n° 21941 | Fiche technique | 25969 caractères | 25969 4253 Temps de lecture estimé : 18 mn |
15/08/23 |
Présentation: « Lasciate ogni vergogna… », pourrait se traduire par « toute honte bue ». Mais contrairement à l’expression originale, tout espoir n’est pas perdu. | ||||
Résumé: Il faut apprendre à se déprendre de toute fierté, abandonner la moindre parcelle de pudeur jusque dans les actes les plus triviaux. Ce qui n’empêche pas les jeunes esprits de fantasmer. | ||||
Critères: fff douche fsoumise fdomine soubrette humilié(e) exhib intermast cunnilingu lavement orties | ||||
Auteur : Dyonisia (Rêves et autofictions… souvenirs et confidences…) Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Marie la coquine Chapitre 08 / 08 | FIN de la série |
Résumé des épisodes précédents :
Un petit coin de paradis accueille une communauté féminine de circonstance dont les jeux tiennent plutôt du purgatoire. Mais il faut passer par les chemins de la connaissance pour s’appréhender soi-même et mieux apprécier tous les plaisirs du corps et de l’esprit.
Quatre nuages blancs se courent après dans un ciel bleu lumineux. Encore ne sont-ce que des apprentis nuages, petits flocons voguant où les pousse un courant paresseux. Au moins ce filet d’air donne-t-il l’illusion d’une fraîcheur enveloppant nos corps nus. L’un des plaisirs de l’Été, et non des moindres, est de pouvoir se mettre à l’ombre. Celle d’un tilleul augmente cette sensation de bien-être après le farniente au soleil. Celui de Colette n’échappe pas à la règle, et j’en profite en alternant l’exposition de ma personne à une vraie rôtissoire et à une relative glacière. Le bonheur naît des contrastes.
Dans l’ombre claire, je contemple l’azur. Sous la lumière d’Août, je dissimule mes yeux sous un grand chapeau blanc. Mes compagnes font de même, et nous échangeons nos places dans un ballet nonchalant. Se hâter semblerait épuisant. Nous marchons à pas comptés, comme des chattes désœuvrées. D’ailleurs, les nôtres le sont. Elles se ressentent des excès de la nuit passée, et nous avec. Une pause de quelques heures n’est pas de trop, même au cœur d’un séjour exclusivement dédié à toutes les formes de jouissance entre femmes. Nos ébats reprendront au retour des gamines envoyées au ravitaillement. En attendant, un seau d’eau conserve ma brassée d’orties. Il serait dommage que leurs belles feuilles dépérissent.
Attendons, donc, et paressons. Andréa, notre Reine du jour, nous en donne l’exemple…
Le ronflement du moteur nous tire de notre torpeur. Ma voiture est intacte, Marie et Anaïs sont guillerettes. Elles croulent sous les sacs de provisions et n’ont rien de plus urgent en tête que de jeter leurs quelques dizaines de grammes de vêtements aux orties. Elles ouvrent de grands yeux en découvrant celles, bien réelles, qui patientent dans le seau.
Colette leur indique distraitement qu’il s’agit des préparatifs d’un nouveau jeu en les guidant vers la resserre pour ranger les achats. Leurs questions insistantes n’obtiennent pas plus de précisions.
Les filles obtempèrent sans se faire prier, mais lorsqu’elles se dirigent vers la salle de bain un nouvel ordre les rappellent.
Anaïs n’a rien dit, elle connaît la maison. Son visage s’est seulement figé à l’interpellation de Andréa. Ses tétons pointent, d’angoisse ou d’excitation. Quelque chose s’annonce qu’elle tente de deviner. Je le vois à ses yeux qui maintenant passent de l’une à l’autre dans l’espoir d’une réponse. Pourtant, c’est elle qui monte en premier l’escalier conduisant au donjon et entraîne une Marie hésitante.
