n° 22100 | Fiche technique | 13981 caractères | 13981Temps de lecture estimé : 11 mn | 07/11/23 |
Résumé: Un jeune homme s’immisce dans une soirée exclusivement entre filles, et se retrouve pris au piège. | ||||
Critères: jeunes freresoeur grossexe portrait | ||||
Auteur : Stiletto (Ecrire est un plaisir, cela me fait rêver.) Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : Une soirée entre filles Chapitre 01 / 06 | Épisode suivant |
Christian, le père de la jeune fille intervient.
Vous l’avez sûrement deviné, Chantal, Christian, Stéphanie et Fréderic forment une famille recomposée.
Enfin, quand je dis « recomposée », je devrais plutôt dire « décomposée » tellement Stéphanie hait Fréderic. D’ailleurs, n’allez surtout pas lui dire que c’est son frère ! C’est juste le fils de sa belle-mère qui a rencontré son père bien après sa naissance. Il n’y a donc aucun lien biologique entre eux, et elle le considère comme une vulgaire pièce rapportée.
Stéphanie n’est pas non plus très attachée à sa belle-mère qu’elle a toujours refusé d’appeler maman, bien qu’elle ait perdu sa propre mère alors qu’elle était encore très petite et que Chantal l’a élevée. Parfois, elle se demande comment son père, grand, bien bâti et plutôt bel homme, a pu tomber amoureux d’une petite femme haute comme trois pommes, qui parle d’une voix aiguë, et dont le principal plaisir est de faire claquer les talons aiguilles de ses mules comme une pétasse. Il faut croire que les hommes ont tendance à s’enticher des petites dindes, car son père se plie constamment en quatre pour lui plaire, et le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle le mène à la baguette.
Et encore, s’il n’y avait que ça, ce ne serait pas bien grave. Le plus gênant pour Stéphanie, c’est le rejeton que sa belle-mère a amené avec elle et qu’on lui a collé dans les pattes sans lui demander son avis. Il est aussi dégourdi qu’une huître et passe le plus clair de son temps à l’espionner. Une fois, elle l’a même surpris à la regarder alors qu’elle prenait sa douche. Certes, c’est vrai qu’elle avait volontairement omis de fermer la porte, mais ce n’était pas une raison. Est-ce sa faute si ce petit con est encore puceau à son âge et bave constamment sur ses gros seins ?
En tout cas, sa joue a gardé les traces de ses doigts plusieurs heures après la gifle qu’elle lui a alors retournée !
Mais trêve de bavardage, il est temps de revenir à notre histoire :
Les parents s’éloignent, laissant Fréderic seul avec sa sœur. Passer le week-end en compagnie de cette petite peste ne le réjouit pas non plus. Il n’apprécie pas trop cette pimbêche prétentieuse qui le méprise constamment avec ses grands airs. D’ailleurs, son passe-temps favori est de la faire tourner en bourrique et il ne rate pas une seule occasion.
La seule chose qu’il apprécie chez elle, ce sont ses beaux seins et son joli cul qu’il mate à la moindre occasion, mais surtout ses belles jambes fuselées et ses petits pieds toujours chaussés de talons hauts. Eh oui, même s’il ne l’aime pas, il est forcé de reconnaître qu’elle est super bien gaulée et qu’elle sait se mettre en valeur.
Mais à quoi bon rêver, elle n’est pas pour lui. Fréderic se fait une raison, comme l’a dit sa chère sœur, ils ont de quoi s’occuper avec leurs révisions. Pourtant, la voiture à peine démarrée, Stéphanie sort son portable devant lui comme s’il n’existait pas.
Fréderic sursaute en entendant cela.
Fréderic sort son portable de la poche de son jean. Stéphanie commence à s’affoler, elle sait que ce petit con a parfaitement raison quand il compare son père à un « toutou » vis-à-vis de sa belle-mère.
