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n° 21915Fiche technique22095 caractères22095
Temps de lecture estimé : 15 mn
25/07/23
Résumé:  Le service de Soumise s’achève pour Chantal, avec un petit supplément. Place maintenant à d’autres essais piquants dans la complicité d’une sieste commune pour ce petit groupe de dames exaltées.
Critères:  fff fagée jeunes campagne fsoumise fdomine voir exhib odeurs fmast caresses cunnilingu 69 fouetfesse piercing
Auteur : Dyonisia  (Rêves et autofictions… souvenirs et confidences…)      Envoi mini-message

Série : Marie la coquine

Chapitre 02 / 08
Reprise des débats

Reprise des débats



Résumé des épisodes précédents :

Simple rappel des anecdotes et des protagonistes qui ont fait la matière des séries précédentes, illustré de quelques précisions.



Reprise des débats – 2/8


Mon service est fini, ou mon gage pour être précise. En tout cas, ma journée de soumission est terminée. J’en retire des sentiments mélangés de profondes satisfactions et de questions prégnantes sur ma véritable nature.


Je me croyais hétéro, sans goût pour le masochisme. J’ai découvert la bisexualité et le plaisir de la honte. J’ai accepté l’ambivalence sexuelle, mais pour me sentir maintenant de plus en plus attirée par son seul versant saphique. J’ai cru à une simple inclination pour une aînée du même sexe, et je me suis prise de passion pour une benjamine. Je ne voyais dans l’amour qu’un unique objet qui en soit digne, mais j’ai transigé pour en admettre deux, puis trois, et me retrouver finalement à en envisager la multiplication à toutes mes compagnes.


Qui plus est, cerise sur le gâteau ou orties sur les fesses, je me suis surprise à calculer les divers tourments que je pourrai leur infliger quand viendra mon tour de les dominer. Parce que j’y compte bien, voyez-vous. J’en conçois par avance des délices comparables à ceux de l’humiliation. La Chantal d’il y a six mois s’en alarmerait, celle d’aujourd’hui s’en délecte. N’y a-t-il pas là de quoi chambouler une honnête femme au foyer au mitan de sa quarantaine ? Eh bien non, figurez-vous. Elle regrette tout bonnement le temps perdu ! Nous sommes peu de chose…


Mais foin de questionnements et d’introspections sauvages ! Je repousse tout cela aux calendes grecques, il sera toujours temps alors de m’en inquiéter. Pour l’instant, c’est celui de la sieste qui réunit nos huit corps nus dans la « chambre d’amies » de Colette. Une pièce que l’on peut aussi appeler « le Donjon de la Maîtresse » puisque notre hôtesse l’a dédiée à ces deux destinations. Elle est assez vaste et aérée pour nous donner une impression de fraîcheur aux heures les plus chaudes du jour.


Hier, nous les avions passées dans la pénombre du petit salon, contrevents fermés. Mais je les ai laissés ouverts ce matin, coupable négligence dans mes devoirs ancillaires. C’est donc une punition qui a ponctué la fin de mon travail, juste avant le repas. J’ai dû écarter les couverts sur la table que je venais de dresser pour me pencher dessus, les seins écrasés sur le bois brut, et offrir mes fesses, aussi nues que le reste, à une fessée bien méritée.


Ma Maîtresse Colette a fait preuve d’indulgence : je n’ai été condamnée qu’à dix claques, cinq sur chaque hémisphère de mon popotin, par personne, bien entendu. Une bonne septantaine de paumes, au bout du compte, qui sont venues enflammer ma partie charnue. Celles de Anaïs ne m’ont pas fait grand mal, plus de bruit que de sensations. Mais les amies de Colette ont une technique bien rodée, leurs claques cinglent comme quatre cravaches. La peau me cuisait déjà suffisamment lorsque Marie a suivi leur exemple avec une louable application…


Quand je pense que cette gamine n’osait même pas m’embrasser sur la joue en revenant chez moi ! Je balançais entre pleurer de douleur à ses coups et pleurer de joie à ses progrès lorsqu’elle a eu fini sa série. Elle a laissé les touches finales à ma Maîtresse qui n’a pas failli à sa réputation pour m’abandonner les larmes aux yeux, le cul en feu, et la chatte à l’avenant. Un seau d’eau froide a tout calmé. J’ai malgré tout pris l’apéritif debout, et participé au jeu de l’enculette* dans la même position.


