n° 21780 | Fiche technique | 28979 caractères | 28979 4831 Temps de lecture estimé : 20 mn |
16/05/23 |
Présentation: Après leur rencontre, Glynis la guérisseuse Tallak et Tara la chasseresse Ouroukos étaient parties rejoindre la petite caverne où Tara avait élu domicile. Une fois sur place, des décisions concernant leurs futures destinées devaient être prises. | ||||
Résumé: Après quelques explications dispensées par Tara, Glynis avait longuement songé à sa propre situation. Puis elle s’était décidée en reculant un éventuel projet de départ. Elle pouvait attendre un peu et réfléchir tranquillement. | ||||
Critères: #aventure #lesbienne ff frousses couple bain forêt amour cérébral voir exhib noculotte caresses cunnilingu anulingus init | ||||
Auteur : EdenPlaisirs Envoi mini-message |
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Résumé des épisodes précédents :
Après quelques explications dispensées par la chasseresse Ouroukos, Glynis avait longuement réfléchi à sa propre situation. Puis elle s'était décidée en reculant un projet de départ.
Les deux femmes avaient pris leur décision en commun.
Après les explications dispensées par Tara, Glynis avait longuement réfléchi à sa propre situation. Puis elle s’était décidée en reculant un projet de départ. Les deux femmes étaient donc restées seules sans chercher à rejoindre le clan des Ouroukos et aucune ne l’avait regretté. Elles se suffisaient à elles-mêmes dans ces débuts de vie commune. Une vie calme et tranquille qui convenait parfaitement au tempérament doux de la guérisseuse Tallak.
La grande chasseresse avait souri en jetant une branche de bois sec dans le feu. Si la saison chaude était proche, certaines nuits restaient fraîches et l’intérieur de la petite caverne était toujours un peu humide. L’entrée de la grotte donnant sur le plein Sud ne suffisait pas à réchauffer les parois de granit.
Tara fixa son regard sombre aux yeux verts. Le doux visage de la femme aux cheveux rouges était comme une vallée abritant deux petites mares d’eau luisant sous un pâle soleil.
L’homme avait franchi les derniers cols enneigés et s’était engagé dans l’épaisseur de la forêt.
Très vite, il découvrait des traces relativement récentes du passage d’un autre être humain. De nombreux indices lui donnaient l’impression que son prédécesseur semblait désorienté ou complètement perdu. La piste qu’il suivait était désordonnée et comme illogique. L’autre paraissait ne pas savoir où aller et hésitait sur la direction à prendre à chaque nouveau bosquet qu’il croisait.
Thorn, lui, n’était pas perdu. Il explorait une nouvelle contrée et ne s’inquiétait pas d’éventuels chemins à trouver. Il avançait sans se poser de questions, comme il le faisait depuis plus de quinze printemps. Il avait décidé de vivre cette vie d’aventures et de découvertes et ne l’avait jamais regretté. Combien de contrées avait-il traversées ? Combien de tribus et de clans avait-il rencontrés ? Il n’en savait rien et ce n’était pas dans ses préoccupations. Il aimait vivre de nouvelles vies chaque fois différentes et ne s’était jamais lassé des horizons nouveaux qu’il voyait pour la première fois. Il y avait gros à parier que cette forêt s’ouvrirait sur des prairies ou une vallée. Ce serait bientôt un autre monde à découvrir.
L’explorateur passa sa grande main dans ses cheveux jaunes. Un jour, une femme lui avait parlé de paille et avait comparé sa chevelure à ces tiges de céréales. Léna était aussi belle qu’intrépide et intelligente et l’explorateur qu’il était avait éprouvé un réel chagrin en la quittant. C’était encore elle qui lui avait dit la première que ses yeux ressemblaient à des noisettes. Lui-même, ni personne d’autre, n’avait jamais pensé à ces drôles de comparaisons.
