Résumé des épisodes précédents :
En ballade à vélo, Yves rencontre Sidonie et Ophélie. Elles viennent passer quelques jours chez lui puis ils partent en vacances ensemble. À l’occasion des fêtes de fin d’année, Yves a découvert une nouvelle facette de la relation des deux jeunes femmes.
Une fois arrivé chez moi, je repense à tout ce que j’ai vécu à Sens. Leur relation est vraiment particulière. Je n’aurais jamais pu l’imaginer lorsque je les avais rencontrées et même ensuite en partageant deux semaines avec elles.
Les semaines passent, nous n’avons que quelques contacts par mails ou SMS, c’est comme si quelque chose était cassé. Quelle n’est pas ma surprise lorsqu’un mois et demi plus tard mon téléphone sonne et que le numéro d’Ophélie s’affiche !
- — Bonjour, Ophélie !
- — Bonjour Yves, comment vas ?
- — Les affaires suivent leur cours, mais je me sens un peu seul depuis début janvier.
- — Oui, je me doute. Justement, je dois descendre à Tours, je postule pour un nouveau poste. Tu te rappelles le DRH dont je t’avais parlé ?
- — Oui, un peu…
- — Il a de la promotion et va rejoindre le siège à Paris, son poste est donc libre et il m’en a informée. Je vais donc candidater.
- — Super pour toi.
- — Tu peux le dire. Voilà, les entretiens ont lieu dans deux semaines. Ils ont lieu sur deux jours, les jeudi 2 et vendredi 3 mars. Si tu veux, je peux passer le week-end qui suit avec toi. Sidonie est d’accord.
- — Cela me fait le plus grand plaisir, mais pourquoi pas dès le jeudi ?
- — Paul (le DRH), m’a proposé de m’héberger, en arguant que comme cela je serai toute proche de l’entreprise. Je n’ai pas pu refuser, il fait partie du comité de recrutement. Ceci étant dit, je me demande s’il n’a pas une petite idée derrière la tête.
- — En effet, tu as pu lui en donner lors de ta formation…
- — T’en rates pas une. Mais enfin aujourd’hui je suis bien placée pour avoir ce poste, c’est ce qui m’importe le plus.
- — Je te dis à dans deux semaines. J’espère qu’elles vont passer vite.
- — Moi aussi, à bientôt, Yves, je t’embrasse.
À ma grande surprise, les deux semaines passent rapidement, mais il est vrai que j’avais prévu beaucoup de choses. Le matin du jeudi, un petit SMS :
Bien arrivée, à demain soir, je t’embrasse.
Finalement à sa demande, je vais chercher Ophélie en fin d’après-midi.
- — Alors ces entretiens ?
- — Cela s’est bien passé. Le jeudi matin, j’ai échangé avec les dirigeants des autres secteurs. Ils voulaient surtout savoir comment j’envisageais de m’intégrer. Le vendredi, c’était plus technique, Paul menait les débats et le directeur de l’usine a surtout écouté. L’après-midi, j’ai eu le droit à une visite de l’usine avec le responsable de la production.
- — Ah, très bien,
- — Mais le plus drôle, ça a été le jeudi après-midi.
Et Ophélie raconte :
Aurélia (la femme de Paul) m’avait invitée à déjeuner. Ses enfants étant à la cantine ce jour-là pour leur « socialisation ». Elle m’a rapidement fait des confidences.
- — Oh, tu sais, ici je suis surtout la mère des enfants de Paul, parfois sa potiche pour des soirées, et « sa pute » deux fois par semaine, le plus souvent le lundi et le jeudi. Mais en échange, j’ai tout le confort nécessaire et un avenir à peu près garanti, il cotise tous les mois pour me constituer une rente.
- — Sa pute ?
- — Oui, il ne me fait pas l’amour, il me baise. Il a l’air de faire peu de cas de mon plaisir, du moins qu’il ait le sien, et pour cela il ne recule devant aucune voie… Quand j’ai mes règles, il se contente de deux et le plus souvent cela est bâclé en moins d’une demi-heure. J’aimerais tant qu’il me montre un peu de tendresse, comme tu as su le faire sous la douche.
Elle m’a alors enlacée et embrassée. Rapidement, elle s’est mise à me caresser puis m’a entraînée jusque dans la chambre. J’ai alors mis tout mon savoir-faire en œuvre, et nous avons passé deux heures délicieuses. Après que nous nous soyons douchées et rhabillées, elle m’a dit :
- — Merci pour ce moment, mais méfie-toi, je pense qu’il a des vues sur toi, et il est capable de te vouloir en échange du poste.
- — Mais c’est monstrueux.
Elle a haussé les épaules.
- — Oh, tu ne seras pas la première. Moi, de toute façon je ferme les yeux.
Elle est alors allée chercher ses enfants à l’école. Paul est arrivé peu de temps après son retour. En soirée, il a demandé à Aurélia de nous laisser seuls afin que nous préparions l’entretien du lendemain. En fait de préparation, il est rapidement devenu entreprenant, alors je lui ai dit :
- — Non, Paul, je ne paie pas d’avance.
Il a eu un sourire, et m’a répondu :
- — Je comprends, mais j’espère que vous saurez m’être redevable après.
Pour autant, il n’avait pas l’air trop content. Il a pourtant plus été un allié qu’un adversaire le lendemain lors de l’entretien.
- — Maintenant que je t’ai tout raconté, je ne veux plus en entendre parler. Nous avons tout le week-end que pour nous deux et jusqu’à lundi matin, je me suis arrangée pour ne reprendre le travail que l’après-midi.
Après le dîner et un début de soirée passé à deviser, nous décidons d’aller nous coucher, Ophélie se sentant un peu fatiguée.
- — Je prends une douche, tu veux la partager ?
- — Avec plaisir, puisque tu le demandes gentiment.
Nous nous savonnons mutuellement, j’ai rapidement une belle érection.
- — Tu es en forme à ce que je vois.
- — Tu es tellement belle, et j’ai envie de toi.
- — Belle ? C’est la première fois que tu me dis ça !
- — Mais je le pensais tellement fort que tu as bien dû l’entendre avant.
- — Peut-être, mais ça me fait plaisir de te l’entendre dire.
- — Tu es belle, belle, BELLE !
- — Encore, encore, ENCORE…
Elle me prend par la main et m’entraîne dans la chambre. Une fois allongés, nous nous cajolons et elle me glisse à l’oreille.
- — J’aimerais que tu m’apprennes à faire une fellation, je me suis rendu compte que je ne suis pas très douée pour ça.
- — Tu es sûre ?
- — Oh oui, s’il te plaît.
- — Tu ne vas pas être dégoûtée ?
- — Non, pas avec toi.
- — Dans ces conditions, suis bien mes conseils.
- — Avec plaisir.
- — Prends mon sexe en bouche, mais que le début du gland et fais de tous petits va-et-vient. Voilà, maintenant, avec ta langue, viens titiller le méat et le frein. Oh ! Tu fais ça très bien. Tu peux maintenant aller un peu plus loin en poursuivant les va-et-vient, tu peux accélérer un peu. Maintenant, retire-toi et viens lécher mon sexe tout du long. Tu peux aussi me caresser les testicules. Voilà, très bien, tu peux maintenant me reprendre en bouche et accélérer. Attention, quand je vais éjaculer, je te préviendrai, tu auras le choix de te retirer ou de me garder en bouche…
Cinq ou six minutes après :
- — Oh oui, c’est bon, je vais venir.
Ophélie poursuit et enfonce même sa bouche un peu plus loin. Elle a un petit haut-le-cœur lorsque j’éjacule, mais me garde en bouche. Elle reçoit ensuite trois autres jets.
- — Tu peux recracher ou avaler, comme tu veux.
Je l’entends déglutir, puis elle vient m’embrasser. Sa langue force ma bouche, et je sens du sperme se mêler à nos salives.
- — J’en avais gardé un peu pour partager avec toi. Ce n’est pas mauvais du tout.
- — Tu aurais pu me prévenir, mais ce n’est pas grave. Tu as fait ça très bien, j’ai eu beaucoup de plaisir.
- — Merci, moi aussi j’ai eu du plaisir.
- — Il existe aussi la gorge profonde, mais c’est une autre histoire…
- — Tu m’apprendras aussi ?