Stéphanie, qui sait très bien que son père n’osera jamais contredire sa femme, essaie d’arracher l’appareil des mains de son frère, mais celui-ci s’enferme à double tour dans sa chambre.
Fréderic se met tout à coup à rêver. Être le seul mec parmi un groupe de jolies filles, quel pied ! Il va peut-être plaire à l’une d’entre elles. Qui sait même, avec un peu de chance, il pourrait conclure ! comme dit si bien Jean Claude Dusse dans les « Bronzés » : on ne sait jamais, sur un malentendu…
Hum, cette perspective lui met l’eau à la bouche, et il a plus que jamais envie d’accompagner sa sœur. Il répond donc à travers la porte :
Fréderic appuie sur la touche correspondant au numéro enregistré de sa mère.
- — Allô maman !
Acculée, Stéphanie murmure à travers la porte : « d’accord, tu as gagné », juste au moment où sa belle-mère décroche.
- — Oui, mon chéri, il y a un problème ?
- — Non non, maman. J’avais juste oublié de te dire que je t’aimais et que je te souhaitais de passer un bon week-end avec papa.
- — Oh comme c’est gentil, tu es vraiment un amour. Travaillez bien, toi et ta sœur pendant ce temps-là.
- — Ne t’inquiète pas pour ça, maman, bisous.
À peine raccroché, il ouvre la porte et lance un clin d’œil ironique à sa sœur qui lui jette méchamment :
Le sourire narquois qu’il affiche en guise de réponse ne fait que l’agacer davantage.
Stéphanie se met à l’écart pour que son frère n’entende pas la conversation.
- — Allô Sarah. J’ai un petit problème.
- — Qu’est-ce que tu as, tu es malade ?
- — Non non, pire que ça. C’est mon frère, cette sale petite fouine m’a coincée. Il me menace de tout balancer à mes parents si je refuse qu’il m’accompagne.
- — Ah, en effet, c’est la merde.
- — Comme tu dis. Mais bon, je ne vais pas gâcher ta soirée, je vais rester chez moi.
- — Non non, fais pas ça ! Tu ne vas pas te priver de sortir pour ça, tu n’as qu’à l’emmener.
- — T’es sûre ? Je te préviens, c’est un petit con prétentieux. Il va jouer au coq toute la soirée.
- — Ne t’inquiète pas. Les petits coqs, je sais comment faire pour les calmer. Tu vas voir, on va bien s’amuser. Voilà ce que je te propose…
La jeune fille écoute sa copine en gloussant de plaisir.
- — Ouah, Sarah, tu es géniale. Après ça, c’est sûr qu’il ne viendra plus jamais m’emmerder.
Stéphanie rejoint son frère dans la cuisine pour lui annoncer la nouvelle.
Fréderic constate qu’un sourire mystérieux s’affiche sur le visage de sa sœur quand il lui répond cela. Ce n’est pas normal et il devrait se méfier, mais la perspective d’être le seul mec au milieu d’un groupe de jolies filles lui enlève toute faculté de raisonnement.
Pendant que sa sœur prend une douche, Fréderic étale toutes les affaires « potables » qu’il possède sur son lit. Le choix est vite fait : le complet veston qu’il a mis pour le mariage de son cousin l’année précédente fait un peu snobinard, mais il est chic. Or, de la classe, il va en avoir besoin ce soir s’il veut réussir à emballer.
C’est décidé, il va mettre ça ! Et puis de toute façon, il n’a rien d’autre qui puisse convenir.
À ce stade de l’histoire, il faut que je vous confirme quelque chose que vous avez déjà compris : Stéphanie a raison, Fréderic est encore puceau. Oh, ce n’est pas par choix, mais plutôt parce que les filles ne se bousculent pas pour sortir avec lui. C’est compréhensible : il est petit, fluet, avec juste deux ou trois poils sur le menton. Enfin bref, ce n’est pas vraiment le grand gars musclé auquel rêvent la plupart des demoiselles.
