n° 22124 | Fiche technique | 32047 caractères | 32047Temps de lecture estimé : 23 mn | 19/11/23 |
Présentation: Un homme perd son jumeau et tente de se reconstruire pendant que son épouse se perd dans des aventures sans lendemain. | ||||
Résumé: Un homme perd son jumeau et tente de se reconstruire pendant que son épouse se perd dans des aventures sans lendemain. | ||||
Critères: extracon vengeance portrait | ||||
Auteur : Briard Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : Retour de bâton Chapitre 01 / 02 | Épisode suivant |
Cette histoire est une pure fiction. Toute ressemblance avec des personnes, des lieux et des phénomènes existants ne peut être que fortuite…
Sacha ouvrit les yeux d’un coup et aperçut un mur.
Il battit des paupières et vit un drap blanc semblant recouvrir ses jambes.
Il leva son regard et vit un appareil avec un écran et des chiffres de couleurs différentes et tout un tas de fils reliant ce dispositif à son corps dont le torse était dénudé.
Sur son poitrail, il découvrit des petites ventouses colorées sur lesquels étaient branchés les fils venant de l’appareil.
Il comprit qu’il était dans un hôpital.
Le silence régnait dans cette chambre dans laquelle il se trouvait.
Et puis que faisait-il là ? Et depuis combien de temps était-il ici ?
Il referma les yeux, car la tête lui tournait. Il les rouvrit et vit une blouse blanche et un visage féminin penché sur lui.
Vers dix-huit heures, Agathe rentra dans la chambre, tout sourire, et se pencha sur Sacha pour l’embrasser.
Sacha et Théo Saint Farge étaient deux frères jumeaux qui avaient toujours tout partagé. Grands, bruns, aux yeux bleu clair, bleu dragée exactement, et au sourire irrésistiblement séduisant, leurs épaules larges et leur ventre plat donnaient à leur silhouette une belle prestance.
Quelles que soient leurs tenues, tirées à quatre épingles ou décontractées, ils avaient fière allure.
Pour Sacha, d’aussi loin que remontaient ses souvenirs, Théo et lui avaient continuellement vécu une complicité de tous les instants, au point qu’il ressentait exactement ce que ressentait son frère.
Il savait quand celui-ci était malade ou ne se sentait pas bien.
À trente-trois ans, il ne pouvait pas passer une journée sans avoir vu, entendu, touché et échangé avec son alter ego.
Il ne pouvait imaginer sa vie sans lui, sans sa présence, sans sa voix, sans leurs échanges sur tout et rien et, surtout, sans son avis sur ce qu’il écrivait.
Théo était l’agent de son frère. Il avait fait des études de droit et savait parfaitement négocier la carrière plus que prometteuse de son jumeau.
Sacha, lui, avait fait de longues études de lettres modernes et de philosophie. Il était devenu écrivain.
À vingt-quatre ans, il avait obtenu le prix Goncourt des lycéens avec son second livre « Au bout du partage ».
Son roman, plutôt autobiographique, racontait l’histoire d’un homme à la recherche de son double et qui part faire un périple à travers le monde, pensant suivre la trace de celui qui lui avait inspiré le sentiment de ne pas être unique
Ce parcours initiatique d’un homme qui cherche sa véritable identité et se questionne sur le sens de sa vie avait fait un malheur chez les jeunes et avait cartonné à la vente au point de dépasser les cinq millions d’exemplaires vendus, ce qui avait, non seulement été un record historique, mais aussi fait la fortune de l’auteur tout comme celle de son éditeur
Ce succès avait également permis à Agathe la Fontaine, jeune présentatrice d’une émission sur France Télévision l’après-midi, de rencontrer, apprécier puis tomber amoureuse de cet homme si cultivé, si charmant et si célèbre.
Assez rapidement, leur relation avait fait les choux gras des médias si bien que la direction de sa chaîne lui proposa de faire une émission spécialement consacrée à son romancier de fiancé.
Sacha profita de l’aubaine pour faire sa demande en mariage à l’antenne et en direct, si bien que l’audience creva les plafonds faisant du même coup de sa future épouse une vedette à part entière et incontournable du paysage audiovisuel.
Agathe était une superbe jeune femme brune de trente-ans au visage fin et à la peau claire, aux magnifiques yeux verts en amandes avec un sourire ravageur.
Sa chevelure longue descendait jusqu’à ses reins et son corps dessinait des courbes absolument parfaites.
Le couple était vraiment beau à voir et devint rapidement la coqueluche des télés et des magazines à sensation.
Courant de plateaux télé en interviews à longueur de journée, Sasha n’avait plus consacré de temps à l’écriture depuis maintenant six ans.
