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n° 22106Fiche technique19971 caractères19971
Temps de lecture estimé : 14 mn
10/11/23
Résumé:  Fréderic découvre le plan imaginé par Sarah et Stéphanie pour se venger de lui, mais les choses ne vont pas du tout se passer comme le pensait sa sœur.
Critères:  ffh jeunes fête
Auteur : Stiletto  (Ecrire est un plaisir, cela me fait rêver.)      Envoi mini-message

Série : Une soirée entre filles

Chapitre 03 / 06
Partie trois

Partie 3.





Résumé des épisodes précédents :

Frédéric a forcé sa sœur à l’emmener à une soirée entre copines, et pour se venger celles-ci ont organisé une partie de strip-poker qu’il a perdue.




Sarah tend son bras en l’air afin que chacune puisse bien voir le petit slip en dentelle rose qu’elle brandit fièrement.



Stéphanie jubile, elle tient enfin sa vengeance sur son petit con de frère. Le pauvre, il est complètement déboussolé en voyant le petit slip en dentelle rose. Oui, c’était ça l’idée que Sarah lui avait suggérée : l’humilier devant leurs copines.

Le plan de cette dernière a parfaitement fonctionné, mais elle n’en tire cependant pas le plaisir escompté. Au contraire, Sarah commence à regretter son geste en constatant à quel point le pauvre garçon est désemparé. Après tout, il n’a rien fait de mal à part avoir fait chanter sa sœur, et elle trouve la punition un peu trop sévère. Mais il n’y a pas que cela. Frédéric ne lui apparaît pas comme le petit coq arrogant et prétentieux qu’avait décrit Stéphanie, mais plutôt comme un garçon gentil, timide et elle doit bien se l’avouer, sympathique.

Prise d’une sorte de pitié, elle décide de lui venir en aide et le prend par la main.



Une fois seul avec Sarah, il éclate en sanglots.



Sarah prend le jeune garçon contre elle.



Frédéric se dégage brusquement de ses bras.



Frédéric est toujours perplexe et répond à son interlocutrice.



Sarah éprouve soudainement une sensation étrange en plongeant son regard dans celui de Frédéric. C’est comme si une force mystérieuse l’attirait tel un aimant. À cet instant, elle est incapable de mentir.



Tremblant d’émotion, Frédéric récupère la petite culotte puis ordonne à Sarah.



Trente secondes plus tard, Frédéric fait une entrée fracassante au milieu des filles.



Elles n’en croient pas leurs yeux. Le garçon au bord des larmes, qui les a quittées quelques minutes plus tôt, s’est transformé en un jeune homme souriant, sûr de lui, qui exhibe fièrement sa petite culotte rose debout sur la table basse.



Sarah avait raison, ses copines le prennent à la bonne.



Julie ne tient pas compte de la réponse, et passe sa main entre les jambes du garçon. Ce dernier bande immédiatement quand la paume se referme sur ses couilles, et sa queue jaillit brusquement tel un diable de sa boîte.

Les filles ouvrent de grands yeux en voyant le gland dépasser de la petite culotte rose. Certaines passent leur langue sur leurs lèvres, tandis que d’autres portent instinctivement une main entre leurs cuisses.

Sarah comprend que si elle n’intervient pas, elles vont finir par se battre pour le prendre en bouche.


« CLAP, CLAP, CLAP… »


La maîtresse de maison sonne la fin de la récréation avant que la situation ne dégénère.



Les filles se rassoient à contrecœur. Toutes sauf une.



Visiblement déçue, la jeune fille retourne à sa place en maugréant.



La partie reprend cependant dans la bonne humeur, et comme prévu, Frédéric perd de nouveau. Cette fois-ci, Sarah revient avec un soutien-gorge dans la main ; c’est celui qui est assorti avec la petite culotte rose.



Frédéric attrape le vêtement et essaie désespérément de l’agrafer sous les rires de l’assemblée.



Sarah vole à son secours.



Dès que Sarah a fini, Frédéric exhibe fièrement sa nouvelle poitrine à l’assemblée. Cette fois-ci, les filles ont le droit de toucher, et elles ne s’en privent pas à l’exception de Stéphanie à qui la tournure des évènements commence à déplaire.

Etonnée par la taille relativement modeste du sous-vêtement qu’elle tâte depuis un moment, comparée à la poitrine opulente de Sarah, Maude lui demande :



Frédéric n’a pas longtemps à attendre, car bien évidemment il perd de nouveau la partie suivante et Sarah retourne fouiller dans ses cartons.



La partie continue et Sarah revient cette fois-ci avec une paire de bas noirs brillants.



Sarah les regarde avec un sourire moqueur.



Sarah explique au jeune garçon comment enfiler ses bas sans les déchirer, puis les fixe avec le porte-jarretelles sous le regard envieux des autres filles. Elle avait raison, Frédéric est devenu leur coqueluche.



Ils éclatent de rire.



