n° 22005 | Fiche technique | 26664 caractères | 26664Temps de lecture estimé : 18 mn | 22/09/23 |
Résumé: Préparation pour un défilé original. | ||||
Critères: fff frousses collègues groscul fépilée gymnastiqu douche voir exhib caresses intermast fdanus journal -lesbos | ||||
Auteur : Maudmoder Envoi mini-message |
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Résumé des épisodes précédents :
Un week-end en Charente
Il faisait déjà chaud, je n’osais pas penser à ce que serait l’après-midi dans ce bâtiment non climatisé. Je me demandais si les peintures ne risquaient pas de couler, mais cela n’avait pas du tout l’air d’inquiéter les organisateurs, après tout c’était leur métier. J’étais assise au fond de la salle et je finissais mon cake avant d’appeler Élodie. Une femme arriva en courant, elle se précipita vers moi, étant la seule personne visible.
C’est là que je reconnus Béatrice, la Béatrice de la plage, celle qui se faisait baiser par son mari devant nous. Celle qui gérait un club échangiste de je ne sais plus où. Mon visage avait dû lui dire quelque chose et elle devait se demander si j’étais une cliente de son établissement. Je lui rappelai, en espérant ne pas me tromper, notre brève rencontre dans les dunes.
Je lui expliquai son départ, presque sa fuite, en Italie. Elle me dit qu’elle était la mille neuf cent quatre-vingts sur la liste des maillots. Je lui indiquai qu’elle trouverait tout le monde derrière la scène, mais qu’elle ne se fasse pas de soucis le timing serait respecté. Elle portait un short très court qui dévoilait complètement des cuisses un peu fortes, mais bien fuselées. Elle ne portait manifestement pas de soutien-gorge sous son t-shirt blanc, mais cela n’avait rien d’exceptionnel en été dans la région. Des sandales spartiates de cuir brun habillaient élégamment ses pieds. En s’éloignant, je notai une démarche un peu chaloupée, nonchalante, ses fesses se dandinaient normalement. Personne ne pouvait se douter que cette jeune femme ordinaire passait ses nuits au milieu de libertins plus ou moins frénétiques.
Une fois disparue derrière le rideau, je me retrouvai de nouveau seule dans cette grande salle. Les rangées de chaises vides accentuaient probablement le sentiment d’isolement. Je tenais le téléphone comme si j’hésitais à appeler Élodie. J’avais peur d’une absence de réponse. Et puis, qu’est-ce que j’allais lui dire ? Je n’allais pas l’appeler pour lui raconter que j’avais fait l’amour avec Denis ! Je fus sauvée par le gong, l’écran s’alluma en vibrant, c’était Élodie.
C’était une de ses caractéristiques, Élodie avait toujours peur d’ennuyer et passait son temps à s’excuser. Je lui expliquai donc où j’étais et le déroulement de la journée. Je passai en visio pour lui montrer l’endroit.
La nuance ne lui sauta pas aux yeux, elle haussa les épaules. Elle était encore au lit, elle m’avait confié qu’elle adorait traîner le matin, elle appelait ça faire la limace, être molle. Elle m’avait aussi avouée que, dans ces moments-là, elle aimait se caresser longuement, pas forcément jusqu’à l’orgasme, mais simplement pour le plaisir de parcourir sa peau du bout des doigts en s’attardant souvent sur la pointe de ses seins.
Nous en avions fait un sujet de plaisanterie.
J’éclatai de rire. Nous nous amusions par écrans interposés. Elle se leva et se mit dos au miroir du placard. J’avais une vue en pied de tout son corps, ses fesses étaient aussi épanouies que les miennes bien qu’elles n’aient pas du tout la même forme. Elles étaient vraiment blanches à côté du dos et des cuisses bien bronzés.
Là encore, ça nous fit rire. Matilda apparut, Élodie tourna le téléphone pour que je la voie. Elle était nue, se frottant les cheveux avec une grande serviette. Élodie lui dit qu’elle était au téléphone avec moi. Elle me fit coucou de la main. Elle était vraiment jolie et bien faite, une superbe nageuse. Élodie lui expliqua en deux mots que j’allais servir de modèle pour du body-painting. Elle montra un enthousiasme total, presque exagéré :
Non, je n’imaginais pas trop. Par contre, je soupçonnais déjà Matilda d’échafauder un plan tordu pour arriver à aller à sa piscine comme ça. J’avais l’impression d’avoir semé une graine d’idée qui risquait de pousser de façon incontrôlable chez cette jeune femme difficilement gérable. Je n’étais pas jalouse, mais je brûlais d’envie de demander à Élodie si elle avait couché avec Matilda. Ce n’était pas par curiosité malsaine, mais simplement pour savoir si elle prenait du plaisir comme j’en prenais. J’en eus une confirmation indirecte lorsque Matilda cherchant ses boucles d’oreilles, Élodie lui rappela qu’elle les avait laissées sur la table de nuit. L’écran était toujours tourné vers Matilda, elle s’éloigna, la serviette autour du cou, en accrochant ses boucles d’oreilles. Je la soupçonnais de tortiller du cul un peu plus que nécessaire. Élodie reprit le fil de la conversation.
