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Temps de lecture estimé : 13 mn
18/05/23
Résumé:  Arrivée dans une villa au bord de mer
Critères:  f ff groscul fépilée vacances piscine voir exhib nudisme odeurs fmast cunnilingu journal -lesbos
Auteur : Maudmoder            Envoi mini-message

Série : Un week-end

Chapitre 02 / 07
Arrivée à Saint-Palais

Résumé des épisodes précédents :

Après une journée un peu particulière, j'avais reçu une invitation pour un week-end en bord de mer.




Vers six heures du matin, peut-être un peu moins, je fus réveillée par du bruit sur le palier, sans doute Mireille qui partait à l’aéroport. Il faisait déjà jour, je n’avais pas réussi à me rendormir, j’étais juste restée engourdie et somnolente.


L’image de Mireille à califourchon sur moi quand elle me crémait devint presque précise. Je revoyais avec précision ses seins qui se balançaient, son sexe ouvert. J’étais troublée par ces images qui m’envahissaient et je sentais les réactions de mon corps à cette stimulation. Je me caressais lentement, je sentais mon clitoris qui pointait son nez et sortait de sa cachette protectrice. Mes lèvres s’humidifiaient et se gonflaient. Pendant que mes doigts habitués flattaient doucement mon bouton, j’avais conscience de cette drôle d’excitation qui me submergeait. Les ondes de plaisir se rapprochaient de plus en plus. Je me masturbais, prenant ce petit bout de chair si fabuleusement sensible entre deux doigts de la main droite et frottant mes lèvres avec l’autre main en introduisant un doigt inquisiteur dans mon anus.


Je me masturbais comme presque tous les matins, mais là, je fantasmais sur une femme qui aurait pu être ma mère. Lorsque l’orgasme me tétanisa, je pris conscience que c’était peut-être justement cette idée qui m’avait excitée. Quelques images semblaient vouloir revenir du fond de ma mémoire, mais je ne les laissais pas s’immiscer jusqu’au niveau de ma conscience. Je me massais un peu les seins, faisant rouler les mamelons déjà bien allongés et durcis, mais je ne cédais pas à la tentation d’un nouveau plaisir.


Il était temps de la douche et de préparer un minimum de bagage. Je n’avais jamais su voyager léger, Alain me le reprochait. En général je ne mettais pas la moitié des affaires que j’avais emportées.


En faisant pipi sous la douche, je repensais à Anna. J’étais à la fois curieuse de rencontrer le fameux « chouchou » et un peu anxieuse de me trouver dans une situation compliquée. Il était trop tard pour reculer. Je m’avouais également que j’étais heureuse de voir Anna. Entre Anna et Mireille, et aussi le massage de Cynthia, en quelques jours, j’avais l’impression d’avoir très sérieusement orienté mon activité sexuelle vers les femmes, malgré l’intermède d’Alex.


Mon sac, ou plus exactement ma valise cabine, fut vite fait. J’aurais été incapable de partir avec un simple sac. Je devais passer au bureau, mon TGV n’était qu’en début d’après-midi. J’étais assez nerveuse, je vérifiai trois fois si j’avais assez de petites culottes, la trousse de maquillage, la trousse de toilette, comme si je devais partir en expédition au bout du monde. J’avais été raisonnable, j’avais résisté à la tentation de mettre quelques vêtements chauds, compte tenu des prévisions météo. Je n’avais qu’un slip de bain, pas de haut, je ne supportais pas d’avoir des traces blanches sur les épaules ou le cou, les « tan lines » comme disent les branchés. J’hésitais sur la tenue, il allait faire chaud, les prochains jours s’annonçaient caniculaires. J’hésitais sur tout, une vraie gamine. Je choisis un pantalon léger blanc et un chemisier vert : la vraie bourgeoise qui part en week-end.


