n° 21707 | Fiche technique | 33970 caractères | 33970Temps de lecture estimé : 24 mn | 18/04/23 |
Résumé: Magali se retrouve brutalement ramenée à la réalité de la vie du jeune couple. | ||||
Critères: ff amour uro -couplea3 | ||||
Auteur : Femmophile Envoi mini-message |
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Résumé des épisodes précédents :
Magali, quadragénaire un peu naïve, découvre les plaisirs du corps avec un couple de jeunes voisins. Elle s’éprend de Séverine, la jeune femme, sans se préoccuper de l’avenir.
Je sursaute au son de la voix de Julien, et il me faut quelques secondes pour réaliser dans quelle situation je suis.
Il est midi passé, je suis nue dans le lit conjugal de mon jeune voisin, tenant dans mes bras sa compagne avec qui j’ai fait l’amour toute la matinée. La chambre pue le sexe, les draps sont tachés, j’ai quarante-quatre ans et la beauté qui ne veut pas quitter mes bras en a vingt-huit.
Je ne m’attendais pas à une réaction aussi brutale de Julien, alors je tente de repousser doucement Séverine afin de m’éclipser discrètement pour les laisser s’expliquer. Malheureusement, ma fougueuse amante ne voyait pas les choses ainsi.
Que diable lui arrivait-il ? Pourquoi cette agressivité et cette vulgarité soudaines, tant envers Julien qu’envers moi ? Dans quelle galère m’étais-je embarquée ?
De toute évidence, on ne m’avait pas tout dit… Une famille ? Des enfants ? Il fallait que je sorte de leur vie au plus vite, ma seule existence auprès d’eux s’avérant une relation toxique pour leur couple. Je ne pouvais pas leur imposer cela, même si j’étais complètement folle de ma Séverine chérie, cette icône de la tendresse, de l’amour sincère, et qui me faisait jouir comme jamais je ne l’avais ressenti.
Mais en étais-je vraiment capable ? Les mots ne dépassaient-ils pas ma pensée ? André Breton écrivait : « Les mots en savent toujours plus que ce qu’ils disent. » Je l’ai compris trop tard.
Je me lève et vais chercher Julien, le forçant à s’asseoir au bord du lit, puis je les enlace tous les deux, les serrant du plus fort qu’il m’est possible.
Que faire ? Les plaquer là tous les deux et disparaître, voire déménager ? Séverine est encore trop fragile pour décider quoi que ce soit, et même si elle hante mes jours et mes nuits c’est à moi de trouver une solution pour éviter la rupture brutale, je ne peux pas lui faire revivre ce qu’elle a déjà subi. Séverine se blottit contre moi, sa peau tiède contre la mienne, une main délicate posée sur ma cuisse et l’autre sur ma hanche. Je ne fais rien, je suis en permanence sous le charme de cette sylphide, elle me fait craquer.
Très mal à l’aise, je n’ose pas affronter Julien du regard, je suis malgré moi devenue celle par qui les ennuis arrivent, celle qui sème le trouble.
Julien se déplace et vient se planter face à Séverine, toujours nue et assise à côté de moi dans le lit. Elle caresse l’entrejambe de Julien par-dessus son short en le fixant du regard.
Avant même que Julien n’ait pu dire un mot, mon incroyable voisine lui arrache quasiment son short et son boxer, libérant une verge triomphante et fièrement pointée vers elle. Sans hésiter, elle la prend en bouche et se met à la sucer aussi vulgairement que bruyamment, crachant dessus, et branlant le membre d’une main vigoureuse.
Je m’exécute docilement pendant qu’elle poursuit sa fellation frénétique, jouant de sa langue, de ses lèvres et de ses doigts sur le membre luisant de salive. Julien, les yeux fermés, savoure ce moment, poussant parfois de profonds soupirs lorsque sa compagne avale presque entièrement son sexe et caresse ses gonades gorgées de liqueur. Au bout d’un moment, il prévient Séverine.
Mais sa belle n’a cure de l’avertissement, elle me semble prête à passer outre ses répulsions, à franchir un palier vers sa libération. Passant derrière elle, je plaque mon corps contre le sien et lui pétris les seins, tout en l’encourageant à l’oreille.
Séverine a passé ses mains derrière les fesses de son homme et le tient fermement, sa verge à demi captive dans la bouche, prête à le boire.
Julien s’abandonne en criant à son plaisir, qu’il expulse en longues saccades épaisses dans la bouche de sa chérie. Admirable, sereine, ma jeune amante réussit à en ingurgiter les premières giclées, mais l’abondance du flux la contraint à en en laisser une partie s’écouler sur son menton puis ses seins, poissant mes doigts qui pinçaient ses bouts pour l’exciter.