- — Je préfère que tu ailles voir sur internet.
- — Bon, comme tu veux. Tu me fais l’amour maintenant ?
- — Euh, je ne sais pas si je vais pouvoir.
Malgré tous ses efforts, elle ne parvint pas à me « remettre en forme ». Nous finîmes par nous endormir dans les bras l’un de l’autre, non sans qu’elle m’ait dit :
- — Je vais te faire faire une cure de gingembre pour que tu puisses plus qu’une fois…
Au réveil, je suis seul dans le lit. Ophélie m’attend dans la cuisine.
- — Ce matin, café au gingembre, et ce soir je vais faire un sauté de porc au gingembre. Je vais te mettre en forme.
- — Tu ne veux pas quand même que je prenne une petite pilule bleue ?
- — (En riant) On verra plus tard !
La journée se passe bien. Le temps étant magnifique, nous décidons d’aller à la piscine. Nous prenons les forfaits « espace détente ». Après une demi-heure de natation, nous nous rendons au hammam. Il y a beaucoup de monde. Après le cérémonial « savon noir-douche », nous décidons d’essayer le sauna. Là, personne !
- — Nous allons respecter la tradition finlandaise, dis-je en enlevant mon maillot.
- — Tu crois que nous pouvons ?
- — Nous sommes seuls…
Elle quitte elle aussi son maillot. Après dix minutes, un autre couple rentre. Lui, environ trente-cinq ans, elle, une grande blonde pulpeuse un peu plus jeune. Nous nous recouvrons de nos serviettes.
- — Ne vous inquiétez pas pour ça, pour une fois que nous tombons sur des gens à l’aise.
Et ils enlèvent eux aussi leurs maillots. Je peux alors admirer tout à loisir les beaux seins de la femme. Ophélie, elle, semble plus intéressée par le sexe entièrement épilé de monsieur… Encore dix minutes et nous sortons, toujours nus, pour aller plonger dans le bassin d’eau froide. Deux minutes après, l’autre couple nous rejoint. L’homme dit alors :
- — Nous allons au spa, vous nous accompagnez ? Les bulles sur tout le corps c’est vraiment agréable.
Nous nous enveloppons de nos serviettes et prenons les maillots à la main. Le spa est déjà occupé par deux jeunes femmes d’une vingtaine d’années. Sans hésiter, après avoir dit bonjour, l’autre couple quitte leurs serviettes et rentre nu dans l’eau. Suivant leur exemple, sous le regard un peu surpris des deux femmes, nous faisons de même. L’une d’elles demande :
- — Heu… c’est autorisé ?
- — En tout cas, je n’ai pas vu que cela est interdit, répond l’homme.
Pour autant, elles gardent leurs maillots, sans nous lancer parfois des regards envieux. Peu après, elles partent.
- — Au revoir…
- — Au revoir, j’espère que nous ne vous avons pas choquées, répond l’homme.
- — Un peu, mais c’était une expérience à vivre.
- — Vivez l’expérience jusqu’au bout une autre fois, essayez sans maillot, c’est très agréable.
- — Nous y penserons…
L’homme s’adresse alors à nous
- — Nous allons ensuite au hammam, vous vous joignez à nous ?
- — Nous y sommes déjà allés, et il y avait pas mal de monde.
- — Nous aurons peut-être plus de chance cette fois-ci
- — OK, pourquoi pas, nous avons tout le temps
Dix minutes après, en ayant pris soin de remettre les maillots, nous sommes à nouveau au hammam. Surprise, personne ! Sans nous concerter, nous voilà à nouveau nus. Nous nous rendons compte que nous avions bâclé la première séance. L’autre couple prend du temps pour passer de pièce en pièce. Arrivés dans la plus chaude :
- — C’est le moment des massages
Et l’homme s’allonge sur le ventre. Sa compagne l’enduit alors de savon noir et le masse sur tout le corps.
- — Vous devriez en faire autant, dit-elle.
- — C’est que je ne sais pas trop faire, répond Ophélie.
- — Je peux vous apprendre.
- — D’accord.
Je subis alors un délicieux tourment. Au bout de dix minutes.
- — Bon, l’autre côté maintenant.
Et l’homme se couche sur le dos. Je fais de même. Suivant l’exemple de la jeune femme, Ophélie commence par me masser le torse, puis l’abdomen, le pubis enfin les cuisses et les jambes. C’est vraiment très agréable. Ensuite, elle remonte à mon sexe et commence à le masturber. Je lui retire sa main. Notre acolyte poursuit, elle, et « son homme » révèle rapidement une puissante érection. Elle s’allonge alors sur lui.
- — Ça, c’est le « body-body ».
Elle s’allonge sur son compagnon et le masse avec tout son corps. Ophélie n’ose en faire autant, mais nous regardons attentivement, un peu voyeurs. Nous voyons même que notre voisine masse le pénis avec sa vulve, un moment elle se retire brusquement en arrière et nous pouvons constater que du sperme coule sur le ventre de son ami. La jeune femme nous regarde et dit avec un clin d’œil :
- — C’est une très bonne méthode de contraception.
Puis son compagnon :
- — Allez, à ces dames d’en profiter.
Elles s’allongent alors toutes deux sur le ventre. À mon tour, je suis l’exemple de mon voisin, et administre le meilleur massage possible à Ophélie en passant par le cou (longuement), le dos, les fesses puis les jambes. Un soin particulier est accordé aux pieds. Ensuite, c’est au côté face d’en profiter. À nouveau, nous passons du temps sur le cou, mais aussi les seins. Nous passons un peu plus rapidement sur les autres parties du corps. Pour finir, mon voisin remonte sur la vulve, je fais de même et toujours en suivant l’exemple, j’introduis un, puis deux, puis trois doigts dans le vagin. Ophélie ne tarde pas à jouir, sa voisine met un peu plus de temps. Elles restent toutes deux dans un état second pendant au moins dix minutes. Nous, les hommes, en profitons pour nous rincer de tout le savon noir. Une fois nos deux charmantes compagnes remises, nous nous rendons aux vestiaires. L’homme demande :
- — Nous partageons un verre ?
- — D’accord à tout de suite, répond Ophélie.
Nous nous retrouvons au bar de la piscine et faisons les présentations. Lui, Guillaume, trente-cinq ans, cadre bancaire, et elle, Sandra, vingt-quatre ans, qui termine ses études de médecine. Nous nous présentons aussi, sans mentir ni rien cacher. Puis Ophélie demande :
- — Comment avez-vous appris ce type de massage ?
Sandra se lance dans une longue explication. Pour aider à financer ses études, elle avait trouvé un travail dans un salon de massage asiatique, ouvert aux hommes et aux femmes, dans lequel elle faisait le ménage et préparait les cabines. Une des masseuses de l’établissement s’est prise d’amitié pour elle et lui a proposé de l’initier. Après une année elle en savait assez pour « se lancer ». Avec l’accord de la patronne, elle débuta par des « massages à quatre mains », puis en solo.
Un jour, l’une des masseuses étant malade, la patronne lui demanda si elle se sentait capable de faire un « body-body ». Sans réfléchir, elle répondit que oui. Son amie lui avait montré quelques fois, et lui avait bien précisé que dans ce cas, il ne fallait surtout pas de pénétration, mais que les sexes devaient se toucher en fin de séance pour arriver à la plénitude du client (ou de la cliente). Le client était ressorti ravi. Elle a été embauchée comme masseuse.
- — À 120 euros la séance d’une heure, dont la moitié pour moi, plus les pourboires, j’ai vu mes difficultés financières disparaître. J’y allais deux soirs par semaine et tout le samedi. Je gagnais 500 à 600 euros par semaine ! Et pendant les vacances encore davantage.
- — Et pourquoi avez-vous arrêté ?
