n° 21756 | Fiche technique | 25903 caractères | 25903Temps de lecture estimé : 18 mn | 06/05/23 |
Présentation: Dans la continuité de l’Après. | ||||
Résumé: Un jeudi avec un massage imprévu, un restaurateur imprévu et une invitation imprévue. | ||||
Critères: f fh fagée groscul fépilée caférestau nudisme noculotte 69 fdanus -occasion | ||||
Auteur : Maudmoder Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : Un week-end Chapitre 01 / 07 | Épisode suivant |
Les semaines passèrent vite, juillet allait bientôt commencer avec tous ces gens partis en vacances et ceux qui resteront injoignables, car débordés. Comme tous les ans, il y aura de la stagnation dans les dossiers jusqu’à la rentrée de septembre.
Anna se comportait comme une super secrétaire et n’avait à aucun moment fait la moindre allusion à notre histoire. Nous avions, malgré tout, continué à prendre des cafés ensemble et il nous était, parfois, arrivé d’échanger des regards que nous seuls pouvions interpréter et comprendre. J’avais cependant, depuis l’épisode de la tache de café, pris la précaution d’avoir dans le petit cabinet de toilette, un ensemble de rechange. Non pas que je regrettais le moins du monde ce qui m’avait permis de connaître Anna dans la plus grande intimité, mais elle n’était pas toujours là pour m’offrir une solution. Elle avait, d’ailleurs, déposé une demande de congés pour une dizaine de jours que j’avais, bien sûr, acceptée. En m’apportant la feuille à signer, elle m’avait précisé à voix basse comme sous le sceau d’un secret, mais avec un petit sourire plein de sous-entendus :
Je n’avais, naturellement, pas pu résister à lui poser la question :
Et je n’avais pas pu lui soutirer quoi que soit d’autres.
Le week-end approchait. Ces deux jours étaient presque les seuls moments au cours desquels je ressentais, parfois la solitude. Alain me manquait par intermittence. La semaine avait été morne. J’avais déjeuné deux fois avec Alban. Au moins, avec lui j’étais tranquille, pas d’allusions graveleuses ni de remarques déplacées sur mes formes ou mes tenues. Ces déjeuners avaient été agréables et pas uniquement consacrés au boulot.
Alban était un grand connaisseur de la peinture vénitienne du quinzième siècle et il avait parcouru Venise de canaux en ruelles pour découvrir ses secrets. Il était tellement enthousiaste lorsqu’il parlait de cette ville que je lui suggérai qu’un jour j’aimerais qu’il me serve de guide, car j’avais déjà été trois fois dans la cité vénitienne sans voir le quart de ce dont il me parlait. Ma demande le fit évidemment rougir, mais j’étais certaine qu’il serait ravi de me piloter dans les ruelles et les canaux. Sûrement une idée et un projet à retenir. Et je l’entendis murmurer plus que parler :
Ce mois de juin était particulièrement chaud et il semblait d’après les infos, que la chaleur serait au rendez-vous tout l’été. Je traînais des pieds cet après-midi. J’avais du mal à m’intéresser à un quelconque bilan financier. De plus, à part Alban, il n’y avait quasiment personne dans la boîte, je décidai donc de rentrer, sans le moindre sentiment de culpabilité. Il n’y avait pas beaucoup de circulation à cette heure-là, les rares classes encore actives en raison des examens n’étaient pas encore sorties.
Le parking, dans le sous-sol, était frais, l’appartement, lui, chaud, mais encore habitable. Ce dernier étage était très agréable, mais en cas de grand soleil, il devenait rapidement étouffant en l’absence de clim.
Je me démaquillais rapidement, une douche serait bénéfique. Sous l’eau tiède et bienfaisante, l’image de nos jeux ondinistes avec Anna s’était imposée. Par pur plaisir, ma vessie étant loin d’avoir atteint un remplissage correct, je me laissai aller à lâcher un petit jet. Le passage de ces quelques gouttes eut un effet immédiat sur mon clitoris qui pointa son nez, il devait lui aussi avoir des souvenirs.