Il avait fait de nombreuses conférences et publié un essai sur les difficultés des relations de couple qui avait d’ailleurs eu un franc succès, mais son inspiration de romancier était en sommeil sans, jusqu’à présent, avoir inquiété son entourage.
L’hôpital libéra Sacha le surlendemain en fin de matinée.
Ils rentrèrent dans leur luxueux et grand appartement rue Alfred de Vigny et il s’écroula sur le canapé du salon.
Agathe revint en fin d’après-midi et trouva l’appartement vide.
Elle appela le mobile de Sacha et tomba sur sa messagerie.
Elle réessaya quelques minutes plus tard sans plus de succès.
Elle appela les parents de son époux qui lui répondirent ne pas avoir de nouvelles de leur fils depuis la veille.
Trois heures plus tard, elle se retrouva morte d’inquiétude, ne sachant rien faire d’autre que d’attendre.
Vers minuit, elle entendit la clé dans la serrure de la porte d’entrée.
Elle se précipita et le trouva en train de se déchausser.
Il se laissa tomber dans le canapé du salon et la regarda s’asseoir près de lui.
Elle le prit dans ses bras et il pleura longuement, le corps secoué de sanglots.
La nuit de Sacha fut longue et agitée.
Il s’endormit sur le matin peu de temps avant que le réveil d’Agathe ne sonne.
Le son strident ne le fit même pas bouger.
Sa femme se leva, se prépara et partit pour les studios sans que son mari ne bouge un cil.
Lorsqu’elle revint le soir, la maison était vide de nouveau.
Sacha prit l’habitude de passer ses journées à l’extérieur et de rentrer à plus d’heure.
Le peu de temps qu’il passait auprès d’elle, il pleurait, se lamentait, semblant ne pas pouvoir reprendre le dessus.
Elle demanda conseil à un ami psychothérapeute qui lui conseilla de le laisser vivre sa peine, ce qui serait sans doute le meilleur moyen de se reconstruire.
Ainsi, Sacha passa ses journées à marcher depuis leur appartement jusqu’au pont un jour sur deux, puis, les autres jours, il se rendait au parc Monceau.
Il déambulait tristement, ressassant les mêmes pensées funestes, repassant en revue sa vie, sans jamais se projeter dans l’avenir qui lui paraissait bien terne et triste à mourir.
De son côté, Agathe commençait à ne plus trop croire en une guérison morale de son mari et se désespérait de ne plus reconnaître en lui l’homme dont elle était tombée follement amoureuse.
La qualité de ses émissions commença à s’en ressentir et l’audience baissa sensiblement.
Elle fut convoquée par son chef, le réalisateur. Cela faisait plusieurs années qu’ils travaillaient ensemble et se connaissaient bien.
Agathe se posa dans le grand canapé de l’immense bureau de son patron qui la rejoignit aussitôt.
Elle respira un grand coup en regardant ses chaussures.
Elle se mit à pleurer, le visage dans ses mains.
Il passa son bras autour de ses épaules et elle posa sa tête sur sa poitrine.
Elle leva les yeux vers lui.
Il était posé, sûr de lui, un homme mûr, calme et certain de sa force.
Elle se sentait bien dans ses bras, se sentant protégée et soutenue.
Il lui prit le menton entre le pouce et l’index.
Il se pencha vers elle.
Il posa délicatement ses lèvres sur les siennes. Elle frissonna légèrement et sentit une langue caresser ses lèvres puis essayer de les écarter. Elle entrouvrit sa bouche et accepta le baiser. Leurs langues tournoyèrent doucement.
Il lui prit le visage entre ses mains et appuya plus fortement sa bouche contre la sienne.
Elle l’entoura de ses bras et se laissa définitivement aller.
Franck exultait intérieurement.
Cela faisait des mois qu’il avait envie de cette superbe femme et il sentait qu’elle ne le repousserait pas.
Il caressa sa joue droite et sa main descendit dans son cou où elle resta quelques instants puis reprit sa descente pour venir empaumer un sein.
Il continua de l’embrasser tout en pressant délicatement le sein, cherchant l’aréole érigée à travers ses vêtements.
Il la trouva et la pinça doucement.
Il l’inclina sur le canapé et, de bonne grâce, elle accepta de s’allonger sur le dos.
Il reprit son baiser et ses caresses.
Sa main reprit sa descente et vint finalement se poser entre ses jambes, directement sur le renflement du sexe.
Il sentit à travers la culotte le contour de ses grandes lèvres et trouva facilement le clitoris qu’il se mit à agacer de l’index.