Thorn savait d’expérience que la teinte de sa tignasse épaisse était très rare. Une rareté qui faisait qu’il n’avait jamais vu d’autres personnes ayant les cheveux de cette couleur. Sauf bien sûr, ses parents et d’autres membres de son clan. Des gens vivants très loin à l’Est. Très loin de cette forêt. Des gens qu’il ne reverrait jamais.
Thorn avait pris l’habitude de se parler à lui-même et répondit à sa propre question. Il était certain qu’il sortirait des bois au matin suivant.
Les amas de pierrailles s’étaient espacés et bientôt, les deux femmes évoluaient dans un sous-bois peuplé de hêtres et de jeunes bouleaux. La petite forêt située un peu à l’ouest de la cascade abritait les plus gros gibiers de la vallée et Tara la connaissait très bien. Si elles avaient assez de nourriture en réserve, la chasseresse avait envie de chair fraîche. Un cerf ou un chevreuil comblerait ses envies et assurerait un apport de viande séchée à conserver pour leurs réserves de nourriture.
Il avait suffi d’une flèche et le jeune mâle s’était écroulé. Le chevreuil était resté debout un dernier instant et avait regardé dans la direction des femmes, comme étonné, et il s’était effondré avec une lenteur délicate.
Le coutelas de silex avait achevé une jeune vie en trouvant le cœur de l’animal et Glynis avait légèrement tressailli en observant sa compagne caressant doucement la tête de sa victime.
Les paroles de Tara étaient empruntes de respect et dites d’un ton un peu triste. C’était comme une sorte de prière que le shaman Tallak dispensait aux esprits des mondes obscurs.
Un grondement sourd avait sorti Glynis de sa rêverie et un rugissement terrifiant la faisait frémir de frayeur. À quelques pas du chevreuil mort, Tara était déjà aux prises avec le fauve qui s’était approché d’une proie qu’il pensait facile à prendre. La jeune femme vit le bras de sa compagne accroché au corps du fauve tandis que sa main libre plongeait la lame de silex dans la gorge du lynx. Un lynx énorme qui poussa une plainte affreuse avant de se dégager de l’étreinte de son adversaire. La bête, au sol, fit un bond vers la chasseresse et lança sa grosse patte droit devant lui. Tara n’eut pas le temps d’esquiver l’attaque et Glynis se précipita vers elle, brandissant son bâton de marche tout en hurlant comme possédée par un esprit du monde obscur. La diversion provoquée par la soigneuse sauva la chasseresse Ouroukos d’une situation devenue précaire, mais elle n’eut rien d’autre à faire qu’à regarder le lynx reculer lentement, avant de se détourner comme subitement devenu dédaigneux de son adversaire.
Le fauve était parti quand la rousse rejoignait la brune.
Allongée sur la roche en bordure de la cascade, la chasseresse Ouroukos, mâchoires contractées, essayait d’oublier la douleur. Les doigts de la soigneuse écartaient les plaies zébrant sa cuisse gauche. Glynis nettoyait les blessures situées au-dessus de son genou et ce n’était pas très agréable à vivre.
Tara ouvrit ses lèvres jusqu’ici contractées et soupira longuement.
La voix grave de la grande femme brune s’était élevée dans ses dernières paroles en un petit tonnerre qui couvrait les bruits sourds de la chute d’eau très proche. Glynis, bouche bée, resta coite et les yeux baissés, ses mains abandonnant la plaie qu’elles examinaient.
La rousse planta ses yeux verts dans le regard sombre de sa compagne et grimaça d’une manière agacée. La soigneuse était réellement en rogne et c’était bien la première fois qu’elle explosait de la sorte.
La guérisseuse Tallak brandit un morceau de peau imbibé de sang frais et son regard lança des éclairs.
Tout c’était passé comme l’avait imposé la chasseresse Ouroukos. Les deux femmes s’étaient affairées au feu et à la préparation de leur dernier repas. La viande de chevreuil était cuite à point. Le bouillon avait un goût exquis. C'était un repas des plus agréables. Tara s’était gavée de gibier alors que sa compagne n’en prenait qu’une petite portion. Glynis s’était servi deux bols de bouillon avec son chevreuil et se sentait repue. Tara songeait que cette journée plutôt mal débutée finissait bien, malgré cette blessure idiote qui la faisait tout de même un peu souffrir.