Libérant la tige qui vient de dégorger son élixir, la bouche encore encombrée, la gorge et les seins maculés de coulures blanchâtres, ma petite prof se fait espiègle en diable :
Là-dessus, elle me gratifie d’un clin d’œil volontairement indiscret, tout en récupérant sur son menton une goutte de sperme qu’elle pose sur le bout de ma langue.
Julien la bascule brusquement sur le lit et lui ouvre grand les cuisses avant de s’agenouiller pour lui sucer la figue.
La violente claque sur sa fesse la fait sursauter, et moi aussi. Julien en prépare une autre, mais il avertit Séverine d’une voix exagérément menaçante :
Pour toute réponse, elle lui empoigne les cheveux et lui plaque la tête entre ses cuisses, fière de sa petite mise en scène. J’ai droit à un second clin d’œil complice que j’interprète comme une invitation à me retirer, ce que je m’empresse de faire avec soulagement.
Une fois rentrée chez moi, je m’effondre sur mon canapé, vidée, incapable de réfléchir, surtout avec le fond sonore diffus des ébats sexuels de mes jeunes amants. Pourtant, il faut reprendre le contrôle de la situation et rendre à ces deux anges la liberté à laquelle ils ont droit. Je me promets de tout mettre en œuvre pour tenter de démêler dans mon esprit l’inextricable écheveau de pensées qui s’y est formé, et dont je ne maîtrise rien.
La semaine qui a suivi notre week-end de débauche, je n’ai eu que peu de nouvelles de Séverine et Julien, absorbés par leurs tâches et moi par les miennes. Tant mieux si le « sevrage » se déroule ainsi. Le samedi matin suivant, Séverine est venue me chercher pour aller courir, mais je n’étais pas prête alors je lui ai naïvement proposé d’entrer, le temps de passer mes vêtements de sport. Sortant de la salle de bains, je ne peux éviter Séverine lisant un magazine, de dos, les jambes légèrement écartées, ses coudes posés sur la table. Ma belle voisine est moulée dans de jolis leggings ajourés plutôt suggestifs, surmontés d’un maillot au décolleté à mon sens peu propice à la course. Vision enchanteresse, j’en conviens, mais je sollicite ma raison et préfère passer outre ce tableau émoustillant pour aller courir. Me dirigeant vers l’entrée, je suis obligée de frôler mon amante dont je suis certain qu’elle ne s’est pas installée là sans pensée extra-sportive…
ton sublime fessier me fait toujours forte impression, alors allons vite courir avant que mon entrejambe ne me trahisse et que tu en profites, petite allumeuse !
Je n’ai pas eu le temps de bouger que cette beauté sensuelle s’est collée à moi et m’a embrassée langoureusement, glissant sa main sous l’élastique de mon vêtement.
C’était sans compter avec la détermination et les besoins sexuels de ma tendre amante qui me repousse contre le bord de la table, et en un geste vif, descend mon collant aux chevilles.
Incapable de résister, je me débarrasse de mon collant et m’offre à Séverine qui, à genoux, me lèche divinement le sexe et me propulse vers un magnifique orgasme, laissant sur ma table une flaque suspecte et sur son visage de brillantes coulures.
Là encore en un éclair, ma sublime voisine fait glisser sa seyante tenue et me présente de son corps la partie que mes fantasmes font revivre chaque nuit. Je m’y perds bouche et âme, je suce, lèche, embrasse, doigte jusqu’à ce que ma petite garce rende gorge, tremblante, les cuisses collantes, mon doigt entièrement englouti par son orifice le plus étroit. Elle se redresse, l’air apaisé, et m’embrasse longuement, jouant de sa langue sur mes lèvres, de ses mains sur mon corps, et de son emprise sur mes sens. Je suis captive, mais heureuse comme jamais.
Après une bonne heure de course, je rentre chez moi, pas très fière d’avoir été totalement incapable de résister aux phéromones de cette bombe sensuelle qu’est ma Séverine, me demandant bien comment remédier à cet amour totalement irrationnel et incongru de ma part, moi la quadragénaire tranquille devenue midinette sans volonté.
Au cours des semaines qui ont suivi, j’ai revu ma chérie à plusieurs reprises, soit chez elle en l’absence de Julien, soit chez moi, pour d’intenses moments de tendresse et de plaisir, Séverine se montrant de plus en plus délurée et sans cesse demandeuse de sexe. Un après-midi où nous discutions chez moi en buvant un café, j’ai informé ma prof adorée de la promotion dont mon patron venait de me gratifier : cheffe de service, avec grand bureau personnel et secrétariat à disposition.
