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Temps de lecture estimé : 20 mn
10/04/23
Résumé:  Après les révélations de Séverine, Magali veut simplement lui faire oublier un moment son traumatisme par le plaisir des sens.
Critères:  f fh ff fplusag voisins amour cérébral voir odeurs fmast caresses intermast cunnilingu pénétratio fdanus -couplea3 -lesbos
Auteur : Femmophile      Envoi mini-message

Série : Magali découvre tardivement les plaisirs du corps

Chapitre 04 / 09
Le plaisir comme thérapie

Résumé des épisodes précédents :

Magali, quadragénaire divorcée, tombe amoureuse de sa jeune voisine et de son compagnon. Elle va découvrir avec eux les plaisirs du corps.




Séverine, de toute évidence, est perturbée, troublée. Quels fantômes se dissimulent derrière son regard ? Est-ce la fin de la représentation, les masques sont-ils en train de tomber ? J’ai peur.


Julien propose que nous nous douchions, et que nous dormions un moment. Je vais vite me rafraîchir chez moi et laisse les deux tourtereaux ensemble, hésitant même à revenir, mais je pense que Séverine n’apprécierait pas. Je passe une jolie nuisette, pas trop provocatrice, et retrouve mes deux amours, eux aussi changés. Séverine porte elle aussi une nuisette très élégante, Julien juste son boxer. Leur grand lit nous accueille, ma petite prof préférée veut dormir à mes côtés. Quelques bisous, la lumière s’éteint, et aussitôt je sens contre moi la douce chaleur de ma maîtresse qui se love entre mes bras et me serre contre elle. Je suis au paradis, je l’embrasse, lui caresse les cheveux et lui souhaite bonne nuit.


Lorsque le jour se lève, il y a un peu d’agitation, j’entends Séverine chuchoter à l’oreille de son matheux. Sans entendre distinctement ce qu’ils se disent, je n’ai guère de peine à deviner le thème de l’échange, très décontractée, je risquai :



Je vais, un peu jalouse quand même, la tête de ma coquine voisine plonger sous le drap, les mouvements qui suivirent ne laissant guère de doute sur l’activité menée. Revenue à la surface, elle embrasse longuement son homme avant que celui-ci ne la bascule sur le côté, se positionne derrière elle et la pénètre. Je ne peux garder les yeux fermés, Séverine en face de moi, savourant la colonne de chair qui la fouille lentement et la rapproche de moi à chaque poussée masculine. Bien que m’étant intérieurement promis de les laisser s’ébattre sans m’immiscer dans leur amour, je ne puis me retenir de retrousser la nuisette de ma belle pour voir ses seins de toute beauté, et les sucer avec avidité.



Le fougueux Julien, amateur de l’amour du matin, honore sa compagne de puissants coups de reins en même temps que ses doigts cajolent sa petite perle secrète, conduisant Séverine à un magnifique orgasme que je ressens dans ses pointes de seins prisonnières de mes lèvres.


Julien savoure son plaisir, puis se retire et se lève, devant aller nager avec ses copains de l’équipe de triathlon. Je reste donc au chaud sous la couette avec ma jeune câline, un moment de félicité absolue, de grâce unique, qu’aucun mot ne saurait décrire. La serrant contre moi, mon visage enfoui dans sa chevelure, je flotte entre instinct maternel et désirs de sexe. Cette petite ingénue me fait passer par tous les états d’âme possible. Je me rendors, et elle aussi.


Soleil dans la chambre, étirements, mais pas envie de se lever, notre complicité est partagée pour traîner au lit et j’attends que Séverine revienne sur ce qui la préoccupe.



Long moment de silence, Séverine s’accroche à moi comme une moule à son rocher pour éviter d’être emportée par la tempête qui secoue ses esprits.



Je saisis la main de ma voisine et la glisse sous ma nuisette, la plaquant sur ma culotte déjà bien humide, incapable de contrôler mon excitation née des évocations du fessier de Séverine.