Mes fesses sont encore embrasées et communiquent sournoisement cet incendie à mon bas-ventre pendant que j’observe la gagnante et la perdante de la partie, enlacées sur le même lit dans cette chambre d’amies qui accueille notre repos post-prandial. Martine sera la Reine des prochaines vingt-quatre heures et Colette en sera la Soumise. Ainsi va la vie !


[* Contrairement à ce que ce nom pourrait faire croire aux esprits mal tournés, il s’agit d’un jeu dérivé de la belote bridgée, avec une, deux ou trois cartes par adversaire au choix du donneur, qui vise à désigner le perdant qui paiera la tournée au bistro dans ce pays reculé.]


__________



La perspective de devoir supporter toutes les humiliations et les punitions que ses invitées imagineront ne semble pas préoccuper notre chère hôtesse. La pensée m’effleure qu’elle a fait exprès de perdre… Martine et elle se mignotent avec force sourires complices et sans une once de gêne. Il est vrai qu’ici la pudeur n’est pas de mise, quels que soient les lieux ou les circonstances. Maison ou jardin, voire promenades forestières, comme repas, séances de domination ou moments de repos, chacune partage sa nudité et ses désirs en ne tirant « aucune fierté de ses charmes ni de honte de ses imperfections » . Oui, j’aime bien cette citation qui correspond aux relations égalitaires que nous entretenons, et qui devrait guider d’ailleurs toute relation affective.


Colette et Martine vont s’aimer. La formulation est mièvre, c’est vrai. Je la préfère pourtant au vulgaire « vont baiser ». En réalité, les deux s’appliqueraient. Elles donnent libre cours à leur envie l’une de l’autre dans un échange où l’amour est présent, sans exclusive ni serment d’éternité. Caresses et baisers promènent leurs mains sur leur corps et leur bouche sur leurs seins. Les premières revisitent hanches, cuisses et fesses. Les seconds deviennent tétés et mordillements des mamelons. De tétons en nombril, les têtes glissent vers d’autres lèvres pour un broute-minou mutuel qui émoustille nos yeux de spectatrices bienveillantes.


Colette est dessous, la fourche ouverte à Martine qui chevauche son visage. Aux crispations des orteils, on devine la précision des coups de langue qui fouillent l’entaille offerte. De l’autre côté, les sursauts du cul pointu de la cavalière traduisent la passion des assauts dont profite son intimité. Voyeuses attentives, nous retenons notre respiration de peur de troubler leur tendre besogne. Suçotements mouillés et gémissements étouffés meublent seuls le silence lourd du désir qui nous prend.


Nous ne sommes pas privées de sexe, pourtant ! Alors, pourquoi nos mains s’enfouissent-elles entre nos cuisses ? Mimétisme érotique aussi communicatif que le rire, l’excitation réveille la chaleur où sommeillait ma chatte. Mes compagnes ne sont pas en reste, et nos gestes lubriques n’échappent pas à Martine. Lorsqu’elle reprend haleine, un bref instant, je croise dans son regard une lueur que je prends pour invite. La dame est généreuse et ne déteste pas partager son dessert ou montrer au plus près la technique aboutie dont elle le déguste.


Après tout, pourquoi pas ? Il n’est de meilleur apprentissage que par la pratique démonstrative. Puisqu’on me le propose, j’aurais mauvaise grâce à refuser de me perfectionner dans l’art du gougnottage. Une leçon de léchage n’est jamais inutile, et Marie pourrait en profiter aussi pour s’instruire, au lieu se contenter d’un concours de papouilles avec Anaïs. Je me décide à l’entraîner avec moi. Quand il y en a pour une, il y en a pour deux, n’est-ce pas ?


