n° 21953 | Fiche technique | 26685 caractères | 26685Temps de lecture estimé : 19 mn | 27/08/23 |
Résumé: Préparation d’une journée particulière. | ||||
Critères: f ff ffh fbi hépilé fépilée exhib fmast cunnilingu anulingus fsodo journal -lesbos -bisex | ||||
Auteur : Maudmoder Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : De toutes les couleurs Chapitre 01 / 05 | Épisode suivant |
J’avais besoin de me retrouver un peu seule. La chambre restait, sinon fraîche, du moins parfaitement agréable.
Je m’allongeai, à la fois rêveuse et légèrement tourmentée. Les caresses avec Paula avaient été d’une grande intensité, mais paradoxalement, ne m’avaient pas entièrement satisfaite. Je ne parvenais pas à cerner cette femme dont l’étrangeté et l’intelligence me déconcertaient. Je m’étonnais aussi d’avoir envie que ma photo prenne place dans sa chambre, comme si j’allais être intronisée dans le club très fermé de ses amantes.
J’étais même capable d’en tirer une certaine fierté. J’en arrivais à me demander dans quel décor je pourrais poser qui soit le meilleur reflet de ma personnalité. Je pensais à deux possibilités, mon balcon sur l’île et mon bureau. L’idée de poser nue dans mon bureau ne me laissait pas indifférente et je ne parvenais pas à chasser cette image impudique de mon esprit. J’imaginais la pose, simplement assise à mon bureau, mais on ne verrait que le haut du corps. Toutes les photos chez Paula dévoilaient complètement les femmes.
Je m’imaginais, aussi, debout, appuyée sur le bureau. J’éliminais rapidement cette hypothèse qui allait considérablement élargir mes hanches qui n’avaient pas besoin de ça. J’allais jusqu’à envisager de poser assise sur le bureau, une jambe pliée – ce qui dévoilerait complètement ma vulve. Imaginer m’exhiber ainsi devant un photographe ne me déplaisait pas et commençait à retentir sur l’état d’humidité de mon intimité ainsi que sur la taille de mon clito. Je préférai en rester là puisqu’il ne s’agissait que d’un fantasme, le photographe attitré de Paula n’allant certainement pas se déplacer sur Paris pour une seule image.
Je me relevai pour rechercher la petite brochure des artistes peintres. Je consultai rapidement leur site web. Les images étaient superbes. Il y avait plusieurs séries dont une avec des femmes enceintes. J’en contemplai une en particulier sur laquelle était dessinée une cigogne dont les ailes à demi déployées couvraient les seins.
J’étais vraiment tentée par l’expérience proposée, tellement j’avais été impressionnée par la qualité du travail réalisé sur les deux femmes de la plage. La silhouette de Solange qui ne devait pas être très loin de mon âge me rassurait. La peinture couvrait bien les défauts et même les poils que je n’avais pas repérés immédiatement. Paula semblait également intéressée et avait encouragé ma participation.
Je voulais en discuter avec Élodie, mais j’hésitais. J’avais envie de lui raconter, de partager ces instants avec elle, mais comment allait-elle réagir ? Je me rendais compte qu’elle prenait de plus en plus de place dans mes réflexions. Était-elle dans le même état d’esprit ? J’avais l’impression d’être un peu dépassée par des sentiments que je ne maîtrisais pas vraiment. Paula était charmante et une magnifique partenaire de sexe, mais je ne me projetais pas au-delà et j’étais persuadée qu’elle non plus. Anna avait disparu et devait se consoler dans les bras de belles Italiennes pulpeuses.
J’en étais là de mes pensées lorsque le téléphone sonna, c’était Élodie. J’avais parfois du mal à ne pas croire que ces coïncidences en soient vraiment, qu’il n’y ait pas une sorte de communication inconsciente et supra naturelle. Je décrochai.
L’entrée en matière me fit rire, la liaison était en visio.
Le dialogue avait du mal à s’installer. C’était comme un embarras entre deux personnes qui pensent la même chose, mais qui n’osent pas se le dire.
Et je me lançai :
J’eus alors droit à un grand sourire.
Élodie me fit un panoramique de sa situation. Elle passa rapidement sur son corps, elle avait en effet un bas de maillot jaune. Elle était sur une sorte de relax à demi allongée à l’ombre d’un immense parasol. Devant elle, il y avait un jardin et une belle piscine aux formes arrondies avec un jacuzzi un peu décalé en hauteur qui se déversait en continu dans le bassin comme une petite chute d’eau. De l’autre côté, allongés sur des matelas à même le sol, deux corps nus s’offraient au soleil. Élodie zooma et je reconnus Matilda et Julien.
