n° 22038 | Fiche technique | 23739 caractères | 23739Temps de lecture estimé : 16 mn | 05/10/23 |
Résumé: Les peintures et le défilé en musique | ||||
Critères: ff fff fépilée douche voir exhib uro journal | ||||
Auteur : maudmoder Envoi mini-message |
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Résumé des épisodes précédents :
Préparation d'un show particulier de body painting
Les deux retardataires étaient arrivées. La Brigitte du photographe, et une autre que je n’avais jamais vue. Brigitte portait, si j’ose dire, un superbe maillot une pièce noir. Elle avait consolidé son look années soixante en portant de grandes lunettes de soleil aux montures épaisses noires et blanches. Béatrice, à côté de moi, jouât les informatrices avec quelques petites phrases chuchotées à la perversité féminine totalement assumée.
Elle dû être déçue par mon absence de réaction, ce qui l’encouragea à poursuivre.
Je ne pus m’empêcher de rire devant cette biographie condensée et en imaginant Béatrice cherchant sur internet la preuve des turpitudes de Brigitte. J’osais même une question:
Pendant que j’y étais, je m’informais sur la jeune femme que je n’avais jamais vue.
Elle se pencha vers moi.
Je n’eus pas le temps d’obtenir plus de renseignements sur la jolie petite brune qui portait un maillot retro, que je situais vers les années cinquante. C’était un deux pièces bleu avec encore une grande culotte et un haut bien emboitant. Solange prit la parole :
Je mourrais d’envie d’envoyer une photo à Élodie comme je lui avais promis, mais je respectais la consigne. Solange leva la main pour attirer notre attention :
Le conseil déclencha une hilarité générale. Il y eu presque un mouvement de foule pour aller dans les douches. Je reconnu la voix de Chiara, morte de rire,
Le premier trio de volontaires était composé des jeunes. Léa, Chloé et celle que j’avais baptisé Kate et qui se prénommait en réalité Marion. La scène était presque surréaliste : les trois filles, debout, les genoux légèrement fléchis, leurs doigts écartant les lèvres. La position exposait donc largement leur orifice vaginal rendu encore plus rose par le contraste avec la teinte de la peinture. Brigitte cria pour que Philippe vienne immortaliser cette scène sans se préoccuper de l’accord des filles, mais aucune ne protesta. Le temps semblait figé, comme si aucune ne parvenait à se lâcher dans de telles circonstances. Je comprenais la gêne que cela devait engendrer alors que j’étais prête à participer moi-même. Noor débloqua la situation en criant :
Chloé éclata de rire ce qui déclencha le jet jaune et abondant. Les deux autres suivirent presque simultanément. Le souvenir du concours que j’avais fait avec Anna remonta immédiatement à ma mémoire et je me lâchais :
J’entendis un « vas-y Léa » que j’attribuais à Béatrice qui encourageait son personnel. Le jet de Léa se renforça, puis s’arrêta. Le plus difficile à gérer était les dernières gouttes qui s’échappaient sans pression et risquaient de glisser sur les cuisses. Chiara se précipita avec un gros paquet de papier et tamponna soigneusement les sexes des trois filles sans frottement. Tout le monde s’accorda pour reconnaitre que c’était Chloé qui avait gagné le concours. Elles refermèrent leurs lèvres avec précaution, il n’y avait aucun dégât sur les peintures. Avec précaution, elles se lavèrent les pieds et le sol pour laisser la place au second trio s’il y avait des volontaires. Philippe précisa que, bien entendu les images ne seraient données qu’à celles qui le voulaient et seraient ensuite détruites.
Après un moment d’hésitation, je me décidais, aussitôt suivie de Chiara et de Brigitte. Malgré la présentation qu’en avait fait Beatrice, Brigitte était très sympa et gaie.