J’ai craqué devant sa moue faussement enfantine et je me suis changée en cadre dynamique, tailleur avec jupe à mi-cuisses, bas, chemisier cintré près du corps, collier discret et chignon standard, l’uniforme de la fonction.
J’ai fait visiter nos bureaux à ma jeune amante, il n’y avait heureusement plus personne, car cette coquine n’a pas pu s’empêcher, à plusieurs reprises, de glisser une main sous ma jupe en me murmurant des grivoiseries, faisant monter chez moi des envies de plaisirs coupables. Quelle vilaine petite lubrique, elle connaît mes points faibles et sait que j’ai de la peine à lui résister. Après la visite, je lui propose de boire un verre dans mon bureau, équipé d’un réfrigérateur et d’un coin salon destiné à recevoir les clients.
Cette petite têtue ferme alors à double tour la porte de mon bureau et s’avance vers moi, se passant la langue sur les lèvres et se caressant les seins.
Séverine me repousse contre mon bureau, fouille ma bouche de sa langue agile tout en pelotant mes seins déjà durcis, ses lèvres se promènent dans mon cou, elle me dit qu’elle va me lécher, qu’elle va me faire exploser le clito, qu’elle est folle de moi, puis elle s’agenouille et glisse ses deux mains sous ma jupe étroite.
D’un geste sec, Séverine relève ma jupe, laissant apparaître mes bas et mon entrecuisse nu, puis elle me fait asseoir dans le profond fauteuil et m’ordonne de poser mes jambes écartées à l’équerre sur le bureau. Offerte, écartelée et impudique, je tremble et ne peux retenir mes flux qui suintent abondamment.
Je ne peux résister et l’implore de s’occuper de ma chatte brûlante, dont elle commence l’exploration en parcourant mes grandes lèvres de la pointe de sa langue, puis ouvre ma conque de ses doigts pour en déguster la liqueur abondante, remonte ensuite ma crevasse juteuse pour saluer mon bourgeon épanoui grâce auquel elle déclenche aussitôt chez moi un orgasme fulgurant, accompagné d’une inondation de mes chairs intimes et de râles infinis. De voir ainsi, dans mon propre bureau, la chevelure de mon amante, agenouillée entre mes cuisses ouvertes et de sentir sa langue recueillir les ultimes larmes de ma jouissance ne m’apaise pas et provoque chez moi, au contraire, une formidable remontée de l’excitation, j’en veux encore et je perds tout contrôle, criant :
Surprise par ma réaction quasi hystérique et mes spasmes, ma tendre amoureuse se relève, suscitant mon inquiétude.
Sur ces mots, elle retire sa culotte, toute parfumée de désir, me la passe sous le nez avant de me l’enfoncer dans la bouche. Je suis fébrile, mes mains s’agrippent à ses cheveux pour rapprocher sa bouche de ma source du plaisir, Séverine, elle aussi excitée, se lâche complètement et me prodigue mille caresses indicibles, enflamme toutes mes zones érogènes, introduit sa langue, ses doigts dans tous mes orifices et c’est ainsi remplie que j’explose littéralement, hurlant dans les replis du sous-vêtement qui me sert de sourdine, mes cuisses écrasant mon amante et ma transe extatique éclaboussant son adorable minois.
Je pense avoir perdu légèrement connaissance tellement la montée du plaisir a été violente, et une fois que j’ai libéré ma bienfaitrice de l’étau de mes cuisses souillées, c’est elle qui m’ôte la sourdine et m’embrasse tendrement.
Je me suis endormie dans la voiture, Séverine m’a réveillée en arrivant, m’accompagnant quasiment jusqu’à mon lit où je me suis laissé tomber.
Au tout début de la semaine suivante, mon irrésistible Séverine m’a proposé de visiter son lycée afin que chacune de nous puisse imaginer l’autre au boulot. À lire dans son regard l’éclat fortement teinté de stupre, j’ai vite compris que la pédagogie n’allait pas constituer le thème majeur de l’escapade, mais j’en avais follement envie, ayant le sentiment que je lui « devais » un orgasme.
Établissement d’environ mille élèves, son lycée était un joli bâtiment, un peu dans la verdure. Nous avons visité sa classe, Séverine m’a éclairée sur le programme de biologie enseigné à ses élèves, puis nous sommes allées dans les salles de sport, son « royaume à elle » m’a-t-elle dit.
