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Temps de lecture estimé : 36 mn
07/06/23
Présentation:  Un texte trèèès soft qui rappellera peut-être des souvenirs à certaines personnes...
Résumé:  Ce matin, vers dix heures, tandis que je consulte un livre important pour mes études, ma mère entre dans la salle à manger de notre villa située en bord de mer.
Critères:  fh jeunes copains vacances plage voir init -rencontre
Auteur : Patrik  (Carpe diem diemque)            Envoi mini-message

Série : Miss Cata

Chapitre 01 / 03
Miss Cata – Avant

Un texte trèèès soft qui rappellera peut-être des souvenirs à certaines personnes…

Bonne lecture : )




Le grand retour de Miss



Ce matin, vers dix heures, tandis que je consulte un livre important pour mes études, ma mère entre dans la salle à manger de notre villa située en bord de mer :



Levant le nez de mon livre, je m’étonne :



Je préfère ne pas pinailler avec ma mère qui est une grande spécialiste pour avoir le dernier mot. Sagement, mon père a renoncé depuis des décennies, et il ne s’en porte pas plus mal. Placidement, je lâche :



Je sors de la villa pour venir saluer la famille Boutin, nos voisins qui sont en train de débarquer leurs affaires. Je ne vois pas Justine. Je commence par Madame, Monsieur, puis leurs deux fils. Après avoir parlé un peu avec eux, je me retire sur le côté. Soudain, j’entends une voix que je connais bien dans mon dos :



Je me retourne. En effet, mis à part la voix, Justine s’est nettement transformée depuis la dernière fois que je l’ai vue, c’est indéniable ! La fille est devenue jeune fille, pas une beauté transcendantale, mais de quoi donner des idées pas toujours très divulgables en société. En revanche, on ne peut pas dire qu’elle ait beaucoup grandi en hauteur, on dirait que les centimètres manquants ont été répartis sur sa poitrine et ses hanches.


Pour résumer : une jeune fille petite, un air de femme, avec encore ci et là des effluves de gamine.



À ces paroles, je retrouve bien là ma Justine d’avant. Bien que j’essaye de ne pas trop le montrer, j’évalue la jeune fille qui me fait face, je constate qu’elle est perchée sur des talons aiguilles, c’est la première fois que je la vois chaussée ainsi. Je profite du fait que nous ne soyons que deux, sans nos familles à proximité, pour lui dire franchement :



Je me lance, tout en restant diplomate :



Soudain, elle change de ton :



Je comprends vite pourquoi : la mère de Justine s’approche vers nous, la conversation se doit d’être plus classique. J’abonde dans ce sens :



Justine hausse les sourcils :



Justine fronce les sourcils :



Je réponds la stricte vérité :



Pour prouver ses dires, Justine esquisse un premier pas de danse, puis enchaîne sur d’autres. Mais après quelques secondes de chorégraphie, son pied dérape. Je la rattrape de justesse :



Je viens de réaliser que mes doigts sont à l’orée d’une masse douce et moelleuse. Sans perdre contenance, je remets aussitôt Justine sur pied. Sa mère la gronde :



Par curiosité, je regarde ses chaussures. À la louche, je dirais plutôt dix. Donc, Justine est réellement plus petite que sa taille actuelle, sachant que je la dépasse déjà d’une bonne tête. Ça me confirme dans l’idée d’une jeune fille petite, proche de la poupée. Peu après, nous rejoignons le reste de nos deux familles…




Accompagnement



Après le repas du midi, je suis scrupuleusement en train de prendre des notes à partir du livre que je suis en train de lire. Soudain, la mère de Justine vient me voir :



Quelque chose ayant fait tilt en moi, je suspends ma phrase, puis j’ajoute :



Je montre la couverture du livre que je suis en train de consulter. Découvrant le titre de l’ouvrage, Madame Boutin fait la grimace :



Amusant : ma mère me traite de rat de labo, et Justine qui ne veut pas être un petit rat d’opéra. Changeant de sujet, toujours à propos de servir d’accompagnateur à Justine, je demande :



Je module son optimisme :



