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Temps de lecture estimé : 15 mn
30/06/23
Résumé:  La quête est frénétique, la vie également, Landeline sait la vivre à sa façon.
Critères:  f fhh inconnu campagne humilié(e) exhib fmast intermast fellation cunnilingu anulingus pénétratio fdanus fsodo coprolalie -totalsexe
Auteur : Landeline-Rose Redinger            Envoi mini-message

Série : Truckers

Chapitre 04 / 10
Truckers 4

Résumé des épisodes précédents :

Camions et camionneurs, parking et désir…




Montre suisse



Son empressement est inversement proportionnel à mon délassement. Et ceci, oui, est un délice. Comme un fruit juteux qu’on savoure allongé devant un plan d’eau. Mais pour l’heure, ce n’est pas vers un plan d’eau que je me dirige, mais vers la station Valmy sur l’A4 entre Reims et Châlons-en-Champagne. Je crois que la fluctuation de l’humeur de Marc-An est au rang du chamboulement de ses affaires suisses. Marc-An annonce son arrivée à la station pour 19 heures, heure à laquelle nous nous retrouvons pour un déjeuner avec le Directeur marketing du Groupe suisse. Nous allons faire ce détour, il n’en sera pas autrement. Marc y tient. Vraiment. Et si ce n’était que le lieu qui fait bien mon affaire, j’aurais bel et bien envoyé mon amour sur les roses, avec ses Helvètes affaires. Qui lui tapent sur le ciboulot ?


Parfois, j’aime contrebalancer le goût des belles choses. Je sais que cette soirée sera bavarde, complaisante et stupide. Je sais que le directeur suisse sera avenant, qu’il me glissera quelques invites courtoises. Bons sentiments et, au final, un ennuyeux cours de séduction.

Vous le savez, Marc-An est un pleutre. Je ne le dis pas par mépris – il faut reconnaître en lui un paradoxe – enfant bien né, je classerais mon amour de façon Bourdieusienne dans le clan des dominants. Mais l’appartenance clanique ne fait pas la nature de l’homme. Marc-Antoine méprise les petites gens et craint les autres.


Mais en somme, peut-être commets-je là une erreur de jugement, d’appréciation. Si plus que d’être lâche par intérêt, Marc n’était que la somme de ses multiples peurs ?

Donc oui, l’homme suisse enfle son ego au rythme de sa bite, à me couler des poncifs et des politesses, propres, mais insanes et Marc s’évertue à lui trouver un détachement teinté d’humour. Mon amour est pitoyable, Ô !


Mais pour l’heure, il est agacé et me presse de me tenir prête à sauter dans sa voiture en abandonnant la mienne. Pour parer à toute éventualité de retard ou de perdition. Les femmes et l’orientation, dira-t-il aux Suisses, y jouant aussi son petit couplet ironique.


Je suis là et autour de moi s’alignent les camions – je vous le dis sans détour entre le camion et le camionneur, entre le ronflement des moteurs et la gouaille des hommes entre eux, je ne puis départager l’intensité de mon excitation. Je dirais que l’harmonieux duo camion-camionneur alimente mon désir. Me comprenez-vous ?

Je ne suis pas entrée dans la station. J’ai posé ma Mini-Cooper à quelques pas des camions, tout comme si, munie d’une commande automatique, elle m’avait imposé l’endroit.

Je ne sais que faire. J’ai très envie. Devant mes yeux mi-clos, en repos contre l’appui-tête de mon siège, je vois les hommes, je vois leur va-et-vient. Celui-ci bricole sous l’axe d’un essieu, celui-là semble n’attendre rien, assis sur une caisse au bas de son camion. Un autre déguste une bière. Puis à nouveau Marc-An qui m’incite à la vigilance, à l’exactitude. Je n’aime pas ses injonctions, je n’ai pas demandé ni même souhaité cette soirée suisse. Mais soyons honnêtes, son empressement accroît l’idée même d’un désir, dont j’entrevois les contours sans en deviner le détail.


Le temps passe et Marc est à vingt minutes, bonne vitesse – vous le savez, Marc déjoue facilement radar et autre contrôle routier.

J’allume le petit plafonnier de l’habitacle. Déjà, l’étage supérieur du camion à mes côtés m’a repéré. Une tête bien ronde et pourpre me fait voir qu’elle me voit.

J’ouvre ma portière pour laisser passer mes jambes et ma jupe de classification ennuyeuse, selon Lily-Rose, remonte au rang d’allumeuse sur mes cuisses.