- — Je suis devenue interne à l’hôpital, avec un petit salaire, et je n’avais plus le temps. Et puis j’ai rencontré Guillaume… Mais je fais encore quelques extra, il y a trois ou quatre clients, dont une femme, qui ne jurent que par moi, ou lorsqu’ils manquent de masseuses. Et puis comme ils me donnent de généreux pourboires…
Sandra devenait intarissable
- — J’ai appris beaucoup de choses à l’hôpital, en particulier les méfaits de la pilule, a priori responsable d’un certain nombre de cancers. J’ai arrêté de la prendre. Et puis aussi que la période de fécondité potentielle de la femme est bien plus longue que l’on veut bien le dire. J’ai travaillé un moment au centre d’IVG et me suis rendu compte, en parlant avec les femmes, qu’un assez grand nombre était tombé enceinte en suivant au pied de la lettre la « méthode Ogino ». En fait, il faut beaucoup allonger la période d’abstinence et la prolonger jusqu’au vingt et un unième jour suivant le début des règles lorsque comme moi on a un cycle qui varie de vingt-cinq à trente et un jours. Je sais, ça ne laisse plus beaucoup de jours, mais le reste du temps nous nous arrangeons, mais sans capote, nous avons horreur de ça. N’est-ce pas Guillaume ?
Et elle l’embrasse.
- — En effet, ma chérie, et puis il y a tellement d’autres façons de se donner du plaisir.
Après cette longue confession, la conversation porta sur tout et rien, mais Ophélie dit qu’elle n’était pas près de reprendre la pilule. Au retour, dans la voiture, elle me précisa qu’elle avait arrêté de la prendre après son dernier séjour à la maison. Qu’elle ne l’avait pas reprise juste pour le week-end qui « tombait bien », mais que du coup, après ce qu’avait dit Sandra, nous nous abstiendrions. Le soir, allongés dans le même lit, nous nous endormîmes rapidement, la piscine et ses « à-côtés » nous avaient bien fatigués.
Déjà dimanche, le dernier jour de la présence d’Ophélie ! Après une grasse matinée et quelques courses, nous consacrons l’après-midi à une virée à vélo, comme au « bon vieux temps ».
Après le dîner, une exception, un bon film à la télévision. Nous allons nous coucher vers 23 heures, et alors que je suis encore debout, Ophélie me dit en s’agenouillant :
- — J’ai regardé sur internet.
Elle me prend alors en bouche et l’érection arrive rapidement. Elle va de plus en plus loin, m’avale entièrement. Je sens que je suis au fond ! Elle a un petit haut-le-cœur et s’avance encore, je suis rendu dans sa gorge ! Elle fait quelques va-et-vient puis se retire.
- — Je crois que j’ai bien regardé, à la suite maintenant.
Elle s’allonge sur le lit et laisse pendre sa tête en dehors du matelas et ouvre grand la bouche. Je comprends le message et m’y engouffre. Debout, je lui baise alors littéralement la bouche. Ses yeux pleurent et elle bave abondamment, je suis vraiment loin, mais elle agrippe mes fesses de ses deux mains. Je ne tarde pas à éjaculer.
- — Maintenant, je sais vraiment faire, merci, Yves.
- — Oh non, c’est moi qui te remercie, c’était vraiment très bon.
- — Alors, à toi de me donner du plaisir.
Elle m’allonge sur le dos et vient placer son sexe sur ma bouche. Je me lance dans un long et ardent cunni jusqu’à ce qu’elle explose, avec un grand cri, dans un puissant orgasme.
Nous nous endormons blottis dans les bras l’un de l’autre.
Lundi 8 heures, j’entends un réveil sonner. Le week-end est bien fini !
- — Allez, ne traîne pas, mon train est à 10 heures.
- — J’arrive, ma chérie.
Je descends lancer la cafetière et nous nous retrouvons dans la salle de bain pour une dernière douche ensemble. À 9 h 40, nous sommes à la gare, les adieux sont un peu difficiles.
- — Je te dis à bientôt, tu vas voir, je vais l’avoir ce poste.
- — Et tu viendras habiter à la maison pour l’éternité.
- — (D’un ton narquois) Je vais y réfléchir.
Elle passe ses bras autour de mon cou et m’embrasse langoureusement. Le train entre en gare…
Trois semaines plus tard, elle m’appelle
- — Salut, Yves, j’ai été retenue pour le poste. Comme en plus mon entreprise actuelle est fournisseuse de celle de Tours, ils ont ramené mon préavis à un mois.
- — Super, et tu viendras loger chez moi ?
- — Cela me tente bien, mais à condition que nous ayons un vrai contrat de location.
- — Mais ce n’est pas la peine.
- — Si, si, je préfère que les choses soient claires et aussi préserver ma liberté. Cela n’est pas discutable. Je t’envoie ça par mail, tu me dis si tu es d’accord.
Celui-ci spécifiait que nous disposions chacun d’une chambre et d’une salle de bain pour notre usage personnel, les autres pièces étant partagées. Que ce n’était qu’un contrat de location qui n’engageait en aucun cas à une vie commune. Ophélie prenait en charge le gaz et l’internet et s’engageait à me verser 400 € par mois. Je devais lui donner trois mois de préavis si je devais mettre fin à sa location. Je fis ajouter que chacun était libre de recevoir qui il voulait dans le respect de la vie de l’autre. Ainsi les choses étaient claires.
Ophélie me demanda si je pouvais venir la chercher en voiture, car elle avait pas mal de choses à transporter. Ce fut avec plaisir que je lui répondis oui. Le jour du déménagement, je reçus un accueil assez froid de la part de Sidonie. Pour autant, au moment du départ, elle m’embrassa de bon cœur puis elles tombèrent en pleurs dans les bras l’une de l’autre. Après dix bonnes minutes d’effusions, nous partîmes enfin. Dans la voiture, Ophélie pleura encore quelque temps.
- — Tu comprends, c’est une partie de ma vie qui se termine. Mais nous ne sommes pas fâchées.
- — Bien sûr, comme on dit « partir, c’est mourir un peu »
- — Voilà, c’est ça, tu as bien traduit ce que je ressens.
- — Et maintenant, tu pars pour une nouvelle vie.
- — Oui, avec toi.
- — À ce propos, vu notre différence d’âge, j’espère bien qu’un jour ou l’autre tu trouveras quelqu’un d’autre plus jeune.
- — Tu es déjà lassé, tu ne m’aimes déjà plus ?
- — Oh si, au contraire, je t’adore même, mais logiquement je devrais vivre beaucoup moins longtemps que toi et je ne voudrais pas que tu te retrouves seule.
- — Vu comme ça, je comprends mieux, mais je suis tellement bien avec toi. Et puis, en dehors de Sidonie, je n’ai pas trop d’expérience de vie en couple.
À l’arrivée, nous commençons par décharger ses nombreuses valises et paquets, puis elle prend possession de sa chambre (et de sa salle de bain, c’est important pour une femme). Après le dîner, elle sort des papiers, ce sont les contrats de location en deux exemplaires !
- — Voilà, tu relis et tu signes, sans oublier d’écrire « lu et approuvé ».
- — Oh, mais cela pouvait attendre.
- — Je préfère que les choses soient claires et ce sera fait.
Elle sort ensuite 400 € de sa poche
- — Voilà, je te paie le premier mois d’avance, puis ensuite au début de chaque mois.
- — Tu as tout prévu !
- — Je préfère, et puis il va falloir que nous voyions pour que je prenne les contrats de gaz et d’internet. En plus, cela me fera des justificatifs de domicile.
- — J’ai une petite Ophélie bien organisée.
- — Pourquoi crois-tu que j’ai eu le poste ?
- — C’est vrai.
- — Sinon, j’ai une chose un peu délicate à te demander, pourrais-tu me prêter ta voiture pour aller au travail, au début ? J’ai regardé, par les transports en commun, c’est vraiment galère.
- — Oui, t’inquiète, je m’en sers très peu.
- — Oh, merci, et puis je vais m’en acheter une dès que possible. Bon, tout cela m’a bien fatiguée, je vais me coucher, tu me rejoins ? Je ne crois pas que le contrat de location interdise de partager la même chambre…
En fait, elle monte dans ma chambre. Les retrouvailles sont voluptueuses à souhait.
La vie à deux s’installe, en fait, nous partageons toujours la même chambre. Mais au bout de deux semaines, Ophélie me demande de retourner dans la mienne.
- — Excuse-moi, mon chéri, mais j’ai besoin de bien dormir, je me lève tôt. Des fois, tu ronfles, la nuit dernière, tu m’as réveillée en étant collé à moi en pleine érection. C’est vrai qu’il s’en est suivi un moment très agréable, mais je n’ai pas eu mon compte de sommeil et j’ai été fatiguée toute la journée.