Je ne m’attendais pas à la question.
Il y eut un silence que je laissai passer, mais, n’y tenant plus :
J’aurais bien poursuivi la conversation pour en savoir un peu plus, mais Solange m’appelait. Je promis évidemment à Élodie de la tenir au courant de tout. En montant sur la scène, je réfléchissais à l’importance qu’elle prenait dans mes pensées alors que nous nous connaissions depuis si peu de temps. Elle semblait dans le même état d’esprit que moi. Un mot s’imposa : étions-nous, si l’on peut dire, victimes d’un coup de foudre réciproque ?
Dans le couloir, je faillis me heurter à Marlène, ou plutôt à son avatar en costume de bain bleu. Elle était superbe dans un maillot bleu roi qui la couvrait complètement du cou jusqu’au haut des mollets et à mi-bras. Les bords étaient finement rehaussés d’une bordure blanche ainsi que le tour de cou à la manière d’une broderie. Il était quasiment impossible de voir qu’elle était nue. Ses rondeurs paraissaient même moins évidentes. Les vergetures du ventre avaient complètement disparu. Elle avait, comme Chloé, complètement rasé son pubis et sa vulve qui, intégralement colorés en bleu, avaient presque pris l’aspect d’un vrai tissu. C’était exactement un modèle de maillot que l’on pouvait voir sur les vieilles photographies en noir et blanc. Solange expliqua que cette couleur était décrite dans la mode de l’époque, mais que ce modèle était peu porté, car considéré comme provocant et indécent. Marlène n’avait plus qu’à prendre son mal en patience. Il y avait une sorte de bar avec des relax dans lesquels on pouvait s’installer une fois la peinture bien sèche.
Christine était la suivante et l’aérographe commençait à la recouvrir d’une peinture verte plutôt agressive. Je décidai d’aller voir Chiara. Elle était debout sur une petite estrade et Roger debout derrière elle peignait, au pinceau, un petit string jaune à fleurs bleues. Chiara tenait ses fesses écartées à deux mains pour que la peinture puisse être également répartie. J’imaginai la sensation du pinceau qui passait sur l’anus et le périnée, j’en eus des frissons. Je ne m’étais pas posée la question jusque-là d’une éventuelle stimulation qui entraînerait une excitation visible. Je préférais éluder la question pour le moment. Les gros seins de Chiara étaient déjà peints, deux fleurs bleues recouvraient entièrement ses aréoles en effaçant la différence de teinte avec le reste du sein. Elle me dit en riant :
Son rire secouait ses seins et ses fesses et Roger grommela :
Le "taisez-vous" qui, d’ailleurs ressemblait plus à un « Fermez-la ! » semblait sans appel et il fallait bien reconnaître que peindre un corps agité de soubresauts n’était pas simple. Je ne regrettais pas d’avoir Solange comme artiste. Je poursuivis ma visite. Dans la pièce suivante, deux inconnus : le peintre et le modèle. Le peintre devait être le mari de Solange comme elle nous l’avait dit. Il avait un visage rond, encadré de mèches grises encore abondantes. Les yeux étaient d’un rare bleu vert qui donnait un air étrange à son regard. Je le voyais bien : avec Solange, ils formaient certainement un couple agréable. Il portait une salopette en jean élimé et couvert de taches de peinture. Je le vis, du reste, essuyer son pinceau sur sa cuisse.
Le modèle était d’une minceur qui avoisinait la véritable maigreur. L’image de Kate Moss, le mannequin iconique des années quatre-vingt-dix, me vint aussitôt à l’esprit. C’était une petite blonde qui n’allait pas nécessiter une grande quantité de peinture. Je la voyais de dos et là, le peintre n’avait pas à lui écarter les fesses. Des petites fesses toutes rondes au sommet de cuisses presque décharnées qui, bien sûr, ne se touchaient pas. Elle était aussi sur une estrade et, bien dans l’axe, je pouvais parfaitement distinguer le renflement des lèvres de son sexe entre ses cuisses. Son anus était presque visible. Le maillot semblait être un une-pièce rouge. Sentant ma présence, elle se tourna légèrement et me fit un grand sourire. Elle n’avait pratiquement pas de seins, seuls les mamelons et les petites aréoles témoignaient de sa féminité thoracique. Je lui fis un petit signe de la main. Elle allait porter l’année 2000, la fin des grandes années Kate Moss.