Les deux femmes avaient mangé en silence et la nuit était tombée sans qu’elles paraissent le remarquer, chacune perdue dans ses propres pensées.
La blessure de Tara était assez profonde pour inquiéter la guérisseuse, mais elle ne laisserait aucune séquelle à la victime hormis une simple cicatrice. Glynis était totalement soulagée, mais restait agacée par le comportement de sa compagne. Tara était trop téméraire dans sa manière de vivre. Elle était parfois très agaçante envers sa compagne et ses façons l’étaient encore plus. Elle ne se rendait pas compte qu’elle voulait tout diriger et se comportait parfois en cheffe de clan. Il arrivait souvent à la rousse de vouloir voler dans les plumes de la brune. Ce n’était pas vraiment le tempérament de la soigneuse, mais cette fois, elle avait éprouvé une peur réelle qui s’était transformée en colère dans son soulagement.
Tara délaissa la vision d’une partie de sa cuisse emballée par une bandelette de peau de loutre et laissa échapper un court soupir.
Glynis laissa sa phrase en suspens et tendit un bol de bois empli d’une tisane de menthe sauvage à sa voisine.
Les flammes du grand feu éclairaient la petite grotte et des lueurs fantomatiques semblaient danser sur les parois de roche sombre.
La lune crevait un ciel sombre et paraissait gigantesque. C’était comme un énorme cratère d’un blanc laiteux émergeant d’une roche noire.
Les deux femmes s’étaient arrêtées, l’une soutenant l’autre qui n’en avait pas vraiment besoin, mais se laissait conduire. Debout à quelques pas du lit du petit torrent auquel la cascade donnait vie, Glynis dégagea son bras qui entourait la taille de sa compagne et disposa son outre et deux gobelets de bois sur une pierre grise et plate. Puis elle prit ses deux torches dans sa besace de cuir, les alluma à l’aide de son briquet à silex et les coinça dans des anfractuosités de la roche.
La rousse s’était assise sur la partie herbeuse proche du torrent et Tara vint la rejoindre, se baissant lentement et s’asseyant dans un mouvement prudent. Les griffes du lynx étaient puissantes et très acérées. Elle garderait la marque du fauve sur elle toute sa vie.
La chasseresse avait fait une mimique curieuse et ses lèvres sensuelles s’étaient tordues en une grimace moqueuse.
Glynis avait baissé les yeux comme soudain devenue timide.
Glynis avait fait beaucoup trop de bruit durant la chasse. Très vite, la chasseresse Ouroukos s’en rendait compte et devenait tendue et inquiète. Dès lors, elle avait baissé sa garde et s’était concentrée sur sa compagne. Elles avaient trouvé le chevreuil et Tara en avait été soulagée. Elles pourraient enfin s’en retourner et cesser la traque. Il était vrai qu’elle avait ensuite manqué de la plus élémentaire prudence et plus encore de la moindre patience. Elle aurait dû sentir la présence du lynx si proche d’elles.
La chasseresse but lentement sa tisane comme plongée dans ses réflexions. Puis elle jeta un drôle de regard à sa voisine. Il était impossible de savoir si elle était sérieuse ou si elle plaisantait.
L’Ouroukos afficha un air légèrement amusé et sa longue main prit celle plus petite de la Tallak.
Glynis lâcha une sorte de plainte aiguë et ses yeux parurent s'assombrir.
Tara sourit et la soigneuse parut surprise avant de retourner son sourire à sa voisine.
La chasseresse Ouroukos resta coite un instant et sa lourde poitrine se gonfla sous une inspiration puissante.
La guérisseuse, bouche ouverte et regard étonné, resta un long moment silencieuse et sans réaction.