- — OK, je comprends, c’est vrai que souvent quand je me lève, tu es déjà partie.
- — Je te propose que nous nous retrouvions le week-end, les vendredis et samedis soirs.
- — Entendu, mon amour, je te comprends, et puis il faut que tu réussisses bien dans ta nouvelle entreprise.
Le vendredi suivant, je la trouve au lit avec une grosse culotte.
- — Ouah, super sexy
- — Ah oui, que veux-tu, j’ai mes règles, alors je porte une culotte menstruelle, comme ça ni tampon ni serviette jetables. Celle-ci c’est la « cycliste », je suis à peu près sûre de ne pas avoir de fuite pendant la nuit. Dans la journée, je porte des choses plus légères. Mais ça n’empêche pas de faire des câlins ou je te répugne vraiment ?
- — Pas du tout.
Je la caresse sur tout le corps, et je la sens se détendre, elle pousse même des soupirs de satisfaction.
- — Merci, tu as fait ça très bien, tu mérites une petite gâterie.
Et elle m’administre une « gorge profonde » magistrale. Elle a l’air, pour mon plus grand plaisir, d’y prendre goût.
Deux semaines après, elle me dit :
- — J’ai très, très envie, mais c’est la mauvaise période. Ça t’ennuie d’utiliser une capote ? Moi je ne sais pas, je n’en ai jamais utilisé.
- — Moi si, ce n’est pas le top, mais c’est mieux que de te retrouver enceinte. Le problème, c’est que je n’en ai pas.
- — T’inquiète, j’en ai acheté.
Et elle me tend la boîte.
- — Tu me montres comment cela se met ?
- — D’accord, comme ça la prochaine fois, c’est toi qui me la mettras.
- — Petit cochon, va.
C’est vrai qu’elle avait vraiment envie, nos étreintes durent plus d’une heure, et Ophélie s’arrête à chaque fois que je vais venir. Elle varie les positions. Je la sens jouir plusieurs fois. Nous terminons en levrette et là elle ne me sent pas venir. Je remplis la capote dans un grand râle et nous nous affaissons. Je me retire immédiatement.
- — Oh non, tu aurais dû rester un peu plus, j’étais tellement bien.
- — Pour que la capote déborde ?
Elle me regarde la retirer avec un sourire amusé.
- — C’est vrai que c’est moins bien que sans, mais tu m’as donné tellement de plaisir et j’avais très envie.
- — J’ai cru m’en apercevoir.
- — Et puis là, tu as bien tenu, le gingembre doit faire son effet. J’en mets dans le café du matin et dans les plats dès que je peux.
- — Tu ne me l’avais pas dit, petite cachottière. C’est vrai que le café a un goût différent.
- — Je viens de le faire. Et puis tu regrettes ?
Elle me prend dans ses bras et nous nous endormons tout en nous embrassant.
La vie suit son cours, Ophélie s’est acheté une petite voiture électrique « pour avoir son indépendance et ne dépendre de personne ». Sandra et elle ont repris contact, elles sortent souvent ensemble le samedi et parfois le soir en semaine. Certains samedis soir, je dors seul, mais je suis très content de la voir heureuse et épanouie. Et puis je me dis que nous ne sommes pas un « vrai couple » et que si elle trouvait l’âme sœur, ce serait vraiment bien pour elle.
Au cours d’une de nos rares soirées télé, nous tombons en zappant sur une émission sur la sexualité des Français. Des couples témoignent et certains révèlent utiliser des « sextoys ». Cela nous a bien émoustillés et Ophélie me demande de dormir avec elle. Une fois couchés :
- — Et si nous faisions nous aussi l’acquisition de quelques accessoires ? me demande Ophélie.
- — Tu crois que nous avons vraiment besoin de ça ?
- — Pour apporter un peu de piment, et puis j’aimerais bien essayer, juste pour voir.
- — Bon, si tu y tiens vraiment, on peut voir.
- — Samedi qui vient alors.
- — D’accord… (Je ne sais pas lui dire non.)
Dès le samedi matin suivant, Ophélie m’emmène dans un « sex shop ».
- — J’ai regardé sur internet, les gens en disent beaucoup de bien.
Nous arrivons devant l’entrée, je ne suis pas très à l’aise, Ophélie, elle, est tout à fait détendue. Elle pousse la porte et entre. Je la suis.
- — Bonjour, messieurs-dames, nous dit une femme d’une quarantaine d’années.
- — Bonjour, madame.
- — Je vous laisse faire un tour et regarder.
Nous déambulons entre les rayons, il y en a vraiment pour tous les goûts !
- — Tu as fait un choix, mon chéri ?
- — Euh non, pas vraiment, mais que penses-tu de pinces à seins ?
- — Pourquoi pas, et puis je prendrais bien aussi un écarteur à sexe, pour encore mieux te sentir.
- — Petite cochonne.
- — Et toi, gros cochon.
La femme nous rejoint.
- — Alors vous avez trouvé quelque chose à votre goût ? Sachez qu’ici ce qui nous différencie de la vente sur internet, c’est que vous pouvez essayer un certain nombre d’objets. Dites-moi ce que vous aimeriez et je vous indiquerai si cela est possible.
Nous lui indiquons notre choix.
- — Pour débuter, cela semble raisonnable. Vous avez de la chance, cela peut s’essayer. Rassurez-vous, tous les objets sont soigneusement désinfectés. Vous voulez essayer ?
- — Oui, oui, répond Ophélie.
- — Attendez-moi dans la cabine d’essayage, je reviens.
Elle est vaste et spacieuse et équipée d’un tabouret haut.
- — Voilà, je vous ai apporté différents modèles. Nous commençons par quoi ?
- — Les pinces, répond Ophélie.
- — Tenez, asseyez-vous, vous pouvez enlever votre haut, s’il vous plaît ?
À mon grand étonnement, la vendeuse reste avec nous dans la cabine, et je vois Ophélie retirer, sans aucune gêne, son tee-shirt et son soutien-gorge. Pendant ce temps, la femme enfile des gants en latex.
- — Voilà un premier modèle, tout simple, juste deux pinces reliées entre elles par un cordon.
Tout en parlant, elle a attaché les pinces aux seins d’Ophélie !
- — Ça va ?
- — Oui, oui.
- — Pour pimenter le jeu, vous pouvez tirer sur le cordon qui relie les deux pinces.
Et elle joint le geste à la parole ! Ophélie pousse un petit cri, aussi bien de surprise que de douleur.
- — Je vous ai fait mal ?
- — Non, non, ça va, mais je ne m’y attendais pas.
- — Veuillez m’excuser. Ce deuxième modèle est un peu plus sophistiqué, puisque l’on peut y mettre des poids, jusqu’à cinq cents grammes. Vous désirez l’essayer aussi ?
- — Pourquoi pas !
La femme pince alors un téton et y applique une pince.
- — Celles-là, il faut qu’elles tiennent bien, à cause des poids. Tenez, monsieur, mettez la deuxième. Non, pincez bien le téton avant de l’installer. Voilà. Maintenant, comme je vous le disais, vous pouvez ajouter des poids. Le minimum est de 50 grammes, vous l’installez grâce à ce crochet. Ensuite, vous pouvez ajouter 100, 150 ou 200 grammes.
Et toujours sans demander, elle joint le geste à la parole.
- — Voilà, 50 grammes, ce n’est pas grand-chose. Les autres poids se vissent, dans n’importe quel ordre sur le premier.
Elle prend le 150 grammes et l’ajoute au premier.
- — Tenez, Madame, installez-le vous-même si vous voulez.
Ophélie hésite un peu puis s’exécute. Elle grimace un peu, mais c’est vrai que son sein est vraiment tiré vers le bas.
- — Monsieur, vous voulez faire l’essai sur l’autre sein ?
Et sans attendre ma réponse, elle me tend un poids. Je vois que c’est le plus gros de ceux qui restent.
- — Voilà, vous le vissez sur l’autre. Maintenant, vous pouvez l’accrocher.
250 grammes ! Le sein est vraiment tiré vers le bas !
