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n° 22063Fiche technique19691 caractères19691
Temps de lecture estimé : 14 mn
20/10/23
Résumé:  En passant du fantasme à la réalité, Madame se révèle coquine en recevant son cadeau d’anniversaire.
Critères:  couple couplus extracon anniversai noculotte fellation -candaul -jeux
Auteur : Monkypython            Envoi mini-message

Série : La Boîte de Pandore

Chapitre 01 / 05
Du fantasme à la réalité, le cadeau d'anniversaire

Après moult années de vie commune, un couple se doit de réinventer son quotidien, car s’il est vrai que le train-train est rassurant, il est tout aussi vrai que la monotonie mène à l’ennui, à la lassitude et à l’amorphie de chacun.


Nous avons traversé bien des turbulences, des crises assez sérieuses pour faire voler notre couple en éclats, nous les avons surmontées, l’une après l’autre, et en sommes sortis avec la certitude que rien n’est jamais acquis, tout peut être remis en question, même le plus fort des sentiments.


Passé un certain âge, nos corps ne sont plus si appétissants, si sveltes, si fermes. Ma chérie a pris des rides et quelques rondeurs, surtout depuis qu’elle a arrêté de fumer, votre serviteur a vu ses cheveux s’éclaircir, ses épaules s’affaisser, ses tablettes de chocolat s’estomper sous quelques bourrelets. En nous partageant trois mètres vingt à parts égales, on peut dire que nous sommes petits, mais d’un physique avenant sans être Vénus ni Apollon ; nos amis nous qualifient de petits et mignons, et affirment que nous portons plutôt bien le poids des années.


Comme pour beaucoup, le sexe est important pour Maya comme pour moi, Bernard, son mari. Nous avons toujours aimé faire l’amour, nous pratiquons moins souvent, mais c’est toujours fort satisfaisant malgré l’usure du temps. Pour pimenter nos étreintes, je me plais à échafauder des scénarios érotiques, le fantasme qui m’obsède en ce moment, deux hommes pour une femme où j’invite un partenaire virtuel à se joindre à nous pour s’occuper de ma chérie. Celle-ci finit toujours par entrer dans mon jeu en décrivant ce qu’elle ferait avec l’invité. Elle s’excite en évoquant les fellations qu’elle administrerait et, folie ultime, comment elle se ferait prendre devant moi. À mesure qu’elle monte dans les tours, ses mots se font de plus en plus osés et grivois. Le mari devient amant par procuration. Elle supplie, elle ordonne qu’on lui défonce la chatte. L’invité la baise à la hussarde comme elle aime, et c’est l’orgasme assuré à tous les coups. Précision pour les puristes du genre, Maya est vaginale, une vraie, les chanceux qui ont le privilège de partager la couche de telles femmes savent combien c’est fabuleux de faire l’amour à une femme vaginale, on agite adroitement sa baguette magique et le sorcier tout-puissant fait chavirer la belle dans un tsunami de plaisir absolu. Vous pouvez aisément imaginer à quel point c’est gratifiant pour mon ego de mâle d’être son pourvoyeur d’orgasmes attitré, mais je suis conscient de n’avoir que peu de mérite, le premier maraud venu, avec un peu de savoir-faire et un équipement qui tient la distance, la fera jouir tout aussi bien. Le premier maraud, certes, mais honorablement pourvu par Dame Nature, car Maya avoue un faible pour les beaux organes.