Comme beaucoup de garçons de son âge, il est très complexé. Sauf que lui, ce n’est pas à cause des boutons d’acné dont il est complètement exempt, mais à cause de sa taille. Sa mère Chantal dépasse à peine un mètre cinquante-cinq, et bien qu’elle ne l’ait jamais vu, Stéphanie pense que le père biologique de son « frère » ne devait pas être bien grand non plus. En effet, il est péniblement parvenu jusqu’à un mètre soixante-huit (même pas capable d’atteindre un mètre soixante-neuf, ce minable !), et du haut de ses un mètre soixante-quatorze, sa sœur prend un malin plaisir à l’humilier. C’est même son passe-temps favori. Et comme si cette différence de taille naturelle n’était pas suffisante, Stéphanie prend soin de porter les plus hauts talons possibles pour l’accentuer davantage.
Ce qu’elle préfère, ce sont les photos de famille : juchée sur ses escarpins, elle dépasse son frère d’une tête et est suffisamment grande pour pouvoir se tenir derrière lui et poser ses deux mains sur ses épaules, comme une grande sœur affectueuse le ferait avec un petit frère beaucoup plus jeune qu’elle.
Une grande sœur affectueuse, quelle hypocrisie ! Fréderic, lui, déteste ces réunions, et encore plus ces photos ou il a l’air d’un gamin. Il sait très bien à quel point sa sœur le méprise ; il suffit pour cela d’entendre la façon dont elle s’adresse à lui : « le nain de jardin », « rase moquette », « p’tite bite » et d’autres gentillesses du même genre.
Stéphanie est d’autant plus méchante avec son frère qu’elle sait que ce dernier en pince pour elle. Il suffit de voir comment il lorgne sa poitrine qu’elle lui met sous le nez constamment, ou comment il bave quand elle ondule des fesses, sans oublier son fétichisme pour les talons hauts.
D’ailleurs, une fois, elle lui a même mis la honte devant ses copains en lui disant :
- — Tu aimerais bien glisser ta tête entre mes seins et ta queue entre mes lèvres, n’est-ce pas, petit vicieux ?! Eh bien, arrête de rêver, tu n’as aucune chance ! Moi j’aime les mecs avec une vraie grosse queue, pas un ver de terre comme la tienne !
Allez savoir pourquoi, certainement parce qu’il est plus petit qu’elle, Stéphanie est convaincue que son frère a un micropénis. Elle en est tellement persuadée qu’elle n’a jamais eu l’idée de vérifier. Elle a tort, car contrairement à ce que l’on pourrait croire, la nature l’a au contraire très, très bien doté de ce côté-là.
En tout cas, là où elle ne se trompe pas concernant : son frère, c’est qu’il en pince effectivement pour elle. Il a failli faire une syncope quand il l’a vue sortir de la salle de bain avec sa petite robe noire à paillettes et ses beaux escarpins dorés. Heureusement qu’elle ne l’a pas vu bander avant qu’il n’aille se préparer à son tour.
Au bout de seulement vingt minutes :
Stéphanie a beau avoir squatté la salle de bain pendant trois quarts d’heure, elle s’impatiente déjà après son frère.
Après quelques minutes d’échange d’amabilités du même genre, Fréderic sort de la salle de bain…
Stéphanie éclate de rire en le voyant.
À peine assise, Stéphanie écrase brutalement l’accélérateur. Il y a longtemps déjà qu’elle a remarqué le fétichisme de son puceau de frère, et elle sait que de voir son escarpin appuyer sur la pédale va immédiatement le faire bander. Et elle n’a pas tort, la queue de Fréderic lui fait mal à force d’être à l’étroit dans son boxer. Il n’arrive pas à détourner le regard des chaussures de sa sœur, et quand il parvient à relever les yeux, c’est pour tomber sur son décolleté ravageur.
La petite garce : la soirée entre filles n’a pas encore commencé qu’elle commence déjà à se venger !