Tout en laissant les pinces en place, elle nous montre les différents modèles « d’écarteur à sexe ». Ophélie commente :
- — Pas celui-là, on dirait un spéculum, je vais me croire chez mon gynéco. Ni celui-ci, il ressemble à un instrument de torture. Ah celui-là semble convenir, comment se met-il ?
- — Vous voulez l’essayer ?
- — Oui, je veux bien
- — Enlevez votre bas, s’il vous plaît.
Sans aucune pudeur, Ophélie retire sa jupe. Elle n’a rien en dessous ! La voilà entièrement nue, sauf ses chaussures, avec des pinces aux seins…
- — Ouvrez les cuisses, s’il vous plaît. Madame n’est pas épilée, ça va être moins commode. Voilà, on place la première pince en haut de la lèvre, il faut passer la sangle derrière la cuisse et on accroche la deuxième pince sur la partie inférieure de la lèvre. Ensuite, on ajuste la tension en raccourcissant la sangle. Ce cran-là me semble adapté. Voilà, monsieur, à votre tour pour la deuxième.
Le lieu est bien humide… Lorsque je tends la sangle, la pince du bas se détache. Ophélie grimace.
- — Vous n’avez pas assez serré la pince, remettez-la et serrez davantage. Voilà, maintenant, ajustez la sangle. Bien.
Ophélie se retrouve avec le vagin largement ouvert. Quel sublime spectacle ! Je sens un début d’érection que j’ai bien du mal à contrôler.
- — Vous voulez essayer autre chose ?
- — Non, répond Ophélie. Je vais prendre ces deux modèles-là.
Elle les enlève et se rhabille.
- — Tu vas m’attendre à la voiture, c’est moi qui paie.
- — Si tu veux.
Dix minutes plus tard, elle me rejoint. Arrivée à la maison, elle fait l’inventaire de son sac.
- — Les pinces à sein, l’écarteur, et puis j’ai pris aussi un gode-double et un petit cadeau pour toi.
Et elle me tend un petit paquet emballé d’un papier cadeau.
- — Allez, ouvre, c’est pour sceller notre amour.
Je déballe et je vois écrit « cage de chasteté », j’ouvre la boîte et l’objet apparaît dans toute sa splendeur, dans un beau métal inoxydable.
- — Et tu voudrais que je porte ça ?
- — Oui, comme preuve de ton amour, regarde, je n’ai pas quitté ton collier avec les deux cœurs croisés. J’y ajouterai une petite clé.
- — Une clé ?
- — Oui, celle qui verrouille la cage.
- — Oh là là, cela fait beaucoup, tu ne trouves pas ?
- — Alors tu ne veux pas ? dit-elle avec un air boudeur.
- — Vraiment pour te faire plaisir, je vais essayer.
- — Nous le ferons après le déjeuner, OK ?
Celui-ci est vite expédié, et Ophélie prend les choses en main et la notice. Elle la lit à voix haute.
- — « Nous recommandons de poser ce système sur un sexe épilé ». Heureusement, j’ai ce qu’il faut.
Elle m’entraîne dans sa salle de bain, et sort une paire de ciseaux et une boîte de bandes de cire. Elle coupe les poils un peu courts, puis applique une première bande. Lorsqu’elle tire, quelle douleur ! Mais je serre les dents et essaye de ne rien montrer. La « torture » dure une bonne vingtaine de minutes, bien que cela fasse de moins en moins mal. Tout est épilé, verge, pubis, et même les testicules.
- — Bon, le résultat est plutôt satisfaisant, on va enlever les résidus de cire.
Elle applique une lotion et masse légèrement. L’effet est immédiat, j’ai une belle érection…
- — Bon, il va falloir remédier à ça, dit-elle en me rinçant à l’eau tiède.
Et elle passe soudainement à l’eau froide. L’effet est assez rapide, et je reviens à un état normal. Ophélie reprend la notice.
- — Placer un anneau adapté à l’arrière des testicules et de la verge. Mettre la verge dans la cage et la fixer sur l’anneau. S’assurer que le tout est bien solidaire. Fermer la serrure de sécurité avec la clé. Voilà, ça, c’est la clé de ta sexualité, dit-elle en la plaçant sur son collier, et c’est moi qui la détiens, dit-elle d’un ton malicieux. On va faire un tour à pied maintenant ?
Elle me prend par la taille, et je fais de même. Nous nous promenons comme deux amoureux.
- — Ça me fait vraiment plaisir que tu aies bien voulu mettre la cage. C’est une belle preuve d’amour. Et puis moi j’ai le collier.
Plus tard, alors que nous sommes dans un chemin désert.
- — Tu sais, je n’ai pas remis ma culotte.
Elle prend ma main et la glisse sous sa jupe. En effet, elle a les fesses nues. Nous nous promenons ainsi quelque temps et je la caresse. Je sens un début d’érection, mais celle-ci est bloquée. Je commence à comprendre ce qu’implique la cage…
Le soir, nous nous couchons assez tôt. Ophélie dit en sortant les différents objets.
- — J’aimerais bien essayer le reste aussi, tu me mets les pinces ?
Je m’exécute, puis nous passons à l’écarteur.
- — Tu m’enlèves la cage maintenant ?
- — Tu viens juste de l’avoir, tu te lasses déjà ? Il va falloir que tu saches la garder un peu…
- — Oui, mais j’ai envie de toi.
- — Moi aussi, mais c’est la mauvaise période et je n’ai pas envie de capote. Par contre, je veux bien un cunni.
Je me lance, et elle ne tarde pas à jouir.
- — J’aimerais bien aussi essayer ça, dit-elle en me montrant le gode. Je t’explique, cette partie-là (la plus petite), c’est pour moi.
Elle l’enduit de lubrifiant et l’introduit dans son vagin toujours grand ouvert.
- — Maintenant, attache la sangle derrière ma taille. Et cette partie-là, c’est pour toi. J’ai bien aimé t’enculer, l’autre fois à Sens. Allez, mets-toi à quatre pattes.
J’hésite un peu puis prends position. Il est vrai que la première expérience n’avait pas été désagréable. Je sens le gode s’introduire peu à peu. Elle le ressort et remet du lubrifiant. Cette fois-ci, elle va jusqu’au fond et accélère progressivement. Je sens d’agréables sensations envahir tout mon corps. Elle s’arrête à nouveau.
- — Tiens, à toi de les avoir.
Elle me pince les tétons et y place les pinces à sein. Je regrette bien d’avoir mis 250 grammes ! Elle reprend la sodomie, et y va cette fois-ci de bon cœur. Au bout de vingt minutes, elle s’arrête. Elle enlève tous les accessoires et vient se lover dans mes bras.
- — J’ai bien aimé cette séance, j’ai beaucoup joui. Et toi, tu as eu du plaisir ?
- — Je dois avouer que ce n’était pas désagréable. Tu me libères maintenant ?
- — Encore ! Je t’ai dit que je détiens la clé de ta sexualité. Alors, arrête de me demander sans arrêt. En ce qui me concerne, j’ai eu mon compte, alors tu vas attendre un peu. Et puis cette nuit, tu es ma « petite pute ».
Et elle se lance dans un profond baiser. Nous finissons par nous endormir. Au milieu de la nuit, un début d’érection me réveille et j’ai un peu de peine à me rendormir. Le dimanche matin, je me réveille tôt, et je descends préparer le petit-déjeuner. Une demi-heure plus tard, Ophélie me rejoint.
- — Oh, c’est gentil d’avoir tout préparé, merci, mon amour.
Elle s’accroche à mon cou et m’embrasse tendrement. Puis la vie reprend son cours. Petit tour au marché le matin, et balade à vélo l’après-midi. Le soir, chacun dans sa chambre, et je n’ose demander à nouveau à Ophélie de me retirer la cage. La semaine se passe délicatement pour moi, aucune érection possible, pas possible de se toucher et uriner assis… Je commence à bien comprendre les contraintes de « l’objet ». Enfin, arrive le vendredi soir. Après le dîner et une soirée lecture, Ophélie m’entraîne enfin dans sa chambre.
- — Allez, mon chéri, je vais te libérer. Voilà, l’oiseau est libre. Oh, il prend vite son envol !
En effet, j’ai vite une belle érection. Ophélie se place alors dans la position de l’Andromaque. Elle a mis son écarteur.
- — Tu me laisses faire, je vais aller à mon rythme.
