent que l’acmé d’un désir amoureux.



Je murmure ces mots tout en léchant sa chatte, et, est-ce leur effet ou celui de ma langue, elle s’ouvre, d’abord timidement, puis soudain franchement, accueillant la caresse dans l’onctuosité d’un vagin inexpert, et pourtant si brûlant. Sucs, sécrétions, gouttelettes, tout passe par ma bouche. Ma salive en retour remplace cette engeance et, bientôt, les saveurs perdent de leur puissance. Je persiste et gougnotte, encore et encore.


Les senteurs de marée elles aussi s’effacent et des fragrances neuves s’installent à leur place. J’atteins enfin l’alpha de son odeur intime, des effluves de pêche enchantent mes narines. Une jeune cyprine, épaisse, et blanchâtre, ne laisse à mes papilles qu’un petit goût poivré. Le besoin de jouir va surmonter la honte, je le sais, je suis passée par les mêmes arcanes. Et si je l’ignorais, la pointe du clito, dure et frémissante, me le signifierait.


Je m’arrête. J’ai rempli de mon mieux ma tâche de soubrette. Ma Maîtresse Anaïs est propre, fraîche et nette. Lui donner du plaisir dépasserait mon rôle. Cela m’est interdit, tout au moins, je le crois. J’offrirais néanmoins, sans regret, mes seins, mon cul, ma chatte, à la cravache, et plus, pour aller jusqu’au bout, qu’exulte sous ma langue cette douce minette. Mais c’est partie remise, je me le suis promis !



La Maîtresse a parlé, sa chérie obéit. Je la suis tête basse. Peut-être, en effet, vais-je être punie pour avoir léchouillé trop longtemps Anaïs…


Cœur battant, je me tiens respectueusement à un mètre cinquante de la table aux Maîtresses et reprends l’attitude humble de soumise docile. Mains posées sur ma nuque pour exposer mes seins, jambes bien écartées pour dégager ma chatte, j’attends mon jugement et la peine encourue. Rien ne vient, si ce n’est des considérations sur ma pauvre personne.



Compliments et critiques désagréables, elles soufflent le chaud et le froid. Je me retrouve étudiante devant un jury d’examen – cette impression d’être mise à nu. Mais au fait, je le suis déjà ! – et la dernière remarque, vexante, émise par celle à qui je n’ai rien à envier, me renvoie à mon physique banal. J’en pleurerais, mais d’un autre côté l’appréciation de mes talents dans la servitude me flatte. Quelle honte !



Je m’exécute, avec quelque difficulté, je l’avoue. Heureusement, la table n’est pas trop haute. N’empêche, je suis presque en grand écart. Si l’envie venait à l’une ou l’autre de fouetter à nouveau ma… Je frissonne.


Non, rien. Ce n’est pas à moi qu’on s’adresse.



Ah, le tampon d’orties, oui, tiens, je l’avais oublié ! Quand ma Maîtresse l’a enfoncé, j’ai cru pourtant vivre l’enfer. Maintenant, ce n’est qu’une gêne, sans plus. Il est tout de même très incommodant d’être traitée comme un objet d’étude.


Anaïs est au moins aussi embarrassée que moi, mais elle n’ose pas refuser. Elle s’agenouille devant mon compas ouvert, et odorant, je le crains, pour poser délicatement ses doigts sur mes lèvres. Je frémis, de plaisir cette fois, à leur douce pression tandis qu’elle saisit la petite touffe verte de l’autre main. L’intrus glisse hors de moi, c’est fini, mon con est vide. Bizarre, j’en suis presque frustrée. Et brusquement, confuse : des gouttes de jus s’écoulent de ma fente. Je les imagine verdâtres…


La chose est là, sur la table, ridicule rouleau de feuilles froissées, d’un vert foncé de salade bouillie. Maîtresse Colette le prend, l’examine, le sent, le goûte du bout de la langue, et sourit avant de le proposer à sa voisine. Voilà qu’il passe de mains en mains sous mes yeux ébahis. Chacune le hume et le teste, même Marie, même Anaïs ! Très déstabilisant, j’en perds mes résolutions. Mon tampon de contrition mis au rang de feuille de vigne farcie, pourquoi pas en faire une vraie dégustation !! Drôle d’idée qui m’en suscite une autre : la soupe d’ortie existe, c’est déjà succulent. Alors, si on l’agrémentait ?



Ramenée sur terre, comme toujours, histoire de bien me rappeler mon état de soumise. Mais j’ai les joues poisseuses et le reste du corps ne vaut pas mieux. La perspective de m’isoler un moment sous l’eau chaude n’est pas désagréable.



J’espérais une pause. Ce ne fut hélas qu’un beau rêve ! Je me dirige vers l’endroit indiqué pour m’offrir au jet.


Le contact sur ma poitrine me glace et les premiers impacts ravivent l’irritation de mes seins. Je ferme les yeux sous l’eau qui coule sur mon visage. Je doute toutefois qu’elle en élimine complètement les sécrétions qui le couvrent. Je me tourne au commandement pour présenter mon dos.



Le jet fouette mes fesses et leur sillon. C’est rafraîchissant. Il descend sur mes cuisses et mes mollets. C’est moins décontractant que je l’aurais voulu. Me revoici de face sur ordre, plissant les paupières aux éclaboussures qui rejaillissent de mon buste. Au moins, le froid aura-t-il calmé les démangeaisons. Je m’en rends compte tandis que l’eau fouaille mon pubis.



Ouch ! Elle doit se venger de mes amusements d’hier… J’endure la tornade qui fait battre mes lèvres, m’en consolant à l’idée que mes épreuves seront bientôt terminées. Une fois sèche, je passerai le balai dans la cuisine et les chambres. Je préparerai ensuite le repas et ce sera la fin de mon service de soumise.


À l’apéritif, nous tirerons au sort celle qui me succédera. Nous la jouerons à l’enculette, bien sûr, mais cette fois je saurai me tenir dans la médiocrité moyenne.




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[La suite serait délectable,

Malheureusement je ne peux

L’encor écrire et c’est regrettable :

Il vous faudra l’attendre un peu !

Votre servante s’en excuse et du bon

Georges les mânes espère le pardon.]




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FIN (provisoire)