La quatrième pièce était tenue par Ingrid qui fignolait quelques détails du maillot de la jeune femme noire. C’était un mini bikini orange qui mettait remarquablement en valeur le corps de Noor. La couleur contrastait avec le noir profond de sa peau et rehaussait sa finesse. Je m’attachai surtout à scruter son sexe, non pas son sexe dans sa globalité, mais son clitoris. J’avais pu faire la comparaison avec le mien et j’étais curieuse de voir comment il était ou pas dissimulé sous la peinture. Je constatai effectivement le renflement de son membre féminin, mais il n’était pas accentué par la couleur. Par contre, j’étais certaine qu’elle ne bandait pas et c’était surtout ça qui m’inquiétait. La simple pensée qu’un petit pinceau allait frotter mon clitoris commençait déjà à le stimuler. Noor était superbe. Elle avait un sourire enjôleur qui découvrait derrière la barrière blanche de ses dents une petite langue toute rose que j’imaginais agile et inquisitrice. J’eus l’impression qu’elle me regardait avec une sorte de gourmandise.
Ingrid s’appliquait pour fignoler l’anneau qui reliait les triangles orange du soutien-gorge qu’elle traçait à l’aide d’un pochoir. Elle était si concentrée qu’elle tirait un peu la langue comme une gamine qui s’efforce à faire le mieux possible. Elle portait aussi une salopette, mais avec la partie haute détachée qui pendait à la taille ce qui lui laissait la poitrine nue. J’adorais ses petits seins écartés qui s’agitaient au moindre geste et je regrettais que Paula ait parlé de malformation. Ingrid semblait toutefois s’en accommoder parfaitement et aimer les offrir aux regards.
Cette visite dans la salle d’Ingrid n’avait rien fait pour me rassurer sur ma capacité à rester totalement insensible à ces multiples sollicitations.
Sous la douche, Béatrice se préparait. Je la revoyais sur la plage quand nous avions rencontré l’admirateur de nos culs. Dans mon souvenir, je la voyais plus mince. Elle n’était pas grosse, mais aimablement potelée. Elle avait surtout cette taille incroyablement fine qui s’évasait sur un bassin assez large et des seins ronds avec des pointes fines. Du fait de la largeur de son bassin, ses cuisses ne se touchaient pas, mais n’avaient rien à voir avec celles de la petite blonde d’à côté. Je me souvenais surtout de son sexe complètement lisse avec des petites lèvres surdéveloppées qui dépassaient largement en de multiples replis de chairs sombres. Elle m’accueillit comme si nous étions de vieilles copines.
Je n’osais pas trop imaginer ce qu’était un plein boom dans un club échangiste.
J’étais d’accord avec elle et je trouvais même que ça l’était un peu trop. À ce moment-là, Solange passa une tête dans le couloir et me dit :
Le vestiaire était plus que rudimentaire, les casiers existants étaient tous fermés et attribués aux habitués de la salle. Il nous restait une longue étagère et des portemanteaux. Il me restait une petite place, je reconnus à côté, le short de Béatrice. Sur le short, un mini string blanc exposait sans pudeur des traces révélatrices. Je me contrôlai suffisamment pour ne pas céder à la tentation d’y mettre mon nez. Je savais que le parfum qui allait s’en dégager allait forcément déclencher un gonflement inopportun. Je venais de retirer ma robe et m’apprêtais à baisser mon string lorsqu’une autre femme arriva. Elle se présenta gaiement.
Cette répartie espiègle nous mis en joie. Elle était vive, limite un peu exubérante, mais charmante. Une jeune femme pétillante, ravie de se prêter à une expérience aussi insolite. C’était une petite brune mignonne avec de grands yeux verts qui lui donnait, en permanence, un air étonné. Elle se déshabilla prestement, dévoilant un corps musclé de sportive sans la moindre trace de cellulite, ce que je trouvais parfaitement injuste. Elle était complètement épilée et portait un superbe tatouage. Une rose noire sur le pubis dont la petite tige naissait juste au sommet de la fente sur le capuchon. Elle avait des petits seins longs avec une particularité que je trouvais très troublante, ses mamelons étaient en creux. Elle avait un petit trou au bout des seins. Elle avait surpris mon regard et s’en amusa.