Andréa apprécie cette obéissance d’un hochement de tête approbateur. Nous grimpons à sa suite, derrière les deux paires de jeunes fesses aux formes contrastées, pommes et melons dansant à chaque marche franchie. Les cordons des tampons que les mouvements ont délogés de leur cachette pendouillent comiquement entre les cuisses qui s’activent dans l’escalade. Un petit rire franc et partagé en salue la vision, mais c’est peut-être l’hommage nostalgique de l’âge mûr à la pleine féminité…
Toujours en tête du cortège qu’elle donne l’impression de conduire, Anaïs pénètre d’un pas assuré dans la « chambre d’amies/donjon » dont elle possède tous les secrets pour en avoir installé les tuyauteries avec son artisan de père. Elle ne s’arrête qu’une fois arrivée devant l’édicule qui trône encore clos au centre de la salle. Andréa en ouvre les rideaux et révèle à Marie l’équipement particulier qu’ils dissimulaient. Moi aussi, j’avais été surprise en voyant cet étrange aménagement qui fait penser autant à une cabine de douche sans cloison qu’à des toilettes à la turque visibles de tous côtés.
Comme je l’avais fait, mais de façon bien plus agile, elle se hisse sur le bac en forme de cuvette oblongue et se tient en équilibre, les pieds crispés sur les bords, face à nous. Devant elle, Marie ne sait plus quelle contenance prendre. Sa copine est là, toute droite, les mains dans le dos, luttant pour garder sa stabilité, et offerte aux regards comme une Jeanne au bûcher. Son tour viendra, elle le sait, mais elle ne comprend pas pourquoi une banale douche exige un tel protocole.
Et de fait, tout commence comme une banale douche. C’est Janine qui opère. Docilement soumise aux indications de Andréa, elle arrose de face et de dos le corps qui s’y prête. Elle insiste sur les endroits critiques, durcissant à ces occasions le jet pour mieux fouetter croisée des cuisses, aisselles, chevilles et pieds, ou raie des fesses. La foune est moins tourmentée. Eu égard à son état, seules grandes lèvres et nymphes sont superficiellement quoiqu’abondamment rincées. Enfin, cet épisode terminé, Janine rend le flexible à sa Maîtresse et se met en demeure de sécher sa patiente derrière laquelle elle a pris place.
Les petits seins tressautent plaisamment sous les frictions vigoureuses qui gonflent leurs mamelons pointus. Janine passe à plusieurs reprises la serviette dans le sillon fessier avant de s’attaquer au buisson noir ruisselant pendant que Andréa échange la poire du pommeau contre un embout plus fin qu’elle enduit de gel. Anaïs l’observe, le visage aussi bouleversé que les poils de sa touffe.
Les deux exclamations se sont confondues dans un timing parfait. Marie vient de réaliser à la fois, la raison d’être de cette douche spéciale, et qu’elle est la prochaine sur la liste.
Dire que les regards que me jettent les deux gamines débordent de reconnaissance serait exagéré. Ceux des autres ne sont d’ailleurs guère plus amènes. Seule Colette laisse percer un léger sourire. Quant à Andréa, notre Reine jusqu’au soir, elle m’apparaît partagée entre la satisfaction d’un amusement supplémentaire, le regret de ne pas y avoir pensé elle-même, et le dépit de s’être engagée à subir le même désagrément que ses suivantes.
Il y a une nuance d’affection dans le ton de la remarque. Anaïs tire en effet bravement sur les jolies pommes de ses fesses, exposant en pleine lumière un adorable trou du cul bistre qui palpite pourtant d’inquiétude au-dessus d’une fente entrouverte par contagion. Janine masse et fourre grassement l’orifice, bientôt prêt pour l’introduction. Elle saisit alors les hanches de la promise au clystère pour la maintenir pendant que Andréa lui insère d’un seul mouvement la canule dans l’anus.
Malgré l’avertissement, le derrière de Anaïs gigote sous la pression de l’eau. Je sais ce qu’elle ressent, cette invasion brutale qui semble devoir faire exploser son ventre. Les crispations involontaires, les spasmes, l’espoir que ça s’arrête, la peur d’une contraction plus forte… je connais tout cela. Je compatis au désarroi qu’elle éprouve, non sans une lâche satisfaction de ne pas l’éprouver moi-même.