L’horloge du tableau de bord s’affole. Cinq minutes viennent littéralement de défier la mécanique du temps qui passe. J’ouvre ma chemise et caresse mes seins, l’autre main s’affaire sous l’élastique de ma petite culotte.


Le petit rondouillard m’appelle dans un chant poétique qui aimante mon corps.



Je tends mon cul vers son regard et lui hurle dans son camion, curieusement sans quitter sa cabine.

Dix minutes, et à nouveau un appel de Marc. Je claque la portière. Oh, j’ai failli chuter en quittant ma petite culotte. Je file dare-dare vers la cabine.



Je tends mon cul et je sens sa langue sucer mon sexe, sa bouche crache dans ma chatte.



Tout subitement, monte en tension dans la cabine. Le petit gros s’énerve, le temps défile, mon cœur bat follement. Je le pousse violemment, sa tête heurte la vitre derrière. La colère le défigure, de ses deux mains en tenaille, il tire mon visage vers son sexe.



Ses couilles sont comme deux grosses figues fripées qui pendent, où se perd une toute petite bite dont seul le gland émerge. Tandis que je les lui suce et qu’il me matraque le cul d’une fessée qui m’emporte dans une incontrôlable jouissance, je reconnais le ronflement particulier de la voiture de Marc.

Je quitte les deux figues presque à regret. J’aperçois Marc qui tapote sur son volant.



Je me redresse violemment.



Marc fait les cent pas à dix mètres à peine du camion. Malgré la peur qui me tient, je jouis en branlant les couilles du petit gros qui tombe à la renverse, visage entre mes jambes. Il jouit autant que je serre les mâchoires de bonheur.

Puis il tient fermement mes hanches.



Son cri de douleur n’est pas audible tant il suffoque.

J’ai ouvert la portière, rajusté ma jupe, boutonné ma chemise à la hâte. Je cours vers Marc.



Marc met le contact. Je vois le petit rondouillard, je devine d’ici ses insanités, mais le bruit des moteurs à l’entour couvre tout cela.

Nous quittons la station. Marc s’excuse de son empressement, mais il en va de sa vie professionnelle.



A-t-il oublié le monde autour ou Marc est-il vraiment couard ? Consent-il à ce que je lui sois infidèle, libre et libertine à souhait ?

J’ai le sexe mouillé, je sens la bouillie baveuse couler hors de moi. La nuit cachera les auréoles. J’ai entré un doigt dans mon sexe et je jouis dans un absolu silence.

Quand au retour, Marc me déposera sur le parking pour retrouver ma voiture, je déplierai le petit papier griffonné.


Salope tu ma cramé les couilles mé sétait bon salle pute !


À la maison, j’ai glissé dans ma boîte intime la missive émouvante du petit gros pourpre.

Sous le jet de la douche, déjà je regrette l’odeur âpre qui se dégageait de mon corps.

La soirée suisse avait été à la hauteur de l’ennui que j’entrevoyais.

Mais je m’échappais parfois vers d’autres lieux, humant les émanations vaporeuses de mon pourpre chevalier romantique.

Marc était heureux, je souriais, j’inclinais sans retenue vers mon rôle d’épouse parfaite. Tout était dans la perfection mécanique d’une montre suisse.




Grumes et agrumes.



Si je dois bien reconnaître que mon corps accuse la lassitude de mes déambulations outrancières, mon esprit lui reste aiguisé comme un scalpel.

Nous étions descendus, Marc-An et moi, retrouver quelques amis pour un week-end prolongé dans une région boisée que j’affectionne particulièrement. Boisée et giboyeuse.

Je suis pourtant une pure aficionada urbaine. Vous le savez. J’ai fait de Paris la cartographie de mes batifolages.


J’avais descendu le chemin pierreux avec l’agilité d’une jeune biche. Une brume toute matinale s’étiolait tel un tissu de lin blanc et j’embrassais du regard le village en fond de vallée.

J’avais observé un écureuil avec l’ébahissement d’une citadine, puis reprenant la petite route qui menait à la boulangerie, j’avais entendu au loin le bruit sourd et lourd d’un moteur qui semblait projeter son effort à gravir le bitume sinueux jusqu’au versant opposé.


Taquinée par l’odeur chaude des croissants au fond de mon panier d’osier, je pris le chemin du retour en suivant la berge qui borde l’à-pic. Le lourd camion de grumes ralentit à mon passage. Le chauffeur bien sûr était perdu et si je pouvais aider, ça me sauverait, fit-il.