Quelques minutes plus tard, j’accompagne Justine à la plage. Elle déambule sur les mêmes talons que ce matin, ce qui chaloupe sensuellement sa démarche. Je me demande s’il est bien indiqué de marcher sur des machins pareils sur le sable de la plage ! En attendant, Justine ronchonne :



Elle se met à pouffer :



Soudain, Justine s’arrête pour se déchausser ; elle semble avoir prévu la chose. Elle marche à présent, pieds nus. Surprenant mon regard, elle me dévisage :



Curieux de nature et connaissant la vitesse à laquelle Justine enchaîne parfois les soucis, je demande :



Je constate que ma voisine n’a pas oublié son vocabulaire plutôt leste. Faisant référence à la hauteur visée, hochant de la tête, je réponds :



Arrivés sur le sable, nous nous mettons un peu à l’écart. Je dispose le parasol pour m’installer dessous avec mon livre. Durant ce temps, ma copine d’enfance se met en tenue. Quand je la vois en bikini, je me dis que je vais peut-être avoir un souci de concentration ! Celui-ci est peut-être classique, voire sage dans sa découpe, mais les formes de Justine sont nettement mises en valeur !


Je découvre ma voisine sous un nouvel aspect !




Sea, no-sex and sun



J’ai vite compris que je n’avancerai pas beaucoup dans la lecture de mon livre, et que mon emploi de garde du corps allait m’occuper cet après-midi. Encore heureux que je ne sois pas maigrichon et rachitique, ce qui éloigne certains prédateurs en herbe.


Du coup, je me suis baigné plusieurs fois avec Justine, ce qui m’a rappelé des souvenirs anciens. Comme ça survenait souvent avant, ma copine d’enfance a trouvé le moyen de se casser la figure dans le sable par deux fois, à pieds nus ! Je me suis toujours demandé comment elle pouvait réussir son compte, alors que la plage est libre d’obstacles !


Pas d’oursin planté dans ses pieds, c’est déjà ça ! Ni de coquillage tranchant…


J’essaye si possible de la regarder dans les yeux, mais les miens ont tendance à zieuter plus bas. Pourtant, ma copine d’enfance n’a pas une poitrine de ouf, mais il faut reconnaître que l’ensemble de ses courbes attire irrésistiblement les regards. On va dire qu’elle a ce qu’il faut où il faut, avec cet étrange, mais harmonieux mélange de gamine et de femme.


Afin de dire quelque chose de neutre, je fais remarquer :



Elle se met à sourire, puis elle propose :



Nous batifolons dans l’eau durant un bon moment. J’ai l’impression d’avoir reculé dans le passé de quelques années, et ce n’est pas plus mal. Comme tout chose a une fin, sauf peut-être l’infini à ce qu’on dit, nous sortons de l’eau.


Tandis que nous revenons lentement vers nos serviettes, Justine s’exclame :



J’ai tendance à voir le bon côté des choses :



Elle lève les bras pour saisir l’arrière de ses cheveux, ce qui met bien en valeur son buste, vision dont je profite, il va de soi. Elle enchaîne :



Sa peau toujours luisante, elle me reluque de haut en bas :



Tandis qu’elle s’assied sur sa serviette, Justine m’observe plus attentivement :



M’asseyant à mon tour, je précise :



J’en profite pour reluquer à mon tour ma voisine de serviette. Il n’y a pas à dire, elle a bien changé, et ce, de façon trop troublante :



Je m’étonne de sa réponse mitigée, alors que bien des filles aimeraient lui ressembler :



À ma grande surprise, elle philosophe un peu :



Elle a raison : il y a quelques années, je ne me souciais pas de mon avenir, je vivais le jour présent en essayant surtout de m’amuser, sans penser au lendemain. Offrant toujours son corps au soleil, Justine regarde ostensiblement sa poitrine :



Elle fronce des sourcils :



Quoique… il y a un truc qui s’appelle les hormones. Certains de mes copains en ont su quelque chose, ça les a complètement chamboulés ! Quant à moi, ça va.


Justine s’allonge sur le ventre, bien décidée à faire bronzer son dos, ce qui m’offre une belle vue sur son popotin fort agréable à contempler. La lecture ne va pas être facilitée, mais ç’aurait pu être pire, nettement pire. Je lis distraitement quelques lignes, histoire de me donner une contenance. Mais quelle idée a eu Justine de devenir aussi… aussi… excitante ?