Cela aussi, je le connais : le gonflement douloureux qui tord les tripes, la panique à l’idée que son sphincter ne serait pas de force, l’horreur des conséquences que l’on imagine… C’est exactement ce que vit Anaïs, seule maintenant. Janine l’a aidée à descendre de la cuvette, faible consolation qui ne l’empêche pas de se plier en deux, mains serrées sur son abdomen, encore plus terrorisée de devoir se retenir en étant sur le carrelage du sol.
Bonhomme ou impératif, l’ordre est sans effet sur ma puce, tétanisée par l’angoisse. Andréa lui explique que plus elle tarde à obéir, plus elle retarde la délivrance de Anaïs. Rien n’y fait.
Il faut nous mettre à quatre pour la hisser devant Janine qui n’a pas quitté son perchoir.
C’est au-dessus de ses forces. Janine l’oblige à se courber, la coince entre ses jambes, et s’empare des deux melons rebondis. Marie n’est pas de taille à résister. La raie ouverte, son anus se ferme désespérément. Je devine tout ce qui tourne dans sa tête, l’envie de crier le mot magique, le désir de ne pas céder à la panique, la honte d’un refus… Personne ne le lui reprocherait, au demeurant, seul son amour-propre en souffrirait. Andréa ne lui laisse pas le temps de se décider. Elle pose l’embout sur le cratère crispé, cherche l’angle favorable, force l’entrée, et, lentement mais fermement, pousse la canule sur toute sa longueur.
La scène se renouvelle. Marie passe par les mêmes sensations nouvelles et anxiogènes qu’Anaïs. Il y a belle lurette que le clystère n’est plus la souveraine panacée, ni la fille de la campagne ni celle de la ville n’y avait encore goûté. Gigotements et frémissements identiques éprouvent celle-ci comme ils ont tourmenté celle-là. Moins longtemps mais plus durement cependant pour la seconde, car la pâleur des traits et les yeux affolés de la première incitent Andréa à accélérer la procédure, en augmentant le débit au grand dam de la réceptrice.
Le retrait s’opère avec les mêmes avertissements et précautions de circonstance, avant que la nouvelle traitée ne se retrouve elle aussi sur le sol. Marie adopte aussitôt de corps et de figure – mais le moyen de faire autrement ? – des attitudes et des expressions semblables à celle de Anaïs. Encore cette dernière touche-t-elle le fond du désespoir en remontant sur la cuvette pour vivre le plus grand soulagement et la plus intense humiliation qu’elle puisse imaginer.
L’ignoble débâcle commence à peine sa malheureuse responsable en place. Bruit et fureur qui ne durent guère mais doivent lui paraître interminables. Stoïque et imperturbable, la Soubrette de service en attend la fin pour en doucher sommairement les conséquences. Sa prompte diligence est une bénédiction pour Marie qui se tient maintenant les fesses dans la terreur panique de s’oublier sous elle. Et le scénario se répète dont je tairai les détails.
La suite est plus amusante pour nous et moins stressante pour les deux patientes. Elles sont cul à cul, ou plutôt hanche à hanche, s’entraidant pour tenir leur sillon ouvert, toute vergogne envolée. Janine transfère la canule d’un cratère à l’autre, emplissant l’un pendant que le précédent reflue, et ne cesse ses aller-retours que lorsque l’eau qui s’écoule est aussi claire que l’eau qui entre. Ayant ainsi conclu l’opération à la satisfaction des parties, elle sort je ne sais d’où une petite cuvette, un sachet et une poire vaginale.