La grande femme brune bougea très doucement, avançant à quatre pattes pour franchir les deux pas qui les séparaient.
Glynis, immobile s'était muée en totem de pierre. Tête baissée, elle resta un instant sans réponse.
La jeune femme rousse après être restée sans bouger un très long moment, avait relevé son visage vers sa compagne.
Puis, après cette attente étrange et un peu angoissante pour Tara, Glynis s’était jetée sur la grande Ouroukos sans prononcer le moindre mot, la collant à l’herbe sur laquelle elles s’étaient installées.
La chasseresse avait doucement basculé sa compagne sur l’herbe tout en l’embrassant avec tendresse. Elle sentait la langue douce et chaude contre la sienne et sa lourde poitrine se gonfla sous le coup d’une brusque émotion. Elle attendait ce moment depuis trop longtemps. Elle s’étonna de la vitalité du baiser quel recevait en échange du sien et une main dans les épais cheveux rouges, elle descendit l’autre sur la peau de loup qui habillait le corps sous le sien.
Glynis, entièrement nue, sa longue tunique de peau sous la tête, restait immobile en regardant Tara qui, les seins déjà à l’air, se débarrassait de ses braies.
Les deux femmes avaient beaucoup parlé lors de ces deux saisons passées à vivre ensemble. La soigneuse savait que la chasseresse avait quelquefois partagé des nuits avec Lore. Une veuve beaucoup plus âgée que Tara, mais une femme douce et agréable à vivre. La guérisseuse éprouvait une frayeur légère en se demandant si elle n’allait pas décevoir sa compagne. Elle venait d’échanger son premier baiser et à presque vingt-trois printemps, elle était toujours vierge. Tara était à peine plus âgée qu’elle, mais elle avait déjà connu les plaisirs des étreintes.
Le petit rire et la voix grave de la chasseresse Ouroukos crevèrent le calme de la nuit troublé uniquement par les jaillissements de l’eau de la cascade.
La voix douce de la soigneuse Tallak fit à nouveau rire sa compagne.
Couchée sous le grand corps de sa compagne, la jolie rousse se contenta de hocher affirmativement la tête.
La guérisseuse répondit par un nouveau signe de tête pour cette fois rassurer sa première amoureuse.
Tara observait sa voisine en souriant. Glynis était vraiment merveilleuse, mais son inexpérience la rendait quelque peu égoïste. La belle Ouroukos n’en pouvait plus de frustration. Son sexe était trempé de son désir ardent et ses cuisses glissantes de son envie inassouvie. Glynis, elle, se débarbouillait sous l’eau froide de la chute d’eau, le corps frissonnant de froid et taché d’une disgracieuse chair de poule. La soigneuse était terriblement frileuse et elle claquait des dents.
Son amie était maintenant sa compagne et amante. Depuis une éternité, Tara admirait les superbes cheveux rouges tombants en rouleaux serrés de la belle Tallak. Elle aimait la peau très claire du beau visage aux traits si gracieux, ses immenses yeux verts, son nez droit et délicat et sa bouche pleine et sensuelle. Elle était tout aussi en extase devant les formes harmonieuses du corps de la jeune femme. Un corps de femme svelte. Des seins en forme de petites poires fermes nanties de petits bourgeons à peine brunis. Un fessier haut perché sur des hanches minces soutenues par de longues jambes fuselées. Et cette nuit, elle s’était presque affolée de goûter à tous ces trésors.
Glynis s’était enveloppé le corps dans sa longue tunique et s’était précipitée contre sa maîtresse.
Les lourds rouleaux de cheveux rouges se mêlèrent à l’épaisse chevelure noire et les yeux immenses yeux verts affrontèrent le regard sombre qui parut briller sous une étrange lueur noire.
La soigneuse s’était lentement réchauffée, assise à califourchon sur Tara. Elle observa longuement sa compagne puis lui sourit.
Un baiser doux et Glynis soupira en reculant ses lèvres.
La chasseresse souriait, mais paraissait soudainement un peu nerveuse.
