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Temps de lecture estimé : 10 mn
19/10/23
Résumé:  Magali décide de se séparer de son mari après 40 ans de mariage, mais uniquement en changeant d’étage dans leur grande maison, par souci d’autonomie. Elle n’a pas mesuré toutes les conséquences...
Critères:  fh couple contrainte reconcil voir vidéox fellation cunnilingu pénétratio hdanus coprolalie
Auteur : Jacquou      Envoi mini-message

Série : Une fausse séparation

Chapitre 01 / 03
Une fausse séparation

‌L’idée lui était venue comme ça, brutalement. Le locataire du deuxième étage venait de résilier son bail. Magali, propriétaire avec son mari Albert, qui vivaient à l’étage en dessous, décida d’occuper seule l’appartement. Elle en fit part à Albert, qui tomba évidemment des nues.



Albert encaissa. Magali avait parfois des lubies. Depuis le temps qu’ils étaient mariés, quarante années sans nuage, il avait eu le temps de la connaître. Mais là, c’était du lourd. Il tenta d’argumenter, disant qu’il ferait des efforts, mais Magali était inébranlable. Il finit par s’y résigner, estimant que ça ne durerait sans doute pas longtemps et peut-être même y trouverait-il son compte. Il était juste un peu inquiet sur une éventuelle infidélité, mais elle le rassura :



Lorsque la nouvelle fut connue dans la famille, elle eut encore plus de retentissement. Leurs deux filles, Camille et Margot, trouvèrent « ridicule » l’initiative de leur mère. Camille, petite poupée blonde qui évoquait toujours à Albert son épouse jeune, était toujours célibataire à trente ans, au grand désespoir de Magali. Margot, également de petite taille, mais brune et de deux ans plus âgée que sa sœur, était mère de deux enfants toujours accrochés à ses basques. Leurs vies étaient totalement différentes, mais elles s’entendirent pour prendre le parti de leur père qu’elles jugeaient injustement délaissé. Elles convoquèrent un conseil de famille, mais Magali ne bougea pas d’un iota. Et elle s’installa à l’étage.


En revanche, son expérience fut saluée par la ribambelle de copines qu’elle fréquentait, certaines au yoga, d’autres à l’aquagym, d’autres encore au club de littérature. Quadras, quinquas ou sexas, elles enviaient ouvertement Magali d’avoir les moyens de vivre en autonomie, sans pour autant divorcer ou se séparer de son conjoint. Caroline, cheveux grisonnants et peau mate, Amandine, la plus jeune, blonde quadra aux yeux bleus, Corinne, fausse blonde aux longues jambes, Mylène, BCBG à la belle crinière auburn et Véronique, de l’âge de Magali, portant fièrement sa coiffure courte et blanche sur son corps longiligne, toutes mariées, n’en finissaient plus d’interroger leur copine sur son nouvel « art de vivre ».


Un truc, cependant, les chiffonnait : et le sexe dans tout ça ?

Magali balayait l’objection.



Les copines émirent de sérieux doutes sur cette prise de position. Elles savaient Magali très soucieuse de son corps, elle n’allait pas pour rien au yoga et à l’aquagym. De fait, ce petit format au visage avenant et à la longue chevelure à peine argentée, souvent ramenée en chignon, présentait une chair ferme et des jambes nerveuses qui, de l’avis général, la rendaient beaucoup plus jeune que son âge réel.



Magali répondait que c’est avant tout son image qui lui importait, pour elle et non pour séduire.

Cette assertion ne convainquait guère. Les copines ne comprenaient pas qu’elle puisse renoncer aussi facilement au sexe, d’autant qu’elles trouvaient Albert toujours séduisant, avec son allure sportive et ses cheveux poivre et sel. Car si, en présence de leurs hommes, ces femmes affectaient de trouver la bagatelle sinon subalterne, en tout cas un agrément comme un autre, il en allait tout autrement lorsqu’elles en parlaient entre elles.



Toutes l’approuvaient, évoquant volontiers les arguments de leurs conjoints. Y compris Mylène, qui leur avait pourtant avoué qu’elle disposait d’un amant en sus, mais avec l’accord de son mari.

Ces propos grivois, dont Magali était parfois témoin, ne semblaient pas l’ébranler. Jusqu’au jour où elle reçut Véronique, venue observer de plus près son nouveau mode de vie.


Devant une tasse de café, elle émit, elle aussi, des réserves sur l’abstinence sexuelle affichée de son amie.



Alors, Véronique se lança dans une longue tirade pour lui dire à quel point elle se fourvoyait. Et de citer son exemple.



Légèrement ébranlée par cette révélation très crue de son amie sexagénaire, Magali avait rosi et lâcha :



Véronique n’insista pas et la conversation s’orienta sur d’autres sujets.


Une fois qu’elle fut partie, Magali se mit à penser. Elle devait bien reconnaître que Véronique pétait de santé. Sa manière de parler, de marcher, de s’habiller, sentait la femme totalement épanouie, jouisseuse et libérée. Elle lui faisait presque prendre un petit coup de vieux. Son discours avait réveillé en elle quelque chose d’enfoui. Elle fut assaillie de réminiscences troublantes. Elle se revit plusieurs années en arrière, au temps de sa jeunesse étudiante post soixante-huitarde. Ce que Véronique lui avait dit de « pas racontable », elle le devinait sans difficulté puisqu’à l’époque, elle baisait aussi, et pas qu’un peu. Elle se souvint en particulier d’une folle nuit où, avec son petit ami de l’époque et un copain barbu, elle s’était fait prendre, dans toutes les positions et situations imaginables, dans un « plan à trois ». Sucer l’un tout en étant baisée par l’autre, chevaucher l’un pendant que l’autre l’enculait, jouir et jouir encore, tout ça, elle savait ce que cela voulait dire.