Je sentis une petite hésitation.
J’entendis Élodie appeler en disant que j’étais au téléphone. Matilda cria « Wir kommen ». Ils se levèrent. Matilda, superbe, j’admirai ses seins qui tremblaient à chaque pas, ils avaient exactement la même forme que ceux de la femme de la plage. Julien suivait, toujours droit, et je remarquai que son sexe ne me semblait pas complètement au repos. Nous avons échangé quelques signes de main, Matilda esquissa un baiser.
Elle ajouta avec un clin d’œil.
Malgré ses protestations, Matilda s’empara du téléphone. En riant, ils retournèrent Élodie sur le côté pour lui baisser son maillot. Elle avait en effet un superbe contraste entre ses fesses toutes blanches et le reste du corps.
Tout le monde riait, je remarquai le sexe de Julien un peu plus gonflé. Matilda rendit le téléphone et ils retournèrent sur leurs matelas. L’image chavira un instant, Élodie avait complètement retiré son slip. Elle me montra son ventre et ses poils très sombres sur le blanc de la peau.
Je braquais l’objectif sur mon sexe, mon clito était largement sorti de sa cachette avec son gland luisant qui attendait un doigt secourable. Il y eut un silence. Élodie, de sa main libre, avait largement écarté ses lèvres, j’avais une vue directe sur son vagin et le petit trou à pipi. Élodie se leva, je suivis son trajet jusqu’à sa chambre.
L’image fut de nouveau nette. Elle était sur son lit, les cuisses largement ouvertes et elle se caressait frénétiquement. Ses doigts allaient et venaient sur sa fente et dégageaient la tête de son petit bouton nacré. Un index inquisiteur taquina son anus plissé et s’introduisit sans effort dans le petit orifice. Je me demandai comment elle pouvait tenir le téléphone aussi stable. Elle se crispa et se tendit en faisant le pont laissant échapper un petit cri. Le plaisir m’inonda presque en même temps. Nous avons eu le même geste en même temps, en portant nos doigts souillés de nos plaisirs à nos bouches.
Après avoir récupéré de cette distraction d’adolescentes, nous nous sommes raconté nos journées. J’expliquais à Élodie la demande de body painting, elle trouva ça génial et me dit qu’il fallait absolument que je pose ma candidature. J’évoquai le retour de plage avec Paula et surtout les photos. Elle trouva l’idée à la fois malsaine et troublante et j’osais lui dire :
Elle m’expliqua qu’elle était arrivée chez les amis au moment où ils partaient – ce qui n’était pas prévu, mais finalement bien agréable pour la tranquillité. Matilda était arrivée le soir même, il n’y avait plus d’entraînement à la piscine et Julien travaillait. Je n’y allai pas par quatre chemins :
Elle ne répondit pas.
Je me laissai aller à quelques commentaires.
C’était un petit oui, un peu embarrassé. Nous avions bavardé et plus d'une bonne heure, la batterie de mon téléphone donnait des signes de faiblesse. Nous avons raccroché après lui avoir promis de tout faire pour aller me faire peindre le lendemain.
Je ressortis juste vêtue d’un paréo. Il faisait une chaleur humide désagréable, mais la terrasse était à l’ombre et il y avait par moments un peu d’air. Denis était là, nu sur un transat, les yeux protégés par d’énormes lunettes de soleil qui lui faisaient une tête de mouche. Je me gardai bien de lui demander s’il allait mieux, je ne voulais pas prendre le risque de le faire partir dans une longue explication sur sa maladie. Chiara était allongée sur le ventre paraissant endormie, Elsa et Paula barbotaient dans la piscine.
Avec une certaine perfidie, compte tenu de ce que Chiara m’avait dit de l’attirance de Denis pour les fessiers, je laissai tomber mon paréo. Denis devait avoir une vue imprenable sur mes grosses fesses. J’allai vers le bassin pour parler avec Paula du body-painting. Elle ne portait aucune perruque, son crâne nu était bien bronzé. Elsa semblait détendue. Pour parler, je m’étais accroupie offrant à Denis le spectacle de mes hanches épanouies et à Paula et Elsa, celui de mon sexe ouvert. Alain adorait me voir dans cette position et me comparait à certains dessins de Maillol. Il avait également trouvé que je devais être la réincarnation du modèle d’un peintre franco-suisse, une femme brune à la taille fine et aux hanches fortes. Il avait réussi à trouver une reproduction d’un tableau de Felix Valloton, la femme était nue de dos sur un petit rocher au bord de la mer. Le déhanchement accentuait encore l’impression de largeur des hanches et des fesses. Il avait essayé, à plusieurs reprises, de me photographier ainsi, mais aucun cliché ne nous avait vraiment convaincus.
