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n° 22006Fiche technique32601 caractères32601
Temps de lecture estimé : 23 mn
22/09/23
Résumé:  Un quadra récemment divorcé croise la route de trois étudiants hésitants.
Critères:  2couples hplusag jeunes frousses couple caférestau voir fellation init confession portrait -initiat
Auteur : Bussy      Envoi mini-message

Série : Apprentissages

Chapitre 01 / 03
Découvertes

Septembre 2023


Malgré une dernière vague de chaleur, l’été touche à sa fin et la vie reprend son rythme. Je pourrais parler du train-train quotidien, mais l’expression serait non seulement galvaudée, mais surtout très mal appropriée. Ma nouvelle vie n’a rien de monotone et je n’ai aucune idée de ce qu’elle sera dans les années à venir.

Je peux dater exactement le virage qui m’a conduit où j’en suis. C’était il y a un an. Le jeudi 15 septembre. Mais avant de vous narrer mon parcours sur cette dernière année, je me dois de faire une petite incursion quelques mois auparavant.

Un mail de mon avocat, un fichier PDF récapitulatif du jugement de mon divorce. Rien d’inattendu. À quarante-sept ans, les enfants étudiants à l’autre bout de la France ne sont plus un enjeu. La « liquidation du régime matrimonial » solde nos comptes.


Bien que nous ayons vendu la maison a un prix correct, se pose la question de mon futur logement. Retrouver une maison à l’extérieur de la ville… Pourquoi faire à part accueillir les enfants quelques jours par an ? Un bel appartement dans les beaux quartiers… L’idée est séduisante, mais à moins de m’endetter plus que je ne le souhaite, je risque de ne pas trouver mon bonheur.

Après quelques semaines d’hésitations et de visites décevantes, une annonce attire mon attention. Un bel appartement doté d’une très grande pièce principale intitulée « pièce de réception », d’une très grande première chambre et d’une seconde plus modeste. La salle de bain et la cuisine sont récentes. Le prix est étonnant. Près de vingt pour cent en dessous du marché. Faute d’identifier le piège, je programme une visite. Si l’appartement correspond en tout point à sa description, je comprends vite la difficulté du vendeur. Nous sommes en plein quartier étudiant. Trois bars se tiennent à moins de cinquante mètres et alors qu’il n’est que dix-sept heures et que la météo reste fraîche, des grappes de jeunes boivent des bières sur le trottoir. J’imagine qu’après les partiels ou en période de rentrée, l’ambiance doit être festive, voire bruyante. L’appartement serait idéal pour une colocation, mais le déséquilibre dans la taille des chambres et la grande surface de la pièce commune rendrait le prix inaccessible. À l’opposé, je comprends qu’un jeune couple avec un enfant hésite à s’installer ici. Depuis six mois, l’appartement ne trouve pas preneur et le prix en chute devient très intéressant.

Je suis célibataire, peu sensible au bruit, et le double vitrage me paraît satisfaisant… Une nuit de réflexion, une dernière négociation, et quelques mois plus tard, le temps que mon notaire finalise l’opération, je posais mes cartons dans mon nouveau chez moi.


Je profitai de l’été pour prendre mes habitudes et m’installer dans ma vie de célibataire. Ce célibat qui m’explosa à la figure le jour de la rentrée scolaire. En rentrant chez moi en fin de journée, je passai devant les bars que j’avais repérés lors de ma visite. Au calme de l’été avait succédé une agitation festive, surtout marquée à l’« Etude », nom du bar préféré de la jeunesse. Des dizaines d’étudiants se massaient sur le trottoir et débordaient sur la rue. On reconnaissait facilement ceux qui avaient leurs habitudes depuis les années précédentes de ceux, tout juste bacheliers, qui découvraient les lieux. Massés en petits groupes plus discrets, ils se tenaient un peu à l’écart des exubérants qui avait fait de l’endroit leur quartier général. Je pris soudain conscience de mon célibat.


J’ignorais quelles étaient les spécialités enseignées dans le vieux bâtiment voisin, mais une chose ressortait : c’était une voie davantage féminine. Deux tiers des étudiants étaient des étudiantes. Je me surpris à laisser mon regard courir sur les visages, les yeux et les courbes de ces demoiselles. Après presque dix-huit mois sans relation, toutes me paraissaient superbes, aux beautés rehaussées par le soleil de ce début septembre. Grandes, petites, blondes ou brunes, maigres ou plus en forme, les poitrines fermes ou discrètes, toutes rivalisaient de charme. J’aurais pu être le père de toutes et il n’était pas question de jouer au vieux beau, mais je réalisais que le deuil de mon couple était fait et que mon intérêt pour la gent féminine était réapparu.