Dans les premiers temps de sa vie avec Albert, ce fut d’abord une histoire de cul. Il s’enchantait de l’énergie de ce petit corps jamais rassasié et qui aimait tout, vraiment tout. L’histoire de cul devint une histoire d’amour et le cul devint conjugal, émaillé de quelques fantaisies comme une virée dans une boîte échangiste, un soir de baby-sitter. Albert l’avait baisée dans un coin câlin devant deux voyeurs, qu’elle avait sucés en même temps, mais juste sucés. Plus quelques épisodes coquins, comme un coït dans les toilettes d’un restaurant entre deux plats, ou sur une plage au clair de lune, inspiré par un autre couple en pleine extase, avec lequel ils avaient pris un pot ensuite, mais refusé un « plan à quatre » proposé.

Puis ils s’étaient calmés et, peu à peu, la routine sexuelle s’était emparée de leur couple, pour en arriver à cette séparation un peu bizarre.


Ces souvenirs n’avaient pas laissé Magali insensible. Elle comprit qu’elle aurait du mal à dormir, mais elle n’avait pas de somnifère. Ils étaient dans la boîte à pharmacie de l’appartement du dessous. Elle passa une robe de chambre sur sa chemise de nuit et descendit chez Albert. Elle avait la clé puisqu’il devait dormir.

En fait, elle le trouva devant son ordinateur, nu sous son peignoir de bain. Il ne l’avait pas vue entrer et elle s’aperçut qu’il avait la main sur son pénis, les yeux rivés sur l’écran. Elle ne tarda pas à comprendre qu’il visionnait une vidéo porno.



Il sursauta en la découvrant dans la pénombre et dit :



Magali s’approcha et regarda la scène. L’homme, un chauve bien membré, honorait une rousse à peau laiteuse et à chair un peu molle, mais généreuse. Il la prenait par-derrière et elle regardait la caméra, le visage irradié de plaisir.



Magali était plutôt d’accord. Elle approcha une chaise et s’assit à côté d’Albert. La vigueur du type l’impressionnait et l’émoustillait. Vraiment une belle bite, et elle comprenait l’extase de sa femme.



Puis le couple changea de position et l’objectif fut désormais braqué (par qui ?) sur le cul poilu de l’homme et les pieds croisés de la femme sur ses reins. Il cognait dur, les cris de la femme témoignaient de l’intensité du coït et, en même temps, la main d’Albert se glissa entre les cuisses de Magali, qui les écarta. Il atteignit facilement son sexe, dont il découvrit avec satisfaction l’humidité, alors que ses hanches remuaient légèrement. Il sentit la main de Magali s’emparer de sa queue et ils se masturbèrent mutuellement en regardant les ébats du couple, qui se prolongeaient. La femme suçait maintenant avec voracité et alors, sur une impulsion irrésistible, Magali se pencha sur le giron d’Albert et l’emboucha.


Voilà un sacré bout de temps qu’elle n’avait pas eu autant envie de sucer. Ce bon goût de bite un peu sauvage l’enivra. Elle retrouva tout son savoir-faire, son jeu de langue et de lèvres tout en pressant les couilles d’une main. Elle se relevait parfois pour jeter un œil à l’écran (la femme chevauchait maintenant son mec en s’écartant les fesses) et Magali reprenait sa pipe. Albert comprit qu’elle voulait le faire gicler, mais il ne l’entendit pas ainsi. Se débarrassant prestement de son peignoir et désormais nu, il la souleva sans effort et la transporta sur le canapé voisin, tandis qu’elle se débattait avec sa robe de chambre et sa chemise de nuit pour être nue à son tour.

Il l’enfila recta, d’une seule poussée, jusqu’à la garde, ce qui la fit crier de douleur et de plaisir à la fois. Elle était décidément rouillée. Elle se prit les pieds pour les écarter et faciliter sa fouille, puis colla ses talons à ses reins et rua sous lui avec une énergie incroyable, comme à ses plus beaux jours.



Le canapé, il connaissait. Ils avaient souvent exploité toutes ses possibilités de positions. Il la prit par derrière, tandis qu’elle mordait le dossier en gémissant, puis elle le chevaucha de dos, lui assis, elle tressautant sur sa bite, maintenant bien lubrifiée. Ensuite, elle s’allongea, une jambe sur le dossier, l’autre autour de ses reins. Ils se dévisageaient, scrutant leur plaisir réciproque, se bécotant, échangeant des mots crus qu’ils n’avaient pas prononcés depuis des lustres.



Enfin, il sentit que son énergie faiblissait et lui-même avait le sperme au bout du gland.



Alors, il lui prit les jambes, la plia et, ses pieds sur ses épaules, rua plusieurs fois en lâchant tout. Il grogna, elle couina et il bascula assis sur le canapé, groggy, haletant. Elle vint téter ses dernières gouttes de sperme, lui sourit, l’embrassa et lui dit :



Et il regarda son joli corps nu aux fesses encore fermes et bombées prendre la direction de la porte, ses vêtements dans une main. Il ne lui restait plus qu’à prendre une douche, à éteindre l’ordinateur et à aller se coucher.