Paula sortit de l’eau pour discuter plus confortablement. Lorsque je me retournai, je pus juger de l’effet que j’avais eu. Denis n’était pas aveugle, car son sexe avait fortement augmenté en volume et en rigidité. Chiara s’était réveillée et redressée sur ses avant-bras, ses seins pendaient et oscillaient sous elle pendant qu’elle riait.
Denis nous gratifia d’un sourire en haussant les épaules.
Je crus bon de ne pas entrer dans le débat. Je remis mon paréo et rentrai dans la maison avec Paula qui s’était séchée, mais était restée nue.
Nous avons appelé le numéro inscrit sur le petit flyer que nous avait donné Ingrid. Ce fut Solange qui nous répondit. Elle nous donna des détails sur la prestation souhaitée en insistant surtout sur le fait qu’elles cherchaient des modèles non professionnels. Elles espéraient avoir des candidatures variées, car elles ne voulaient pas de filles taille mannequin enfin pas que ça. Elles avaient fait le tri sur la plage en évitant selon son expression « les minettes évaporées ». Trois femmes s’étaient manifestées pour l’instant et il en faudrait une douzaine. Paula me poussa avec sa main en me chuchotant :
Je cédais alors qu’elle me faisait signe que pour elle, c’était négatif. Solange me demanda quelques chiffres concernant mes mensurations. J’avais eu l’espoir d’être récusée en annonçant un bon quarante-deux de taille de pantalon ce fut le contraire :
Paula, qui avait compris mon arrière-pensée, pouffa en levant le pouce. Solange me donna les indications nécessaires pour trouver la salle du défilé. Je devrai y être vers neuf heures, car il n’y avait que quatre artistes qui devaient donc avoir chacun au moins trois modèles à peindre. Elle m’interrogea également pour savoir si j’avais des allergies bien que les produits utilisés soient comme elle disait « safe ». Elle m’informa du déroulement de la journée, le matin était entièrement consacré à la réalisation des peintures, le début d’après-midi, séance photo et prise d’une vidéo avec tous les modèles et à seize heures, défilé devant le public. Le public était restreint, c’était plus un show privé sur invitation qu’un grand spectacle.
Paula m’expliqua qu’elle ne voulait pas participer à ce genre de manifestation, compte tenu de la discrétion maximale qu’elle apportait à sa vie privée d’auteur de polar. Elle ajouta qu’elle voulait également protéger Elsa de tout risque de scandale ou de polémique.
C’est vrai, comment avions-nous pu oublier Chiara ? Son profil était tout à fait adapté à leur recherche et elle avait une forte tendance exhibitionniste. Paula se tourna vers moi avec un petit sourire en coin :
J’avais préféré prendre les devants avec un clin d’œil.
Je retournai dehors, Elsa avait disparu, sans doute directement dans sa chambre. Elle était assise sur le transat de Denis et masturbait sa verge sans grande conviction, mais cela avait l’air de lui suffire. Je restai stoïque, comme si j’étais totalement indifférente à la scène. J’expliquai donc la recherche de modèles pour body-painting, ce qui aiguisa manifestement une curiosité immédiate de leur part avec un raidissement accentué du sexe de Denis, associé à une prise en main plus vigoureuse de la part de Chiara. L’intérêt était évident et Chiara proposa de rappeler immédiatement Solange pour proposer sa participation. Elle se leva brusquement abandonnant Denis avec son érection.
Nous avons marché droit vers sa chambre. Cette fois-ci, sans arrière-pensée malsaine, je retirai le paréo, c’était comme un cadeau que je faisais à Denis, lui offrir le balancement de mes fesses. Je passai chercher le numéro, Paula devait être dans sa chambre en train de négocier avec Marianne. En revenant, je vis Denis qui se dirigeait vers la chambre, nu, son membre dressé. J’avais toujours trouvé bizarre un homme qui marchait avec le sexe en érection. Ça faisait rire Alain quand je lui disais et il me répondait toujours :
Ce n’était pas faux, mais relevait malgré tout d’une grande mauvaise fois, compte tenu de la taille respective de nos membres.