Selon les circonstances et nos fréquentations, notre partenaire virtuel sort de l’anonymat et prend un visage connu, pour l’heure, c’est celui de Patrick qui revient sur le lit conjugal. C’est un de nos meilleurs amis, il vient de se séparer de sa femme et passe pas de mal de temps avec nous. Naturellement, il n’est pas au fait de nos secrets d’alcôve, il ignore que Maya devient folle sous ses coups de boutoir virtuels, le pauvre, ça lui ferait bouillir les sangs. Notre partenaire n’est plus impersonnel, l’amant virtuel se pare d’une réalité torride et cela nous excite terriblement, ma chérie devient chienne en se donnant à lui, elle suce, elle réclame son dû, un assaut viril et passionné. Sa chatte dégouline, j’y trempe mes doigts pour aller fureter dans son petit trou ; parfois, elle les repousse et je proteste qu’elle préférerait sans doute la queue de son amant, elle me lance une réponse laconique avec un « pourquoi pas » qui me rend fou. Elle crie le nom de son amant en l’exhortant à la baiser plus fort et nous prenons un pied d’enfer. Le fantasme s’évanouit après le plaisir, le visage de l’amant s’estompe et Patrick redevient l’ami de toujours.


Au sortir d’une petite mort à laquelle il avait virtuellement contribué avec brio, le téléphone sonne, c’est sa voix, bien réelle, son anniversaire est dans trois semaines, et il nous appelle pour nous inviter à le fêter avec lui, un dîner dans un bon restaurant. Nous acceptons avec enthousiasme. Vint la question du cadeau. Maya pense à haute voix :



Nous nous en sommes tenus là. Jusqu’à notre étreinte suivante où notre ami s’est imposé comme amant virtuel avec plus de force que jamais. Nous étions à deux jours de son anniversaire, et l’évocation de la fellation licencieuse s’était faite plus précise, presque réelle, pas besoin de motiver Maya pour accueillir notre ami encore virtuel entre ses cuisses, ses propres mots la chauffèrent à blanc et me rendirent fou, notre orgasme fut ravageur.

Le jour venu, j’ai sorti de ma cave une bouteille de cognac assez exceptionnelle, la maîtresse de maison l’a joliment emballée, et nous avons rejoint notre ami au restaurant. Maya était en beauté, sexy à souhait dans une petite robe simple laissant apparaître un joli décolleté, assez courte pour montrer ce qu’il faut sans être vulgaire. Elle s’était maquillée avec soin, ni trop ni trop peu, donnant l’image d’une femme mûre, sereine et bien dans sa peau, une femme à même de faire le bonheur de bien des hommes, j’en suis amoureux comme au premier jour, notre ami fut conquis et la félicita d’être aussi en beauté. Un cadre magnifique, un personnel stylé et attentionné, une carte pleine de promesses… la soirée s’annonçait sous les meilleurs auspices. Un excellent blanc fut débouché, goûté et dégusté avec quelques savoureux amuse-bouche maison pour l’apéritif. Nous étions bien, les verres se vidaient et se remplissaient, si bien que la première bouteille avait trépassé avant l’apparition du premier plat.


Mon épouse avait le feu aux joues, et le grand cru suivant n’allait rien arranger, elle aimait le vin, ma chérie, tout comme nous d’ailleurs, mais elle tenait moins bien l’alcool, pour tout dire, elle commençait à être un peu pompette. Heureusement, il n’y avait pas que du liquide, les plats aussi se succédaient, servis par un personnel professionnel, aux petits soins et souriant. Après le dessert, la petite liqueur du patron et l’addition, notre ami proposa de finir la soirée chez lui pour faire honneur à son cadeau. Nos pas nous conduisirent jusqu’à son appartement, Maya avait trouvé soutien et assurance en prenant nos bras, elle marchait entre nous et riait tous les trois pas. Assurément, elle était gentiment pompette, ma bourgeoise, pas complètement saoule, mais bien émoustillée.


C’est avec le soulagement d’être enfin arrivée à bon port qu’elle se laissa tomber dans un fauteuil. Dans le mouvement, la jolie robe d’été remonta jusqu’au nombril, Maya trouva la situation tellement cocasse qu’elle éclata de rire en couvrant ses trésors. Pompette, délicieusement coquine et d’humeur badine ! Sa bonne humeur avait fini par nous gagner, et nous rîmes de bon cœur à sa facétie.