Elle est ressortie du vestiaire, vêtue d’un mini-short ultra-moulant et d’une brassière minimaliste comprimant sa magnifique poitrine. Je lui ai demandé si vraiment elle donnait ses cours ainsi déshabillée, suggérant que les garçons devaient être un peu entravés dans leurs mouvements par de fortes raideurs en la matant ainsi exposée.
Comment refuser ? Ma caresse sur ses incroyables fesses m’a mise en émoi, ce satin enveloppant ses rondeurs et crissant sous mes doigts m’a comme électrisée, et je l’ai embrassée sans lâcher le sommet de ses cuisses, me délectant de leur fermeté, de leur rondeur, imaginant ce qu’elles cachaient et dont j’avais terriblement envie. Emportée par mon désir, j’ai soulevé sa brassière et ma bouche s’est comme ventousée à ses seins de velours.
Nous étions tout proches d’un espalier, je l’y ai poussée et lui ai dit :
Le regard pétillant, ma complice s’est suspendue à cette échelle, ses seins fièrement pointés vers moi. Les ignorant, j’ai commencé à lui lécher le ventre, à suivre le dessin de ses abdos du bout de ma langue, à lui mouiller le nombril avant de suivre la ceinture de son short. Pendue par les bras, elle était à ma merci, mais je savais bien que même sportive, elle ne pouvait pas rester ainsi très longtemps.
D’un seul coup, j’ai descendu son short jusqu’aux chevilles et l’ai lancé au hasard dans la salle. Ma victime consentante a posé ses talons sur un barreau et a fermé les yeux, me soufflant :
Je l’ai léchée sur tout le corps, lentement, lui disant que ma langue était une plume magique qui écrivait sur sa peau la liste des tortures auxquelles j’allais la soumettre. Remontant le long de ses cuisses, je me suis arrêtée sur son abricot tout lisse et l’ai câliné longuement, en écartant ses plis pour y prélever le goûteux élixir qui le tapissait, un doigt fureteur et crocheteur agaçant la zone la plus sensible de sa caverne du plaisir. Je la voulais soumise, incapable de donner des ordres, dépendante de mes désirs pour vivre les siens.
Ainsi positionné, mes mains pelotant sans retenue son cul de déesse antique, son sexe odorant touchait mes lèvres et mon nez. Je me suis d’abord enivrée de son parfum puissant et du miel d’amour qui s’en échappait, avant d’y enfoncer ma langue au plus profond, mes mouvements entre ses nymphes et l’entrée de son vagin gluant ont déclenché chez Séverine des gémissements très suggestifs. J’ai alors glissé mes deux mains sous ses fesses pour la soulager un peu, mais, surtout, pour accéder à sa rosette que je voulais honorer une fois encore.
Ma langue s’y est promenée, introduite avec la complicité de ma belle suspendue qui se cambrait, entièrement à ma merci, qui ne pouvait que me guider dans ma débauche.
Une fois son sillon fessier luisant de ma salive, j’ai présenté mon index à l’entrée de son petit pertuis et l’ai titillé, le griffant délicatement de mon ongle avant de le lécher à nouveau et de revenir le forcer, les rugissements de Séverine devant s’entendre de loin. Ses cuisses tremblaient sur mes épaules, j’avais mal partout à cause de cette inconfortable position alors, d’une seule et lente poussée, j’ai enfoncé mon doigt entièrement dans son boyau étroit pendant que ma langue fouettait littéralement sa sensible groseille écarlate.
Le hurlement a semblé monter des profondeurs de son corps, un hurlement d’une incroyable puissance, qui m’a fait peur. Tous ses muscles se sont relâchés sous l’intensité du plaisir, et un mélange brûlant de cyprine et d’urine a inondé mon visage, mes épaules et ma poitrine. Séverine sanglotait comme une enfant, perdue, me suppliant de l’aider à reprendre pied. Je l’ai aidée à descendre de son « chevalet de torture », elle s’est allongée sur le tapis de mousse, le regard hébété, la parole confuse.
Je me suis allongée à ses côtés, et malgré la forte odeur que je dégageais, mon amante m’a enlacée et serrée contre elle, comme une naufragée bousculée par la tempête.
Nous sommes restées ainsi enlacées un long moment, sans rien dire, ma main caressant ses cheveux et mes lèvres déposant dans son cou de tendres et légers baisers, provoquant chez ma muse du plaisir de légers frissons et un resserrement de ses bras autour de moi. J’étais au comble du bonheur, j’aurais souhaité que le temps s’arrête et nous pétrifie ainsi, unies, comme une allégorie éternelle de l’amour.