Le pantalon moulait mes fesses, j’avais mis un mini string ficelle blanc invisible sous le tissu, on pourrait croire que je ne portais rien. Alain adorait que je ne mette pas de dessous et cela ne me déplaisait pas. Le pantalon était en effet, comme on dit, proche du corps et le blanc n’était pas une couleur particulièrement adaptée pour dissimuler les rondeurs, mais par cette chaleur un noir eut été ridicule. Je trouvais même que cette tenue mettait ma cellulite en valeur, enfin j’exagérais un peu, devant, ça allait, il ne moulait pas trop mon sexe.


Coup de stress en vérifiant mon horaire de train : douze heures neuf. Je devais passer au bureau et partir plus tôt que prévu, j’avais dans ma tête vers quatorze heures. Je verrai si je pouvais changer, mais après tout, c’était bien.


Peu de gens au bureau, je discutai d’un dossier avec Alban qui, à la fin de la conversation, me reparla de son voyage à Florence ou à Venise. Je ne lui fis aucune promesse, mais je sentais que l’idée lui plaisait bien. Il ajouta même :



Comme si c’était un argument incontournable pour me décider.

Je coupai court à la conversation prétextant à juste titre que je devais partir.


La gare Montparnasse était difficile à atteindre avec de gros risques d’embouteillage. Le taxi me déposa une bonne demi-heure avant le départ, il n’y avait personne. Je n’aimais pas les gares, toujours des courants d’air, des gens pressés, des annonces incompréhensibles. Le train était à quai, j’avais pris une place solo pour être tranquille et dans le sens de la marche. Je ne comprenais pas que l’on puisse être dos au trajet. Au Japon dans le Shinkansen les sièges pivotent pour être toujours dans le sens de la marche.


J’avais dans mon téléphone suffisamment de musique pour m’isoler tout le long du trajet. J’aimais bien, par contre, regarder les voyageurs s’installer, leurs tenues, leurs bagages, leurs comportements. Je ne repérais pas de sujet particulièrement intéressant jusqu’à ce que, dans le carré central, s’installent deux femmes. Il s’agissait vraisemblablement de la mère et de la fille avec une ressemblance marquée.


La fille était la caricature de l’ado. Elle faisait une tête pas possible, comme si on l’emmenait à l’échafaud. Grande discussion déjà pour savoir qui allait prendre le siège près de la fenêtre, les deux semblants préférer le couloir. Logiquement, la fille eut le dessus, elle avait deux anneaux dans les narines, les yeux maquillés sombres, des tatouages sur les bras dont je ne pouvais pas voir les détails. Habillée d’un tee-shirt moulant rose ce qui permettait à tout le monde de constater l’absence de soutien-gorge et une jupe rouge totalement dépareillée !


Ce qui était amusant c’était le contraste avec la mère totalement BCBG jusqu’au bout des ongles, vernis d’un rouge éclatant. Elle portait aussi un chignon superbe qui ressemblait à celui des hôtesses de Singapor Airlines, mais avec des cheveux blonds. J’adorais les chignons, je trouvais que cela donnait beaucoup d’allure. Malheureusement avec ma tignasse bouclée, c’était quasiment impossible.


Le train partit à l’heure et je sommeillais en écoutant une compilation des années quatre-vingt avec une grande partie de disco d’ABBA. À mi-chemin, la fille s’était levée et, passée à ma hauteur on voyait nettement, sous le tee-shirt, les seins libres et la trace de petits anneaux qui perçaient les tétons, je trouvais cette mode un peu extravagante, elle avait même contaminé Carole.


Avant d’arriver, je suis passée au wagon-bar pour un soda interdit, mais frais. Lorsque le train ralentit, je me demandai quand même ce que j’étais venue faire là. C’était le terminus, donc il n’y avait pas de bousculade pour la descente. Lorsque la mère se glissa pour sortir de sa place, je vis nettement sous la jupe beige les bas tendus par des jarretelles, la peau blanche du haut de la cuisse et la culotte noire. J’eus l’impression qu’elle prenait son temps pour me laisser profiter du spectacle et elle me gratifia d’un sourire en passant. Je reconnus le parfum que j’avais porté un temps : Knowing d’Estée Lauder. Elle n’avait pas dû échanger trois mots avec sa fille pendant le voyage, passant son temps sur son ordinateur portable. En attendant mon tour pour descendre, je me demandai vraiment si j’avais correctement interprété la scène.