Et même pour trois, je l’espère ! Les deux gamines ne se sont pas séparées. En emmenant l’une vers le lit des plaisirs partagés, j’y ai conduit l’autre. L’afflux de public ne contrarie pas Martine, son sourire en témoigne. C’est avec une lente et précise application qu’elle étire à notre intention les étonnantes petites lèvres de Colette. Pour Marie, la vue en gros plan de ces larges et longues nymphes – des nymphéas, je n’en démords pas ! – est une découverte. Les siennes, qui la complexaient tant, ne sont que broutilles en comparaison.


Sa surprise redouble et un air d’affolement passe sur son visage quand la démonstratrice enfile ses auriculaires dans les trous que l’intronisation de Soumise Novice a laissés dans la chair la plus sensible de Colette. Il faut forcer, sans doute, pour glisser ces doigts même si fins dans ces étroits pertuis. La douleur de la victime se mesure à ses gémissements, plaintes qui s’accentuent quand les doigts en crochets écartèlent sa chatte. Ses muqueuses pulsantes et leur tapis de mouille disent assez pourtant le plaisir qu’elle en tire.


Anaïs se trouble elle aussi au constat singulier de ces stigmates anciens que son ingénuité lui a fait ignorer dans son apprentissage. Je me sens investie d’une noble mission, celle, en aînée responsable, d’instruire ses cadettes de la subtilité des sources de l’extase – sexuelle s’entend – et mes mains n’attendent pas plus loin pour peser sur les nuques de mes jeunes consœurs. Ce sont donc quatre têtes qui maintenant se penchent sur l’entaille ouverte, torturée et ravie, de ma chère Colette dont nos regards émus contemplent la cyprine.


À côté de mes joues, des narines palpitent, aspirant comme moi un doux parfum de rut. Pour un rien, je le crois, les langues sortiraient. Oh, je n’ai plus besoin d’inciter mes compagnes ! Leurs yeux sont captivés et leur bouche entrouverte, mes mains sont libérées et rendues disponibles. La vulve écarquillée les appelle et réclame une intrusion profonde propre à la contenter. Martine m’y invite d’un sourcil impérieux. Si c’est un vœu commun, comment le refuser ?


Ma droite est dans le con, ma gauche sur le mont. Je pistonne dans l’un, je comprime sur l’autre. Un chaud étau moelleux enveloppe ma main, un globe, sans erreur, résiste sous mes doigts. Je vais, je viens, je presse, m’enfonce et me retire. Je partage à plaisir le produit de ma fouille. Chacune de mes protégées en reçoit la becquée. Je retourne à loisir au vagin de Colette dont les cris de bonheur enchantent nos oreilles et les mordillements, eux, le cul de Martine.


Les hanches de Colette tressautent à qui mieux mieux, sa tête par saccades heurte les fesses dures, son ventre se contracte et son bas-ventre pulse. Je dégage ma main quand explose l’orgasme. La chatte éclose se fige un instant puis frémit. Un geyser en jaillit qui inonde nos traits, la vessie comprimée trop longtemps contenue se délivre en cascade puissante dont nous faisons les frais. Nous restons interdites sous la douche de pisse, avant qu’un rire fou nous saisisse et n’éclate en vagues incoercibles qui secouent nos poitrines.


Rien qu’à nous regarder, les quintes nous reprennent. Martine est moins touchée. Plus vive ou plus habituée, elle s’est reculée en devinant le jet. Moi, j’ai reçu en plein le plus gros de la charge. L’urine dégouline de mon front au menton, s’écoulant sur mes seins en petites rigoles qui tracent sur ma peau une humide résille. En suis-je dégoûtée ? Pas du tout ! L’ondinisme deviendrait ma seconde nature ? Même pas ! J’accueille en cadeau la miction impromptue qui bénit mon souhait de donner de la joie. Mais jusqu’où la passion va-t-elle se nicher !


Anaïs et Marie, par contre, semblent tétanisées. De simples éclaboussures elles n’auraient souffert sans garder bêtement la bouche grande ouverte. Maintenant, baveuses et indécises, elles recracheraient sans le regard sévère dont les fixe Martine.