Sauvé, il repartit vers les Cabanes avec son chargement de troncs impressionnant.


Certains hommes doivent avoir en eux la prescience de capter les désirs féminins les plus enfouis. Celui-ci en était.

Le convoi disparut avec lenteur sur le ruban anthracite, tandis que je voyais l’homme, regard rivé à son rétroviseur tout comme si ses yeux entraient en moi. Allait-il verser dans le flanc escarpé de la montagne et finir broyé sous les tonnes de ses troncs d’arbres ? Rien, il n’en fut rien. Il maîtrisait son engin avec la rigueur et la souplesse d’un homme aguerri à la précision de la manœuvre.


Tout le pan de montagne avait été acheté par un collectif de professionnels entrepreneuriaux dont Marc-Antoine était un des investisseurs.

Architectes, concepteurs, informaticiens, acheteurs œuvraient au vaste projet de délocaliser leurs savoirs hors de Paris pour créer un complexe de pointe, en préservant l’esprit de la contrée. Chalets et centre technologique allaient sortir de terre, un hôtel et tout ce qui à la périphérie du projet pourrait le servir.

Sans vraiment bouger de la vallée, on allait créer un monde. La faisabilité du projet ne laissait aucun doute. On y avait associé l’ensemble des artisans de la grande région et la scierie avait quasiment doublé son effectif.


Les bobos comme on les appelait ici avaient au moins le mérite de faire renaître l’activité. Mais, disons-le, comme je l’avais dit à Marc-An, moi ici, jamais au grand jamais. Je crois au fond que Marc ne le souhaitait pas plus que moi.


Lorsque j’arrivai au chalet, l’odeur des croissants et du café diffus dans les étages fit rappliquer les amis. On descendait avec entrain et appétit.

La vie nous servait plutôt bien. Devant la baie vitrée, j’avais observé le manège bien rodé des camions de grumes qui manœuvraient dans la vaste cour de la scierie.

Puis par chargements lourds et poussifs, on remontait la pente, lesté de poutres de bois prédécoupées et dimensionnées qui feraient l’assemblage des chalets.

Pourquoi le matin suivant, même heure même rite, je quittais le chalet, sans bruit pour filer à la boulangerie. Pourquoi au fond ? Je marquais quelques arrêts avec l’espoir tapi en moi, d’entendre le grondement étouffé du grumier.


Je m’étais éveillée, à peine le jour poignait et pour tout dire j’attendais ardemment le moment de partir seule sur la petite route déserte. Presque déserte.

Lorsque je sortis de la boulangerie, je l’entendis et quelque chose de mon corps semblait s’échauffer. Mon esprit à l’égal m’envoyait des flashs désordonnés de troncs d’arbres gigantesques balancés dans l’air au bout d’un câble, cabrant parfois leur extrémité vers le ciel.


Lorsque le camion aborda le virage, avant que je ne l’aie vu, mon corps s’enveloppa d’une sueur chaude et froide à la fois. Mes mains filèrent vers ma chemise cardée pour en dégrafer quelques boutons.

Le chauffeur me reconnut, sans doute avait-il parié sur une seconde rencontre. Pour tout dire, et était-ce la campagne, était-ce un autre lieu, je me sentais fébrile, presque désemparée, timide.


Stopper là sa cargaison n’était sans doute pas ce qu’il était bon de faire, mais ralentir au pas du marcheur, le débardeur pouvait le faire. Pouvait maîtriser la manœuvre.

Je voyais son regard comme un faisceau atteindre ma poitrine, un regard pesant, insistant salace. Le sourire qui marquait son visage l’était tout autant.

La cinquantaine bedonnante, calvitie et pif rougeaud, le bonhomme n’avait rien d’un bellâtre fantasmé.


Le camion prit de l’avance sur mon pas de randonneuse et alors que son regard se réverbérait dans le rétroviseur, je passais une main moite sur ma poitrine, en titillant la pointe déjà bien saillante.

Le petit bonhomme fit résonner son klaxon en me faisant d’incompréhensibles signes de mains.


Au fond, je résistais aux assauts du désir, en me sachant d’avance vaincue. Sur un banc, légèrement en retrait de la route, je me caressais, serrant les mâchoires en jouissant. Pourtant il semblait que mes cris étouffaient ceux du moteur et du klaxon qui emplissaient la vallée et plus lointainement encore.