Anna était dans la gare, visiblement seule, j’étais presque déçue de ne pas voir Chouchou. Elle était tout sourire et manifestement heureuse de me voir, comme je l’étais moi-même. Nous nous sommes embrassées, comme deux copines qui se retrouvent, chastement sur la joue, mais juste sur le coin des lèvres.



Anna prit un air ahuri, je lui racontai comment je savais tout ça.

Elle m’expliqua que Paula avait une superbe villa juste au-dessus de la sienne avec une très belle piscine.

Je ne sais pas ce qui m’a pris, je demandai sans détour ni préavis :



Avec un grand sourire, elle me répondit sur le même ton :



Le temps d’arriver au parking, j’étais en sueur tellement il faisait chaud. Mon pantalon blanc me collait aux fesses. Anna marchait devant et elle était en short assez court, ses fesses se balançaient et ses cuisses un peu bronzées étaient aussi grasses que les miennes. Je ne portais jamais de short, mon anatomie fessière n’était, à mon sens, pas compatible avec ce type de vêtement.



Elle se retourna.



La réponse était brève précise et sèche et je ne poursuivis pas l’interrogatoire. Je venais donc d’apprendre que j’allais passer un week-end seule avec Anna, ce qui finalement n’était pas pour me déplaire.


En arrivant à la voiture, un petit coup de klaxon signala le passage de Paula au volant d’une belle allemande. Nous eûmes droit à un petit signe de la main.



Anna s’esclaffa



Nous avons démarré en riant.



Nous nous sommes raconté tout et rien. Au moment où la route longeait les parcs à huîtres de Marennes, j’informai Anna que j’avais horreur des huîtres et autres coquillages afin de ne pas faire de dépenses inutiles. Même sans la voir, il y avait l’odeur de la mer. Ce petit parfum iodé que, parfois, j’avais rencontré dans d’autres circonstances.


La maison, de plain-pied, n’était pas immense, au milieu d’un jardin planté de quelques chênes verts et fleuri d’agapanthes. Il y avait une grande terrasse, protégée du soleil par une pergola recouverte de panneaux solaires avec, à son extrémité un superbe jacuzzi.



L’intérieur très moderne comportait trois chambres et un grand séjour qui donnait directement sur la terrasse. Les chambres étaient de bonne dimension et une surtout, manifestement celle d’Anna et de Chouchou était grande avec un lit immense à l’américaine.



Sur une petite commode, il y avait une photo d’Anna qui tenait le bras d’un homme en uniforme. Vu les galons il ne devait certainement pas faire la circulation à un carrefour parisien ! Je ne fis aucun commentaire.


J’attendais la question piège



Je me jetai à l’eau, si j’ose dire, faisant abstraction de la photo.



Anna sourit, ne dit rien et vint vers moi pour m’embrasser à pleine bouche. C’était mignon, elle s’était mise un peu sur la pointe des pieds pour compenser notre petite différence de taille. Enjouée comme une gamine, elle me dit :



Il faisait encore très chaud, Anna prépara deux grands verres de jus d’orange qu’elle alla déposer sur un côté du jacuzzi.



Elle retira son tee-shirt et son soutien-gorge. Ses petits seins étaient toujours aussi charmants, les pointes érigées avaient foncé au soleil. Ses aréoles grumeleuses étaient aussi très teintées. J’enlevai mon chemisier vert et mon soutien-gorge. Elle s’empara de mes seins pas très fermes, à pleine main, les pétrissant à la limite de la douleur. Mes tétons s’allongèrent à vue d’œil, elle les étira.



Elle retira son short, elle était nue dessous. Je ne résistai pas à caresser son pubis tout doux et ses lèvres déjà gonflées. Elle se serrait contre moi.