Marie et Anaïs ont dépassé le dernier stade de la honte. Elles s’accroupissent sans plus de façons face à face pour retirer « l’usagé » et partager l’usage des accessoires d’hygiène. Elles ne rougissent même plus de se livrer à une pratique aussi intime sous les yeux de leurs aînées. Mais après tout, ne s’agit-il point-là de contingences naturelles et communes à toutes les femmes ? L’envie me vient de les embrasser, non pour leur courage orgueilleux mais pour leur crâne simplicité. Et, ma foi, je le fais !
La Lune brille, le vent est tombé, la tiédeur monte de la terre. J’ai fui la fraîcheur traîtresse du tilleul. Je suis nue – est-il encore besoin de le préciser ? – et j’entends l’écho des jeux érotiques des autres. Je ne participe pas, je me suis isolée avec leur accord. J’ai eu mon content de jouissance depuis hier. L’abstinence, temporaire, me permet de mettre de l’ordre dans mes pensées et de revenir sur la suite du double lavement.
Curieux comme on peut se sentir mal à l’aise après avoir cru se divertir d’un spectacle. Ce que les filles avaient ressenti, cette humiliation indicible, je l’avais éprouvée avant elles, mais je n’avais eu qu’une spectatrice, pas six. Six dont j’étais, en y prenant un plaisir mêlé de compassion, voire de culpabilité. J’avais mis ce mélange de sentiments sur le compte de mon inexpérience. Mes compagnes plus blasées, pourtant, ne me semblaient pas plus heureuses d’avoir assisté à la scène, y compris celles qui l’avaient dirigée. Manifestement, ce n’était pas leur amusement préféré. En avaient-elles le même souvenir que moi ? Était-ce un passage obligé ? Je m’en suis ouvert à Colette.
J’ai fanfaronné, malgré une pâleur que je n’ai pu cacher. Elle avait dit « un » second, pas « le ». Cela m’avait laissé supposer que d’autres pouvaient suivre. Perspective peu attirante ! Nous n’avons pas continué, la pose des bouchons d’orties allait commencer et je suis restée dans l’expectative. Avec une certitude : que ce soit lors du présent séjour ou d’un autre, je ne couperai pas à l’humiliation suprême…
J’ai donc ouvert la voie, du moins en l’occurrence car j’ai su plus tard que, bien évidemment, l’exercice était connu de toutes mes compagnes plus expérimentées. Notre Reine a repoussé dédaigneusement la suggestion d’un spéculum au motif qu’il y a bien assez de doigts pour m’ouvrir la chatte. J’ai dû prendre la position requise pendant que Janine enfilait des gants, de bêtes gants de ménage. Pas de chichis !
La posture appropriée est simple. Le dos au sol, on relève le bassin au plus proche de la verticale, on soutient ses reins avec les mains, on ouvre largement sa fourche et on est prête pour l’introduction. Je suis encore confuse d’avoir obligé Anaïs et Marie à m’aider. Je ne suis décidément ni souple ni musclée. Les copines n’ont pas manqué de brocarder ma maladresse. Enfin, j’ai fini par être bien disposée, moule en attente, pas vraiment palpitante de désir.
Pas assez écartée, non plus, au gré de la Maîtresse. Sur un signe d’elle, elles s’y sont mises à deux. Tout par deux, d’ailleurs : deux fois deux mains et deux doigts en haut, deux doigts en bas, deux doigts à droite, deux doigts à gauche, crochés profond dans ma fente. Elles ont tiré ensemble, sans délicatesse exagérée, dans un écartèlement douloureux de mon sexe. Ah ça, pour être ouverte, je l’étais ! Je montrais mon vagin jusqu’au col. Et la situation commençait à faire son petit effet…
La malice de Janine a devancé mes réactions glandulaires. Un beau paquet de feuilles s’est enfourné quasiment à sec dans mes muqueuses. Dire que je les avais choisies moi-même ces feuilles, en les sélectionnant sur leurs promesses de meilleur pouvoir urticant. Je pouvais être satisfaite de mes prévisions… J’ai retrouvé l’enfer du prurit intérieur, l’impression d’un brasier s’emparant de mes organes, le besoin irrépressible de se gratter, l’impossibilité absolue de le faire. Les doigts avaient lâché mes chairs, pour mieux les refermer sur le diable qu’elles venaient d’avaler. Soucieuse de faire bonne mesure, Janine a consciencieusement frictionné les grandes lèvres, les petites, le capuchon, et même le bouton sensible de mon pauvre minou, avec une poignée de tiges laissées pour compte. Ne rien gaspiller, surtout !