Marie, interpellée, s’exécute aussitôt, et Anaïs l’imite. Ma jeune protégée est très obéissante ! Anaïs n’ose-t-elle pas se distinguer en paraissant moins crâne que la fille des villes ? Les deux boivent en tout cas le pipi de l’hôtesse ! Tout comme je l’ai fait, sans qu’on me le demande…


La ballade islandaise de Colette – son geyser était aussi chaud qu’il se doit ! – a attiré les trois autres coquines qui se bécotaient non loin de nous. Elles observent amusées les conséquences de l’explosion urinaire et se proposent pour aider à leur assèchement autant que nécessaire. Une opportunité que ne manque pas de saisir Martine, indifférente à mon buste souillé mais crochant toujours dans les nymphéas du sexe qu’elle étale.



Trois ou quatre ouvertures de tiroirs après et deux minutes plus tard, l’obligeante copine nous présente un pulvérisateur de parfum aux trois quarts emplis d’un liquide doré dégageant une puissante odeur aromatique. L’étiquette porte un nom compliqué à retenir mais affiche clairement un titrage de 90% d’alcool.



Le cri du cœur de Colette s’est affranchi des fesses qui couvrent encore sa bouche et ses bras se débattent sous les cuisses qui les contraignent. Les mains de Bénédicte et de Andréa se chargent sans délai de mettre un terme à ces velléités de révolte, tandis que se poursuit la distribution de consignes.



Martine est une parfaite organisatrice !


Janine penche le flacon au-dessus du vagin ouvert. Les émanations de l’un et de l’autre se mélangent, largement à l’avantage du premier dont l’arôme agressif domine les exhalaisons sexuelles. Légère hésitation, temps suspendu avant qu’un rapide geste de poignet n’en répande le contenu dans la conque béante…


L’effet du révulsif n’est pas immédiat. Une seconde, deux peut-être, après qu’il ait investi la vulve, les doigts de Colette se crispent, ses genoux tremblent, son bassin se projette en l’air. Tout son corps gigote tandis qu’un double feulement de jouissance s’élève, libre et clair dans la bouche de Martine, étouffé et contraint dans son cul. Puis, le calme revient, les hanches de la soumise retombent. Un liquide huileux macule les poils d’un pubis frémissant encore des spasmes vaginaux.


Martine se relève et libère la bouche luisante de Colette de l’emprise des fesses. Elle libère aussi de sa prise les larges nymphes qui retombent, deux nénuphars fanés sur l’huile du tableau. Les deux femmes reprennent haleine, souriantes, satisfaites et comblées. Une nouvelle plainte, vagissement plutôt, s’échappe des lèvres de la seconde quand son sexe refermé dégorge son trop plein sur le périnée et l’anus. Alors elle se tait, de plaisir et souffrance repue.


Colette, enfin, se redresse à moitié. Entre ses cuisses ouvertes, une tache s’étale et s’élargit. De brusques frissons la parcourent encore par à-coups, faisant vibrer les gouttes de sueur sur ses seins et son ventre. Pourtant, une expression heureuse éclaire son regard lorsqu’elle s’adresse à moi :



Curieuse impression d’être respectueusement priée dans les formes dont on usait soi-même et humblement… Je n’en saisis pas tout de suite l’objet de sa demande. Quand je le réalise, je prends ma respiration avant de me lancer d’une traite.



Ma voix est trop aigue et l’ordre mal formulé, mais la soumise m’obéit. Elle quitte le lit sans lever les yeux sur moi et s’agenouille aussitôt à mes pieds. Sa langue passe sur l’une et l’autre de mes cuisses pour recueillir quelques gouttes égarées puis remonte vers mon pubis dont elle fouille soigneusement les poils à la recherche d’une humidité suspecte, mais elle évite tout aussi soigneusement de toucher à mes lèvres. C’est frustrant !



Que m’a-t-il pris ? Je l’ai giflée en commençant ma phrase… Un geste non prémédité, qui m’a paru aller de soi, sur le moment, alors que ma chatte, je le sais, n’est salie que de ma mouille. Colette s’exécute sans récriminer, elle n’a même pas tressailli à ma gifle. Et elle me nettoie bien : fente, nymphes, lèvres, bouton, tout est léché, lavé, récuré… Puis, plus rien.