Lorsque j’arrivai au chalet, je postai mon fauteuil devant la baie vitrée, observant le ballet des poutres dans l’air.

Je tremblais tant de désir que Marc-An me crût souffrante. Oui, vraiment je souffrais d’un manque cruel que mon chéri ne comblerait jamais.


En soirée gorgée de pensées lubriques, je simulai une migraine pour rejoindre mon lit et caresser mon corps jusqu’à l’épuisement.

Au petit matin, accablée et fourbue, je quittai la chambre, je quittai le chalet, car le désir l’emporte sur toutes choses.

Dans mon petit sac à dos, j’avais glissé quelques joujoux, car si mon bonhomme ne passait pas, je ne pourrais vivre sans jouir. Dans mon sexe, j’avais glissé mes boules de geisha, habile dans la marche, emportée par le plaisir, je pris la petite route habituelle.


Ce matin, non pas de petits pains chocolatés, pas de croissants. Je me posai sur le banc de pierre encore très humide – le banc – et tremblante, je demeurai statique afin que la fureur de mon excitation ne puisse couvrir le ronflement du camion.

L’engin était métronomique. À chaque virage, je perdais son bruit que je retrouvais au virage suivant.

Plus le bourdonnement se rapprochait, plus mon corps frémissait. Puis j’aperçus la face grisâtre du bahut, poussif lent et puissant, chargé d’une montagne de troncs plus gigantesques les uns que les autres. Lentement, lentement, il avançait.


Je quittais mon endroit de guet et pris le pas innocent de celle qui n’attend rien ni personne.

Mon sexe envoyait au creux de l’aine une sueur douceâtre qui me lançait des soubresauts jusque dans la poitrine.


Lorsque le camion marqua le pas à mes côtés, le chauffeur, bien plus hardi encore, forçait un peu le trait.

Le nombre jouait en sa faveur, car ce matin-là, un autre débardeur l’accompagnait. Même modèle, même gabarit, même bedaine, même couperose.



Et les deux se fendaient d’un rire gras en se tapant sur les cuisses.



Le camion avait pris un peu d’avance et, tout comme j’avais connu la hardiesse sur mon propre terrain, tout comme j’avais laissé tant d’hommes prendre mon corps dans les jardins et les parcs, dans les musées et les ruelles de Paris, soudainement je tombais le masque de pudeur que j’avais chaussé jusqu’alors et retrouvais les élans que mon corps avait connus sans retenue sans réflexion seulement mue par le désir le plus pur.

Je trottinai un peu à leur côté et :



Le crissement des freins quelque dix mètres plus loin fit virer sensiblement l’arrière du chargement. Je crus un instant que tout allait virer vers le gouffre. Je priais qu’il n’en fut pas ainsi, j’avais tellement envie que l’on baise mon corps.

Lorsque la portière s’ouvrit, le chauffeur me hissa jusqu’en haut en m’affublant à nouveau du « jolie promeneuse », ridicule et inadéquat.

À peine sur la banquette, je dégrafai ma chemise.



Je caressais mes seins avec vigueur, les relevant vers ma bouche pour en lécher la pointe, tandis que les deux lascars quittaient pantalons et slips laissant pendre leur bite sous leur ventre lourd.

Je m’allongeai, quittai mon jean.



Ma main malaxait ses couilles couvertes de poils épais alors que sa queue durcissait dans ma bouche. Son gland, comme gélatineux, glissait vigoureusement d’une joue à l’autre.

De l’autre main, je maintenais fermement la chevelure du second type, m’y agrippant, le forçant littéralement à s’étouffer dans mon sexe.

Le chauffeur grognait comme le moteur de son camion. Je sortis sa bite de ma bouche.



Bien entendu, le vocabulaire restait pauvre, mais plus que tout, les « sale pute », « salope » et « chienne » décuplaient mon plaisir.

Et même si cela m’était peu arrivé, je sentis comme un geyser contenu trop longtemps, je sentis mon sexe envoyer un liquide chaud qui doucha littéralement la face empourprée de l’autre.



Je suçais avec une folie redoublée la queue du bedonnant pressant ses couilles au même rythme. Une giclée de sperme emplit ma bouche, que je régurgitai en attrapant la bouche de l’autre.

Le bedonnant branlait son membre pour retrouver de la vigueur, alors je lapai son gland pour aider.

Lorsqu’il fut raide, je tendis mon cul en écartant au mieux mes fesses de mes mains.