Frédéric ouvre une bouche béante en voyant les chaussures que lui ramène cette dernière. Il s’agit d’une paire d’escarpins vernis bicolores. Le corps de la chaussure est noir, mais la semelle épaisse de quatre centimètres est rouge-vermillon. Il en est de même pour les trois brides sur le dessus, ainsi que pour le talon qui mesure au bas mot quinze centimètres et dont la pointe ne fait pas plus de cinq millimètres de diamètre.



Cependant, au lieu de s’emparer des chaussures, Frédéric tend son pied en direction de Sarah comme le ferait une princesse.



Surprise par sa hardiesse, Sarah enfile doucement les escarpins aux pieds du jeune homme avant de boucler les sangles.



Cette fois-ci, toutes les filles accompagnent leurs éclats de rire.



Frédéric s’aperçoit que Sarah lui parle maintenant au féminin, et curieusement, cela ne le dérange pas. Décidé à lui montrer de quoi il est capable, il se lève et fait quelques pas peu assurés. Puis, prenant rapidement de la hardiesse, il traverse la pièce de part en part à plusieurs reprises.



Le regard inquisiteur des filles se tourne vers celle qui a prononcé cette phrase assassine.



Pour toute réponse, cette dernière tourne la tête.



Nouveaux rires de l’assemblée.



Frédéric lève le menton, et avance d’un pas décidé en ne quittant pas des yeux un tableau accroché sur le mur. Parvenu devant ce dernier, il effectue un demi-tour approximatif avant de regagner son point de départ.



Les regards réprobateurs se tournent une nouvelle fois vers Stéphanie.



Sous les yeux attentifs de Frédéric, Cléa exécute le mouvement à plusieurs reprises.



Frédéric manque de tomber la première fois, mais il recommence, encore et encore jusqu’à être capable d’effectuer des allers-retours impeccables.



Le jeune homme ne sait pas trop s’il doit prendre cela pour un compliment, mais il se rend compte avec un peu de honte que ce commentaire ne lui déplaît pas.



Cléa entame aussitôt des allées et venues en tortillant des fesses de façon absolument indécente.



Frédéric essaie tant bien que mal d’imiter la démarche chaloupée de Cléa, et déclenche l’hilarité générale.



Cléa pose ses mains sur les hanches de Frédéric et guide le mouvement de ses fesses. Très vite, il acquiert une démarche à la fois sensuelle, sexy et distinguée sous les yeux de plus en plus admiratifs des filles, et tout particulièrement ceux de Sarah.

Stéphanie, qui a bien remarqué l’intérêt grandissant de cette dernière pour son frère, se renfrogne de plus en plus.



Sans même lui demander son avis, les quatre filles désignées attrapent Frédéric par les bras et l’emmènent dans la salle de bain. Et là, elles commencent aussitôt leur ouvrage à l’abri des regards.

Le garçon a l’impression d’être une jeune mariée tandis qu’on s’occupe de lui. Il n’a rien à faire, juste à bouger légèrement la tête pendant qu’on le coiffe ou le maquille, et à présenter ses mains.

Ciseaux, pinceaux, limes… une foule d’instruments dont il ne connaît pas l’usage passent entre les mains expertes des quatre filles. Frédéric constate qu’elles s’activent, mais pour le moment il ne voit pas le résultat de leur travail. En effet, il a été placé dos au miroir de façon à le découvrir qu’à la fin. Ce sera une surprise.


Au bout d’une petite heure.



Lorsque Frédéric pénètre dans la salle, les filles qui papotaient bruyamment se taisent aussitôt. Au fur et à mesure qu’elles l’observent, leurs yeux s’écarquillent, leurs bouches s’ouvrent de stupéfaction. La plus perturbée est certainement Sarah, elle semble complètement subjuguée par ce qu’elle voit.

Peu à peu, le silence des premiers instants laisse la place à de petits commentaires, prononcés du bout des lèvres.



Un frisson parcourt tout le corps du jeune homme en entendant ce dernier mot.



Quand il découvre le reflet de son visage, Frédéric est à son tour stupéfait. Lui qui avait peur de ressembler à une drag queen ou à une prostituée, découvre en fait une magnifique jeune fille. Tout est parfait, ses cheveux, sa peau, ses yeux… même ses lèvres sont recouvertes d’un gloss de la même couleur que les faux ongles qui ornent l’extrémité de ses doigts.

Reconnaissant envers les filles pour le travail qu’elles ont effectué, il les prend toutes les quatre dans ses bras.



Les autres jeunes femmes viennent les rejoindre, à l’exception de Stéphanie qui reste en retrait.



Cette fois-ci les regards qui se tournent vers Stéphanie sont plus interrogatifs que réprobateurs.



Sarah qui flaire un mauvais coup de la part de Stéphanie fronce les sourcils.



Frédéric prend la main de cette dernière.



Frédéric s’interpose entre Sarah et sa sœur.