Je décidai de ne pas l’encourager plus, je préférais prendre mon temps. En me séchant, j’étudiai mon corps dans les miroirs. J’avais perdu cinq cents grammes, ce qui évidemment ne se voyait pas du tout. Je me dis que, de toute façon, si j’étais honnête avec moi-même, je m’acceptais parfaitement ainsi et je dirais même que je m’aimais avec mes rondeurs. Bon, les fesses exagéraient un peu, mais après tout, c’était confortable. Chose que je faisais rarement, je me comparais à la photo de la porte qui datait déjà de quelques années et, objectivement, je ne me trouvais pas trop décatie.
Je restais nue, j’aimais beaucoup rester ainsi dans l’appartement, peut-être même encore plus depuis que j’étais seule. Je me versais un verre de Erdinger Weißbier, une bière blanche allemande que j’adorais depuis un séjour en Forêt Noire. J’allai sur la terrasse ensoleillée et je m’accoudai au garde-corps. J’imaginais volontiers un voyeur, les jumelles à la main de l’autre côté de la Seine qui me regardait en se masturbant. Ce qui révélait mon côté exhibitionniste, que j’assumais d’ailleurs totalement.
J’allai récupérer un flacon de crème solaire et un grand drap de bain que j’installai sur un des relax. Je m’allongeai avec délice et commençai à m’enduire de la crème protectrice et parfumée. Bien que brune et mate de peau, je faisais très attention au soleil, je ne voulais pas, comme ma mère, avoir une peau brûlée, sèche et ridée. Depuis que j’en avais des souvenirs, ma mère était une accro du bronzage.
J’enduisis consciencieusement mes seins en m’attardant sur les mamelons dressés et les aréoles contractées et fripées. J’aimais frotter mes tétons déjà de base bien proéminents mais qui s’allongeaient considérablement lorsque je les stimulais. Il m’arrivait parfois de sucer le mamelon droit, le seul accessible à mes lèvres. Avec l’âge, mes seins avaient un peu grossi, mais le droit avait toujours été un peu plus gros que le gauche. Beaucoup de femmes étaient dans mon cas avec une petite asymétrie de leur poitrine. Je l’avais observé sur les plages et quelquefois dans mon lit. Anna, elle, avait les deux seins parfaitement identiques. Mes tétons étaient au maximum de leur développement et déclenchaient des frissons délicieux lorsque je les effleurais. Je massai un peu mon ventre, les bourrelets n’étaient pas encore trop épanouis. Mon pubis était un peu bombé, tout doux et lisse. J’étais allé revoir Carole quelques jours auparavant. Toutes les trois semaines était un bon rythme pour garder un sexe doux et éviter les picotements désagréables.
Allongée, je voyais mon clitoris qui se dressait fièrement en haut de ma fente. Cette « petite bite », comme disait Alain, me procurait un plaisir difficile à décrire. Avec précaution, je l’enduisis de crème même si je savais que personne n’avait jamais eu de coup de soleil sur ce bouton délicat. Rien que de l’effleurer, comme un réflexe, mes cuisses s’ouvrirent pour s’offrir aux caresses. J’avais toujours aimé me câliner, enfin, à partir du jour où j’avais compris tout le plaisir que je pouvais en tirer. Je me masturbais très souvent, seule ou pas, c’était une source d’apaisement.