Son sexe était déjà plus qu’humide. Je rentrai un puis deux doigts dans son vagin détrempé et glissant. Je la percevais de plus en plus tendue. Elle émettait quelques sons rauques étouffés. Elle se détacha brusquement, s’accroupit et délia la ceinture de mon pantalon. Elle dut tirer assez fort pour le faire descendre, je faillis basculer lorsque je retirai mes chaussures, les pieds entravés par le pantalon. Dans la foulée, elle s’empara du string, si vite, que je crus qu’elle l’avait arraché. Elle se redressa, le petit bout de tissus encore dans la main qu’elle porta à son visage.



Elle frottait le string sur sa bouche et son nez. Ce fut à moi de me serrer contre elle. Je caressai ses fesses, quand elle les contractait, je sentais les petits creux de la cellulite, elle avait la peau douce. Elle desserra mon étreinte, me prit par la main et m’entraîna vers le jacuzzi.



Elle entra dans l’eau, j’avais spontanément écarté les cuisses pour lui offrir mon sexe. Mon clitoris était au maximum de son érection, sorti, presque dressé, le petit gland à nu délivré de son capuchon. Lorsqu’elle posa sa bouche et sa langue dessus, j’eus une véritable décharge électrique de plaisir. Je n’avais jamais eu autant envie qu’une femme me fasse jouir. Elle n’eut pas à attendre beaucoup, l’orgasme fut sidéral quand elle pénétra mon vagin avec sa langue. La contraction fut si violente que je perdis un peu de pipi qu’elle recueillit jusqu’à la moindre goutte. J’étais pantelante. Elle avait encore son visage entre mes cuisses.



Elle prit ma place et je me mis à la sienne. Ses lèvres écartées laissaient voir le début de son vagin. J’écartai encore plus les lèvres entre mes doigts dessinant les ailes de papillon. Sa vulve très pigmentée avait bien foncé, dénonçant une exposition régulière au soleil. Sa cyprine coulait presque en continu. Je léchai avec délice ce fruit mûr au goût et au parfum de mer. Avec un doigt, je caressai doucement son anus dont je sentis les contractions et qui s’ouvrit sous la pression. Elle cria, elle aussi, quand je pénétrai ce petit orifice avec un, puis deux doigts. Quand ses spasmes se calmèrent, elle se laissa simplement glisser dans l’eau tiède. Nous sommes restées muettes un bon moment, le temps de dissiper les derniers restes de nos orgasmes.



Je ne pus m’empêcher de demander



Elle rit de bon cœur.



Je me rendais compte que je ne prononçais jamais ni le mot mort ni le mot décès.

Anna qui ne pouvait évidemment pas connaître ma réflexion continua.



Nous avons ri.

Nous allions poursuivre l’exploration de nos fantasmes lorsqu’une voix de femme venue de la maison nous interrompit.



Anna me dit :



Elle ajouta à voix basse en riant :



La situation était quand même un peu particulière. J’étais nue dans le jacuzzi d’Anna et la cousine arrivait sans que cela ne pose le moindre problème. Bêtement je me glissai dans l’eau croyant pouvoir dissimuler ma poitrine. C’est à ce moment-là que le cycle de bouillonnement pris fin rendant l’eau totalement transparente.


La Marianne en question arriva sur la terrasse, pas plus surprise que ça.

Anna fit les présentations :



J’aurais préféré qu’elle me présente comme une simple collègue.

Marianne me gratifia d’un grand sourire



Nous avons éclaté de rire devant l’énormité d’une phrase à double sens.



Anna en sortant du jacuzzi



Marianne posa son sac sur une chaise et se laissa tomber sur une autre.

Elle regarda Anna qui partait nue à la cuisine.



L’expression nous fit rire.

J’étais toujours dans le jacuzzi et me sentais carrément ridicule. J’attendais avec impatience le retour d’Anna.

Anna revint avec un pichet de jus d’orange pour tout le monde. Marianne avala son verre d’une traite et commença une phrase.



Anna l’interrompit en riant



J’avais l’impression de ne plus exister.

Marianne commença à se déshabiller.