Oui, j’avais moins de souci quand j’étais un gamin. J’étais nettement moins attiré par les filles. Tiens, j’y songe : ces derniers temps, je fréquente un certain nombre de filles, car la moitié de la population scolaire et estudiantine est féminine, mais à bien y réfléchir, aucune ne m’a fait pour l’instant le même effet, pas même certaines chanteuses pourtant fort sexy.


C’est curieux, non ?


Le pire est à venir, car Justine est en train de déboutonner le haut de son bikini afin d’éviter d’avoir une marque blanche horizontale. Certains diront que c’est juste un dos. Oui, c’est vrai, mais la manœuvre dévoile à présent le côté de son sein, que je devine plein et moelleux.


Un mignon sideboob, diront les connaisseurs.


Je préfère plonger le nez dans mon livre plutôt que d’imaginer des choses incongrues. Surtout à propos de ma copine d’enfance à peine retrouvée !


Le temps passe… Soudain, Justine m’interpelle :



Je me tourne vers ma voisine :



Je me fige sur place : Justine s’est redressée dans ma direction, ayant visiblement oublié qu’elle avait dégrafé son haut. Voyant mon visage ébahi, elle s’étonne innocemment :



Soudain, elle réalise qu’elle est seins nus. Elle pousse un petit cri, plaquant illico ses mains sur ses nénés, puis elle s’aplatit aussitôt au sol. Secouant la tête, je soupire :



Mais je reconnais que je n’ai pas été déçu du spectacle ! Et Justine ne peut rien me reprocher, puisque c’est elle la fautive dans l’histoire. Nous restons silencieux tous les deux, ma voisine cramoisie restant le nez dans sa serviette. Je décide de débloquer la situation, même si je ne sais pas vraiment comment je vais m’y prendre pour dissiper cette tension :



Je soupire, tentant une autre approche. À ma grande surprise, je m’entends dire :



À moitié incrédule, elle me dévisage, partagée entre deux sentiments :



Elle relève timidement le bout de son nez :



À présent accoudée, Justine sourit mi-figue, mi-raisin :



Assez soulagé par la bonne tournure des événements, je souris à mon tour :



Mais elle me sourit franchement, à présent. Fin de la péripétie.


Elle et moi oublions cet épisode. Ou plutôt, nous faisons semblant. Je crois que je vais garder en mémoire durant un bon bout de temps la vision de ses deux adorables seins. Après avoir discuté de diverses choses que nous avons faites durant nos deux ans de séparation, nous retournons dans l’eau, environ dix à quinze minutes plus tard. De retour sur la plage, nous discutons d’un peu de tout. Au détour de la conversation, Justine annonce :



Il approche six heures, ou dix-huit heures pour les puristes. Nous rentrons lentement vers nos villas respectives. Avant de quitter la plage, j’ai dû faire remarquer à ma copine qu’elle avait oublié son sac, un grand classique chez elle. Arrivée à mi-chemin, ayant remis ses talons aiguilles, totalement détendue, Justine tend les bras vers le ciel :



Je désigne ses chaussures :



J’aime relever les contradictions, et je ne m’en prive pas :



Une odeur de grillé se fait sentir dans l’air. Pourtant, il est trop tôt pour le repas du soir, mais bon, y a-t-il des règles bien définies en vacances ? Il est vrai que dans certaines contrées plus au nord, on mange tôt. Ayant senti la même chose dans l’air, ma voisine se tourne vers moi :



Imaginant sans doute la scène, Justine s’amuse :



Je souris à cette évocation. Le temps semble suspendu, figé, comme si toutes ces années passées fusionnaient en une seule…




Rencontre indésirable



Un peu plus tard, tandis que je suis installé sur la terrasse, toujours en train de lire (une BD pour changer un peu, il faut savoir se détendre un peu), la mère de Justine survient soudainement pour me demander :



Je temporise :



Ayant posé ma BD sur l’Antiquité, conciliant, je me lève :



Comme je viens de le dire, Justine m’avait parlé d’aller faire un tour pour voir si quelque chose avait changé. Embarquant ma sacoche, je saute sur mon vélo pour aller plus vite. Je me demande pourquoi ses parents ne cherchent pas après leur fille. Auraient-ils autre chose à faire, mais quoi ? Ranger le peu de bagages qu’ils ont ? Je fonce vers la partie commerces. Arrivé sur place, je ne la vois pas. Je parcours les rues avoisinantes. Rien non plus. Je décide d’aller faire un tour vers la petite plage située juste après le phare, il y a quelques échoppes, là aussi.