- — Tu pourrais mettre les pinces.
- — Bonne idée, tiens, mets-les-moi.
Je vois qu’elle a préparé 300 grammes. Elle y prend goût ! Elle commence alors de lents va-et-vient, puis accélère. Alors que je « vais venir », elle s’arrête et se retire. Je perds un peu de sperme. Au bout d’une minute, elle recommence. Et ainsi de suite plusieurs fois. Au bout d’environ vingt minutes, elle se retire.
- — Oh, ma chérie, mais je n’ai pas joui.
- — Je sais, tu viens de découvrir « l’orgasme ruiné ». Quant à moi, j’ai joui quatre fois. Ça fait une moyenne.
- — Laisse-moi te faire l’amour maintenant.
- — Tss, Tss, je n’ai plus envie, gardes-en pour demain.
La nuit du samedi fut grandiose. Je me déchaînai et Ophélie aussi. Je pus même lui refaire l’amour après avoir déjà éjaculé.
- — Tu vois, un peu de frustration peut avoir des conséquences bénéfiques. Je crois que c’est une de nos plus belles nuits d’amour.
- — Oh oui, j’ai eu beaucoup de plaisir.
- — Continuons l’expérience, demain je te remets la cage jusqu’à vendredi prochain.
J’attends avec impatience le vendredi suivant. Lorsque nous nous couchons, je constate qu’Ophélie porte une culotte.
- — Eh oui, désolée, j’ai mes règles. Ce week-end, c’est ceinture. Tu vas devoir attendre la semaine prochaine.
- — Oh non, libère-moi, s’il te plaît.
- — Ah non, pour que tu te masturbes ? Je veux te garder que pour moi.
- — Je te promets que je ne ferai rien.
- — Non, non, et puis je ne serai pas là pour le contrôler.
Deux semaines de cage, c’est long, c’est très long. Mais Ophélie tient parole et me libère. Elle débute par une longue fellation. Puis je la sodomise (elle m’a rappelé que c’est la « mauvaise période »). Je finis dans un grand râle, tellement le plaisir est intense. La semaine suivante elle a à nouveau très envie, et nous utilisons un préservatif. Je lui fais remarquer que cela pourrait bien correspondre à son ovulation.
- — Tu as peut-être raison, je vais noter la date et je saurai à mes prochaines règles.
Le rythme s’installe ainsi, cage du dimanche soir au vendredi et « libération » le week-end. Parfois, que pour une seule journée si Ophélie est de sortie. Je finis par m’habituer et à ne même plus la sentir.
Arrive le week-end de Pâques, Ophélie m’annonce qu’elle va aller rendre visite à Sidonie.
- — Tu comprends, la boîte nous libère à midi et j’ai négocié de pouvoir revenir dans la matinée du mardi. Comme cela ça fait vraiment un long week-end. Je vais vraiment pouvoir en profiter.
- — En effet, bon week-end à toi et bonjour à Sidonie de ma part.
Une fois qu’elle est partie, je me rends compte qu’elle m’a laissé la cage. Bah, ça fera deux semaines, j’ai déjà connu… Elle rentre comme prévu le mardi soir.
- — Super week-end, nous nous sommes bien retrouvées, toutes les deux. Je l’aime encore, ma Sidonie.
- — Heureux pour toi.
- — Et toi, ça va ?
- — Oui, oui, mais j’ai trouvé le temps un peu long sans toi.
- — Il va falloir que tu t’y fasses, nous avons prévu une rando de deux semaines pour l’Ascension et la Pentecôte. Deux semaines et peu de jours de congé à prendre.
- — Bien joué. Et je ne suis pas invité ?
- — Non, c’est des vacances que pour nous deux. Et puis nous avons bien convenu que chacun garde son indépendance.
- — En effet, ma chérie, mais je suis tellement bien avec toi.
- — Tu apprécieras d’autant plus ma présence après une séparation. Et puis avant, nous aurons deux week-ends de trois jours avec les 1er et 8 mai qui tombent un lundi.
- — En effet, je n’avais pas pensé à ça.
Arrive enfin le week-end, et dès le vendredi, Ophélie m’invite à partager son lit. Mais je constate qu’elle a ses règles bien qu’elle ait gardé un long tee-shirt.
- — Ce soir, gros câlin et c’est tout, mais je vais bien m’occuper de toi, dit-elle en m’enlevant la cage, tout en laissant l’anneau derrière les testicules. Tiens, assieds-toi sur le bord du lit. Oh ! il va falloir épiler ça à nouveau, nous verrons ça demain.
Elle me prend alors en bouche jusqu’à obtenir une belle érection. Elle pose alors une cordelette équipée d’un nœud coulant à la base de ma verge et commence à me masturber. Elle ne lésine pas sur le lubrifiant ! Alors que je vais venir, elle cesse et serre le nœud coulant. Elle recommence l’opération de nombreuses fois en m’introduisant par moments un doigt dans l’anus. Parfois, un peu de sperme s’échappe. Au bout d’une heure, mon érection cesse, sans que j’aie vraiment éjaculé.
- — Voilà un bel orgasme ruiné. Bon, je vais te remettre la cage pour trois semaines, pendant toute la « mauvaise période ». Sauf demain, pour l’épilation.
- — Oh non, ça fait vraiment long.
- — Tu préfères trois mois sans partager mon lit ?
- — Tu es une vraie petite garce quand tu t’y mets.
- — Si tu veux, mais il vaut mieux être garce que salope. Alors, trois semaines ou trois mois ?
- — T’as gagné, trois semaines. C’est quoi, ces marques que je vois ?
- — C’est Sidonie qui m’a punie, car je ne lui donnais pas assez de nouvelles. Là, elle s’était équipée d’un fouet, c’est encore plus efficace, regarde.
Elle enlève son tee-shirt et je vois des marques sur tout son dos, ses fesses, mais aussi l’intérieur des cuisses et le pubis.
- — Et bée, elle n’y est pas allée de main morte.
- — Tu sais bien que venant d’elle, j’aime bien. Et puis elle m’a mis son onguent magique. Dans dix jours il n’y aura plus rien.
Les trois semaines passent relativement vite, et arrive enfin le week-end de la « libération ». Nos étreintes sont somptueuses et, à mon grand étonnement, je retrouve une nouvelle érection après avoir déjà joui.
- — Prends-moi à nouveau, en levrette, cette fois-ci.
Je ne me fais pas prier davantage et nous connaissons un deuxième puissant orgasme.
- — Tu vois que la cage fait de l’effet, tu ne m’as jamais autant fait jouir, j’ai connu de multiples orgasmes, et toi ?
- — Oh oui, c’était vraiment très bien, je me suis étonné moi-même.
- — Il va falloir que je renouvelle les durées de trois semaines.
- — Pas toujours tout de même. C’est long.
- — Je verrai…
Les deux week-ends prolongés sont vraiment délicieux, aussi bien au lit que pour les sorties diverses et les bons moments partagés. Le soir du deuxième lundi, Ophélie me repose la cage.
- — Je pars vendredi soir, et je rentrerai le lundi de la Pentecôte, tu vas battre ton record, tu vas la porter quatre semaines de suite.
- — Quatre semaines ?
- — Oui, il faudra attendre le week-end suivant.
- — Ça va faire trop long.
- — Tu te plains tout le temps alors que tu ne l’as pas eue pendant deux semaines. Et puis en y réfléchissant, en fait cela ne fait que trois semaines et demie. Ça ne va pas te changer beaucoup.
Pendant sa rando, Ophélie m’appelle de temps à autre. Elle envoie aussi quelques photos, de paysages, de villages, ou plus intimes comme celle intitulée « Nous deux en baignade » sur laquelle elles sont nues dans un petit lac. Arrive enfin son retour.
Dans la voiture
- — Super rando, pas trop difficile, de très beaux paysages, des petits restos sympas, et des nuits somptueuses avec Sidonie. J’avais un peu oublié comme c’est bien aussi entre filles. Mais je préfère malgré tout avec toi.
- — Merci, tu vas pouvoir y goûter dès ce soir.
- — Ah non, demain, retour au boulot, il faut que je me lève tôt et puis je suis fatiguée. Tu as préparé quelque chose pour le dîner ?
- — Oui, un « bœuf-bourg » comme tu me l’avais demandé.