Quand ma jeune voisine a retrouvé le monde réel, a réalisé que l’on ne sentait pas très bon ni l’une ni l’autre, elle a proposé que l’on se douche, le gymnase étant équipé pour cela.
C’est elle qui a insisté pour me déshabiller, encore tremblante. Au moment d’entrer dans la douche, j’ai demandé où étaient les toilettes, mais Séverine m’a juste dit :
Elle a ouvert l’eau et la cascade tiède nous a enchantées, un délice, un autre plaisir. S’approchant de mon oreille, ma chérie m’a susurré :
Je n’avais jamais imaginé que l’on puisse faire cela autrement que par accident et l’ai confié à Séverine, laquelle m’a expliqué ce qu’était une golden shower. Je n’en revenais pas que l’on puisse éprouver du plaisir à se pisser dessus.
D’abord, me sentant encore excitée de ce que je lui avais fait, cette insatiable beauté m’a massé la vulve si sensuellement qu’elle m’a fait jouir très vite, avant de me presser le ventre en formulant des idées étranges pour moi.
À force d’insistance, j’ai fini par céder, ma vessie ne pouvant rester pleine très longtemps. Jambes semi-fléchies, vulve écartelée de mes doigts, j’ai en effet expulsé un long jet doré, que Séverine a voulu recueillir sur ses cuisses et son pubis. À mon grand étonnement, j’ai aimé ce curieux spectacle, d’autant que l’eau tiède de la douche lavait à mesure les conséquences de cette étrange pratique, mais pour autant je ne m’imagine pas en devenir une adepte. Il y a selon moi bien d’autres satisfactions sexuelles que celle-là.
Ensuite, il a fallu me trouver des vêtements, j’ai hérité d’un training de Séverine, mais moi, au moins, je n’avais pas à me justifier de quoi que ce soit en arrivant.
Je ne suis pas vraiment fine psychologue, mais là j’aurais dû faire preuve d’un peu de discernement plutôt que de me laisser guider par le sexe et ses satisfactions immédiates, intenses, qui l’emportent chez moi sur la réflexion. Pauvre conne, me suis-je dit après la révélation, tu n’as rien vu, rien compris, on t’a greffé une chatte en lieu et place du cerveau et tu n’as rien remarqué.
Le surlendemain de cette inoubliable soirée de pédagogie appliquée en milieu scolaire, message du plus grand amour de ma vie :
Salut, ma chérie, Julien et moi serions ravis que tu viennes dîner chez nous demain soir. On ne fera pas de folies, promis, tout le monde travaille le lendemain ! À demain, mon amour… Je pense à toi.
La porte s’ouvre sur ma ravissante voisine, en robe fourreau décolletée et ballerines, maquillée avec soin, elle ferait craquer Brad Pitt et Leonardo Di Caprio.
Apéritif simple, dîner sympa, on parle école, vacances, puis arrive le dessert. Là, il me semble percevoir une gêne, quelque chose de diffus, des regards échangés entre mes deux jeunes hôtes. C’est Julien qui va me précipiter hors de l’avion, sans parachute.
Là, j’ai eu un blanc, ne réalisant pas ce que signifiaient ces mots, tout s’est brouillé quelques instants, car en vieille égoïste je n’ai pensé qu’à moi. Mais je me suis reprise instantanément.
Je me suis précipitée pour les embrasser tour à tour, mais n’ai pas prêté attention au fait qu’ils ont, tous les deux, légèrement tourné la tête pour éviter que nos lèvres ne se touchent trop. Julien reprend la parole.
Pour la première fois, j’ai vu Séverine rougir, avant que les larmes ne brouillent son regard, la rendant incapable de s’exprimer. J’avais l’impression d’être au tribunal.
Là, ce sont mes yeux qui se remplirent de larmes, on venait de brutalement mettre un terme à ce qui m’avait ramené à la vie, on me confisquait le plus bel amour jamais rencontré, le seul sans doute jusqu’à présent, on m’accusait de violence, moi !
Il n’a rien ajouté, se contentant de me fixer tristement du regard. L’appétit coupé, j’ai renoncé au dessert, les ai remerciés de l’invitation et suis vite rentrée chez moi, abasourdie, désorientée, en état de choc.
Ma Séverine, ma petite voisine adorée, ma moitié, ma muse de l’amour… Comment renoncer au paradis ? Allais-je être capable, seule, d’affronter pareille épreuve ?