La grande Ouroukos n'avait pu se contenir et son corps s'était tendu comme un arc.
La novice s’était montré une véritable despote. Tara n’avait pas eu son mot à dire et Glynis s’était révélé une incroyable tornade sensuelle.
La jolie rousse s’était installée tête-bêche sur sa compagne et elle s’était littéralement déchaînée sur le corps qu’elle surplombait. Ses petites mains avaient caressé sans discontinuer la poitrine ferme de la chasseresse. Ses doigts nerveux avaient titillé et pincé des tétons durcis. Et enfin, ses lèvres avaient dévoré les seins lourds et dégusté leurs pointes épaisses et tendues.
Puis la soigneuse avait longuement embrassé sa compagne avant de bouger encore. Sa langue avait exploré un buisson de poils noirs brillants, et Glynis avait poussé un drôle de soupir en aspirant des lèvres un clitoris puissant, dressé hors de son tendre abri comme une pointe de sagaie pointant vers le ciel.
Une fois, puis une autre encore, la grande Ouroukos cria qu’elle jouissait sans que sa compagne ne cesse de la torturer.
Quand elle sentit un doigt fureteur titiller son petit orifice, Tara ne put réprimer un gémissement lourd. Une plainte de plaisir intense qui se mua en un long soupir rauque quand Glynis prit son anus lentement, alors que ses lèvres dures aspiraient son clitoris turgescent. L'orgasme fit gicler son fruit et la chasseresse porta sa main à sa bouche, mordant dans sa paume pour ne pas crier encore.
Le naturel de la timide Glynis pendant l'amour bouleversa la grande Ouroukos et elle écarta largement ses cuisses pour s'offrir plus totalement aux caresses de sa compagne.
Il sembla à Tara que son petit trou était soudain plus défoncé encore.
Cette fois, la chasseresse se laissa aller totalement au plaisir qui la bousculait et ne chercha plus à cacher son excitation.
Tara avait hurlé et son cri résonna un long moment dans cette nuit de pleine lune si paisible…
La soigneuse, restée lèvres collées à la peau douce de sa compagne, mordit doucement dans la chair ferme et chaude de la gorge offerte.
Tara se dégagea des bras de la belle Tallak et sourit.
La large bouche sensuelle de l'Ouroukos s'élargit encore et ses yeux sombres parurent étinceler.
C'était un véritable plaisir pour Tara de regarder la douce Glynis rougir comme une gamine punie.
S’il était explorateur, Thorn était aussi un chasseur très expérimenté et un traqueur extrêmement doué. Sa longue expérience et tous les cycles de vie qu’il avait traversés seul dans ce monde sauvage avaient fait de lui un pisteur exceptionnel.
L’explorateur avait chaud sous sa longue cape en fourrure d’ours. Il s’arrêterait en bordure de prairie et se débarrasserait du lourd vêtement devenu trop chaud. Son manteau était encombrant, mais lui avait sauvé la vie durant certaines saisons de neige et de glace.
Thorn était proche des quarante-cinq printemps, encore qu’il n’était plus si sûr de connaître son âge avec certitude. Il était dans une forme physique excellente et la vie difficile et aventureuse qu'il avait choisie ne lui laissait que peu de temps pour le repos. De ce fait, l’explorateur qu’il était avait toujours un appétit féroce et il n’avait plus grand-chose à se mettre sous la dent. Quelques pièces de viandes séchées et des baies.
Il était plus que temps de renouveler ses provisions de route et cette contrée inconnue serait giboyeuse. Thorn le savait déjà. Forêts pour le gros gibier, plaines pour des proies plus faciles et volatiles de toutes sortes. Il avait repéré un vol de bécasses et entendu des perdrix proches de lui. Lapins, lièvres et autres petits animaux devaient pulluler dans cette région prometteuse.
Ces promesses de facilités risquaient même de le faire rester un moment dans ce coin idéal pour un peu de paix et de tranquillité…