Au soleil, les sensations étaient encore accrues. Je sentais mes lèvres gonfler et mon liquide d’excitation couler entre mes fesses et inonder le drap de bain. Je pinçai mon petit membre entre deux doigts pour l’extraire au maximum de son abri, le capuchon et je n’avais pas eu à attendre longtemps pour être submergée par des ondes de plaisir intense qui me secouaient dans un enchaînement de spasmes. Je restai pantelante sur mon relax, les cuisses largement écartées offrant au soleil un sexe luisant. J’entrai deux doigts doucement dans ce vagin entrouvert, non pas pour provoquer un autre orgasme, mais pour le simple plaisir de me sentir pénétrée. C’était étrange, mais je dissociais le plaisir et la pénétration. La pénétration me procurait une sensation de plénitude que ne me donnait pas la masturbation du clitoris. Cependant être pénétrée ne provoquait pas l’intensité extraordinaire de ma jouissance clitoridienne.
J’étais presque assoupie lorsque mon portable sonna. Je l’avais laissé dans mon sac et je n’avais nulle envie de me lever, quelques secondes plus tard un petit bip m’informait qu’un message m’attendait. Je me retournai sur le ventre pour offrir mon dos et mes fesses au soleil. Il n’y avait personne pour me passer la crème solaire, je devrais faire attention. De nouveau je sentis le sommeil m’envahir lorsqu’une autre sonnerie retentit, mais cette fois-ci celle de la porte. C’était totalement inhabituel, ce ne pouvait être qu’un ou une voisine. Je faillis oublier que j’étais toute nue, je récupérai le drap de bain sur le transat et m’enveloppai maladroitement en allant vers l’entrée.
Par l’œilleton, j’identifiai ma voisine d’étage : Mireille. Évidemment, je lui ouvris. Je marquai mon étonnement par une question idiote.
Elle rit, je l’avais rencontrée rarement, mais à chaque fois elle semblait être de bonne humeur. Elle avait remarqué mon air un peu inquiet.
Je pouffai, car ma serviette avait un peu glissé et j’avais un téton sorti. Je ne m’en formalisais pas et elle non plus, compte tenu de notre passé de bronzage sur ma terrasse.
Nous n’étions que deux appartements à ce dernier étage, je laissai donc la porte ouverte en l’attendant pendant que je pressais deux oranges. Elle réapparut après quelques minutes et, je l’aurais parié, enveloppée dans un peignoir d’un autre âge qui lui descendait jusqu’aux chevilles. J’étais bonne pour passer un moment en sa compagnie sur la terrasse, ma tranquillité solitaire n’avait pas perduré bien longtemps. Cela ne me gênait pas outre mesure, Mireille était à la fois adorable et un peu hors-norme avec une fantaisie rare chez une femme de cet âge. Je pris un second drap de bain que Mireille installa avec application sur le transat. Le plus naturellement du monde, elle retira son peignoir et s’installa toute nue comme si elle était chez elle.
Je ne savais pas trop comment lui dire que je la trouvai superbe en ajoutant pour son âge. Elle enchaîna :
Elle reprit :
Je fus assez surprise du ton qu’elle avait mis en en faisant presque une injonction. J’osais un timide :
Je ne m’attendais pas à une telle apologie des rondeurs. J’étais restée debout à côté d’elle. Elle poursuivit :
J’étais décontenancée, mais totalement charmée par cette vieille dame, quasiment inconnue, qui me détaillait. J’exécutai sa demande et lui montrai mes fesses. Elle n’y alla pas par quatre chemins.
J’éclatai de rire. Elle était totalement atypique. Je m’allongeai sur le relax à côté d’elle, sur le ventre.
Elle se saisit du flacon jaune qui traînait par terre et elle se leva, et, à mon grand étonnement, elle m’enjamba et s’assit sur mes fesses. Je sentais ses fesses douces et molles. Elle commença par les épaules, c’était plus un massage qu’un crémage. Elle me pétrissait la peau presque comme le palper/rouler d’une professionnelle. Elle descendit le long des vertèbres, j’avais l’impression qu’elle allait les décoller une à une.