Colette s’est arrêtée, le nez sur mon clito. Elle semble attendre. Mais quoi ? Une nouvelle réprimande ? Que je la prenne par les cheveux ? Ils ne sont pas assez longs pour que ce soit amusant… Je dois pourtant jouer mon rôle de domina… Ah ! Une autre idée… Je consens à me pencher, à allonger les bras jusqu’à pincer ses tétons, et me redresser en entraînant ses seins qui s’étirent, la forçant à suivre le mouvement. Je ne suis pas mécontente de moi.



J’ai toujours ses bouts de sein entre mes doigts, je les serre à la jonction des tétons et des mamelons. C’est là que ça fait le plus mal quand on écrase durement, pour moi en tout cas. Ou alors, tout à l’extrémité de la pointe…


Je teste. J’alterne pincements et relâchements, je glisse de la base au bout, je me règle sur les soupirs ou les gémissements. Les tétons sont durs et se vrillent volontiers. Les mamelons sont chauds, je sens les pulsations du sang sous la pulpe de mes pouces.


Je garde mes mains immobiles et jointes, au début. J’oblige Colette à tirer sur un sein ou sur l’autre dans sa chasse aux traces de son urine d’un côté ou de l’autre de mon buste. Puis, c’est moi qui la guide, lui indiquant par tractions sur ses tétons les endroits où je veux qu’elle officie. Je l’attire sur mon sein gauche, elle le tète. Je la renvoie sur le droit, elle l’aspire. Il y a belle lurette que les éclaboussures de sa pisse ont disparu. Ma peau ne brille plus que de sa salive. Mais je prolonge le jeu : c’est comme diriger un cheval avec les rênes.


Janine doit avoir eu la même image en tête. Elle me tend une paire de longues chaînettes et me montre comment manipuler les pinces à molette qui les terminent. C’est pour remplacer mes doigts sur les tétons. Bien pratique ! J’hésite quand même un peu à forcer sur le serrage mais Janine n’a pas mes scrupules. Deux gémissements plus tard, les bouts de sein de Colette sont aussi aplatis que des becs de canard. Amusant, quoique pénible pour elle.



Je reconnais les créoles qui avaient décoré un temps la chatte de Colette lors de mon premier séjour. Je sais parfaitement où elles doivent aller, mais leur pose me semble appropriée à un exercice éducatif.



Les rires de mes pairs – petite satisfaction égoïste d’être l’égale de Janine et consorts – me confortent dans mon initiative. Les benjamines, par contre, ne savent trop quelle attitude adopter lorsque je dirige la soumise – grande satisfaction de penser soumise au sujet de Colette ! – vers elles. Ben tiens : se faire lécher les joues par une dame, qui a, presque, trois fois son âge, a de quoi déstabilisé une, presque, pure jeune fille.



Ma plaisanterie douteuse a au moins l’avantage de désinhiber la gamine qui s’accroupit pour procéder plus commodément, peu ou prou consciente du joli point de vue qu’elle offre sur la rosée de sa craquette ouverte. Évidemment, il lui faut tirer un peu sur la chair délicate de sa patiente pour trouver le trou ad hoc. Mais étirer d’une main, enfiler de l’autre, ce n’est pas si simple quand le trac vous fait trembler. Elle a besoin de soutien, à l’évidence.



À deux, c’est mieux, slogan bien connu. Colette se trouve bientôt parée des anneaux sexuels qui sanctionnent son état de servitude volontaire. Leur poids allonge lourdement ses grandes petites lèvres – Little Big Lips, isn’t it ? – et personnellement je me contenterais de cet attirail qui tintinnabule à chacun de ses pas. Martine a autre chose en tête.



Elle les fait passer chacune à travers une créole et ressortir sous les fesses de Colette, tout en m’expliquant la raison de ce détour.



Ce n’est pas dit sur un ton de reproche. Un simple constat qu’elle me communique, sans plus de réserves que moi l’assurant qu’il en reste assez, de jours, pour que toutes les copines puissent s’en occuper, de mon cul, à leur convenance ! Le rire est le propre de l’amitié…



Janine et Andréa nous rappellent à la réalité. Bénédicte fait chorus. Il est temps de reprendre mes essais d’apprentie domina sous la férule de Martine. Férule, dis-je, car elle a saisi une longue cravache méchée. Serait-ce pour moi ?



A suivre