Et elle est parti d’un grand éclat de rire. J’avais pris conscience de ce que ce jeu idiot risquait d’impliquer. En ouvrant mes lèvres, mon appendice clitoridien allait inévitablement se révéler pleinement dans toute son importance. Il était trop tard pour reculer. Chiara s’exposait déjà sans complexe et visiblement avec un certain enthousiasme. Brigitte, légèrement en retrait, révélait impudiquement tout son sexe en tirant au maximum sur ses lèvres, le petit trou du pipi en était visible. Il ne me restait plus qu’à en faire de même. La position et l’écartement confirmait la taille inhabituelle de mon clitoris intégralement dévoilé. Je n’eus cependant aucune sensation d’excitation - ce qui aurait considérablement aggravé les choses. Ce fut Chloé qui donna le signal en reprenant les mots de Noor :
Chiara et moi avons immédiatement compris que nous n’avions aucune chance sur cette session. Brigitte émit un jet si puissant que le liquide sorti du carrelage de la douche - ce qui provoqua quelques cris d’enthousiasme. Elle fut applaudie et en paru très satisfaite. Je crus remarquer que Philippe me portait une attention particulière, l’objectif de son appareil attiré par mon entre jambe, la taille de mon clitoris agissant comme un aimant. Ce fut Noor qui nous essuya. Il n’y eut pas dégâts.
La troisième équipe fut donc constituée par Marlène, Noor et Aïda. L’emplacement fit l’objet d’une discussion cocasse et animée. Certaines voulaient placer Noor entre les deux blanches pour le contraste de couleurs et d’autres voulaient placer Marlène au milieu pour le contraste des silhouettes. Finalement, Noor se positionna au milieu. Le scénario était bien rodé, les trois femmes se mirent en position en riant. Je surveillais Philippe dont l’œil fut immédiatement attiré par le gros haricot de Noor. Brigitte s’était rapprochée de lui et gardait aussi les yeux rivés sur ce petit membre hors norme. Pendant les jaillissements sous les encouragements, j’entendis Philippe demander à sa compagne :
Il n’avait pas fait attention à ma présence ou pensait simplement que toute mon attention était retenue par la compétition.
Je m’éloignais discrètement du couple pour ne pas risquer de révéler mon embarras. Je n’imaginais pas que Paula ait pu dire une telle chose. Pourtant, depuis quelques semaines, je devais reconnaitre que mon activité sexuelle était orientée en grande majorité sur des femmes. Cette constatation me troublait profondément car elle éclaircissait mon attirance pour Élodie. Je fus détournée de mes pensées par les applaudissements qui consacraient Aïda comme la meilleure pisseuse de la troisième série. Il restait Christine et Béatrice, Christine se désista, elle ne se sentait pas capable de participer à cet exercice. Béatrice ne voulut pas échapper au petit jeu et ce fut seule qu’elle se présenta devant nous toutes. Elle écarta sans difficulté ses longues lèvres en les plaquant sur les côtés ce qui nous permis de voir toute une étendue de chair rose lisse et délicate. Le jet ne fut pas particulièrement puissant. Des voix s’élevèrent pour organiser une finale entre Chloé, Brigitte et Aïda, Béatrice ne fut pas sollicitée, mais le temps manquait et les vessies n’avaient pas eu le temps de refaire le plein.
Le moment des photos était venu. C’était très académique, nous étions transformées en statues grecques ou romaines selon les avis. Philippe nous installait sur un petit podium devant le grand rideau de scène, on ne pouvait pas faire plus classique. C’était même totalement décalé par rapport au sujet. Il travaillait vite pour que la lumière ne varie pas trop entre le premier et le dernier modèle. Il nous faisait passer dans l’ordre dans lequel nous allions défiler. C’était un bon photographe, car il faisait varier les poses pour mettre en valeur les plastiques différentes des modèles. La façon dont il me fit placer me conforta dans mon impression, il s’intéressait beaucoup à mes fesses et à mon sexe et je faillis me faire rire moi-même à l’idée qu’il allait peut-être réussir à mettre mon clitoris en valeur. Je me demandais cependant comment on pouvait mettre en valeur un clitoris, surtout sous de la peinture rouge. Je ne comptais pas, mais il dû prendre une bonne cinquantaine de clichés. Je restais à regarder Aïda qui était la suivante. Elle s’installa, mais Philippe décela immédiatement un défaut avec, ce qu’on pouvait appeler un éclat de peinture entre ses cuisses, une retouche était nécessaire. Brigitte pris sa place et je remarquais immédiatement qu’il y avait entre lui et elle une sorte de complicité telle, qu’il n’avait pas à la diriger. Elle aimait poser, elle aimait s’exhiber sans retenue pour exposer la moindre parcelle de son corps. Même les cuisses largement écartées, le doute persistait pour savoir s’il y avait un maillot ou non. Il la faisait aussi cambrer pour mettre ses seins en valeur. Je ne fus pas jalouse, mais j’avais eu l’impression qu’elle avait eu droit à plus de clichés.