Dès le lendemain, je décidai de reprendre ma vie en main et de retrouver une existence sociale. Mon premier réflexe a été d’ouvrir le placard dans lequel j’avais rangé mon euphonium. J’avais longtemps joué de cet instrument, à mi-chemin entre la trompette et le tuba, avant de le délaisser. Après quelques minutes de recherche sur Internet, je trouvai une fanfare au répertoire festif qui répétait dans le quartier.


Ce jeudi 15 septembre, je participai à ma première répétition. L’ambiance était agréable, et le groupe accueillant. Après deux heures à déchiffrer les partitions et à placer quelques notes avec eux, je pris ma cotisation. C’est en rentrant vers vingt-deux heures que je passai devant l’« Etude ». Un trio m’attira l’œil. C’est plutôt le sac sur le dos du garçon que je vis en premier : un étui à guitare, neuf ou presque. Un débutant ? L’instrument favori des séducteurs en herbe… Face au garçon se trouvaient deux demoiselles. La première aurait attiré l’œil de n’importe qui. Assez grande, la chevelure rousse et frisée, on ne voyait qu’elle. Baisser les yeux n’arrangeait rien quand on les posait sur la lourde poitrine cintrée dans un top ajusté. À ses côtés, une brune, moins outrageusement provocante, mais tout aussi charmante, écoutait d’une oreille distraite le musicien. Je passai devant eux et pris la décision d’entrer dans le bar. L’envie de boire une bière après la répétition était bien réelle, mais la possibilité de contourner le groupe pour voir à quoi ressemblait celui qui avait la chance d’intéresser les deux beautés était aussi forte.


Les musiciens ont un succès facile ? L’adage semblait se confirmer. Châtain, quelconque en tout point, il n’aurait eu aucune chance sans son instrument. Je profitai de l’instant pour admirer le dos des deux filles. Je ne saurais dire si je préférais les fesses de la rousse moulées dans un jean délavé ou celles de la brune, masquées par une jupe évasée qui faisait ressortir sa taille fine.


Me dirigeant vers le comptoir pour commander une bière, j’entendis une voix masculine commenter :



Tout comme j’avais repéré sa guitare, le garçon avait remarqué l’étui sur mon dos. Je ne réagis pas dans l’instant. Je me fis servir une pinte de blonde puis ressortis. Alors que je passais devant le trio, je me retournai et m’adressai au jeune homme :



Mon sourire désamorça le malaise qui s’était emparé de lui. Les filles s’amusèrent de la prise en flagrant délit.



La glace brisée, nous avons entamé une discussion musicale, parfois interrompue par une des filles qui posait une question innocente. Très vite, je compris que j’avais vu juste. C’était loin d’être un grand musicien et il se contentait de gratter quelques accords pour attirer l’attention de ces filles qui s’amourachent pour un rien. Il n’avait aucune chance avec ces deux-là. Entre la rousse volcanique et la brune au caractère plus affirmé qui ne montrait aucun intérêt pour la musique, il perdait son temps.


Une heure et une bière plus tard, nous avions tous oublié nos quelques vingt-cinq ans d’écart et, d’une manière plus générale, le temps qui passait. Ce fut le patron du bar qui nous rappela à la réalité. Les terrasses fermaient à vingt-trois heures.



J’aurais presque juré que sa chevelure rousse s’était affaissée devant le constat.



Je n’espérais ni ne voulais obtenir quoi que ce soit des filles, mais je devais bien ça à Damien. Je lui avais ruiné tout espoir d’en ramener une chez lui et, même si je restais persuadé qu’il n’arriverait à rien, je me sentais redevable. Avec un peu de chance, je pourrais lui filer un coup de main.


Ce dernier approuva mollement dans l’attente de la réaction des filles. Céline m’étonna, elle m’attrapa par le coude et lança un « Go » enjoué. De son côté, Mathilde se figea. Sa fierté et sa féminité exacerbée s’effondrèrent un instant. Quelque chose la dérangeait. Elle reprit sa contenance rapidement et nous emboîta le pas.



Damien se figea à ma demande.