Insultez un homme et sa hargne à vous baiser grandit.

On me cracha dans les orifices, puis je sentis comme un tronc d’arbre pénétrer mon cul et laisser place au copain et recommencer. Une bite fichée dans mon cul est un état supérieur de l’avilissement et du sublime conjugués. Indescriptible. À vivre.



L’autre vint faire tournicoter sa bite devant ma bouche tandis que le bedonnant fourrait tour à tour mon anus et ma vulve.

Je regardai la main qui astiquait la queue, laissant apparaître son gland costaud et presque noir.



Les saloperies fusaient de toute part, les coups de queue basculaient mon corps d’avant en arrière dans un mouvement cadencé.

Le bedonnant claquait mes fesses de ses grosses poignes calleuses.

J’étais cramponnée des deux mains à la pine de l’autre. Je branlais tant, que mes bras en étaient douloureux. Les deux se relayaient à nouveau dans mon cul, je tendis la main vers mon sac à dos et en sortis mes joujoux.


Le petit vrombissement du gode fit rire un peu les deux lourdauds et en emplir mes trous leur permit de glisser dans le même temps leurs queues dans ma bouche.

Je crus que la commissure de mes lèvres allait se déchirer et même si les deux sexes me rendaient aux limites de l’asphyxie, je ne pouvais arrêter de sucer. Une forme de mécanisme sans fin allait dans ma gorge.


Après, un membre dans chaque main, tandis que mon gode grande taille semblait travailler en autonomie, j’eus un peu de répit, laissant leurs grosses paluches malaxer mes seins.



Ne laissant pas trop reposer les corps, j’accélérais le piston sur les bites. Les deux camionneurs redevenaient raides.



D’abord frileux dans le geste, je l’engageai à plus de vigueur alors que je claquais la longue bite du bedonnant contre mes joues. Les coups pleuvaient maintenant sur ma peau, alternant avec les saccades de sa bite enfoncée jusqu’à la garde dans le trou de mon cul.

Presque simultanément, les deux bites giclèrent en jets longs et tièdes. Je jouissais tant que ma voix ne franchissait plus le seuil de ma gorge. Un cri blanc.



Lorsqu’il quitta mon cul rageusement, je m’agenouillai sur le sol, les deux hommes assis devant moi, je léchai le sperme gras de leurs glands, aspirai leurs couilles avec le bruit particulier de la succion. Une forme de ferveur était en moi.

J’aurais voulu que l’on refasse le jeu, mais les queues étaient molles. Les deux hommes ricanaient avec l’hébétude et la fierté des balourds.



Je repris leurs queues en bouche.



Je caressai leurs ventres lourds, remontant jusqu’au torse mouvant et velu. Je pris leurs mains pour enfouir leurs doigts boudinés dans mes trous. Puis, tour à tour, j’engloutis ma langue dans leur bouche. Mes deux mains malaxaient leurs couilles, remontant jusqu’au gland.



Je sentais une tension monter chez mes deux amis. J’insistai :



Je la sentis se raidir un peu, je tétai juste le gland en écoutant le petit râle que faisait l’autre. Je tendis le fouet et les deux hommes cinglèrent tout mon corps, chaque coup m’envoyait des larmes acides. Leur colère était là, leur rage, leur outrage.

Puis une bite transperça mon anus, un très court instant avant de ressortir. Les deux hommes tombèrent comme deux pantins.

La portière s’ouvrit et comme deux jumeaux nus et gras, ils pissèrent des jets drus. Je sautai du camion et suçai chaque bite recrachant dans le même temps la pisse chaude sur mes seins.

Après, ils lancèrent mes vêtements et mon sac sur la berge.



Le camion patina puis s’éloigna au pas semblant arracher l’asphalte.

Refroidie par le vent sec de montagne et brûlée par l’urine sur les plaies de mon corps, je peinai à reprendre le pas.


Lorsque j’arrivai au chalet, tout le monde s’apprêtait à partir. Marc-An se réjouissait de mon aptitude à m’acclimater à la vie montagnarde. Matinale et sportive, dit-il, en posant une bise sur mon front.

Je m’enveloppai dans un plaid épais, un jus de yuzu et quelques tranches de papaye, en regardant le mécano de bois se balancer au bout des grues. C’était un plaisir pour les yeux.

En somnolant un peu, j’ai pensé que j’avais oublié mes boules de geisha dans le camion. Ô, il y avait encore des grumes à transporter…