Dans la chambre, Chiara était assise sur le lit, prête, le téléphone à la main. Solange répondit tout de suite et l’affaire fut réglée en quelques minutes. Denis nous dit qu’il allait adorer, une fois n’étant pas coutume, nous voir en maillot de bain. Il y eut un moment de flottement, deux femmes et un homme nus dans une chambre avec, chez l’homme, une excitation plus que visible, ne pouvait que dégénérer. Je perçus le basculement lorsque Chiara me tendit la main pour venir la rejoindre à côté d’elle sur le lit. Je savais que si j’acceptais cette invitation, la suite était écrite et, malgré tout, je me laissai tenter. J’étais un peu entre deux eaux, j’avais joui avec Élodie, mais c’était aussi une jouissance solitaire, sans contact avec un autre corps. J’avais également perçu une atmosphère électrique et latente depuis notre rencontre entre nous trois.
Chiara me fit basculer doucement sur le lit pour m’allonger sur le ventre, en me mettant dans cette position, elle offrait à Denis une vue incomparable sur mes fesses et mes cuisses qui s’étalaient dans tout leur volume. Elle posa ses mains sur moi et commença juste par des effleurements qu’elle distribuait au hasard sur mon dos, mes épaules, mes fesses, mes cuisses et même mes pieds. Deux autres mains vinrent rejoindre les siennes. Des mains d’hommes, douces également, mais qui, progressivement, passèrent de l’effleurement aux caresses, puis à un pétrissage appuyé sans être pesant de mes fesses et de mes cuisses. J’avais fermé les yeux, mais de toute façon, sur le ventre, je ne voyais rien. Je m’abandonnais aux sensations délicieuses provoquées par la douceur des seins que Chiara promenait lentement sur ma peau. Par moment, je les sentais s’écraser contre moi et à d’autres, je percevais le simple frôlement de ses tétons durcis. Deux mains écartèrent mes cuisses, celles de Chiara, deux autres écartèrent mes globes fessiers, je me sentais complètement exposée et offerte. L’écartèlement cessa et un doigt vint doucement explorer cette vallée secrète que je sentais de moins en moins secrète et avec un climat de plus en plus humide. Un doigt se promenait lentement sur toute la longueur de la vallée et de proche en proche humidifiait les zones moins irriguées. Ce doigt explorateur se dédoubla pour, sans gêne, s’insinuer dans mes deux orifices sans rencontrer la moindre résistance. Après quelques va-et-vient, ils se retirèrent et une légère pression m’encouragea à repasser sur le dos.
Je gardai les yeux fermés, non par pudeur, mais pour conserver le plaisir de la surprise. Des lèvres vinrent se poser sur les miennes et une langue douce me donna un baiser, je reconnus Chiara. Pendant ce temps, une autre langue avait pris possession de mes autres lèvres et surtout du gros clito qui était dans un état de tension exceptionnel. Mes bras libérés permirent à mes mains de s’emparer des seins de Chiara que je triturai avec une frénésie qui lui arracha un petit cri. Elle me souffla :
Avec Denis, ils me guidèrent, je sentis un changement de position globale. Chiara me prit une main et je saisis une colonne de chair douce et dure à la fois. Je m’étonnai, mais je pris plaisir à caresser ce membre palpitant. J’explorai d’un doigt le sommet du gland en étalant doucement le petit liquide qui suintait de sa fente. Chiara me prit le doigt que je devinais luisant et le porta à mes lèvres. Je retrouvai le goût d’Alain. Elle me fit incliner la tête et je pris le gland dans ma bouche. C’était doux, chaud presque étrangement agréable. Je n’avais jamais aimé engloutir les bites, mais j’aimais sucer le gland et passer ma langue tout autour. Je sentais la main de Denis totalement accaparée par mes fesses, il passait de la droite à la gauche sans se lasser tripoter et de les pétrir.
Je sentis le souffle chaud de Chiara et je devinai qu’elle voulait sa part. J’ouvris les yeux et je lui tendis la verge, nous avons sucé Denis à deux. Chiara refaisait la scène avec les deux jeunes hommes de la plage. Je caressai doucement ses seins, ses grandes aréoles étaient toutes fripées autour des mamelons durcis.
Elle se mit à diriger les opérations. Elle me fit pivoter et enjamber Denis, je lui présentai toute mon intimité au-dessus de son visage. Il écarta mes fesses à deux mains et s’empara de mon clito presque brutalement, pour l’abandonner très vite afin de lécher mon anus en tentant d’y introduire la pointe de sa langue. Chiara se mit à califourchon sur le sexe de Denis et se l’introduisit elle-même dans son vagin, mais elle ne fit que deux mouvements, sans doute pour lubrifier le membre et se l’introduisit précautionneusement dans son anus avec un air extatique.