Depuis quelques minutes que nous étions dans mon salon devant une bière, une légère tension s’était installée. Mathilde était assise à côté de moi et je sentais sa cuisse contre la mienne. Elle cherchait le contact. En face de nous, la brune m’avait lancé un regard de reproche ou tout du moins de mise en garde : « Attention à ce que tu vas faire avec ma copine », ou un truc comme ça. Damien, de son côté, n’avait rien remarqué et se demandait quoi dire pour meubler la conservation. Je relançai donc la discussion sur son instrument pour lui redonner une place dans notre quatuor et détourner l’attention des filles.

Il plaqua un accord, puis un second… basiques, mais bien faits. S’il n’était pas un virtuose, au moins avait-il un peu de maîtrise de son engin. Il était même meilleur que ce que j’avais jugé au premier abord. Nous avons rapidement retrouvé la légèreté de nos premiers échanges.


Contre ma cuisse, la pression de celle de Mathilde s’intensifia. Céline ne me dévisageait plus. Je posai ma main sur ma propre jambe et, du dos, effleura celle de la rousse. Elle se leva en jetant un œil à son téléphone.



Force était de constater que minuit approchait. Tout le monde dehors, avais-je annoncé. Cette soirée improvisée touchait à sa fin. Un moment de rajeunissement que j’aurais aimé prolonger.


Sur le pas de la porte, je lançai une invitation :



Après quelques regards, le trio approuva l’idée. Mathilde s’éloigna sur le palier avec un « au revoir » crispé. Damien me serra la main tandis que Céline me fit une bise un peu trop près de la commissure des lèvres.


Il ne s’était pas passé trente secondes depuis que j’avais refermé la porte qu’on sonna à la porte. Céline était seule et me lâcha d’une traite sa tirade :



Avant que j’aie le temps d’objecter quoi que ce soit, elle avait tourné les talons et s’était précipitée dans l’escalier pour rejoindre ses amis.


Je me rendis compte que les choses avaient peu changé depuis ma propre jeunesse. L’apprentissage des relations humaines ne s’était pas simplifié. Et le pire était que malgré ma soi-disant expérience de « vieux sage », comme m’avait appelé Céline, j’étais loin de posséder la science qu’elle pouvait imaginer. Quelques relations de jeunesse sans grandes élucubrations, la rencontre avec ma femme. Des années de mariage et une sexualité on ne peut plus classique. Les rapports presque quotidiens étaient devenus hebdomadaires, parfois rehaussés de préliminaires buccaux ou d’une sodomie exceptionnelle. Pas de quoi revendiquer une quelconque expertise.


Je verrai bien. Après notre après-midi musicale, le trio reprendra sa vie et passera à autre chose. Cependant, toujours intrigué, je mis toutes mes chances de mon côté, tel l’ado moyen. Une heure avant leur arrivée, j’étais douché, rasé de près, et avais enfilé un jean bien coupé ainsi qu’un tee-shirt blanc qui, faute de faire ressortir des abdos puissants, démontrait au moins que l’embonpoint ne m’avait pas encore touché.


Il était treize heures quinze lorsqu’on sonna à ma porte.


La porte à peine ouverte, Céline entra dans mon appartement sans dire un mot.



Sur cette dernière phrase, prononcée en baissant la voix, elle se retourna, ferma la porte, laissa tomber son sac et fit un pas vers moi. Elle laissa tomber sa veste et mon regard se porta sur sa poitrine. Libre sous son tee-shirt, elle était dessinée par le tissu léger qui épousait ses courbes plus importantes que je ne l’avais estimé lors de notre première rencontre. Je relevai les yeux pour croiser son regard. Je n’avais pas été très discret. Elle soutint mon regard, fit un second pas et posa sa main sur mon torse. Elle me repoussa doucement jusqu’au mur derrière moi. Sans me quitter des yeux, ses mains se posèrent sur le devant de mon jean. Elle n’eut pas de mal à défaire ma ceinture.



Elle s’agenouilla tout en continuant de me regarder. Ses mains s’attaquaient maintenant aux boutons du jean.



Sur cette dernière déclaration, elle posa ses mains sur ma taille et d’un geste ferme descendit mon jean et mon caleçon jusqu’aux genoux. Son regard n’avait toujours pas quitté le mien. Je restai figé. Elle avança la tête et engloutit mon sexe à l’érection grandissante.