J’allais vers elle et nous sommes parties boire en espérant que nous n’allions pas tout transpirer. En passant, nous avons surpris Solange et Ingrid penchées sur un grand bac. Ingrid était maintenant complètement nue, mais Solange n’avait pas changé de tenue.
La séance photo étant terminée, le temps avançait et Solange entra pour nous demander un peu d’attention. La salle allait être ouverte pour le public invité. Elle précisa qu’il y avait aussi deux personnes qui filtrerait les entrées. Elle nous désigna également, d’un geste, le fond de la salle ou deux techniciens s’affairaient, un pour la lumière et l’autre pour le son. Elle refit le point en reprenant ce qu’elle nous avait déjà exposé par téléphone.
Le terme de maillot déclencha une hilarité générale que Solange calma rapidement pour poursuivre.
Personne ne posa de question. Nous commencions à entendre le bruit des conversations dans la salle, il semblait y avoir du monde. Je ne savais pas trop quoi penser. J’imaginais Paula, Elsa et Denis sans doute venus chacun pour une bonne raison. J’étais certaine qu’Elsa allait dévorer Chloé des yeux. Denis s’intéresserait évidement à mes fesses, mais probablement aussi à celles de Béatrice - voire de Marlène. Paula était plus secrète, sans doute moins ciblée, elle devrait avoir un regard plus détaché. Je pouvais, aussi, la soupçonner de vouloir intégrer ce spectacle à l’un de ses romans avec un beau crime bien sanglant au milieu du spectacle.
Je pensais à Élodie. Que faisait-elle ? Était-elle déjà rentrée ? Était-elle avec Matilda ? Les téléphones portables étaient tous restés dans nos sacs et vêtements et je ne voulais pas transgresser la règle de ne pas faire faire de photos personnelles au moins avant le spectacle. Solange nous informa qu’elle allait se préparer avec Ingrid. Etonnement, ce fut Léa qui nous le fit remarquer, les deux avaient fermé la porte de la petite salle. Je remarquais le petit sourire de Brigitte qui devait être dans la confidence. On entendait également la voix du mari de Solange, mais sans en comprendre les mots. Le bruit de la salle s’amplifiait. Marlène était nerveuse, elle allait être la première à se jeter dans l’arène. Roger, qui avait totalement disparu, refit surface. Il nous examina une par une pour s’assurer qu’il n’y ait pas par-ci par-là un raccord à faire ou un détail à reprendre. Il sembla satisfait et nous quitta en nous souhaitant « good luck » ce qui ne rassura pas Marlène.
Le temps nous semblait de plus en plus long. Je me demandais si j’allais pouvoir repérer Paula et les autres parmi le public. C’était la première fois que je montais sur une scène depuis mes spectacles de petite fille et ce n’était pas dans des conditions ordinaires. La porte s’ouvrit et il y eut un grand silence. Solange et Ingrid s’avançaient dans le couloir, lentement, comme des statues antiques descendues de leurs socles. Elles étaient entièrement recouvertes d’argent des pieds à la tête. Les cheveux, le visage, le corps entier, pas un seul centimètre de peau pour leur garder une apparence humaine. Seuls les yeux pouvaient encore laisser deviner qu’elles étaient vivantes. C’était à la fois magnifique et impressionnant. Leurs corps semblaient disparaitre sous une coque métallique. Spontanément, nous avons toutes applaudi et j’étais certaine que plus d’une regrettait de ne pas tenir ce rôle. Elles étaient splendides et leurs sourires, que l’on pouvait deviner, laissaient transparaitre leur satisfaction et le plaisir qu’elles avaient de nous voir totalement conquises.