Je ne réponds pas et enlace ma protégée, l’embrasse langoureusement, jouant avec sa langue, nous roulant dans les draps en riant, cherchant à lui embrasser les fesses qu’elle fait semblant de draper pudiquement dans la literie. Après avoir ainsi chahuté comme des collégiennes au pensionnat, nous nous étendons sur le dos, essoufflées de nos gamineries.



À peine ces mots prononcés, ma tendre beauté s’allonge sur le ventre, offrant à mon regard sa fine silhouette alanguie encore à demi protégée sous la soie de la nuisette. Comment résister à cette pure beauté, à cet appel au désir ? Je dois me contrôler pour ne pas me jeter sur elle. Le cœur battant, je me couche de tout mon long sur mon amante, mon corps brûlant de désir plaqué contre le sien et lui murmure des choses aussi tendres que crues.



Pour faire languir mon impatiente, je promène mes lèvres au bas de son dos, mes mains glissant sur l’affolante dépression de sa sublime chute de reins avant que ma bouche se pose sur ses fesses. Je les mordille, les embrasse sur la culotte, y promène ma langue, en savoure le parfum grisant et voluptueux qui s’en dégage avant que mes doigts ne saisissent enfin le bord du sous-vêtement.



Pour exciter davantage ma si jolie voisine, je passe un doigt entre ses fesses et appuie, pour que la soie humide entre en contact avec son petit anneau culier. Séverine se cambre, sa croupe se tend à la rencontre de mon doigt, elle gémit sans relâche alors j’en profite pour glisser sous son ventre les deux gros oreillers du lit.



Lentement, je la débarrasse de son sous-vêtement et lui fais écarter les jambes, je coule moi aussi de manière totalement incontrôlée en contemplant les formes de ma belle, ouverte, impudique, mais d’une sensualité unique, d’une beauté sans artifice, elle me plaît vraiment, cette gamine.



Moi aussi dans un état proche de l’extase, je commence à lécher doucement les rondeurs sculpturales de ma délicieuse voisine, mes mains se promènent sur le haut de ses cuisses, mes pouces écartent timidement ces globes affolants de sensualité pour apercevoir l’objet du délit d’amour qui se prépare. Séverine ne se retient plus et m’implore, elle jette littéralement ses charmes à l’assaut de ma bouche, je la sens prête à me laisser jouer de mes fantasmes et d’accepter les siens.



De ses deux mains, mon irrésistible Séverine écarte ses fesses de statue grecque, dévoilant son petit œillet plissé et me suppliant de la lécher.

Ma langue insolente parcourt l’intérieur des fesses, redescend jusqu’au périnée qu’elle câline tendrement avant de remonter, dans une insupportable lenteur, vers la petite étoile qui palpite de désir. J’y pose ma langue, chaude, humide de salive, gonflée par l’excitation et la bouge tout doucement. Je veux apprivoiser ce petit orifice soyeux, en faire pour mon amante une porte du plaisir, je la guide de ma voix la plus sensuelle.



Ma langue se fait tendre, ne brusque rien, elle respecte ce portail encore clos et ne s’en approche pas trop, préférant musarder en l’étroite vallée menant à l’huis convoité, attendant de celui-ci une ouverture souhaitée par celle qui en détient les clés.



Je dessine alors de petits cercles sur le pourtour de cette fleur si sensible, puis des cercles un peu plus grands, provoquant chez ma belle amoureuse des soupirs de bien-être à mesure que s’épanouit son adorable marguerite luisante de ma salive, ses pétales offerts à ma bouche gourmande. J’embrasse, je suce bruyamment, je lèche, ma langue fureteuse ose même explorer la petite ouverture que révèle désormais le pistil écartelé de ma si jolie voisine, laquelle ne peut retenir un sursaut et referme soudain son petit passage, ses mains abandonnant ses fesses.



Moi aussi excitée par les mots de ma galante, ce sont mes mains qui écartent ses monts, et je reprends mes cajoleries, rassurée de sentir à nouveau s’ouvrir pour moi l’étroite porte dont j’humecte généreusement le passage avant que d’y pousser ma langue, déclenchant chez ma princesse offerte un creusement lascif de son exceptionnelle chute de reins.