Bonne pioche, c’est bien Justine que je vois là-bas, sur la plage. Le gros hic est qu’elle est visiblement importunée par deux garçons. Je pose mon vélo au plus près, et je me dirige à grands pas vers la scène. Je prends alors ma voix la plus mâle possible :



Les deux personnes interpellées se tournent vers moi, et me jaugent rapidement. Ils préfèrent s’éloigner sans chercher les ennuis, en grommelant de vagues propos. Figée sur place, Justine tremble un peu, je la prends spontanément dans mes bras pour la rassurer :



Sa tête sous mon menton, elle ne répond rien, mais elle se calme vite. Instinctivement, je caresse ses cheveux, je faisais souvent ça dans le temps, surtout quand elle s’était écorchée en tombant. Sentant que ça va mieux pour elle, je la libère.


Réajustant ses cheveux, elle s’explique :



Inspiré par la BD que j’étais en train de lire, j’assène :



Je me lance dans une longue tirade :



Elle répond carrément autre chose :



Je m’arrête de parler, Justine semble très gênée, mais par autre chose que mes propos. À la fois intrigué et inquiet, je lui demande :



Elle laisse passer un peu de temps avant d’avouer :



Je ne m’attendais pas à cette réponse :



Je me retourne, lui montrant mon dos. Elle grommelle :



Quelques instants plus tard, j’entends une petite voix me dire :



Je regarde la culotte blanche qui repose au fond du plastique :



Je ne réponds pas, je me dirige vers la mer pour mettre un peu d’eau de mer dans le sac. Puis de retour, je mets un peu de shampoing comme lessive. Je mélange le tout, je referme, et je secoue fortement. Une fois que j’ai fini, je m’adresse à la propriétaire de la petite culotte :



Tout en regardant la mer, elle me demande :



M’asseyant sur le sable, je sors la culotte du sac et de l’eau afin de la frotter énergiquement, la replongeant plusieurs fois dans l’eau mousseuse. Debout devant moi, Justine fait la moue :



Elle ne répond rien. Tout en frottant à nouveau, je demande à ma voisine :



Un détail qu’elle n’aurait pas dû évoquer devant moi. Mais que voulez-vous, Justine est ainsi. Je remets la culotte dans le sac que je pose sur le sol :



Toujours assis sur le sol, je joins le geste à la parole, je soulève fugacement sa jupe. Elle est tellement sidérée par mon geste, qu’elle reste figée. Je reprends ensuite la parole :



Rageuse, elle tape du pied sur le sable :



Ulcérée, elle frappe violemment sur le sol :



Philosophe, je réponds sereinement :



Me dévisageant, elle plisse des yeux :



Justine réagit au quart de tour :



Elle soupire :



La jeune fille s’accroupit, posant ses fesses sur ses talons. J’ai à nouveau eu le temps de contempler fugacement son entrejambe. Décidément, Justine ne fait pas attention aux détails, d’autant qu’elle n’est plus une gamine, mais je ne me plains pas d’avoir revu ce mignon spectacle. Inconsciente de ce qu’elle m’a révélé, ma voisine de villa avoue :



Elle grince aussitôt :



Ma copine d’enfance me dévisage quelques secondes, puis elle lâche :



Elle m’adresse un faible sourire :



Joignant le geste à la parole, elle désigne son propre corps. Fidèle à mes habitudes, je réponds honnêtement :



Elle regarde dans le vague :



Tout en souriant, je tords la culotte pour extraire un maximum d’eau :



Elle ne répond pas. Je me relève pour aller poser la pièce de vêtement blanche sur un rocher affleurant resté chaud :



Elle se lamente :



Je me fige. Une fois de plus, quelque chose vient de faire tilt dans mon cerveau. Toujours accroupie, voyant mon visage, Justine s’inquiète un peu :



Elle ouvre grands les yeux :



Pris de court, elle rougit :



Je m’assieds à nouveau devant elle, je lui souris :



Elle proteste aussitôt :



À nouveau, elle semble très étonnée :



Je me mets à rire :



Nous parlons d’un peu de tout et de rien. L’heure tournant, j’annonce :



Elle s’en empare, la tâte, puis soupire :



Je pivote, lui tournant le dos, tandis qu’elle remet sa culotte sous sa jupe. Quelques instants plus tard, elle tapote sur mon épaule :



C’est à mon tour de poser ma main sur son épaule et de l’entraîner en dehors de la plage. Elle se laisse faire. Je récupère mon vélo. Elle s’assied posément sur le porte-bagages, tandis que je m’apprête à pédaler :



Nous revenons rapidement vers nos deux villas. La mère de Justine l’enguirlande un peu, surtout pour la forme. Mais ç’aurait pu être pire si elle avait su la vérité que nous avons royalement oublié de lui dire !


Ce sera notre petit secret.




Triple triangle



Deux jours se sont écoulés depuis l’incident sur la petite plage qui jouxte le port. Justine n’a pas déclenché trop de catastrophes depuis son arrivée, si on excepte le coup de la merguez gicleuse qui a arrosé plusieurs personnes quand elle a piqué dedans, le four qu’elle a oublié d’éteindre, et bien sûr quelques chutes ci et là. Le reste étant de la broutille.


Ah, j’allais oublier la fois où un morceau arrière de sa jupe s’est coincé dans sa petite culotte, révélant une avenante fesse bien dessinée !


En ce début d’après-midi, nous sommes de retour tous les deux sur la plage, nous installant à la même place que les autres fois. Justine a changé de maillot de bain, et c’est à nouveau un bikini, un machin plus rikiki, composé de trois triangles bleus : un pour le pubis et un pour chaque sein. En ce qui concerne ceux de la poitrine, je trouve que c’est limite-limite et sous-taillé, car on peut distinguer l’arrondi de son sein en bas du triangle pointant vers le haut, et aussi bien à droite et à gauche. Je me demande si la mère de Justine a vu la tenue de sa fille…


À la réflexion, il n’y a pas trois triangles, mais quatre, en comptant celui qui couvre (tant bien que mal) ses fesses. Je me devais d’ajouter cette précision.


Alors que nous sommes tous les deux enfoncés jusqu’aux genoux dans la mer (elle au-dessus et moi en dessous, pour une question évidente de taille), Justine déclare hors propos :



Des rouages se mettent en action dans mon cerveau :



Je contemple la partie émergée de son corps juvénile :



Cette logique féminine vaut le détour, il faut que je m’y habitue. Je récapitule à ma façon :



L’eau étant à présent arrivée à son nombril, étonnée par cette appellation, elle questionne :



Je n’avais pas pensé à cette similitude. Sans attendre mon éventuelle réponse, Justine se jette dans l’eau pour faire quelques brasses. Je l’accompagne. Un seul incident à déplorer : en heurtant un rocher ou un gros caillou dans l’eau, Justine boit la tasse. J’étais trop loin d’elle pour l’empêcher de plonger inopinément dans l’eau.


Puis après avoir batifolé dans l’eau, nous revenons vers la plage. Justine me confie :



Elle se met à rire :



Elle marque une petite pause avant d’ajouter :



Tandis que nous marchons vers nos serviettes, elle me sourit d’une façon qui me fait un étrange effet. Soudain, dans un petit cri, elle se dérobe brusquement à ma vue ! L’instant d’après, elle gît, affalée au sol. Abasourdi, je m’exclame :



Je la soulève dans mes bras avec facilité. Elle noue ses bras autour de mon cou. Le contact de son corps presque nu me fait de l’effet, c’est indéniable. Son visage un peu trop proche du mien, une certaine lueur dans les yeux, elle me demande :