Ce n’était pas une question, mais une affirmation. Bien sûr je lui donnai mon accord, mais je ne me sentais pas prête à en faire autant. Elle poursuivit son massage en descendant. Assise sur mes jambes, elle malaxa mes fesses avec insistance, puis passa aux cuisses et aux jambes. Je pensais que c’était fini, mais elle mit une tape sur ma fesse ;
Et elle ajouta en s’esclaffant :
Donc je me suis mise sur le dos et là je me sentis vraiment nue devant elle. Elle s’était assise sur mon ventre. Je fermai les yeux, car elle était encore plus exposée que moi, ses seins qui pendaient et ballottaient et, juste dans l’axe, son sexe. Je remarquai ses mamelons, gros, assez longs et avec ce qui semblait être des petites encoches de part et d’autre. Elle avait dû s’apercevoir de mon regard et très simplement, elle me dit qu’elle avait assez longtemps porté des piercings aux tétons.
Elle avait les jambes de part et d’autre de mon corps et j’avais donc une vue directe sur son sexe complètement lisse et très ouvert sur son vagin ; je voyais même le petit trou à pipi. Son clitoris était bien encapuchonné. Elle massa mes épaules et le haut de mes bras, ne toucha pas du tout à mes seins qui avaient pourtant les pointes bien érigées. Elle n’en fit d’ailleurs aucune remarque et passa directement au ventre. Elle massa le haut du pubis, mais contourna le sexe sans y toucher. Mon gros clito était bien rangé sous son capuchon, mais tellement proéminent qu’on ne pouvait pas l’ignorer. Elle m’en fit la remarque.
J’étais gênée, comme à chaque fois que mon petit membre faisait l’objet d’une attention ou d’une remarque et je me surpris à répondre :
Ce qui n’avait évidemment rien à voir, mais qui nous fit rire toutes les deux.
Son massage m’avait procuré un indéniable bien-être, comme une légèreté. Je ne savais pas si je devais lui proposer de lui rendre la politesse en lui passant de la crème, mais j’étais bien incapable de la masser comme elle me l’avait fait. Je ne me sentis pas obligée de poser la question, car elle s’était rallongée tout naturellement.
Elle me parlait en me regardant avec un léger sourire, je la trouvais belle.
Elle marqua un petit d’arrêt comme si elle hésitait à poursuivre.
Elle n’avait mis aucune intonation péjorative, c’était simplement la constatation objective d’un état de fait.
Elle me regarda en souriant et ajouta :
Elle amenda immédiatement sa phrase en ajoutant :
Le temps s’était écoulé sans que nous nous en étions rendu compte, le soleil avait décliné. Elle se leva.
Je l’accompagnai à la salle de bain, nous étions toujours nues.
En sortant, elle me dit :
Le vouvoiement avait repris le dessus.
Surprise par la question, j’ai bafouillé un oui timide.
Lorsque je pris le portable, je vis que l’appel auquel je n’avais pas répondu venait d’Anna. Elle me dicta son numéro et j’envoyai le message afin qu’elle ait le mien. Elle prit son peignoir sans l’enfiler, sortit ses clefs d’une poche, se mit sur la pointe des pieds pour me faire une bise sur la joue, ouvrit la porte, traversa le palier toujours toute nue et, avec un grand sourire, me dit en refermant sa porte :
C’était une vraie tornade, mais je la trouvais charmante et très attachante.
Je repris mon téléphone pour écouter le message d’Anna :
Coucou Maud, c’est ta secrétaire préférée, j’espère que tu vas bien. Avec Chouchou on s’est dit que ça serait bien si tu venais te ressourcer un peu au bord de l’océan pour le week-end. Tu prends un TGV et hop un peu plus de trois heures après, tu es arrivée et on va te chercher à La Rochelle. Ça serait sympa. Rappelle-moi.
Je ne savais vraiment pas quoi faire, je tournais et virais dans le séjour comme une ado complexée qui n’ose pas répondre à une invitation et encore moins en discuter avec celle qui l’invite.
Après de multiples tergiversations, je rappelai Anna. Nous étions restées un bon moment à discuter pendant que je regardais les horaires des TGV. Bien sûr j’étais contente, je partirai le lendemain en début d’après-midi.