Je n’osai pas lui demander si elle avait du plaisir quand on les touchait. Elle poursuivit :
Pendant ce temps-là, Béatrice continuait à se frotter et moi, je la rejoignis sous la douche à côté. La situation me troublait au point que mon clitoris avait plus que pointé son nez. Le gland s’était libéré de son capuchon et, petite pointe rose, dépassait largement de mes lèvres. Béatrice avait écarté ses lèvres qui, ouvertes laissaient entrevoir l’orifice rose de l’entrée de son vagin qu’elle arrosait consciencieusement. La comparaison classique entre des lèvres très longues et un papillon était tout à fait adaptée. L’avantage, ou l’inconvénient, d’être épilée, c’est de ne pas pouvoir dissimuler une excitation qui, cachée sous les poils aurait pu passer inaperçue. Béatrice lorgnait sur mon clitoris avec insistance.
Même sans explication, je compris immédiatement de quoi elle voulait parler.
Béatrice ne s’embarrassa pas de détails, elle mit directement la main sur mon sexe en saisissant le petit membre entre deux doigts- ce qui me procura instantanément une violente décharge électrique. Elle m’attira contre elle et je me laissai aller contre son épaule. J’avais complètement occulté la présence de Léa lorsque je sentis deux mains qui s’emparaient de mes seins en faisant tourner mes tétons sans ménagement. Béatrice me glissa dans l’oreille.
Entre deux frissons, je lui demandai :
J’aurais voulu des détails, mais mes jambes devenaient molles. Léa était collée dans mon dos, je sentais sa poitrine qui s’écrasait le long de ma colonne vertébrale. Elle me lâcha un sein pour me prendre une main et la dirigea vers le sexe de Béatrice. L’impression était étrange, ses lèvres gonflées étaient glissantes et poisseuses. Sans la vue, j’avais la sensation de toucher une masse de chair molle chaude et douce. Je cherchais le bouton, petit et dur. J’étais comprimée entre deux corps nus, elles étaient douces. J’entendais leur souffle s’accélérer.
Béatrice chercha ma bouche pour partager un long baiser. De ma main libre, je cherchai la vulve de Léa, les lèvres étaient gonflées, mais encore fermées et je passai un doigt que j’enfonçai délicatement dans le vagin. Je la sentis se raidir et se plaquer totalement contre moi. Je sentis une main fouineuse caresser mes grosses fesses et s’insinuer dans la raie. Un doigt se fit plus explorateur en entrant directement dans mon anus, ce qui me provoqua une salve de frissons. Je sentis Béatrice trembler de tous ses membres et coller sa bouche dans mon cou pour étouffer un cri de plaisir. Dans la jouissance, elle pinça fortement mon clitoris - ce qui, entre douleur et plaisir, me déclencha un orgasme ravageur. Heureusement que nous étions l’une contre l’autre, sinon nous aurions pu nous effondrer. Léa s’était détachée et nous regardait en se frottant frénétiquement les lèvres et le bouton. Elle ne se retint pas de pousser un gémissement et un petit cri lorsque le plaisir l’inonda. Finalement, nous nous sommes décollées et Béatrice, en désignant Léa :
Léa ne démentit pas. Ayant repris mes esprits, je constatai que le trou du sein gauche avait disparu, comblé par un petit mamelon. Ses seins étaient superbement longs, ce qui n’est pas fréquent. Béatrice ayant intercepté mon regard précisa :
Pour confirmer les mots de Béatrice, Léa me fit un baiser léger en me susurrant qu’elle était prête à compléter nos échanges quand je voudrais. Nous avons fini de nous rincer abondamment, à la fois pour éliminer le gel douche, mais aussi pour débarrasser nos lèvres intimes de nos sécrétions glissantes. Le séchage fut complété par le souffle chaud d’un séchoir que nous nous passâmes à tour de rôle. Les petits trous étaient réapparus au bout des seins de Léa. Je sentais ma peau sèche qui tirait, c’était parfait.
En sortant de la douche, nous avons croisé Marlène et Chiara qui grignotaient des chouquettes. L’effet était impressionnant, à quelques mètres, personne ne pouvait se douter qu’elles étaient nues. Les maillots étaient superbes. Christine, quant à elle, était en maillot une-pièce vert, mais encore très couvrant. Il descendait jusqu’en haut des cuisses et la poitrine était bien couverte avec un décolleté droit qui ne laissait même pas deviner le haut des seins.