Elle entama aussitôt un va-et-vient presque violent. À croire qu’elle cherchait à faire buter mon sexe au fond de sa gorge. À chaque aller, je sentais sa lèvre supérieure toucher mon ventre et mon gland s’enfoncer. Elle y allait franchement, mais sans aucune douceur. Sans aller jusqu’à dire que c’était désagréable, je n’y ressentais aucun plaisir. Je posai mes mains sur ses épaules et la repoussai doucement.



Elle lâche un petit rire. Pour la première fois, je regardais vers le bas. Mon sexe paraissait énorme face à sa bouche. Je n’étais pourtant pas spécialement bien pourvu. Ni mal pourvu, d’ailleurs. J’étais tout simplement dans la moyenne de quatre-vingt-dix pour cent de mes congénères qui ne travaillent pas dans le porno.


Elle reprit sa fellation sur un rythme plus lent. Ses lèvres se refermèrent sur mon gland et elle s’avança centimètre après centimètre tandis qu’une de ses mains guidait ma hampe et que l’autre était appuyée contre le mur derrière moi. Un soupir de plaisir m’échappa quand elle creusa les joues. Je posai mes mains sur son crâne pour accompagner ses mouvements.

Sa main quitta le mur et se posa sur ma fesse. Ma bite s’enfonça dans sa bouche. Sa seconde main rejoignit la première. Elle me tira à elle pour m’avaler au plus profond. Ma respiration s’intensifia. Elle recommença. Encore.

Je sentis le plaisir monter. Mes bras étaient désormais ballants tandis qu’elle contrôlait la pénétration toujours plus ample et plus savoureuse.



Un « Hon » étouffé répondit. Elle accéléra.


Je me laissai faire. J’avançai le bassin, le dos et les mains appuyés contre le mur. Un, deux, trois va-et-vient plus tard, j’explosai dans sa bouche. Elle ne se déroba pas.


Nous restâmes figés quelques secondes. Elle se releva, me regarda droit dans les yeux et fila vers la salle de bain.

Quand elle en ressortit peu après, je venais de remonter mon jean, me trouvant un peu ridicule ce dernier tirebouchonné à mes pieds.



Une fois installés dans le salon, elle reprit la parole.



J’éclatai de rire, façon de masquer ma surprise. Dans quel guêpier je m’étais fourré ? Mathilde était magnifique et si elle se lâchait au lit, ce serait certainement une expérience fabuleuse, mais je n’avais rien d’un éducateur. Et si elle était déçue ? Et Céline ? Elle avait déjà bien vécu et c’est peut-être elle qui en aurait à m’apprendre.


Durant les minutes suivantes, Céline me raconta qu’elles se connaissaient depuis la fin du collège. Mathilde avait toujours été complexée par sa poitrine apparue trop tôt et par les regards lubriques qu’elle déclenchait. Elle avait refusé les avances de tous les lycéens, certaines qu’ils n’en voulaient qu’à ses seins. Désormais étudiante, elle restait bloquée par la crainte de n’être réduite qu’à sa plastique. Pourtant, elle en était fière et attendait celui qui saurait parler à son cœur autant qu’à sa chair.

Damien quant à lui n’était qu’une connaissance. Il les avait abordées dans le bar quelques minutes avant que je n’y arrive. Elles l’avaient croisé dans les couloirs de l’université, mais sans plus. Sans mon intervention, elles ne se seraient pas attardées avec lui. J’eus soudain une idée pour calmer Céline dans ses ardeurs éducatrices.



Céline resta silencieuse un moment. Elle n’eut pas le temps de me répondre que la sonnerie retentit.


Je fis la bise à Mathilde en posant la main sur son épaule. De son côté, Céline embrassa Damien en appuyant sa jeune poitrine contre son torse.

Céline était métamorphosée. Distante lors de notre première soirée, elle était enjouée et menait la conversation tandis que nos instruments n’avaient pas quitté leurs housses. Ce n’est qu’après deux bières qu’elle nous demanda de jouer. J’accompagnai Damien sur une ligne de basse tandis qu’il déroulait quelques standards rock. Les filles se mirent à chanter et notre quatuor finit par trouver une harmonie très correcte.



Je tendis mon euphonium en direction de la rousse.



Je la fis se lever et lui posai l’engin entre les mains. Je me plaçai derrière elle et l’entourai de mes bras pour bien la positionner.



Aucun son ne sortit.