Comme prévu, elles nous présentèrent le paravent, évidement argenté, derrière lequel nous serions dissimulées le temps de leur exposé sur la mode. Philippe était descendu dans la salle pour filmer et photographier cet évènement hors normes.
La sono couvrit le grondement des conversations. Il y eut quelques applaudissements épars comme au théâtre. Je reconnu la voix du mari de Solange. Il avait une voix très douce, mais qui s’imposait malgré tout. Nous ne distinguions pas les paroles, mais il devait expliquer le déroulement du show. Le fond musical était obsédant, de ces chansons qui restent dans la tête pour la journée dès les premières mesures. Brigitte, que je n’avais pas senti arriver, posa sa main sur mon épaule et me susurrât avec humour :
Ingrid ouvrit la marche en disant :
Elles entrèrent sur scène sous des applaudissements nourris. Par un petit espace entre le mur et le rideau, je réussis à apercevoir la salle, mais sans pouvoir distinguer qui que ce fut. Les deux filles d’argent brillaient de tout leur éclat sous la lumière intense d’un projecteur de poursuite. Marlène, un peu courbée, attendait, avant d’être exposée à la vue de tous lorsqu’elles affalèrent le paravent. Mistinguett hurlait toujours.
Quand ses yeux sur moi se posent
Ça me rend toute chose
Et manifestement Marlène était toute chose malgré les bravos qui fusaient. Et progressivement, elle s’anima, parcouru la scène étroite de droite à gauche. Son « maillot » bleu était mis en valeur par la lumière et s’adaptait parfaitement à ses formes. Dans un dernier trémolo,« c’est mon homme » se tut. Ingrid et Solange redressèrent le paravent et ramenèrent une Marlène épanouie dans son nouveau rôle de star du body painting.
Christine fut littéralement propulsée derrière le paravent et entrainée sur la scène. Elle était encore moins à l’aise que Marlène, mais Joséphine Baker entonna « J’ai deux amours » qui fut rapidement repris par la salle. Je me préparais, j’étais la suivante. Je ne pouvais pas voir ce qui se passait sur scène, mais il semblait bien qu’elle avait du succès. Joséphine Baker conclu par « Mon pays et Paris » sous les applaudissements nourris. Les trois femmes quittèrent la scène en courant.
Solange et Ingrid tendirent le paravent, je me positionnais derrière. Il n’y avait plus de recul possible. Etrangement, j’avais totalement perdue la notion de ma nudité puisque j’avais un maillot. En avançant je me demandais à quelle musique j’aurais droit, la période que je représentais n’avait pas été très favorable à la chansonnette. Des images défilaient dans ma tête, des images de guerre. Ils n’allaient quand même pas m’accompagner avec un chant de marche de la Wehrmacht. Au moment où j’entrais sur la scène derrière mon paravent, ces sombres pensées disparurent. La voix inimitable, à la fois rauque et cajoleuse, suave et envoutante de Marlène Dietrich m’enveloppa dans la mélodie de « Lili Marlène ». J’eus la pensée fugace qu’on aurait dû réserver ce chant à notre Marlène. La version allemande avait été choisie. Je n’osais pas relever la tête au-dessus du paravent pour essayer d’apercevoir Paula ou Elsa, Denis serait probablement plus facile à repérer à cause de sa grande taille. C’était Ingrid qui faisait une rapide présentation de la mode balnéaire des années quarante.