J’étais collante avec la crème solaire et sous la douche, je me demandai encore si j’avais bien fait d’accepter cette invitation. Je me dis que je pourrais toujours annuler au dernier moment en prétextant une affaire urgente. C’était idiot, car Anna serait forcément au courant en rentrant.
J’avais faim sans aucune envie de me mettre aux fourneaux, de toute façon je n’avais pas fait de courses. La guinguette serait encore la solution. Une idée me traversa l’esprit en me regardant dans la glace : oserais-je encore poser nue ? Je m’amusais toute seule à cette pensée qui me ramenait à la fille de Mireille et son goût pour les modèles.
J’enfilais un tee-shirt sans mettre de soutien-gorge, une jupe longue sous laquelle je restai nue. C’était une parfaite tenue d’été. Le tee-shirt, pas très épais, attestait l’absence de sous-vêtement avec mes mamelons parfaitement indiscrets. Je renonçai au cache-tétons que je réservais à une robe trop décolletée pour mettre un soutien-gorge, mais assez fine pour rendre visibles des tétons insolents. Et puis j’aimais sentir mes seins bouger et libres.
Il n’y avait pas foule à la guinguette ce soir-là. Alex toujours prévenant et intéressé m’accompagna à la table qu’il nous avait donnée le soir avec Anna.
J’avais choisi cette réponse un peu provocatrice qui allait certainement déclencher un afflux de fantasmes chez Alex en lui permettant d’y voir plein de sous-entendus. Il ne cachait pas son intérêt pour mes seins qu’il avait rapidement diagnostiqués comme non protégés. En traversant la terrasse pour trouver la table, j’avais senti son regard sur mes fesses qui se balançaient sous ma jupe de coton. Avait-il deviné que je n’avais pas de culotte ?
Alex était le prototype d’homme qui considérait chaque femme qui lui plaisait comme une proie potentielle. Il m’amusait et je me demandais si j’avais une vocation de proie. Je décidai que non, car une proie ne choisit pas son prédateur. J’avais choisi des ravioles aux ceps et aux gambas, original et bien calorique. Lorsque Alex avait apporté le plat, j’avais remarqué qu’il me servait lui-même et je m’étais laissée aller à une remarque en lui faisant mon plus beau sourire :
Il choisit de ne pas nier l’évidence
Cette phrase, inexplicablement, déclencha chez moi une vague de désir, d’autant plus surprenante qu’elle était inattendue. Depuis la disparition d’Alain, je n’avais pas eu d’envie sexuelle avec un homme. Alex était plutôt beau gosse dans une version un peu méditerranéenne, un peu volubile. Devant cette réaction surprenante, je regardai ses bras : pas trop poilus. J’avais horreur des hommes poilus, les ours comme je les appelais. Le fait qu’il devait avoir au moins dix ans de moins que moi ne me gênait pas.
Je partis dans des élucubrations qui ne reposaient sur rien, mais mon corps réagissait déjà et j’avais peur de tacher ma robe, n’ayant pas la protection, même relative, d’un petit string. Je fis l’impasse sur la brioche et commandai une tarte au citron certainement aussi calorique.
Lorsque Alex m’apporta l’addition, il me fit une proposition.
En acceptant cette offre originale, je me doutais bien que la visite pouvait se terminer autrement qu’en contemplant la tour Eiffel. Étrangement, je trouvai cette probabilité séduisante.
L’escalier était un peu raide, très sombre, Alex était passé devant moi. On arrivait sur un palier avec sur la droite une salle qui permettait de recevoir une dizaine de personnes pour une petite privatisation. De l’autre côté, un couloir étroit menait à deux portes. Alex en ouvrit une et effectivement la fenêtre donnait sur les constructions de l’autre rive et, entre deux immeubles, il y avait la tour Eiffel. Le phare éclairait périodiquement la pièce, Alex n’avait pas allumé la lumière, nous étions dans une pénombre tiède.