- — Oh, merci, ça tombe bien j’ai rapporté une bonne bouteille de rouge.
Dîner sympa, elle me raconte pas mal d’anecdotes de sa rando. Vers neuf heures et demie, elle monte se coucher, non sans m’avoir longuement embrassé et m’avoir dit :
Celui-ci arrive enfin, mais Ophélie m’annonce :
- — J’ai une mauvaise nouvelle pour toi, j’ai mes règles, je n’avais pas calculé comme ça, il n’y a eu que 24 jours. Et puis je suis bien fatiguée, j’avais perdu le rythme du travail.
C’est chacun dans sa chambre. Le week-end suivant, même chose. J’en arrive à cinq semaines de « cage » ininterrompues. Je le lui fais remarquer.
- — Excuse-moi, mon chéri, mais je suis vraiment fatiguée et en plus mes règles ne sont pas terminées. Sois un peu patient.
Cela ne m’étonne pas qu’elle soit fatiguée, en effet, elle sort plusieurs fois dans la semaine et rentre souvent tard… Deux semaines plus tard, elle m’invite enfin à partager mon lit et me libère de ma cage. Alors que je commence à la pénétrer, elle se retire brusquement.
- — Oh, tu piques. C’est vrai que je ne t’ai pas épilé depuis longtemps. Demain, je m’occupe de ça. Pourtant, j’ai vraiment envie. J’ai une autre solution pour ce soir, mais demain, c’est promis.
Et elle sort le gode double…
Le lendemain matin, j’ai le droit à ma séance d’épilation et le soir est bien long à arriver. Après le dîner, elle m’entraîne rapidement dans ma chambre. Je constate qu’elle a un flacon dans la main.
- — Ça, c’est de l’huile de massage. Je vais te faire découvrir le « body-body ». Sandra m’a appris, je l’ai déjà fait avec elle, mais jamais avec un homme. Et elle a un couple qui aimerait le connaître en simultané, alors elle a pensé à moi.
- — C’était ça, tes sorties en semaine ?
- — Oui, en partie.
Elle commence alors, c’est un peu frustrant au début, après une si longue attente, de ne se faire masser que le dos, mais cela devient somptueux lorsqu’elle passe au côté « face ». Elle a eu un excellent professeur ! Déjà, ses caresses sur le torse me tirent des soupirs qui se transforment en gémissements lorsqu’elle arrive plus bas. Elle s’allonge enfin sur moi et me masse de tout son corps. Je sens ses seins me masser sur ton mon corps, même mon pénis ! Elle finit en massant ce dernier avec sa vulve, mais sans pénétration, ce qui ne m’empêche pas de jouir intensément et de me répandre sur mon ventre.
- — Alors, ça t’a plu ?
- — Oh oui, c’était très bon, et j’ai joui intensément.
- — Moi aussi, j’ai joui, je ne croyais pas que c’était possible comme ça. Mais j’ai encore envie.
Elle s’occupe alors de me remettre en forme, et nous refaisons l’amour une deuxième et même une troisième fois !
- — Trois fois ! Je devrais te mettre plus souvent en cage pour une longue période. Ça fait combien ?
- — Sept semaines. Mais c’est vraiment très long.
- — Oh, je n’aurais jamais cru si longtemps. Demain matin, je te la remets avant de partir au travail, essaye d’être levé pour prendre ta douche. Ce sera mieux pour toi.
Lorsqu’elle ferme le cadenas le lendemain, je ne connais pas la durée… Dans la journée, je reçois un coup de fil. C’est Paul.
- — Salut, Paul.
- — Salut, Yves, je t’appelle pour te demander un service. Nous partons tout l’été pour le voyage de nos rêves et nous n’aimerions pas laisser la maison à la mer vide à cette période, on ne sait jamais. Est-ce que tu voudrais bien l’occuper au moins une partie du temps ?
- — Même les deux mois, si tu veux, ce sera un plaisir. Et vous allez où ?
- — Périple dans l’atlantique sud et l’océan indien.
- — Ouah, beau voyage en effet. En bateau ?
- — Oui, nous en louons un au départ de l’Afrique du Sud.
- — Bon voyage à vous deux, et t’inquiète, je m’occupe de ta maison.
Lorsqu’Ophélie rentre, je lui annonce la nouvelle.
- — Et tu pourras venir si tu veux, cela nous rappellera des souvenirs…
- — Avec plaisir, mais seulement deux semaines, je n’ai pas beaucoup de congés.
- — Et puis le week-end aussi si tu en as envie.
- — Oui, oui, je verrai.
Arrive le vendredi soir. Ophélie m’annonce :
- — Cage pendant tout le mois de juin et abstinence. Je te libérerai pour aller à la mer, tu ne peux quand même pas la porter à la plage.
- — Oui, surtout la plage naturiste.
- — Dans un grand éclat de rire. Ce sera sea sex and sun !
Le dernier jour de juin, un vendredi, Ophélie me libère. Je pars le lendemain. Elle doit me rejoindre pour le 14 juillet et rester jusqu’à la fin du mois. Cela lui fera presque deux semaines et demie. Pour fêter cela, nous passons une nuit torride. Sur l’oreiller, elle me demande :
- — Tu seras sage à la mer ?
- — Ne t’inquiète pas pour ça, je t’attendrai et je penserai à toi. Mais pourquoi tu ne viendrais pas ce week-end ?
- — J’ai une séance de « body-body » samedi soir. Et c’est un bon client.
- — Tu fais ça ? Mais c’est de la prostitution !
- — Ah non, il n’y a jamais de pénétration, juste un massage avec du corps à corps. Et puis je choisis mes clients et j’aime bien.
- — Fais attention malgré tout.
Deux semaines tout seul, finalement, ce n’est pas si mal. Je reprends peu à peu de vieilles habitudes, surtout de ne pas avoir d’horaires. Ophélie me rejoint dès le 13 au soir. Je nous ai préparé un dîner de circonstance avec fruits de mer et vin blanc. Après celui-ci, direction le lit. Nous nous enlaçons et Ophélie me dit :
- — C’est presque un anniversaire, au même endroit, j’aimerais que tu me fasses tout comme la première fois.
Je ne me le fais pas dire deux fois et nous nous endormons après de somptueuses étreintes.
Sans nous concerter, nous nous retrouvons le lendemain à la plage naturiste.
- — C’est pas juste, tu es tout bronzé et moi toute blanche, à part un peu les jambes et les bras.
- — Tu vas vite te rattraper, tu verras.
- — J’espère bien, tiens, mets-moi de la crème solaire.
- — Attends, après la baignade.
Lorsque nous remontons à nos serviettes, Ophélie me dit :
- — Tiens, regarde, les deux gars de l’an passé. Je vais aller leur dire bonjour.
La conversation dure un peu, Ophélie me fait un petit signe et je les vois aller se baigner tous les trois. Ils s’éloignent assez loin, et ont l’air de bien s’entendre. Au retour, ils s’amusent ensemble au ballon, puis à un jeu de raquettes, et puis à nouveau baignade. Pour ma part, j’ai retrouvé une vieille connaissance et nous avons bien des choses à nous raconter. L’après-midi continue de se dérouler de la même façon sauf qu’Ophélie est venue chercher sa serviette pour s’installer avec ses deux compagnons. Lorsqu’elle voit que je plie bagage, elle me rejoint, et nous rentrons ensemble. Arrivée, Ophélie me dit :
- — Ils sont vraiment sympas, j’ai passé un très bon après-midi. Et toi ?
- — Très bien aussi, j’ai retrouvé un vieux copain et je ne me suis pas privé de baignades.
- — Ils voulaient m’inviter au resto ce soir, mais je leur ai répondu que je venais juste d’arriver et que je ne voulais pas laisser mon papa tout seul.
- — Oh, tu aurais dû accepter, profite, ce sont tes vacances, et puis ils sont plus dans tes âges.
- — L’âge ne fait rien, et je t’aime. Mais je leur ai dit demain peut-être.
- — Oui, vas-y et je te répète, profite. Ils t’ont dit où ils voulaient aller ?
- — Au P…, il paraît que c’est sympa et qu’il y a de la musique.
- — Je confirme, et puis menus à base de produits de la mer.