Le paravent s’abaissa brusquement et je fus inondée de lumière par le gros projecteur. Sans y être préparée, je parcourais de long en large la scène. Je tournais sur moi-même comme un véritable mannequin. Je n’avais pas repéré Denis, mais j’eus une pensée pour lui en exposant mes fesses. Lili Marlène en était à son dernier couplet et là, au second rang, je reconnu Paula. Elle avait dû détecter mon regard car elle m’adressa un applaudissement silencieux. Elsa était à côté d’elle, je ne vis pas Denis. J’étais étrangement bien lorsqu’après le dernier « Wie einst Lili Marlène » la salle resta un temps immobile, puis les applaudissements crépitèrent. Je saluais comme une actrice devant son public tout acquis. Je sentis Solange me pousser, il n’allait pas y avoir de rappel…
Le passage derrière le rideau fut un véritable retour à la réalité. Aïda, toute frétillante, allait prendre ma place. Marlène et Christine échangeaient leurs impressions sur leur prestation respective. Nous étions toutes debout de peur d’abimer nos maillots sur nos fesses. Il faisait chaud et je pris conscience que je n’avais pas, un seul instant, pensé à mon clitoris qui était resté rangé bien sagement sous son capuchon. Noor était accoudée nonchalamment au petit bar. Je me déplaçais légèrement pour être bien dans l’axe afin d’avoir une bonne vision sur son sexe. Le petit membre était effectivement nettement plus imposant que le mien, mais je n’en tirais aucune jalousie et l’idée même me fit sourire. Le « maillot » lui convenait parfaitement et la teinte orange sur sa peau noire était parfaite. Je ne m’intéressais pas à tous les passages, la musique me suffisait pour estimer la décennie en cours et les tenues je les connaissais. Je reconnaissais cependant quelques petites différences dans la qualité des applaudissements. Chiara et Noor étaient les deux dernières, Chloé un peu avant. Lorsque Chloé entra sur scène, elle fut accompagnée par Desireless et son incontournable « Voyage, voyage ». Je trouvais que cette illustration musicale lui allait à merveille. Elle revint vers nous les yeux encore écarquillés et elle me dit en me fixant avec intensité :
Elle avait du mal à s’en remettre. Chiara entra en scène avec un enthousiasme inattendu. Elle fut accompagnée par Alain Bashung et « Osez Joséphine ». Je regrettais de ne pas la voir avec ses gros seins qui devaient s’agiter tout au long de sa prestation. Elle revint en courant après un tonnerre d’applaudissements qui témoignaient, sans doute, du spectacle qu’elle avait offert avec sa poitrine. Il est vrai que en courant ses seins ballotaient sans aucun souci de discrétion. Je peinais même à imaginer qu’elle n’ait pas mal alors qu’ils rebondissaient avec lourdeur. Elle nous informa avec ravissement qu’elle avait vu Denis qui ne l’avait pas quitté des yeux.
Brigitte toujours persifleuse me souffla :
Je ne relevais pas, J’aimais bien Chiara. Noor était entrée en scène. Là encore, la musique était adaptée « Shallow » par Bradley Cooper et Lady Gaga. En regardant Noor, on aurait pu penser « A star is born ». Sans la voir, je la devinais se déplacer avec la souplesse d’une liane et l’élégance d’un félin. Là encore, la salle fut conquise.
Elle revint, elle aussi, émue par ce moment d’intenses émotions. Solange et Ingrid nous rassemblèrent afin que nous rentrions toutes sur scène dans l’ordre chronologique. Solange, dans un premier temps, allait se présenter avec son mari, Roger et Ingrid comme les créateurs des maillots de bain. Nous nous étions installées et tout le monde entra sur scène, nous étions comme des vedettes devant une salle qui nous applaudissait debout. Je profitais de cet instant rare en oubliant, probablement comme toutes, que nous étions entièrement nues devant un public entièrement habillé. Nous saluâmes sous les bravos comme une véritable troupe de théâtre à la fin d’une pièce à succès. Solange donna le signe de la dispersion et nous dit que les douches étaient à disposition, mais que si nous n’avions pas de vêtements fragiles, nous pouvions aussi rentrer avec nos maillots. Elle nous a, cependant, prévenues que la peinture allait obligatoirement souffrir et qu’elle n’était pas faite pour persister.
Chiara était carrément descendue dans la salle et je la voyais accrochée contre Denis. Le mari de Marlène était là aussi. Elsa dévorait Chloé des yeux. Je descendis aussi, je voulais remercier Paula, sans son invitation, je n’aurais jamais pu vivre une chose pareille. Elle m’embrassa doucement.