Je sentis des mains se poser sur mes épaules et il déposa un léger baiser sur ma nuque après avoir écarté ma cascade de cheveux. Je me posai la question de savoir si j’allais le laisser continuer ou pas. La réponse devait être immédiate, je décidai que oui.
Toujours dans mon dos, sans un mot, ses baisers se firent plus appuyés. J’attendais, presque avec impatience, qu’il descende ses mains sur ma poitrine. Je n’eus pas longtemps à patienter. Il commença à masser doucement les pointes à travers le tee-shirt puis, rapidement, passa ses mains sous le tissu et empoigna mes seins à pleine main. Les tétons étaient dressés à me faire mal. Il me retourna et nous échangeâmes un baiser de cinéma. Il me débarrassa du tee-shirt, je le soulageai de sa chemise. J’avais eu raison il n’avait pas beaucoup de poils sur le torse.
Il se pencha pour prendre un téton entre ses lèvres ce qui déclencha une salve de frissons. Il s’empara alors de mes fesses qu’il se mit à pétrir avec ardeur. Il me glissa dans l’oreille.
Je me collai à lui et je sentis son membre à travers le pantalon.
Il lâcha mes fesses, me fit reculer
Lui-même enlevait pantalon caleçon et chaussettes. Son sexe était dressé, long, assez fin, très droit, au bout duquel un gland épanoui laissait perler un petit liquide translucide qui luisait à la lumière de la tour Eiffel.
J’obtempérai avec plaisir
C’était du désir pur, sans autre chose que le plaisir animal que cela allait nous donner. J’étais de plus en plus excitée par sa façon de parler de mon cul. Je n’avais plus des fesses, j’avais un cul, c’était tout à fait différent.
Il y avait un divan sur lequel nous nous sommes enlacés. Ma main enserrait son sexe doux et dur.
Je murmurai dans un reste de lucidité :
J’avais arrêté n’en ayant plus l’usage.
Je me glissai alors vers son sexe pour le prendre entre mes lèvres puis l’aspirer complètement. Je retrouvais le goût d’un sexe d’homme. Le gland était doux presque soyeux. Alex me fit basculer sur lui en un soixante-neuf parfait. Il devait avoir une vue imprenable sur ma chatte et mon anus. Il commença à me lécher partout. Je sentais sa langue pénétrer dans le vagin complètement inondé de ma cyprine puis s’enrouler autour de mon clito au maximum de son érection et venir s’égarer sur mon anus. Il introduisit un doigt puis deux puis trois dans mon vagin, en réservant le pouce pour une petite sodomie manuelle. L’orgasme me surprit moi-même. Je finissais de calmer mes spasmes quand il se lâcha lui-même dans ma bouche. Je ne cherchais pas à éviter les jets de liquide épais dont il me gratifiait. Je trouvais son sperme abondant et plus compact que celui d’Alain.
Nous nous sommes relevés après avoir retrouvé nos esprits.
Il me sourit avec beaucoup de douceur.
Et j’ajoutai :
Après m’être rhabillée, ce qui ne demanda pas trop de temps, je passai aux toilettes pour essuyer les restes de mon plaisir et éviter de tacher ma jupe. Alex m’attendait avec l’addition du repas. Je trouvai ce geste adapté et honnête, car il enlevait toute arrière-pensée malsaine.
Je rentrai rapidement, j’étais crevée, mais sans aucun ne remord ni culpabilité. Après la douche je fis un tour sur la terrasse, il faisait doux et on ne voyait pas la tour Eiffel.
Je me jetai presque dans le lit, ne pensant plus qu’au lendemain et aux deux jours avec Anna et la découverte de Chouchou. Je me demandai si j’allais lui raconter l’épisode avec Alex. Presque machinalement je me caressais, je jouis très vite et habituée à ce somnifère naturel, je m’endormis rapidement.