Je posai ma main sur son ventre, je sentis mon pouce effleurer la base de son sein.



Après quelques essais satisfaisants, je lui proposai de recommencer avec l’embouchure.



Un pouet épouvantable retentit. C’était gagné.



Sur ce, j’appuyai un peu plus ma main sur son ventre, jusqu’à ce qu’elle se cale contre mon torse. Ma main était remontée de quelques centimètres et s’était nichée contre son sein qu’elle relevait doucement. Si le premier soir, elle avait provoqué puis fui le contact, elle se laissait désormais aller dans mes bras.



Comme je lui avais promis, le second son fut bien plus agréable. Je lui fis réitérer deux ou trois fois, jusqu’à activer un piston pour faire varier la note. Pendant ce temps, je jetai un œil à Damien et Céline. Elle n’avait pas perdu de temps. Tandis que Damien restait crispé à nous regarder d’un air envieux, la brune avait posé la tête sur son épaule et nous souriait.

Si le silence qui suit du Mozart est encore du Mozart, celui qui suivit le dernier couac de Mathilde n’appartenait à personne. Je relâchai mon étreinte et fis une bise à la rousse en la félicitant. Céline se redressa et se tourna vers Damien.



Le jeune homme sortit de sa torpeur et bafouilla. Céline se pencha à son oreille et lui chuchota quelques mots inaudibles pour nous. Elle se redressa et posa sa main sur la cuisse de sa proie. Elle brûlait les étapes.


L’heure tournait. L’après-midi touchait à sa fin.



Elle m’emboîta le pas tandis que je me dirigeai vers la cuisine pour chercher de quoi grignoter un apéritif en attendant la livraison.



Je lui adressai un clin d’œil avant de regagner le salon. La soirée se déroula dans l’insouciance générale et nous nous retrouvâmes vite tous les quatre dans le canapé face à la télévision sur laquelle j’avais lancé la dernière production Netflix. Les deux filles étaient assises entre Damien et moi. Peu à peu, Mathilde se lova contre moi et posa sa tête sur mon épaule, sa main ayant enserré mon coude. De son côté, j’aperçus le manège de Céline. Elle était légèrement penchée vers sa copine, la forçant à s’appuyer davantage contre moi. Dans le même temps, elle avait posé sa main sur la cuisse de Damien et remontait peu à peu. La situation ne demandait qu’à dégénérer.


Une détonation du film fit sursauter ma voisine qui se crispa à mon bras. J’en profitai pour dégager celui-ci et le passer autour de ses épaules. De son côté, Céline avait atteint son objectif. Sa main bataillait pour ouvrir la braguette et s’y glisser sans attirer l’attention de son amie.


Après la guerre, la paix. Le couple du film se rapprocha et finit par s’embrasser. Mathilde, désinhibée par la scène, se tourna vers moi. Elle se pencha et m’embrassa avant de se redresser et de me regarder comme si elle avait fait une bêtise. Mon regard la rassura et elle reprit son baiser. Ça devenait une habitude chez elle. Elle me mangea la bouche plus qu’elle ne m’embrassa. Des années de frustrations s’envolèrent soudain. Elle finit de se tourner et m’enjamba. Assise sur mes cuisses, elle me dévorait avec passion. Du coin de l’œil, j’aperçus le mouvement de mes voisins qui avaient pris la même position. Les doutes de la brune s’étaient envolés et elle chevauchait maintenant Damien tout en frottant son bas-ventre contre celui du guitariste qui n’en demandait pas tant.


Après un temps interminable, la voix de Céline nous sortit de notre torpeur. Elle s’était levée et tirait Damien par la main.



Damien resta au fond du canapé. Je crois que s’il avait pu se liquéfier pour disparaître, il l’aurait fait. Céline se pencha sur son amie et lui posa un baiser sur le front.



La brune se laissa glisser à genoux devant Damien, bientôt imitée par son amie devant moi. Céline tira son tee-shirt et le fit passer par-dessus sa tête, nous dévoilant deux magnifiques seins aux petites aréoles sombres. Mathilde hésita un instant, puis imita son amie. À sa différence, elle arborait un soutien-gorge vert accordé à ses yeux. Dans sa lancée, elle passa une main dans le dos pour le dégrafer, l’autre retint le rempart de tissu. Elle respira un grand coup et laissa couler la dentelle. Chacun de nous trois contempla la splendide poitrine qu’elle nous révéla. Elle était très volumineuse sans être disproportionné, et la pâleur de sa peau lui conférait une grande délicatesse. Nous n’avions tous qu’une envie : caresser et embrasser ces deux globes de cristal.