La respiration d’Agathe s’accéléra légèrement et il en profita pour passer sous le vêtement pour, enfin, atteindre la peau douce et chaude. Il glissa son majeur à l’intérieur de sa vulve moite et constata qu’elle ruisselait de cyprine. Après avoir fait quelques aller-retour, il lui baissa sa culotte et entreprit de se débraguetter d’une main, ce qui ne fut pas facile étant donné qu’il bandait dur.
Il y parvint enfin et bascula entre ses jambes.
Leurs lèvres ne s’étaient pas dessoudées. Il saisit son sceptre d’une main et lui caressa un sein de l’autre.
Il tâtonna pour trouver l’entrée de sa grotte puis poussa légèrement pour ne faire entrer que le gland.
Il interrompit son baiser et ouvrit les yeux pour la découvrir totalement abandonnée, les bras en croix et les jambes écartées.
Il donna un grand coup de reins et la pénétra jusqu’à la garde.
Ses yeux se révulsèrent et elle ouvrit grand la bouche pour expulser un cri de délivrance.
Il commença à aller et venir profondément, alors qu’elle haletait de plus en plus bruyamment.
Il accéléra ses coups de boutoir et sentit qu’il ne tiendrait pas longtemps.
Elle commença à émettre des petits cris.
Il accentua son rythme et dans un cri rauque lâcha tout son sperme en plusieurs jets espacés.
Elle le sentit jouir et cria à son tour son plaisir. Il s’écroula sur elle, la tête sur sa poitrine.
Ils restèrent ainsi quelques minutes, puis elle bougea et se dégagea de ce corps mort et pesant.
Elle se releva rapidement, remit sa culotte et s’enfuit en courant du bureau.
Elle quitta l’immeuble, encore toute décoiffée et la jupe de travers.
Elle monta dans sa voiture et prit quelques instants pour se rajuster et se remaquiller.
Elle rentra dans leur appartement, vide, ce qui, pour une fois, la rassura.
Elle prit une longue douche pour effacer les traces de son étreinte avec Franck et ne cessa de pleurer tout en se savonnant énergiquement.
Elle ne dîna pas et se coucha après avoir pris un somnifère.
Quand, vers vingt-deux heures, Sacha rentra, il la trouva profondément endormie.
Pour Sacha, les jours se suivaient et se ressemblaient tristement.
Un matin, il se rendit compte qu’il avait pris ses habitudes au parc Montceau et ne s’était plus rendu sur le pont Alexandre III depuis un certain temps.
Il se promit de s’y rendre le soir même avant le crépuscule pour voir le coucher de soleil sur la Seine.
Vers dix-sept heures, il quitta le parc et se mit en marche pour rejoindre le pont.
En sortant, il emprunta l’avenue Messine.
Place du Pérou, il prit la rue de Miromesnil, puis l’avenue de Marigny.
Il traversa l’avenue des Champs-Élysées pour s’engager avenue Winston Churchill et enfin atteindre le pont.
Il le connaissait bien maintenant et savait où se positionner pour avoir la vue la plus large sur la Seine et, au-dessus, le soleil couchant.
Il se plaça près des Nymphes statufiées et attendit tranquillement son heure.
Un quart d’heure plus tard, le spectacle commença et fut merveilleux.
Ce moment magique où le soleil se couche sous l’horizon lui redonna un peu de baume au cœur.
Le crépuscule tombait sur Paris quand il entendit des pas précipités sur le trottoir.
Des talons féminins martelaient le sol.
Une femme devait courir rejoindre l’autre côté des nymphes, mais arrivait visiblement trop tard.
Il se redressa, jeta un œil dans la direction d’où venaient les pas et, alors que les bruits de pas avaient cessé, n’aperçut personne.
Surpris de ne voir âme qui vive, il fit quelques pas en direction de l’autre extrémité des statues et découvrit, horrifié, une jeune femme debout sur la rambarde du pont, une main posée sur le sceptre que la nymphe tenait dans la main gauche.
Il s’arrêta net en découvrant le profil de son visage.
Il reconnut la jeune fille qui l’avait interpellé le jour où il s’était penché au-dessus du parapet.
Elle avait cru qu’il allait sauter et l’en avait empêché en s’accrochant à lui.
Avec des mots simples et doux, elle l’avait ramené à la raison.
Elle avait attendu d’être sûre qu’il allait rentrer chez lui avant de le laisser partir.
La jeune fille se tourna doucement, sans retirer sa main par laquelle elle se tenait.
Il monta sur le parapet et se tourna délicatement vers elle.
Elle hésita encore un peu puis lui donna la main. Ils descendirent et se retrouvèrent face à face. