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Temps de lecture estimé : 39 mn
24/06/23
Présentation:  Un texte un peu moins soft qui rappellera peut-être des souvenirs à certaines personnes...
Résumé:  Nous n’avons rien dit à nos parents au sujet notre idylle, surtout après avoir entendu une conversation durant laquelle nos deux mères critiquaient joyeusement la fille des voisins.
Critères:  retrouvail fh jeunes hotel voir caresses fellation cunnilingu anulingus pénétratio fsodo -amouroman
Auteur : Patrik  (Carpe diem diemque)            Envoi mini-message

Série : Miss Cata

Chapitre 03 / 03
Miss Cata - Après


Un texte un peu moins soft qui rappellera peut-être des souvenirs à certaines personnes…

Bonne lecture : )





Résumé des épisodes précédents :

Contrairement à l’année dernière, Justine est venue en vacances avec ses parents dans la villa voisine de la nôtre. J’avais quitté une fillette, ou disons plutôt une grande fille, elle est revenue en tant que jeune fille. Ma copine de vacances est une Miss Catastrophe, pas des grosses, pas des énormes, il est vrai, mais elle arrive toujours à déclencher quelque chose. En tout cas, elle a réussi à déclencher en moi un énorme intérêt imprévu pour sa personne…

Les jours suivants sont idylliques, avec plein de baisers, de câlins et aussi de découvertes pas toujours très sages. Nous avons mis en place un petit jeu de rôle, le B3 qui signifie : Bon Bad Boy, et ça commence par la même lettre que mon prénom (Boris). Une façon de s’aventurer coquinement ailleurs, sans se prendre trop la tête.




Voilà, c’est fini…



Nous n’avons rien dit à nos parents au sujet notre idylle, surtout après avoir entendu une conversation durant laquelle nos deux mères critiquaient joyeusement la fille des voisins du début de la rue qui s’affichait sans complexe avec un surfeur.



Juste un petit tatouage très gentil, pourtant…



À bien y regarder, le maillot trois-triangles de Justine est très proche de ce que porte cette voisine. Je n’ose évoquer le maillot que Justine s’est acheté, dont ses parents ignorent toujours l’existence ! Sans parler de tout ce que nous avons déjà pu faire ensemble, ma mignonne copine et moi, sans toutefois avoir franchi le pas ultime…


Nos derniers jours sont étranges, nous faisons comme si le temps n’existe plus. Comme si demain apportait un autre lendemain identique au jour précédent, à l’infini. Puis le dernier jour, il a bien fallu se dire au revoir, sans même pouvoir se faire un énorme baiser d’adieu bien torride pour exprimer à la fois notre attachement et notre peine.


Avons-nous fait une connerie de ne rien dire à nos parents, je me pose souvent la question. Peut-être qu’ils nous auraient aidés à nous rencontrer plus souvent. Mais hélas, Justine avait raison, loin de la plage avec ses coquillages et crustacés, ce n’est plus tout à fait la même chose.


S’envoyer des SMS, des mails, c’est bien beau, mais ça ne remplace certainement pas la présence physique, même si on peut se voir par webcam. Sous mille prétextes, j’ai réussi à venir la voir plusieurs fois, mais nous n’avions plus la même liberté, ce n’était plus pareil.


C’était bien elle, c’était bien moi, mais ce n’était plus nous.


Alors nous avons décidé de rester amis. De temps à autre, nous nous téléphonons, nous nous envoyons des SMS, des mails, nous nous souhaitons une bonne année. Nous nous félicitons pour nos réussites, nous nous consolons pour nos échecs.


Mais nos chemins ne se croisent plus.


Pour couronner le tout, nous ne sommes ensuite plus jamais revus durant les vacances, et ce pour diverses raisons : des stages linguistiques, des petits boulots saisonniers, des préparations pour un concours d’entrée, des séjours avec des copains-copines, et j’en passe.


En parlant de copines, diverses petites amies ont traversé ma vie, mais je n’ai jamais réussi à trouver en elles la même saveur. Je sais que Justine a fait de même, mais elle tombe toujours sur des connards, dit-elle.


Cette situation, que j’estime bancale, dure depuis des années…


Après ses études, ayant abandonné son projet dans la restauration, Justine a trouvé un emploi dans une administration dont je n’ai pas très bien compris le rôle. Je parle de l’administration, pas de son emploi. Encore un machin inventé par des technocrates en folie. Je ne sais plus qui disait : donnez le Sahara à des technocrates, cinq ans plus tard, ils importeront du sable. Mais c’est assez bien vu.


Pour ma part, je suis devenu un peu plus qu’un rat de laboratoire, comme le prédisait ma chère mère, puisque je suis le super-rat qui dirige les rats en question. En clair, j’ouvre des ratières, pardon des labos d’analyse, un peu partout sur cette planète. Actuellement, je suis basé au Brésil, sur la côte, pas loin de Rio de Janeiro, plus au nord, un endroit plutôt paradisiaque dont je ne me plains absolument pas ! Il faut dire qu’avant, j’ai été muté dans les pays scandinaves, connus pour leurs plages de sable fin aux températures idylliques. Ajoutons que j’ai fait mes premières classes professionnelles en Écosse, pays réputé pour ses noix de coco…


Justine en métropole et moi au Brésil, nous avons connu nettement plus proche comme distance. Par mail, je lui envoie de temps à autre quelques photos pour la faire rêver et qu’elle met parfois en fond d’écran, m’a-t-elle dit. Il y a peu de temps, j’étais en tournée au sud, en Argentine pour tâter le terrain, et il faut reconnaître qu’il y a de très beaux endroits, là aussi.




Jeudi, en fin d’après-midi



Perchée sur des talons aiguilles raisonnables (ce qui m’étonne un peu, car je connais son penchant pour les échasses), Justine ouvre de grands yeux étonnés quand elle constate que je suis en train de l’attendre à la sortie de son administration. Elle est tellement ébahie de me voir qu’elle en laisse tomber son gros sac à main. J’espère pour ma Miss Cata préférée qu’il n’y a rien de fragile dedans !


Après la double-bise de rigueur, elle me demande d’une voix très surprise :



D’un geste que j’essaye d’être naturel, je lui capture la taille :



Ma main toujours sur sa taille, elle se met à rire :



Elle ne m’aura pas de la sorte. Je rétorque :



Levant le bout de son nez, elle me dévisage :



Je ne l’ai pas entendu me dire non. Peu après, nous sommes attablés en terrasse. Pour commencer, nous parlons de choses diverses, puis je mets les pieds dans le plat :



Elle n’avait pas vu venir le scud. Elle lâche une simple voyelle, après avoir bu une gorgée :



Nous avions en effet quelques années en moins, c’est certain. Néanmoins, je rectifie :



Posant son verre, elle marque un léger temps d’arrêt avant de me répondre :



Elle me regarde assez sidérée :



Justine s’étonne aussitôt :



Manquant de renverser son verre, elle s’exclame :



Éberluée, elle secoue la tête :



Ses deux mains sur la table, Justine m’adresse une moue que je trouve adorable :



Ses mains toujours sur la table, elle réplique, assez incrédule :



Assez troublée par ma réponse péremptoire, elle se tait. Me penchant vers elle, j’en profite pour capturer ses mains par-dessus la table :



Ses mains toujours captives, j’expose mon point de vue :



Le nez pointé en direction de la table qui nous sépare, sans trop me regarder, elle soupire :



Je lâche ses mains, puis aussitôt, les miennes capturent son visage par-dessus la table qui nous sépare. Je me penche afin de l’embrasser, d’abord délicatement, puis plus ardemment. Elle ne résiste pas, elle répond même à ma fougue. Je retrouve aussitôt le goût de nos baisers que les années n’ont pas estompé.


Quand nos lèvres se séparent, son visage rougissant toujours entre mes mains, je lui confie :



Troublée, baissant la tête sans oser me regarder, elle ne répond pas.




Jeudi soir



J’ai rapidement réussi à décrisper la situation. Puis nous nous sommes baladés dans la ville, main dans la main, naturellement. Diverses choses ont changé depuis la dernière fois que je suis venu dans le coin. Justine me raconte ce qu’elle sait à propos de toutes ces modifications, ces destructions puis constructions. Par exemple, ici tout un quartier a disparu pour faire place à des nouveaux logements dits hi-tech et écolo-pas-économiques, loués ou vendus un prix fou.


Désignant une construction en forme de pyramide végétalisée, Justine explique :



Sans toutefois lâcher ma main, Justine s’agite :



Je regarde l’heure :



Elle se met à plaisanter :



Connaissant un peu les lieux, je désigne une rue adjacente :



Je la tire par la main, direction un magasin de vêtement. Un quart d’heure plus tard, son ancienne robe pliée dans son gros sac à main, Justine ressort du magasin avec une robe noire plus seyante sur elle, à la place de l’ancienne. Comme ma chère copine d’enfance n’a pas perdu son goût pour les mini-catastrophes, entre-temps, elle a failli faire tomber un portique que j’ai rattrapé de justesse, et le rideau de la cabine d’essayage n’était pas bien fermé (j’ai pu apprécier un beau spectacle qui m’a rappelé divers souvenirs).


Justine n’est pas Miss Cata pour rien…


Une fois dans la rue, comme il y a quelques années, elle me donne un baiser sonore sur la joue, à l’orée des lèvres :



Pour toute réponse, elle se met à rire.


Quelques instants plus tard, nous sommes attablés dans le restaurant de mon hôtel, sous la grande verrière qui clôt la cour fermée de cet ancien couvent. Installée près du grand piano blanc à queue, après avoir passé son temps à reluquer les environs, Justine me confie :



Pour marquer nos retrouvailles, nous nous offrons un repas peu commun. Justine a fait quelques difficultés, puis elle s’est quand même laissée tenter par un plat qu’elle n’aurait jamais pensé déguster de sa vie, à base de langoustine et de foie gras (si, ça existe ! ). Je sais qu’elle ne déteste pas les vins pétillants et légers, donc acte.


Justine me le reproche en plaisantant :



Le reste du repas se déroule fort bien. Le dessert glacé fait ouvrir de grands yeux à Justine, tant la coupe est grande et bien remplie. Tout en la dégustant, elle se moque un peu de moi :



Le pire est qu’elle n’a pas tort ! J’aurais dû choisir un établissement Nouvelle-Cuisine dans lequel on vous sert des mets riquiqui présentés dans de gigantesques assiettes bien vides. Ou un truc moléculaire. Mais quand je mets les pieds dans un restau, j’aime en avoir pour mon argent…




Jeudi tard



Je viens de régler la note, après que le serveur eut apporté un petit papier plié en deux sur un plateau d’argent. L’addition est salée, plus salée que le caviar, mais je savais où je mettais les pieds. L’homme en blanc parti, Justine me remercie :



Elle me sourit, puis elle regarde derrière moi en direction du couloir qui mène aux étages :



Très légèrement titubante à cause de ses (petits) talons aiguilles et aussi du repas, elle se relève. Elle s’accroche à mon bras, tandis que je pose possessivement une main sur sa taille. Direction l’ascenseur puis un couloir à droite. J’ouvre la porte avec ma carte magnétique, puis je la laisse entrer la première.



Ayant posé son sac dans le petit vestibule, lentement, elle fait le tour de la chambre puis de la salle d’eau pour venir ensuite se planter devant le grand lit :



Je m’approche de son dos. Je pose mes mains sur ses épaules :



Un peu grisée, elle se laisse aller en arrière contre moi :



Mes mains glissent le long de ses bras. Se laissant faire, elle répète :



Quittant ses bras, mes mains glissent délicatement sur son ventre. Planquant complètement son dos contre son torse et ses fesses contre la bosse de mon pantalon, Justine bredouille :



Capturant ses seins, je l’embrasse fougueusement dans le cou.




Jeudi nuit



Malgré les années passées, j’ai très vite retrouvé toutes mes marques sur le corps à présent dénudé de Justine. Non, je n’ai rien oublié de ses monts et vallées, de la saveur de sa peau, de ses senteurs, de ses odeurs, de toutes ces choses dont on ne parle pas habituellement, même dans beaucoup de couples.


Enfiévré, je la caresse, je la patine, je la câline, tous les synonymes du dictionnaire !


Allongée de dos sur le lit, les jambes largement écartées, Justine s’offre entièrement à mon avidité restée fascinée par cette chatte à moitié glabre et visiblement mouillée, dont l’entrée rose et rouge est déjà ouverte, tel un irrésistible appel. Comme durant nos beaux jours d’été, je me jette, bouche la première, sur la fente offerte et conquise d’avance. Elle en frémit d’extase :



Je constate avec satisfaction qu’elle sait mieux exprimer ses envies, elle semble moins muette. Durant de longs moments, je déguste ce bel abricot juteux qu’elle m’offre sans retenue. Je retrouve le goût si suave de mes jeunes années, telle une madeleine de Proust. Tous mes souvenirs remontent intacts, dans leurs moindres détails.



Ses soupirs et ses cris n’ont pas changé depuis ces années, je retrouve ma Justine, mais dotée d’un corps de femme plus sensuel encore. Elle vibre, elle tangue, elle oscille.


Soudain, j’arrête de la lécher, elle s’en étonne :



À peine la dernière syllabe prononcée que ma verge avide entre comme une fleur dans sa grotte totalement détrempée. Ma bouche à deux doigts de ses lèvres, vautré sur elle en un classique missionnaire, j’explique :



Elle est gonflée, ma Justine ! Je lui fais remarquer :



Ses bras autour de mon cou, ses yeux dans les miens, elle assène :



Je l’embrasse fiévreusement, tandis que je m’active en elle, bien décidé à enfin la connaître bibliquement, à la posséder ! L’idée semble beaucoup lui plaire, car elle participe pleinement à mes mouvements de pistonnage en elle, ses seins plaqués sur mon torse, une jambe nouée autour de la mienne.


Nos corps fusionnent en un seul, je n’ai jamais ressenti ce genre d’impression ! Pourtant, je ne suis pas novice en sport en chambre, mais ce soir, cette nuit, c’est différent. On dirait carrément que j’ai quitté la plaine pour les hautes cimes…


Il doit aussi se passer quelque chose pour Justine, car elle devient très fébrile, ses ongles enfoncés dans ma chair comme si elle voulait fondre en moi. Sa bouche me dévore, ses jambes me capturent, son corps me cherche, me veut.


Oui, nous sommes loin de notre amourette de plage.


Ma réelle première fois avec Justine est une position très banale, mais dans laquelle je peux profiter d’elle pleinement, mon corps sur le sien, ses seins aux tétons pointus sur mon torse, son ventre contre le mien, sans oublier nos bouches qui se dévorent.


En appui sur mes coudes, j’essaye de ne pas lui faire subir tout mon poids, mais en même temps, j’ai envie de fusionner en elle, que nos chairs se mélangent pour ne faire qu’un seul tout. C’est démentiel comme impression ! Je veux être en elle, je la veux totalement, entièrement, indéfiniment !



Ses lèvres s’étant évadées des miennes, Justine se met à soupirer de plaisir. Pour ma part, je plonge mon nez dans son cou pour dévorer la courbe qui attache épaule et tête. Je voudrais pouvoir me retenir, mais je sais que je ne vais pas résister bien longtemps, même j’essaye de mettre en œuvre tout mon self-control !


Heureusement pour moi, Justine se laisse aller, jouissant la première :



Je l’accompagne aussitôt en poussant un sourd grognement et en ouvrant grandes les écluses, propulsant mes jets dans tous les coins et recoins de sa grotte. C’est comme une descente vertigineuse, je me vide, je m’assèche, je me taris !



En même temps, plus haut, mon esprit décolle vers le plus sommet des cieux, en pleine lumière, fort, puissant, victorieux, pour exploser dans une jouissance extraordinaire.


Puis arrive le grand-voile blanc

Je sombre…


Quand nous réémergeons, nous sommes têtes-bêches, ma tête à ses pieds. Je ne comprends pas comment j’ai pu en arriver à cette position, mais parfois, j’ai des absences après la jouissance. Ayant le bon angle de vue, j’admire sa grotte luisante dans laquelle je me suis répandu… Elle devine tout de suite ce que je suis en train de faire :



Déjà une première goutte de sperme perle à son entrée. Je ressens une joie étrange en la voyant. Ce n’est pourtant pas la première fois que j’assiste à ce spectacle, mais aujourd’hui, c’est différent, c’est plus intense.


Récupérant peu à peu mes forces, je continue de contempler cette belle fente légèrement entrouverte dans laquelle je devine certaines choses. Puis, me redressant, je m’approche à quatre pattes de Justine qui est allongée sur le dos. Je dépose divers baisers sur ses seins et ses tétons, puis je remonte vers son cou. Durant ce temps, je m’installe pour profiter à nouveau de ce mignon corps dans lequel j’étais si bien !



Tandis que je continue mes baisers sur son cou, son menton puis ses lèvres, en appui sur mes mains, je me positionne entre ses cuisses pour venir frotter impudiquement ma colonne de chair contre ses lèvres intimes. Après quelques retouches, ma verge frotte délibérément sur un clitoris en feu, sans chercher à pénétrer dans une fente que je sais accueillante.


Justine apprécie beaucoup ce frottement insidieux. Elle se tortille, elle gémit, mais elle ne s’échappe pas de mon emprise. Elle ouvre même largement les cuisses pour mieux m’accueillir en elle.



Voulant lui prouver à ma façon qu’elle n’a pas tort de me traiter de vicieux, en appui sur une seule main, je capture sa jambe gauche pour la faire pointer vers le plafond. Puis Justine lève d’elle son autre jambe. Entre-temps, délaissant mon frottement, je me redresse, avec pour but d’être debout sur les genoux.


Il est temps de passer à la suite, une idée qui me trotte dans l’esprit depuis un certain temps…


Ses pieds de part et d’autre de mes joues, capturant les fesses rebondies, je soulève ma partenaire pour que son entrée de jade soit à la bonne hauteur. Puis sans préambule, ma verge se fait un plaisir de pénétrer à nouveau sa grotte humide. Commence alors un long pistonnage fiévreux, ma tige aspirant à aller au plus profond.



Telle une poupée désarticulée, les yeux fermés, Justine subit ma fougue. Puis ses doigts viennent caresser son clitoris poisseux pour se donner encore plus de plaisir. Soulevant un peu plus le bassin de ma partenaire, je me penche sur elle pour être mieux dans l’axe et pouvoir ensuite mieux déverser des tonnes de sperme afin de l’inonder. Si je le pouvais, Justine serait carrément à la verticale, tel un point d’exclamation, sa chatte en haut et sa tête en bas, nous formerions ainsi une sorte de T majuscule. Peut-être que je pourrais accomplir cette étrange position un jour…


Pour l’instant, nous formons plutôt un T incliné, ma verge prête à venir inonder à nouveau son vagin. Oui, je veux noyer ses entrailles de mon sperme, faire que ma Justine soit mon réceptacle, celle dans laquelle je me déverse pour qu’elle soit encore plus à moi. Je cligne des yeux : c’est bien la première fois que j’ai ce genre de pensée si… disons… possessive (pour ne pas dire autre chose) !


Tout ceci est tellement puissant que nous explosons tous les deux de façon synchrone, ses cris se mélangent aux miens.


Dans une débauche de gémissements, elle frémit, elle ondule.

Dans une débauche de jets, je me déverse, je me vide.


Ensuite, je perds à nouveau le fil de ma pensée, de ma conscience et du temps, planant par-dessus les nuages, dans un état cotonneux. Un peu plus tard, je me retrouve allongé sur le dos, en compagnie de Justine qui réémerge en même temps que moi. Les bras en croix, les cheveux ébouriffés, en sueur, elle tourne sa tête vers moi :



Sans complexe, elle s’empare de ma verge :



Délicatement, elle commence à me branler :



Ce que je me fais un plaisir de faire sur-le-champ, avec une vigueur accrue que je ne me soupçonnais pas, même si j’ai déjà passé des nuits de folie avec d’autres femmes, mais avec Justine, rien n’est jamais normal ! Je suis bien placé pour le savoir.


Puis après bien des folies de nos corps, remplies de merveilleux cunnis, de magnifiques fellations et de splendides pénétrations, nous nous sommes endormis dans les bras l’un de l’autre, à la fois épuisés et apaisés…




Vendredi



Au matin, j’ouvre les yeux, puis je tourne la tête pour découvrir Justine endormie, son visage tourné vers moi. Enfin, depuis toutes ces années, elle et moi avons pu dormir dans le même lit. Quand elle dort, ma copine de si longtemps a un visage à la fois de gamine et de femme, comme une superposition de calques, c’est assez troublant.


Je reste de longues minutes à la contempler.


Quelques instants plus tard, Justine ouvre les yeux. Elle a un bref moment de frayeur en découvrant qu’elle n’est pas chez elle, puis elle réalise où elle a passé la nuit :



Puis je me penche sur elle pour l’embrasser. Peu après, elle émerge. Calée sur son oreiller, le drap cachant sa poitrine que j’ai dévorée de baisers, il y a quelques heures, sans me regarder, elle contemple la chambre :



Elle ne répond pas, elle se détourne de moi, consultant l’heure sur le radio-réveil. Sans dire un seul mot, elle fouille dans son sac resté sous son chevet pour en extirper son smartphone. Puis se recalant sur l’oreiller, elle compose un numéro en annonçant d’une voix neutre, sans me regarder :



D’abord intrigué, je comprends vite que Justine est en train de téléphoner à son boulot pour expliquer qu’elle ne se sent pas bien et qu’elle ne viendra pas aujourd’hui. À peine a-t-elle fini sa conversation que je me rue sur elle pour lui faire à nouveau l’amour, elle accepte ma fougue avec une joie non dissimulée.


Après tout travail bien fait, il convient de s’accorder un peu de repos. Après quelques instants de relâchement, c’est Justine qui brise le silence :



Avec le recul, je me demande en effet comment j’ai réussi à ne pas lui sauter dessus, alors que j’étais si jeune et inexpérimenté ! Il faut croire que j’étais déjà bien raisonnable quand je le voulais, ce qui n’a pas toujours été le cas. Justine enchaîne :



Elle change de conversation sans vraiment en changer :



Je joue sur les mots, car il y a eu plusieurs femmes qui ont dormi (et pas que ça) dans mon lit. Mais, ce n’était pas la même chose, bien que ce fut souvent torride, mais autrement ! Rechangeant de sujet, Justine s’exclame :



Quelques minutes plus tard, nous déjeunons en bas, au même endroit où nous avons dîné la veille. Justine apprécie le déjeuner continental très copieux. Bien qu’elle ne soit pas très grande et que j’ai toujours une tête de plus qu’elle, c’est fou ce que son petit corps (doté de quelques courbes quand même) peut ingurgiter ! Sa réflexion me confirme mon impression :



Peu après, nous sortons de l’hôtel pour aller nous balader. Justine précise :



À la fin de ma phrase, elle se fige sur place, telle une statue, je suis étonné, je ne comprends pas pourquoi. L’explication arrive tout de suite :



L’appartement de Justine n’est pas bien grand, il est même plus petit que ma chambre d’hôtel, c’est dire ! Mais on sent une réelle présence entre ses murs, du fait de sa déco. Quelques minutes plus tard, Justine et moi descendons. Je porte une petite valise qu’elle a remplie de diverses choses. Puis retour à l’hôtel, où Justine s’enferme dans la salle de bain pour se changer.


L’attente valait le coup, car ma copine d’enfance est très mignonne dans sa robe rouge à pois blancs, très vintage. Ça la rajeunit, on dirait qu’elle a maintenant l’âge de notre été. Quant à ses chaussures, elle est restée sage avec des talons de huit ou dix centimètres, ce qui est déjà une belle hauteur. Hier, durant le repas, elle m’a expliqué qu’elle mettait parfois des choses plus hautes, dont une paire de seize centimètres !



Toute la matinée, nous avons troqué la plage de notre adolescence pour les rues de la ville. Ce n’est pas tout à fait la même chose, mais je suis heureux d’être là avec elle. De son côté, elle semble apprécier nos moments à deux.


Nous dénichons un petit restau chinois pour déjeuner en tête-à-tête et en amoureux. Puis pour digérer, nous nous sommes baladés dans le grand parc, en nous faisant bien sûr de tas de bisous et de câlins. Hélas, le temps passe trop vite ainsi : il est déjà dix-huit heures !



À peine arrivée dans la chambre, elle disparaît dans la salle d’eau avec sa petite valise que nous avions rapportée au matin. Assis sur le lit, je repense à notre nuit. Tout s’est si bien passé, comme si nos deux corps étaient parfaitement complémentaires. Je me dis alors que j’aurais dû franchir le pas, et surtout, tout dire à nos parents, les siens et les miens. Mais il n’est pas possible de revenir en arrière, de remonter le temps…


Quelques minutes plus tard, Justine sort de la salle de bain :



J’ouvre de grands yeux étonnés et ravis : Justine est vêtue du fameux maillot ultra-sexy qu’elle avait acheté à l’époque : un collier autour du cou avec un anneau légèrement au-dessus des seins. De cet anneau partent en diagonale vers le bas, à la fois à gauche et à droite deux fines bandes de tissu qui couvrent les tétons, mais pas énormément la masse du néné. En bas, même topo, un collier accroché à la taille avec aussi un anneau au niveau du pubis d’où part une bande de tissu pour cacher l’entrejambe.