Patrick sortit trois coupes à cognac, ouvrit la bouteille en me remerciant encore, et versa le précieux breuvage. À mon grand étonnement, ma chère épouse qui ne buvait habituellement que du vin, du champagne et des douceurs peu alcoolisées comme le Limoncello ne protesta nullement et s’empara de la coupe. C’était vraiment une grande fine, aux effluves à la fois subtils et puissants, à la rondeur incomparable, Patrick était amateur et connaisseur, j’avais plaisir à savourer cet alcool avec lui. Nous en étions à chauffer nos coupes dans nos mains que Maya avait bu cul sec. Je voulus la prévenir :



Et Maya écarta les cuisses. Après la surprise, Patrick lança :



Maya, si prude et réservée, passa ses mains sous sa robe avec une lenteur calculée, décolla les fesses du fauteuil et fit gracieusement glisser sa petite culotte pour la jeter à ses pieds. Avec la même lenteur, elle ouvrit en grand le compas de ses jambes et offrit à nos yeux concupiscents sa jolie minette dans toute sa splendeur. La toison brune soigneusement entretenue ne cachait rien, les lèvres entrouvertes laissaient voir son puits de plaisir luisant. Si luisant qu’aucun doute n’était permis, la friponne mouillait d’abondance. Mon regard passait de cette dernière à notre hôte, l’un avait l’expression d’un personnage de bande dessinée, la bouche ouverte, les yeux hors des orbites, la langue sur le parquet, tandis que la coquine arborait un sourire satisfait, observait avec ironie mon air médusé et l’effet produit sur notre ami. Elle fut la première à parler :



L’apprentie coquine, plus impudique qu’indécise, nous laissa nous régaler de sa féminité tout en s’accordant quelques instants de réflexion. C’était plus fort que lui, Patrick matait sans vergogne le trésor intime qui lui était dévoilé, sondant les moindres détails que le buisson brun soigneusement entretenu ne pouvait soustraire à son regard inquisiteur. Le spectacle offert par la femme et les propos énigmatiques échangés avec le mari le plongeaient dans la plus grande circonspection.


Nul doute qu’il n’y avait rien de prémédité, chacun était surpris de cette situation inédite, et surtout celle qui en était l’instigatrice, elle qui venait de braver les interdits, la morale et l’éducation, elle avait dépassé une barrière d’ordinaire infranchissable en exhibant sa minette. Désinhibée par l’alcool, Maya hésitait, elle craignait d’atteindre le point de non-retour, mais en crevait d’envie. À en juger par l’état de sa jolie fente toute trempée, ses premiers pas dans l’exhibitionnisme et l’effet produit dans nos pantalons l’avaient bougrement excitée, le bon vieux coup de l’arroseuse arrosée. Hors des sentiers battus de nos us et coutumes conjugaux, elle cherchait désespérément à accrocher mon regard, elle quémandait l’encouragement ou la désapprobation pour pousser l’aventure plus avant ou en rester là. Sans la moindre chance d’y parvenir, les hommes sont lâches c’est bien connu, certes je bandais comme un bouc à la pensée de la voir se comporter en salope, mais j’entendais ne rien assumer, pas une once de responsabilité, même si je vivais la situation la plus bandante de toute ma vie. À vrai dire, je ne savais plus sur quel pied danser, la raison me commandait de tout arrêter, mais je n’avais pas envie de raisonner, comment dire « stop » quand on pense avec sa bite, je me concentrai sur le vide sidéral le nez dans ma coupe de Cognac. Patrick copiait ma conduite, il venait de vider son verre à petites gorgées pour se donner une contenance et semblait faire des plans sur la comète, ou plutôt sur la jolie chatte de la femme de son pote. Qui ne dit mot consent, il avait toutes les raisons de prendre mon manque de réaction équivoque pour de l’approbation, ce qui ne risquait pas de faire tomber son érection. Taraudés l’un par l’attrait pervers de la transgression, l’autre par celui du fruit interdit, nous étions tous deux suspendus à la décision souveraine de ma princesse.