Mon visage entier se retrouve désormais complètement enfoui entre les douces collines de ma callipyge partenaire, ma langue explorant sans relâche son cul de rêve. Séverine respire fort, ses doigts se crispent sur les draps et sa gorge émet des sons profonds, inarticulés, ses fesses se contractent, je sens que ses appréhensions sont en train de laisser la place à une folle envie de plaisir, je veux la libérer de ses peurs, l’envelopper tout entière de tendresse et de douceur.


Ne pouvant la laisser dans cet état, pendant que ma bouche et ma langue honorent généreusement l’accord tacite conclu avec l’accueillant bijou intime de ma belle, un de mes doigts s’aventure jusqu’à son juteux abricot, brillant de liqueur, et s’y laisse glisser entièrement, arrachant une longue plainte à ma maîtresse. Après quelques lents va-et-vient, mon majeur se fait complice de son voisin l’index, masturbant profondément, s’attardant sur les points sensibles de ces chairs intimes sans jamais franchir la limite du point de non-retour malgré les exhortations répétées de ma complice. Je retire mes doigts gluants des sucs abondants et, dans un geste mille fois fantasmé, je pose enfin la pulpe de mon index brillant de musc sur le petit œillet éclos. Le Graal est là, je reste immobile, l’instant est chargé de crainte, de désir, d’inconnu, seul mon amour de prof peut dire les choses, ou ne pas les dire.



Attentive à préserver la magie de ce moment, je me contente d’imprimer à mon doigt d’imperceptibles mouvements, écrasant légèrement la fleur offerte, étalant sur ses pétales le nectar recueilli en aval. Séverine tremble, halète de manière saccadée, offerte, prête à transcender ses démons. Mon doigt inquisiteur retourne au fruit mûr pour s’habiller encore du fluide épais de mon adorable jeune amante et revient titiller sa rosette, je la vois s’ouvrir sous la caresse, dont j’augmente la pression. Ma première phalange est aspirée dans le puits étroit. Séverine émet un long et suggestif râle de plaisir, sa tête rejetée en arrière, sa croupe tendue à l’extrême et moi, secouée de tremblements incoercibles j’inonde ma pauvre culotte, manquant de jouir.


Reprenant mes esprits, j’embrasse les fesses de Sév, les caresse, mon doigt toujours enserré par son orifice le plus étroit. Je n’arrive plus à parler, mon corps est sous l’emprise du désir, je parviens juste à prononcer son prénom.



N’y tenant plus, mais voulant préserver ma soumise, je laisse couler abondamment ma salive sur mon doigt et, centimètre par centimètre, l’enfonce entre les fesses grandes ouvertes. Mon majeur, lui, a remonté le flux de mouille et pénètre la chatte toute lisse qui l’accueille. Séverine étouffe ses cris de plaisir en cachant son visage dans l’oreiller, tout bascule.


Mes deux doigts entièrement absorbés par les intimités de ma petite jouisseuse, je leur imprime un lent et souple mouvement d’avant en arrière, sans aucune résistance, ce qui m’incite à augmenter le rythme de cette double pénétration dont la seule vue me transporte sans prévenir sur la crête d’un orgasme brutal, souillant encore davantage mes dessous de cougar.


Pantelante, je dois interrompre un tout petit moment la défloration de ma belle à qui mon orgasme n’a pas échappé et qui me crie, presque hystérique :



Pas encore repue de jouissance, je me lance dans une démentielle triple masturbation, sans plus chercher ni douceur ni tendresse, je branle Séverine à fond, ma main butant à chaque fois sur son périnée tellement je m’introduis profond dans ses conduits intimes, en même temps que, mon autre main dans mon shorty, je malmène mon clitoris et mes nymphes ruisselantes.


Séverine crie, hurle quand je m’enfonce en elle, me dit des choses très crues, se caresse, elle aussi, sans retenue jusqu’à connaître un plaisir fulgurant, qui l’envahit entièrement, la terrasse, la rendant incapable de parler de manière intelligible. Je la suis de très près dans l’orgasme, moins fort chez moi, puisque trop rapproché du précédent. Apaisée, j’extrais de mon entrecuisse mes doigts poisseux, odorants, et, sans prévenir, les pose sur les lèvres de Séverine qui se met à les sucer goulûment.