Le soir, nous refaisons l’amour, mais toujours avec capote, car c’est la mauvaise période. Retour à la plage le lendemain, en chemin, je lui montre où se trouve le restaurant.
- — Ce n’est vraiment pas loin, je vais même pouvoir venir à pied.
À la plage, elle rejoint directement ses deux nouveaux amis, ils s’entendent vraiment bien. Au retour, elle m’annonce qu’elle a accepté l’invitation. Elle prend une douche rapide puis enfile une petite robe.
- — Elle me va bien ?
- — Tu es ravissante, bonne soirée.
- — Merci, mon chéri, tu ne m’en veux pas ?
- — Pas du tout, je te l’ai déjà dit, profite. Profite de ta jeunesse, elle passe tellement vite.
Le lendemain, elle rentre vers dix heures.
- — Alors cette soirée ?
- — Très sympa, les plats sont simples, mais très bons, et le groupe était bon aussi.
- — Vous n’y avez tout de même pas passé toute la nuit ?
- — Heu, non. Ils ferment à une heure. Après nous avons pris un « bain de minuit » puis ils m’ont invitée pour un dernier verre. Ils logent au camping à côté. J’étais déjà un peu pompette, mais j’ai accepté. Après deux autres verres, je ne me sentais plus en état de rentrer, alors j’ai partagé leur tente. Elle est assez grande pour trois.
- — Et ?
- — Je ne sais pas si je vais te le dire.
- — Tu peux tout me dire.
- — Eh bien… heu… Nous nous sommes caressés, j’avais très envie, mais je leur ai expliqué que je n’avais pas de contraception, alors je leur ai fait chacun un « body-body ». Ils ont adoré.
- — J’imagine.
- — Et puis…
- — Oui ?
- — Pour me remercier, ils m’ont chacun fait un cunnilingus et encore des câlins. Je suis montée au ciel. Je crois que ça a duré jusqu’à quatre heures du matin.
- — Bref, tu as profité et tu as bien fait.
- — Je ne sais pas ce qui m’est passé par la tête, je n’aurai pas dû, je voyais bien où ils voulaient en venir et j’ai succombé.
Et elle me tombe dans les bras en pleurs.
- — Il ne faut pas pleurer pour ça et tu n’as pas à t’excuser ni à regretter si cela t’a fait plaisir.
- — Je ne regrette pas, mais je risque de les revoir cet après-midi à la plage.
- — Nous pouvons changer de plage si tu veux.
- — Non, j’assume, et puis ce ne sont pas des monstres. Ils ne m’ont pas obligée. J’aurais pu rentrer après le resto, mais je n’ai pas su. Et puis je dois avouer que j’ai bien aimé.
Lorsque nous arrivons à la plage, ils sont déjà là. Elle va leur dire bonjour et revient s’installer à côté de moi. Un peu plus tard, ils viennent l’inviter à se baigner. Elle accepte après me les avoir présentés. La baignade dure longtemps et ils s’éloignent pas mal. Ils s’adonnent à nouveau à quelques jeux puis Ophélie vient me rejoindre.
- — Ils sont vraiment terribles, pendant que je faisais la planche, ils en ont profité pour me caresser. Ils sont très doués.
- — Tu as aimé ?
- — Je dois avouer que oui.
- — À moi de te caresser, il faut mettre de l’huile solaire, tu commences à rougir.
Le lendemain matin, elle prend son vélo pour aller faire les boutiques. Elle revient à plus de midi.
- — Regarde ce que j’ai trouvé.
Elle me montre une robe.
- — Elle te plaît ?
- — Elle a l’air jolie, et sur toi, ça donne quoi ?
Ni une ni deux, elle enlève celle qu’elle porte, et se retrouve nue… avant d’enfiler la nouvelle. Celle-ci lui va vraiment à ravir. Elle lui colle au corps, avec une taille cintrée et s’arrêtant à mi-cuisse, mettant en valeur ses formes. J’émets un sifflement.
- — À ce point ?
- — Ah oui, tu es vraiment magnifique. C’est toi qui mets la robe en valeur et l’inverse est vrai aussi.
- — Je vais la mettre pour aller à la plage, elle est parfaite aussi pour faire du vélo.
- — Si tu le dis…
Arrivée à la plage, elle ne met pas longtemps avant d’aller rejoindre ses deux nouveaux amis. Ils passent l’après-midi ensemble. Lorsqu’elle me rejoint, elle m’annonce qu’ils l’ont à nouveau invitée et qu’elle a accepté, mais pour le lendemain. Me disant :
- — Ce soir, je suis tout à toi.
Bon dîner, bien arrosé, puis nous discutons de tout, de rien, je fais un peu traîner les choses… Elle finit par me demander si nous allons nous coucher.
- — Avec plaisir.
- — En plus, nous sommes enfin à la bonne période.
Je l’enlace et l’entraîne dans la chambre et la jette presque sur le lit. Je lui fais subir tous les « outrages » sans pause ni répit, jouant au mâle dominateur. Elle finit par crier grâce, mais j’enchaîne avec une dernière sodomie.
- — Eh bé ! tu ne m’avais jamais fait ça.
- — Tu m’as indiqué que tu étais tout à moi.
- — Mais à ce point…
Elle me tourne alors le dos et s’endort.
Le lendemain, je m’apprête à passer la nuit seul, et je ne me trompe pas. Vers 10 heures, Ophélie m’appelle :
- — Ne m’attend pas, nous nous retrouverons à la plage cet après-midi.
- — Entendu, ma chérie, à tout à l’heure.
Je m’y rends volontairement assez tard. Dès que j’arrive, Ophélie vient me voir.
- — Je vais changer de logement pour quelques jours encore, je peux passer prendre des affaires ?
- — Bien sûr, pourquoi tu ne pourrais pas ?
- — J’avais peur que tu sois fâché.
- — Pas du tout, je te rappelle que je t’ai dit de profiter.
Au fond de moi, je suis un peu jaloux et commence à me demander si je n’ai pas fait une grosse « connerie ». Les jours suivants, je ne la vois même pas à la plage, mais reçois des SMS pour m’assurer que tout va bien. Au bout de quatre jours, Ophélie revient.
- — Il faut que je te dise tout, surtout que je ne suis pas fière de moi, bien que j’aie passé quatre jours merveilleux. Nous avions fait des tests « MST » pour être tranquilles. C’était la vraie raison de mon « shopping ». Ensuite pour éviter de te rencontrer, nous sommes allés sur des petites criques un peu plus loin. Et puis toutes les nuits nous n’avons pas arrêté de baiser, c’est le mot. Ils m’ont prise par tous les orifices, plusieurs fois chacun à chaque fois, cela durait des heures. J’ai même accepté des doubles.
- — Des doubles ?
- — Oui, des doubles pénétrations, t’imagines pas comme c’est bon. Mais d’un coup, une petite voix m’a dit : « Ophélie, tu te comportes comme la pire des putes ». Et là, j’ai réalisé que cela ne pouvait plus durer. Je leur ai alors dit au revoir en leur précisant qu’ils n’étaient qu’un « plan cul ». Mais maintenant, j’ai honte, j’ai honte.
- — Pourtant tu m’as dit que c’était merveilleux.
- — Peut-être, mais que du cul, pas de sentiment amoureux. Je dirais même que c’était l’empire des sens.
- — Je ne sais plus quoi te dire.
- — Oh rien, je m’en veux suffisamment comme cela. Surtout que c’est toi que j’aime.
Et elle passe ses bras autour de mon cou et se lance dans un très long baiser.
- — Tu veux bien encore de moi ?
- — Mais bien sûr, je t’aime moi aussi.
- — Heureusement, leurs vacances se terminent dans deux jours, après je ne risquerais plus de les voir.
- — Nous allons changer de plage en attendant, j’espère que tu as apporté un maillot de bain, dis-je en rigolant.
- — Heureusement oui,
Et un sourire éclaire son visage.
Le soir, pas de câlin, ni le lendemain. Ophélie m’annonce que pour se punir de sa « débauche », elle a décidé d’être abstinente pendant trois mois.
- — Mais moi aussi, tu me punis.
- — Je te ferai autant de fellations et de masturbations que tu voudras. Et pas de cage pendant ces trois mois. C’est moi la fautive, pas toi.
Elle tint parole.