Aucune parole ne fut prononcée, pas un bruit, l’atmosphère était devenue étrangement électrique, chacun se demandant ce que les deux autres allaient faire. Quand la reine du bal se décida enfin en lui faisant signe de l’index pour le faire venir à elle, Patrick répondit à l’invite en parcourant à la vitesse de la lumière les quatre pas qui les séparaient.


Je surpris le sursaut de recul de notre ami quand la main féminine se posa sur son entrejambe, il se laissa masser sans faire le moindre geste et ne bougea pas une oreille tandis qu’elle défaisait un à un les boutons de sa braguette. Avec un naturel déconcertant, ma chérie franchit le Rubicon en plongeant la main dans le pantalon de Patrick, elle se saisit du membre bandé comme un ressort et l’extirpa à l’air libre pour le caresser. Tandis qu’elle le branlait doucement d’une main, elle défit le bouton de la ceinture et tira pantalon et boxer jusqu’aux genoux de notre ami. Elle me lança alors un regard de défi et emboucha la queue de Patrick. J’étais abasourdi de voir comment la situation avait viré en quelques minutes, avec quelle facilité Maya avait concrétisé notre fantasme, avec quelle célérité elle était passée à l’acte, j’avais à peine eu le temps de voir le pénis de notre ami. Un réflexe incontrôlable de vanité masculine m’amena à le jauger par rapport au mien, d’évaluer qu’il était plus fin, un peu plus court, avec l’apparence d’une jeune carotte toute rose et bien droite. Mon ego de mâle se trouva conforté dans un comparatif à mon avantage. Avec un membre un peu au-dessus de la moyenne de dix-huit centimètres de long par cinq de diamètre, je me rassurai en estimant que je pourrais satisfaire mon épouse bien mieux que ce concurrent moins bien doté. J’en étais là dans mes comptes anatomiques que Maya l’avait promptement englouti. Elle entama alors une fellation magistrale, le suçant du gland jusqu’aux couilles. Elle n’avait jamais voulu me faire une gorge profonde, protestant qu’elle n’était pas une avaleuse de sabre et là, sous mes yeux, elle ne se faisait pas prier. J’avais beau me dire que la verge de Patrick avait la taille adéquate, j’étais jaloux de la prouesse de ma chérie et complètement désorienté par son passage à l’acte. Difficile de dire combien de temps dura ce traitement de rêve, cette dernière pompait avec envie tout en massant les bourses, Maya suçait et plantait ses yeux dans ceux de Patrick, puis dans les miens, se concentrait à nouveau sur sa tâche, puis rejouait du regard.


Qui aurait pu résister plus de quelques minutes ? Sûrement pas moi, j’étais tellement excité que j’étais sur le point d’exploser dans mon caleçon sans avoir à me toucher. Patrick fit mine de prévenir l’officiante d’une toute proche délivrance, il ouvrit la bouche, mais aucun son n’en sortit à temps. Maya avait bien perçu l’imminence de l’explosion, mais ne s’arrêta pas pour autant, elle ralentit simplement la cadence de son pompage. Tandis que le supplicié éjaculait dans sa gorge, elle avala le sperme en déglutissant au fur et à mesure des giclées, jusqu’à la dernière goutte. Quand elle estima que Patrick avait vidé ses bourses, la butineuse ressortit le membre encore raide de sa bouche, le lécha sur sa longueur, en nettoya le gland à petits coups de langue en louchant vers moi avec une indicible expression de satisfaction.


Un film muet, incroyable, je venais d’assister in vivo à l’improbable scène pornographique dont j’avais écrit le scénario… ma chérie venait de la jouer avec la maestria d’une actrice pornographique confirmée. Je ne le savais pas encore, mais, après cette folie d’un soir, rien ne serait plus jamais comme avant. Avec la bénédiction de son mari, Maya venait d’ouvrir la boîte de Pandore.