Brûlant dedans, brûlant dehors, je me suis péniblement relevée afin de céder ma place à Bénédicte. Malgré les larmes qui me brouillaient les yeux, je n’ai pu qu’admirer sa résolution tranquille et sa facilité à prendre la pose. J’aurais aimé prêter assistance à son tourment, mais c’était au-delà de mes capacités immédiates. Je sautillais autour du groupe en essayant d’oublier les feux qui me rongeaient. J’avais réussi à dominer la souffrance lorsque ce fut le tour de Andréa. Alors, là, oui, j’ai proposé mes services !
J’ai hérité du meilleur rôle : à cheval sur les gros seins de ma Reine, mes doigts ouvrant sa chatte en travers. Je n’aurais jamais imaginé qu’elle l’avait aussi large. Les doigts de Béné qui l’écartaient en long paraissaient encore plus fins qu’ils ne sont. Ce n’est pas un trou, c’est un gouffre qu’elle a, notre chère Andréa ! D’ailleurs, Janine préparait un bouchon d’orties qui faisait le double de celui qu’elle m’avait enfilé. Elle endurerait à la mesure de son rang, notre Reine !
Évidemment ! J’avais été sotte de ne pas y penser pour moi. Déguster ma figue l’aidait à supporter les tourments de la sienne. Les copines avaient fait pareil, et s’étaient caressées, aussi. J’ai été vraiment stupide. Il faudrait m’en souvenir si l’occasion se représentait.
Les petits trous de Anaïs et de Marie ont terminé la session. La posture exigée des réceptrices a été un peu différente : les fesses en l’air comme nous, mais les jambes ramenées vers la tête. L’anus à la verticale facilitait l’introduction. Nous les avons élargies à grand renfort de salives et de mouilles (à plusieurs, forcément…). D’abord avec l’index, ou le majeur selon l’officiante, puis le pouce, puis deux doigts, et même trois pour Marie, nous avons assoupli les rosettes et détendu les fourreaux.
Janine avait préparé deux petits fagots de feuilles et, prévoyante, les avait attachés avec du cordonnet de couture en laissant une longueur après le nœud. Ils sont entrés sans problème, par poussées successives, chacune générant un gémissement de plus en plus accentué du côté opposé à la pénétration. Quelques larmes aussi, et des succions désespérées dans la moule à portée de bouche. Mais au bout du compte tout s’est bien passé. Quand elles se sont remises debout, les nouvelles garnies avaient deux cordons pendouillant entre leurs cuisses.
L’après-midi était trop avancée pour une promenade pédestre, pas assez cependant pour un apéritif érotique. Colette a proposé d’aller le prendre ailleurs, dans un certain établissement connu d’elle et de Andréa. Il nous fallait malgré tout passer une tenue de ville, robe ou jupe chemisier, au choix pourvu que les tissus fussent suffisamment transparents pour qu’on pût deviner que nous étions nues dessous. Seules Anaïs et Marie ont eu droit à un dessous, un simple string. Andréa trouvait que le frottement de la ficelle ferait merveille dans la raie.
Nous sommes parties à deux voitures, quatre serviettes et branlettes par paires de rigueur dans chaque. La passagère avant avait les deux mains occupées. Je masturbais Colette au volant et je me masturbais à côté d’elle. Béné faisait de même avec Janine dans l’autre auto pendant ce trajet d’une petite heure. Nous avons fait quelques pauses dans nos occupations, pour ne pas trop fatiguer mains et minettes, avant d’arriver devant une ancienne bastide en retrait d’une route secondaire. Dans ce lieu isolé, elle donnait toutes les apparences de la modernité et du confort.