Je la dépose délicatement sur sa serviette, puis je m’occupe illico de sa cheville que je masse avec application. Justine semble apprécier mes bons soins :



Levant la tête, je demande :



Mais je continue de m’activer sur son pied. Je dois avouer que j’ai droit à une belle vue sur son entrejambe, sans oublier que son maillot mouillé moule fort bien une partie très intime… Les anglophones évoqueront le mot « chameau », l’animal, mais sans faire référence à son caractère…


Décidément, je suis en train de développer mon côté pervers, alors que d’habitude, je ne recherche pas ce genre d’opportunité. Il faut croire que, dès que Justine est dans le coin, les choses ne se déroulent plus de la même façon. Le souci est que je suis à deux doigts d’avoir une réaction dure entre les jambes, ce qui ne serait pas diplomatique.


Pour éviter le problème, je décide d’arrêter mon massage avec sa vue imprenable.



Nous bavardons d’un peu de tout et de rien durant une bonne demi-heure. Même si je n’ai plus sous les yeux une certaine vision, j’ai droit à une autre située plus haut, une vision non négligeable. J’essaye d’éviter de trop regarder ce trop beau décolleté doublement triangulaire, ce qui n’est pas toujours évident. N’empêche que c’est bien la première fois que je me retrouve dans une telle situation. Il est vrai que c’est aussi la première fois que j’ai vraiment une fille en bikini sous les yeux de si près… Si j’excepte la piscine, mais ce n’est pas pareil.


Et puis… il s’agit de la dénommée Justine, un cas spécial et à part…




Inadvertance



Alors que nous sommes en train de parler de son séjour au Royaume-Uni de l’année dernière, Justine change complètement de conversation :



Je m’attendais à pire comme requête. Je comprends qu’elle hésite à marcher jusqu’à l’eau avec une cheville endolorie. Quelques secondes plus tard, je me dirige vers la mer, avec Justine dans mes bras. Une fois que j’ai de l’eau au niveau du diaphragme, je libère ma captive qui se laisse aussitôt flotter :



Elle se met à rire :



Puis elle s’amuse à nouveau dans l’eau, évitant de trop se mettre debout dans la mer. Elle fait souvent la planche, ce qui me permet d’admirer de profil ses paysages. Je constate que les deux triangles du haut ont tendance à remonter un peu, ce qui libère mieux encore ses deux courbes du bas. C’est cocasse à quel point je fais attention à ce genre de détail… Je ne me savais pas ainsi.


Puis nous sommes revenus vers nos serviettes, Justine à nouveau dans mes bras. C’est moi qui le lui ai proposé. Le contact de la peau mouillé fait plus d’effet que quand elle est sèche ! Comme tout à l’heure, je la dépose délicatement au sol. Elle s’en amuse :



Elle s’allonge sur le dos pour sécher au soleil. Pour ma part, je m’empare d’une serviette éponge pour faire la même chose. Elle maugrée :



Je crois comprendre qu’elle défait les nœuds, tout en restant si possible allongée. Ses deux triangles du haut reposent à présent par gravité sur ses seins. Encore heureux pour elle qu’il n’y ait pas de saute de vent aujourd’hui ! Est-ce que Justine pense à certaines conséquences ?


En tout cas, elle pense à me redemander quelque chose :



Je fouille dans son sac dans lequel je découvre un peu de tout comme accessoires et produits, mais je ne trouve pas ce que je cherche :



Aussitôt elle se redresse, lance un bras pour me prendre son sac des mains. Elle farfouille dedans, mais ne trouve rien. Moi, je suis fasciné par un autre spectacle, celui de sa poitrine nue, puisque les deux triangles jonchent au sol sur la serviette.



Il est rare qu’elle se traite elle-même. Soudain elle réalise la situation :



Mais cette fois-ci, elle ne cache pas tout de suite son buste de ses mains, elle reste assise, figée. Elle bredouille :



Un peu cramoisie, elle se réajuste, me privant d’une belle vue. Je n’aurais peut-être pas dû lui faire remarquer sa semi-nudité qui me plaisait beaucoup. Mais j’ai l’impression qu’elle est en train de se réajuster lentement, comme pour me donner un peu plus de temps pour contempler son anatomie. Tandis qu’elle s’applique à bien remettre son haut, elle déclare :



Venant de me relever, je pose mes poings sur mes hanches :



Je fais remarquer un point de détail :



Je décide de la taquiner, bien que je sache la demoiselle parfois soupe-au-lait :



Elle se met à rire :



Posant un genou au sol et me penchant sur elle, je dépose un fugace bisou sur ses lèvres. Elle est très surprise, mais elle ne se fâche pas. Je lui explique :



Je n’avais pas songé à cette répartie :



Elle fait exprès de minauder sous mon nez. J’ai une furieuse envie de lui donner la fessée, mais je ne pense pas que ce soit une bonne idée, ici sur une plage fréquentée par différentes tranches d’âge. Je me contente simplement de lui dire ce que j’aurais aimé bien lui faire subir :



Pivotant sur elle-même, se mettant carrément à quatre pattes, la voici qui ondule ostensiblement du bassin, me présentant vicieusement ses fesses. Justine a toujours eu un petit côté provoc dans le genre « t’es pas chiche », on dirait qu’elle n’a rien perdu de ce côté-là. Le souci étant que la fillette est devenue une sensuelle donzelle.


À voir ce beau popotin dandiner sous mes yeux, je sens une grosse goutte de sueur froide dégouliner dans mon dos, et mes mains qui me démangent ! Heureusement pour moi, sentant peut-être le danger, elle se laisse tomber sur sa serviette en riant, afin de s’asseoir. Ce faisant, en se retournant, décrivant un large arc de cercle, sa jambe valide vient heurter la mienne, tandis que j’étais en train de me relever pour rejoindre ma place. Résultat, je perds l’équilibre en chutant en direction de Justine !



C’est avec de grands yeux étonnés qu’elle me voit fondre sur elle. Par réflexe, j’évite de l’écraser de tout mon poids en me réceptionnant sur les mains, de part et d’autre de ses épaules. Mais je ne peux pas empêcher une partie de mon anatomie de toucher la sienne.


Mon nez à deux doigts du sien, je soupire :



Ses yeux deviennent rieurs :



À ma grande surprise, elle dépose un petit baiser sur le bout de mon nez. L’explication vient aussitôt :



Elle se met à rire :



Je me laisse choir sur mon flanc gauche. Ce faisant, ma main droite cueille par inadvertance son sein gauche. Je pourrais ôter précipitamment mes doigts tout en m’excusant, mais je n’y arrive pas, je n’ai pas envie, mes yeux restent rivés dans ceux de ma voisine. De son côté, toujours allongée sur le dos, Justine ne proteste pas, se contentant aussi de me regarder, sa respiration devenue plus bruyante.


Laissant ma main où elle est, dans un élan avide, je capture ses lèvres, d’abord doucement, puis comme aucune résistance ne se manifeste de la part de Justine, enfiévré, je laisse libre cours à ma passion et mon désir refoulés.


Un tourbillon de saveurs et de senteurs s’abat sur moi, une main dans ses cheveux, l’autre sur son mont au téton durci, ma bouche sur ses lèvres, dans son cou, sur ses épaules, entre ses seins. Un cyclone qui nous entraîne plus loin encore, elle répond à mes baisers, ses mains me cherchent. Nous nous retrouvons enlacés, nos corps mêlés, nos jambes nouées, son corps contre le mien, mes doigts voraces qui la parcourent partout, ses cuisses fraîches, ses fesses rebondies, le long de son dos arqué à ses seins pointés.


Je n’ai plus de notion du temps, cette étreinte devrait durer toujours.


Nos visages si proches l’un de l’autre, nous nous séparons de quelques millimètres afin de reprendre notre souffle. Je reste étonné du vent de folie que je viens de vivre à l’instant, mais je ne regrette rien, même si je risque de récupérer une gifle dans quelques secondes.


La tête ébouriffée, son haut défait qui révèle ses mignons tétons durcis à croquer, elle me regarde de ses yeux luisants et me dit d’un ton espiègle afin d’avoir le mot de la fin :



Que voulez-vous répondre à ça ?