Nous étions face à face, elle chevauchant, moi étouffant Denis sous mon cul ouvert. Nous nous sommes embrassées, les yeux dans les yeux. Je malmenais ses seins avec mes deux mains. Elle me torturait un mamelon d’une main tandis que de l’autre, elle frottait frénétiquement toute la surface de sa vulve. Fidèle à ses habitudes au moment où elle se cambra, elle cria son plaisir, les yeux révulsés et la bouche grand ouverte. Je sentis l’éjaculation de Denis qui m’enfonça ses doigts dans la chair molle de mes fesses, ce qui me déclencha un formidable orgasme.
Lorsque je repris mes esprits, je vis Paula appuyée contre la porte ouverte, un peu goguenarde. Chiara suçait le doigt qu’elle avait enduit du sperme qui coulait de son anus.
L’idée qu’elle avait pu assister à nos ébats ne me satisfaisait pas trop. Sans en être honteuse, je n’en étais pas fière non plus. Denis semblait retrouver toute sa vigueur après avoir eu mon cul en gros plan et avoir joui dans celui de sa compagne.
La boutade détendit l’atmosphère. La fin de journée approchait. Paula nous proposa de commander quelques pizzas, il y aurait foule partout ce soir. Tout le monde était d’accord. Je proposai d’aller chercher Chloé. Exceptionnellement, Denis donna un avis et nous suggéra qu’il faudrait l’appeler avant pour lui demander son avis. Chiara s’en chargea et nous transmit son acceptation enthousiaste.
Je proposai de faire le taxi et l’aller la chercher. Elsa, un peu sortie de nulle part, me demanda si elle pouvait m’accompagner. La question ne se posait pas. Je n’arrivais pas à interpréter la moue de Paula, moue de méfiance ou d’approbation ? Avant de partir, je la pris une seconde en aparté en lui expliquant que j’avais remarqué sa petite mimique et que je ne savais pas comment l’interpréter.
Paula ne rajouta rien, elle déposa simplement un léger baiser sur ma joue. Elsa ne décrocha pas un mot du trajet, mais je ne la sentais pas crispée. Arrivée à la boutique, je perçus une petite déception : Chloé était occupée avec une cliente. Elle nous fit un joli signe de la main avec un grand sourire. En attendant, nous avons eu le réflexe évident et féminin de farfouiller dans les portants. Nous entendions les commentaires très professionnels qu’Elsa faisait à la cliente pour lui suggérer avec délicatesse que le modèle qu’elle avait choisi n’était peut-être pas totalement adapté à sa personnalité. La dame en question sortit de la cabine pour se regarder dans la glace et s’esclaffa :
Elle nous aperçut dans le miroir.
La réponse s’imposait, mais n’était pas évidente à formuler sans risquer un impair. C’était une grande femme blonde au demeurant bien faite, les cheveux très courts avec une petite poitrine, de longues jambes et des fesses molles. Elle devait approcher de la soixantaine. Sa peau était hâlée, un peu dorée. Elle avait un petit tatouage au-dessus du pubis, un scorpion, sans doute son signe astrologique. Elle avait beaucoup d’allure, mais elle s’était affublée d’un maillot catastrophique. Le haut allait encore, bien que très transparent laissant clairement apparaître de gros tétons clairs. Le bas n’était que quelques grammes du même tissu, si minimaliste que les lèvres du sexe étaient presque découvertes et la ficelle disparaissait entre les fesses. Elsa n’y alla pas par quatre chemins :
La femme se mit à rire.
Nous avons éclaté de rire, la femme venait au body-painting. Je me lançai :
Elle nous expliqua qu’elle avait dit oui un peu sur un coup de tête et encouragée par son mari.
Christine ne prit pas la peine de se cacher, elle retira le haut le bas et nous dit qu’elle se sentait mieux comme ça. Elle avait un joli corps. Elle était entièrement épilée. Elle quitta la boutique en nous disant à demain.
Chloé ferma tout et nous retournâmes à Saint-Palais après avoir fait un crochet chez Chloé pour qu’elle prenne quelques affaires. Elsa monta avec elle, j’attendis dans la voiture. Elles prirent un peu plus de temps que nécessaire pour faire un mini sac. Je décidai de ne pas en parler à Paula. Les deux filles étaient montées à l’arrière, je jouai les chauffeurs. J’entendis Elsa dire à Chloé qu’elle avait hâte de la voir en maillot de bain sans maillot de bain.