Céline s’arracha à sa contemplation. Elle retira les chaussures de Damien puis tira sur son pantalon. Le garçon n’eut qu’à soulever les fesses pour l’aider, ayant déjà été déboutonné quelques minutes auparavant. Mathilde prit mes mocassins et les jeta derrière elle. Elle tenta de faire comme son amie, mais s’escrima en vain.

Je l’aidai en débouclant moi-même ma ceinture et en retirant mon jean. J’avais conservé mon boxer afin de lui laisser le loisir de s’en occuper quand elle voudrait. Elle regarda sa copine et calqua ses gestes sur les siens. Synchrones, elles posèrent leurs mains sur nos hanches, crochetèrent nos sous-vêtements puis les baissèrent. Tout aussi simultanées, nos deux verges jaillirent de leurs prisons trop étroites. Céline s’empara de celle de Damien. Mathilde hésita.



Céline déposa un baiser sur le gland. Elle patienta jusqu’à ce que son élève fasse de même. Avant de poursuivre, la brune leva les yeux vers son amant inexpérimenté.



Elle lui tira la langue avec un clin d’œil pour dédramatiser l’avertissement puis posa sa langue sur le sexe et remonta lentement.



Mathilde prit son courage à deux mains, ou plutôt à une seule, la seconde étant crispée sur mon sexe, et commença à me lécher. Elle ne paraissait pas y prendre un grand plaisir, mais ne voulait pas décevoir son initiatrice en qui elle avait remis son destin.


Sa torture ne s’éternisa pas. Céline se releva. Damien poussa un soupir de soulagement. Il devait être à deux doigts de céder sous les caresses. La jupe tomba, vite rejointe par un tanga blanc. Malgré la pénombre relative de la soirée éclairée par la télévision toujours allumée, mais dont j’avais coupé le son, le petit buisson noir tranchait sur la peau claire.



Mathilde me regardait avec appréhension. Je lui souris pour la rassurer sans bouger. Son amie s’approcha d’elle et défit elle-même le nœud qui retenait son pantalon de toile qui glissa le long de ses jambes. Sans lui laisser le temps de protester, elle lui retira délicatement la culotte verte assortie au soutien-gorge qui traînait à ses côtés.

Céline posa la main sur la toison rousse et retira vite ses doigts.



Ce disant, elle retourna vers Damien et l’enjamba. Elle prit son sexe qu’elle maintint à la verticale tandis qu’elle se laissait descendre jusqu’à ce qu’il entre en contact avec sa vulve. Elle reprit sa descente, la verge de son nouvel amant l’ouvrant peu à peu. Elle s’immobilisa une fois assise et empalée au plus profond.



Ma splendide rousse se positionna au-dessus de moi et, à son tour, se laissa descendre. Quand la pointe de mon gland l’effleura, elle eut une réaction de surprise et se releva de quelques centimètres. Elle recommença, s’immobilisa à mon contact, mais ne se retira pas.



Cette dernière n’avait pas pu attendre davantage. Elle avait entamé de lents mouvements de bassin, amplifiant la pénétration tout en frottant son clitoris sur son amant.


Mathilde grimaça un instant puis se relâcha. Telle la sauteuse à l’élastique qui se jette dans le vide après une dernière respiration, elle descendit en continu malgré l’inconfort. Enfin, elle atteint son but et ses fesses touchèrent mes cuisses. Le sourire regagna son visage et je commençai à bouger sous elle pour stimuler ses sensations.



Céline encourageait maintenant Damien. Il la saisit par les hanches et la fit coulisser sur son sexe avec vigueur. J’amplifiai mes mouvements jusqu’à arracher un soupir à ma belle qui montrait sa satisfaction. Damien ne put se retenir plus longtemps et, après un dernier coup de reins, se crispa et planta ses doigts dans les hanches de la brune qui s’effondra contre son torse.


Mathilde continuait de me chevaucher, mais n’y prenait qu’un plaisir relatif. Ce serait mieux la prochaine fois. Je la repoussai délicatement.



Je me gardai bien de préciser que ma jouissance de l’après-midi m’avait déjà grandement satisfait et que je ne ressentais aucune frustration de rester en plan.