Le lieu était fermé en journée, mais en reconnaissant Colette le couple de propriétaires nous a accueillies à bras ouverts. L’intérieur d’un luxe cossu sans être tapageur tenait plus du dancing et du lupanar que du modeste « Hôtel Restaurant » affiché en façade. Un charmant jeune homme est venu s’enquérir de nos désirs. Nous avons écoulé là un long et agréable moment à boire, avec modération, et à papoter, sans tabou, alanguies sur de moelleuses banquettes qui, paraît-il, ne craignaient pas la mouille, voire la souhaitaient.
La conversation a été plaisante avec les occupants permanents. L’homme, largement plus de la cinquantaine, était d’une parfaite courtoisie et d’une culture maîtrisée. La femme, plus jeune, était une superbe brune dont l’élégante et suggestive silhouette a été digne de l’hommage de tous nos tétons. Ils avaient racheté pour une bouchée de pain ce commerce qui végétait lamentablement à l’écart des itinéraires touristiques. Restaurée et aménagée, la maison est devenue un discret refuge échangiste qui comble de revenus et de plaisirs cet heureux et perspicace ménage. Ménage à quatre, en fait, puisqu’au blond trentenaire s’était ajouté une aussi blonde soubrette, ce qui a satisfait la bisexualité de chacun.
Au retour, effectué sous les mêmes auspices et pratiques que l’aller, la nuit était tombée. Nous avons restitué à force doigts et contractions du vagin nos bouchons d’orties, inoffensifs depuis longtemps mais imprégnés à refus et macérés à point. Le reliquat de leur saumure baignait encore nos chattes. Nous nous sommes fait un devoir sacré de les éponger jusqu’à la dernière goutte. Pour les gamines, la précaution avisée de Janine s’est avérée bien utile pour extirper les fagots vert sombre de leur conduit anal.
Quant au végétal, objet principal de la recette, il n’était nul besoin de le faire blanchir, c’eut même été sacrilège. Janine et Colette se sont aussitôt mises à la transformation en velouté des bouquets. Ceux de Marie et Anaïs devraient ajouter une touche de saveur poivrée à la préparation qui rafraîchit au congélateur. La dégustation ne tardera pas. Le seul regret est de n’avoir au mieux qu’une bolée par personne. Nous pensions avoir fourré nos vagins à plein bord. Nous avons été trop parcimonieuses.
Anaïs et Marie viennent me chercher. Elles sont encore plus inséparables depuis qu’elles ont souffert cul à cul.
Ça leur est venu à l’apéritif, chez les bi. Colette et moi sommes leurs marraines. Pourquoi pas ? Je les enlace et nous entrons nous régaler.
Le velouté froid d’ortie au bouquet de cyprines était un délice. Colette a retenu la recette, avec un ajout : il faut remplir les cons et les culs, et bien bourrer, pour disposer de suffisamment d’ingrédient.
Les jours suivants ont été à l’avenant des premiers. Anaïs et Marie ont été Reines à leur tour, impossible de les séparer, sauf si l’une était désignée Soumise. Nous avons toutes tâté du fouet, des pinces et des aiguilles, entre autres gâteries. La semaine est vite passée.
Nous roulons vers la fin de cette parenthèse. La circulation est fluide. Marie est perdue dans ses pensées, moi aussi. Une robe légère nous donne à chacune un semblant de décence. Rien d’autre n’aurait été supportable après une semaine de liberté totale. Un brin de fatigue, la monotonie de la conduite, la chaleur, m’assoupissent. Je romps le silence.
Elle affiche un sourire plus franc, des yeux plus vifs. Craignait t’elle que je sois jalouse ?
Sa figure s’éclaire de contentement. Pour un peu, elle ronronnerait ! Puis, elle s’assombrit.
Long silence. Manifestement, quelque chose encore la turlupine. Grand soupir, elle se lance.
Elle n’achève pas, je devine la suite. Je ne la regarde pas, je concentre mon attention sur la route.
Fin