Léa fut appelée rapidement, Ingrid était en retard et venait juste de finir Noor. Je cherchais Noor par curiosité. Je voulais voir, discrètement comment son clitoris avait toléré la peinture et par la même occasion si, comme le disait Béatrice, il était vraiment plus gros que le mien. Je venais d’apercevoir Noor, mais de dos lorsque Solange m’appela, c’était mon tour.
À vrai dire, en entrant dans la salle, je n’étais pas très rassurée, pas vraiment inquiète, mais pas sereine. Alors que j’allais m’installer, il y eut une sorte de remue-ménage. Une retardataire qui se faisait engueuler pour son arrivée tardive. Je compris que c’était miss soixante ou dans ces eaux-là. J’eus encore le temps d’apercevoir Chloé de mauvaise humeur, car elle avait tiré le maillot minimaliste, un simple string. Elle faisait les années monokini et n’avait donc pas de soutien-gorge peint, simplement les seins nus. Roger avait quand même travaillé, il avait gommé la petite différence de teinte entre les seins et le reste du corps et, surtout, agrandi considérablement les aréoles en les fonçant. Elle était très jolie et j’ai cru entendre Chiara et Noor le lui dire.
Je me suis donc retrouvée sur la petite estrade. Solange me dit :
Je pris également conscience de la petite différence de taille entre mes deux seins. En bref, rien n’allait, mais c’était parti et je ne pouvais plus reculer. Solange me fit retourner et commença par mes fesses.
Je sentis la fine pellicule de peinture recouvrir ma peau la plus privée. Je fus rassurée, cela n’entraînait pas de stimulation particulière de ma région anale. Progressivement, je sentis le jet s’éloigner de ma raie et de mon anus et elle me demanda de relâcher mes mains. La progression était beaucoup plus rapide que je l’avais imaginé. Elle descendit sur le haut de mes cuisses et je me dis que cela allait forcément cacher un peu le gras. Elle remonta ensuite sur le bas du dos, assez haut, et me fit pivoter.
J’étais face à elle, je m’attendais à ce qu’elle me demande d’écarter mes lèvres, mais elle le fit elle-même après m’avoir fait ouvrir les cuisses pour en peindre l’intérieur. Elle ne fit aucune remarque sur la taille de mon clito qui fut rapidement aspergé de rouge et n’en resta pas moins très sage. Le « maillot » remontait haut sur ventre jusqu’au nombril. Elle s’attaqua ensuite au soutien-gorge et, paradoxalement, mes tétons réagirent rapidement par une érection quasi immédiate. Cela fit rire Solange qui me dit que Marlène avait eu la même réaction, mais en moins impressionnant du fait d’une taille réduite de ses bouts de seins. Elle prit le pinceau pour faire les bretelles du soutien-gorge.
Pendant qu’elle travaillait, Solange m’expliqua que Roger était un super artiste, mais qu’il avait un caractère qu’elle qualifia d’ombrageux, d’où les invectives envers la retardataire. La retardataire étant en plus la compagne du photographe qui allait faire le shooting. Elle baissa la voix pour m’apprendre que Brigitte avait pas mal d’années de plus que Philippe le photographe. Pendant ce temps, ma décoration avançait, elle compléta la culotte avec une ceinture dont elle traça la boucle à l’aide d’un pochoir. J’avais résisté à la tentation de me regarder dans le miroir du fond avant d’être complètement finie.
J’eus un réel plaisir à me contempler. Le maillot rouge était fantastique. On avait même l’impression qu’il y avait quelques plis. La vulve était englobée dans la culotte et le renflement du clitoris n’était pas plus important que sous une culotte normale. C’était carrément impressionnant. Solange me libera, je la remerciai de ce travail d’artiste et je lui demandai quel maillot elle allait porter.
Elle de se laissa pas entraîner.
Il n’y avait plus que Roger qui finissait Brigitte. Toutes les filles étaient peintes et nous étions magnifiques. Le mari de Solange et Philippe, le photographe, allaient de l’une à l’autre aussi naturellement que si nous étions dans une soirée mondaine.
Solange sortit d’un réfrigérateur quelques plats légers pour le déjeuner. Il faisait très chaud et elle nous demanda de ne pas trop rester agglutinées pour que nous ne soyons pas trop en sueur ce qui serait mauvais pour la peinture. Ingrid se promenait aussi, toujours les seins à l’air et les bretelles de la salopette pendants à la taille. Solange ajouta :
Nous avons applaudi spontanément devant leur travail et aussi devant nos corps transcendés.