Je reste un moment allongée sur le corps de ma chérie, la serrant dans mes bras, ma petite crevasse ne pouvant retenir le flux de mon plaisir, celui-ci s’écoule mollement sur l’affriolant fessier que je viens de déguster en épicurienne des sens, je suis bien. La vie me sourit, enfin.


On ne se dit rien, les mots ne sauraient être à même de raconter cet instant d’absolue félicité.



Les yeux humides, le cœur en surrégime, j’enlace ma voisine chérie et l’embrasse lascivement, voulant maintenir l’érotisme du moment, désirant secrètement que Séverine me fasse l’amour là, tout de suite, dans son grand lit, qu’elle me déshabille, qu’elle…



Prenant tout mon temps, je me fais aguicheuse, me tortille comme une pucelle effarouchée, minaudant que j’ai peur de me montrer nue. Couvant ma proie d’un regard libidineux, je laisse une bretelle de soie glisser de côté, puis l’autre, ma tenue de nuit simplement retenue par ma poitrine gonflée, semblant suspendue à mes pointes de seins prêtes à déchirer le tissu. Séverine tire alors vers le bas le dernier ersatz de ma pudeur, mes seins jaillissent, fiers, réclamant leur dû.


La langue incandescente qui les assaille aussitôt réveille chez moi de coupables émois, mais je plaide coupable et persiste dans ma débauche d’émotions, la seule qui, une fois son apogée atteint, une fois la plénitude des sens satisfaite, me permet de redescendre parmi mes congénères et de mener une existence acceptable.


Pour le moment, des lèvres friponnes torturent mes bouts, embrassent ma gorge, une main libertine s’introduit dans ma culotte, et on me murmure des mots pleins de volupté, emplis de délicieuses promesses…



Séverine me retourne sur le dos et fait glisser mon shorty sur mes cuisses, mes mollets, et enfin mes pieds qu’elle embrasse au passage, me procurant une poussée d’hormones qui me fait soupirer. Licencieuse comme jamais, ma voisine brandit mon sous-vêtement informe, me traitant de souillon, de négligée, de femme de mauvaise vie.



Et là, sous mes yeux médusés, ma Séverine d’amour relève la tête, ouvre la bouche avant d’essorer vigoureusement mon cache-sexe imbibé de mes divers flux corporels devant son visage d’ange. Quelques gouttes s’en échappent, elle les recueille sur sa langue et s’en délecte, les yeux mi-clos.



Mais qu’elle est perverse, la petite, elle m’excite, elle me provoque, je n’en peux plus… A-t-elle senti que je suis au bord de la jouissance, que je veux qu’elle m’y amène ?

Je me redresse brusquement, face à ma jeune délurée, je l’embrasse à l’en étouffer et la couche sur le dos, en lui maintenant les bras écartés. Je m’agenouille, son visage entre mes cuisses et lui plaque ma chatte sur le visage.



Ma complice se déchaîne, sa langue est partout à la fois, de mon anus à ma vulve ruisselante, elle me lèche avec avidité, elle grogne, sa langue s’enfonce loin en moi, elle lape bruyamment mes sécrétions. Ses mains que j’ai lâchées écartèlent ma chagatte pour y débusquer le haricot magique. Moi je geins, mon bassin s’agite pour que tous mes orifices soient léchés, sucés, explorés, je presse mes seins à m’en faire mal, et je connais un orgasme d’une intensité telle que je m’effondre sur ma bienfaitrice, apathique, quasi sidérée qu’un tel plaisir existe.


Saturées de plaisir, flottant sur un voluptueux nuage de bien-être, ma complice et moi nous endormons, nues et enlacées, avec le soleil comme seul témoin. Il règne dans la chambre une forte odeur de stupre, que confirme la literie dévastée portant les stigmates collants de nos ébats, aux fragrances à nulle autre pareilles.


C’est, un long moment plus tard, la porte qui s’ouvre qui nous tire de notre torpeur et de nos rêves érotiques.