Je la regarde avec de grands yeux ronds :



Pour preuve, mon cinquième membre déjà au garde-à-vous, depuis quelques secondes !


Sur les plages brésiliennes, j’ai pu voir des maillots de bain encore plus minimalistes, mais aucun n’a pu réussir à me faire le même effet que celui de Justine. Je me retiens de me jeter sur cette petite allumeuse, je me contente de faire plusieurs fois le tour de ma copine d’enfance pour mieux l’admirer dans un beau panorama à trois cent soixante degrés.


Justine s’amuse d’être contemplée de la sorte :



Je continue de tourner autour d’elle :



Pivotant à présent sur elle-même pour que je la contemple au mieux, elle assène :



Je tourne encore une fois autour d’elle, puis je me rue sur ce corps trop affriolant que je soulève allègrement dans mes bras pour ensuite le déposer au milieu du lit, afin de refaire subir à cette belle anatomie toute en courbes ce qu’elle avait déjà subi lors de nos vacances. Et aussi un peu plus. Même beaucoup plus !



Je ne vais pas vous faire le détail exact et complet des turpitudes que j’ai fait subir à Justine avant que nous descendions prendre des forces dans la partie restaurant, mais sachez que j’ai bien profité et elle aussi !


Un peu plus tard, avachie sur le lit, le corps luisant, elle me regarde, un peu penaude :



Je me demande franchement quelle raison Justine va invoquer. Je suis très vite fixé que je l’entends me répondre :



À ces mots, elle se jette hors du lit :



Je sens que je vais lui obéir, car je suis assez vanné et vidé. Je prendrai ma douche après elle. Quant à l’appellation de « gros dégoûtant », je ne me rappelle pas qu’elle ait beaucoup protesté quand nous avons fait l’amour !




Vendredi soir



Cette fois-ci, le repas du soir fut moins extravagant que celui de la veille, bien que l’addition soit restée assez salée. Nous avons néanmoins pris notre temps pour déguster comme il se doit les différents plats commandés. Puis le dîner achevé, l’un contre l’autre, nous sommes remontés dans la chambre, bien décidés à digérer tout ceci à notre façon.


Pour ma part, j’ai repris des forces, je me sens en pleine forme pour honorer ma Justine comme il se doit. À peine la porte de la chambre fermée, je lui fais bien comprendre à quel point elle m’excite. Ses bras autour de mon cou, son baiser sensuel et son corps qui se frotte impudiquement contre le mien m’indiquent que nous sommes sur la même longueur d’onde.


Très vite, nous nous retrouvons nus tous les deux, profitant sans complexe l’un de l’autre. Après avoir couvert le corps de Justine de la tête aux pieds, je m’attaque à un morceau de choix : sa belle fente odorante que je lèche avec délectation, pour le plus grand plaisir de sa propriétaire qui frémit, qui vibre de plus en plus. Elle explose bien vite !



Puis elle chasse ma tête. Agenouillé entre ses jambes, je la contemple en train de jouir, la bouche ouverte, les yeux clos, le nez pointé vers le plafond. J’attends qu’elle s’apaise un peu, tout en l’observant avec attendrissement. Puis je me positionne pour plonger en elle, verge en avant, afin de venir m’engloutir en elle.



Est la réponse de Justine quand ma verge s’enfonce en elle pour venir se nicher au plus profond de sa grotte. J’adore être en elle, j’adore la posséder, j’adore me vider en elle. Ma compagne de jeu agrippe ses mains sur mon dos afin de mieux me retenir, tandis que je la pistonne avec ferveur. Plongé entre ses cuisses largement écartées, je suis en train de goûter au paradis sur terre. Dans peu de temps, ma fontaine de Jouvence se fera un plaisir de jaillir.


Jaillir… Combien de fois, hier soir, j’ai pu jaillir ? Je ne compte plus, je reste étonné de mes bonnes dispositions en la matière, ou plutôt en la liquidité. Je crois que c’est l’effet Justine, cette femme m’excite trop ! Elle exerce sur moi quelque chose que je n’arrive pas bien à définir. À moins que ce soit toute cette attente, mais je n’y crois pas. Déjà en moi depuis des années, j’avais la sourde assurance que Justine m’était destinée.



Là, c’est moi qui jouis, totalement, puissamment, voluptueusement ! Justine m’accompagne, nos cris de plaisir se mélangent, c’est furieusement divin. Mais pourquoi diable je n’ai pas retenté ma chance plus tôt avec elle ?


Tout ce temps perdu !


Que je vais me faire un plaisir de rattraper au plus tôt ! Les minutes suivantes, les heures suivantes, entrecoupées de légères pauses, nous alternons les positions, les découvertes, sans se lasser, complémentaires l’un à l’autre…


De façon très naturelle, nous avons fait plusieurs fois l’amour en levrette. Visiblement, Justine aime beaucoup cette position pourtant assez soumise. Mais à bien y réfléchir, est-ce si étrange de sa part, elle qui professait une certaine attirance pour les bad boys ? De plus, si c’était bien elle qui prononçait la fameuse B3 qui donnait accès à un autre niveau, c’était à moi d’imaginer comment occuper cet espace entre ces deux parenthèses, l’une ouvrante et l’autre fermante.


Nous nous reposons de nos folles turpitudes. Je jette un coup d’œil sur le réveil, il est dépassé deux heures du matin, je n’ai pas vu le temps passer.


Avec un peu de recul, depuis qu’avant-hier (jeudi) nous faisons l’amour, je me rends compte que c’est à moi de prendre les initiatives, du moins en apparence, Justine sachant très bien m’indiquer ce qu’elle désire, sans avoir à prononcer ce fameux B3 qui fit le délice de nos jeux de vacances. Et elle sait très bien participer à sa manière…


En parlant de B3, je crois que j’ai parlé trop vite, car soudain, se redressant sur ses coudes, Justine lance d’un ton joyeux :



Tiré de mes rêveries, je demande en la dévisageant :



Je prends une grosse voix mâle :



Je dépose un bisou sur son pubis, à l’orée de sa fente dans laquelle je me suis perdu plusieurs fois. Puis je remonte doucement du bout de la langue vers son ventre, son nombril, puis entre ses seins. Je n’oublie pas de croquer gentiment ses deux framboises bien érigées. Durant le périple, elle sent mon gland gonflé laisser une faible trace le long de sa cuisse pour venir frôler son pubis.



À sa grande déception, je ne m’enfouis pas à nouveau en elle, mais je fais coulisser ma tige contre ses lèvres distendues, puis viennent mes testicules qui épousent ses reliefs intimes, son pubis, puis son ventre. Me frottant toujours à elle, tout en laissant une trace humide de son passage, ma verge remonte vers ses seins sans s’y attarder. Très vite, je me cale à califourchon au-dessus de sa tête, présentant mes deux boules velues à sa bouche pulpeuse.


D’une voix gourmande, elle dit :



Comprenant cinq sur cinq le message assez explicite, Justine absorbe une première boule qu’elle suçote, tandis que sous son nez, ma queue grimpe au plafond, inaccessible. Puis elle se décide à gober l’autre couille et les mastique toutes les deux voluptueusement. Plus haut, elle entend un soupir d’aise sortant de ma bouche :



Après m’être retiré de sa bouche, mis en condition, j’explore tous les coins et recoins de la splendide anatomie de mon amante. Ses seins sont mis à l’honneur dans ce festival de lèches et de suçons. Je mets toute mon ardeur pour exacerber les sens de Justine qui en soupire d’aise sous mes assauts répétés.


Comme je suis censé être un bad boy, je la fais ensuite rouler sur le ventre afin de m’occuper aussi de son côté pile qu’elle a fort excitant. En position, Justine glousse :



Après quelques frôlements le long du dos dénudé, je m’attaque bien vite au met de choix que constitue le fessier rebondi de ma maîtresse. Avide et affamé, je mordille à belles dents dans la chair ferme, sous les petits rires et les faibles protestations d’une Justine conquise. Puis je m’enfonce posément entre les fesses chercher par l’arrière la chatte goûteuse dans laquelle je glisse à nouveau une langue insatiable.



Pour mieux approfondir mon sujet, je lui demande de se mettre à quatre pattes, ou tout au moins, de lui présenter son magnifique cul, cul qu’il envisage de vénérer comme il se doit. Justine obéit à moitié, son torse étant resté plaqué sur les draps défaits :



Le cul en buse, à genoux sur le grand lit, les seins aplatis dans un oreiller, provocante, Justine attend la suite, ses fesses bien écartées par ses mains (de sa propre initiative), offrant à présent une vue et un accès imprenables à son mignon petit trou. Je ne me fais pas prier : déjà, ma langue tournoie à l’entrée des artistes tandis qu’avec mes pouces, j’entrouvre celle-ci.



La rosette s’élargit, se dilate, ma langue peut commencer à caresser les bords chauds de l’anus. Lentement mais sûrement, le petit trou se remplit de salive. De temps à autre, je plonge mon pouce pour en masser l’entrée et arrondir plus encore la cavité intime sous les soupirs d’aise de son amante. Écartant posément les fesses entre pouce et doigts d’une main et de l’autre tenant mon sexe bien dressé, je décide qu’il est temps de plonger dans les entrailles chaudes de Justine, qui attend en elle ma visite de bad boy.


Mon gland passe comme une fleur la rosace entrouverte. Ma conquête pousse un petit cri de satisfaction et de contentement. Le bout de ma verge, enfoui jusqu’au frein, est bloqué par un anneau récalcitrant, je décide d’attendre un peu. Le cul encore plus en buse, Justine écarte comme une folle ses fesses qu’elle a attrapées à pleines mains.



N’y tenant plus, ma tige toujours plantée dans le fion de mon amante, je décide de forcer ma chance. Avec un grognement sourd, ma verge contraint le passage, coulissant posément dans le fondement étroit. Frémissante, Justine pousse des petits cris. Sadiquement, la queue vissée en elle continue sa lente progression vers ses entrailles, le tube de ma tige coulisse entre ses parois. Quelques instants plus tard, comme une délivrance, mes testicules lui battent la chatte, signe évident que j’ai pu tout mettre.


Soupirant d’aise, Justine lâche alors ses fesses pour venir se masturber :



Pour toute réponse, je commence un pistonnage lent et profond. Elle continue sur sa lancée :



Sa réponse fuse aussitôt :



Sous l’assaut délibéré de ma verge qui la remplit, elle gémit tandis que je contemple avec satisfaction ma colonne coulisser entre les fesses rebondies de ma fausse victime. Son rectum s’échauffe, elle commence à se masturber, ses ongles accrochant parfois mes testicules, ce qui décuple mon envie. Je me plaque encore plus sur elle, j’empoigne pleinement les hanches de ma cible, puis je donne à cœur joie dans le pistonnage intensif.


Elle hulule :



Je me sens fort et puissant. Quelle différence avec nos jeux d’antan ! Je rattrape en quelque sorte des années de frustration. Alors, à cette idée, n’y tenant plus, j’éjacule au fin fond de ses entrailles, bien décidé à laisser ma marque en elle, à l’envahir, à l’inonder, à la submerger !



Quand elle entend mes grognements de jouissance, quelque chose vibre en elle, et dans l’irradiance de son popotin en feu, une vague monte en elle, des contractions naissent au plus profond. Assez étonnée de cette sensation étrange, elle s’exclame d’une voix hachée :



Haletante, prête à céder, elle lance pour elle-même :



Toujours en train de me vider en elle, je réussis à prononcer sans heurt :



Une fois de plus, elle obéit. Elle se laisse totalement aller, dans un délire de petits cris et d’insultes, remuant totalement du popotin autour de mon pieu rivé en elle. C’est assez… déconcertant et si jouissif !



Aussi bien dans les bisous, les caresses, dans l’amour gentillet que dans la baise nettement plus hard, Justine et moi, nous sommes synchrones ! Je ne pensais pas que ça pouvait aller jusque-là, même si au fond de moi, je l’espérais…


Quand elle émerge de sa petite mort, les yeux luisants, Justine me regarde d’un air étrange, puis elle dit simplement :



Puis elle se blottit contre moi. J’adore sentir son corps contre le mien, son odeur, sa sueur. Nous nous endormons dans les bras l’un de l’autre, tout aussi épuisés et apaisés.




Samedi



C’est la deuxième fois que je me réveille aux côtés de Justine. Ça me semble évident, naturel. Je me dis que, elle et moi, nous avons perdu du temps. En parlant de ça, j’avais prévu d’attendre demain matin, mais pourquoi reculer encore ?



Je l’embrasse une fois, puis une seconde fois. Elle s’étire ensuite :



Son regard devient plus sérieux :



Toujours nu, je me lève. Elle me suit du regard. Je plonge ma main dans ma sacoche pour y prendre ce que je recherche. Puis je m’assieds à côté de Justine. Je lui tends le papier que j’ai en main. Elle me demande :



Après quelques secondes de lecture, elle lève vers moi un visage abasourdi :



Elle se met à sourire :



Je capture ses mains entre les miennes :



Elle affiche un sourire, mi-figue mi-raisin :



Bien que je sente qu’elle est tentée, Justine temporise :



Celui qui n’essaye pas ne se trompe qu’une seule fois, dit la maxime. Je passe à l’étape suivante : toujours assis à côté d’elle, je lâche ses mains, je la capture complètement entre mes bras, puis je l’embrasse fougueusement. Elle répond aussitôt à mon baiser.


Nous roulons sur le lit, elle au-dessus, ou l’inverse. Le temps semble suspendu. J’adore sentir son corps nu et frais contre le mien.


Quand nos lèvres se séparent alors que je suis sous elle, tel son matelas, je prends la parole en premier, mes bras sur ses lombes pour l’empêcher de fuir :



Frémissante, ses avant-bras sur mon torse, Justine me dévisage soigneusement, intensément, comme si elle cherchait à lire en moi. Au bout d’un laps de temps qui me paraît interminable, elle lâche d’une petite voix :



J’ai l’impression d’exploser de joie ! Je capture à nouveau ses lèvres pour lui prouver à quel point je tiens à elle, à quel point je la désire, à quel point je veux que ça soit elle ma compagne jusqu’à la fin de nos jours !




Après tout ce temps…



Inutile de dire que la journée du samedi fut encore plus torride que la veille… Je ne vais pas vous relater le détail. Et puis, ça devient de plus en plus intime ! Nous nous sommes enfin retrouvés, en continuant notre histoire comme si de rien n’était, malgré les années.


Malheureusement pour moi, elle n’a pas pu repartir avec moi dimanche. Il a fallu être raisonnable et qu’elle reste sur place pour régler divers points de détail concernant son appartement et son boulot. Trois longues semaines plus tard, nous sommes enfin réunis.


Sitôt que je le peux, je la capture dans mes bras, et après un long baiser de retrouvailles, je m’exclame sans faire attention aux personnes qui nous entourent dans l’aéroport :



Ce sont sur ces mots doux que notre vie de couple a vraiment commencé.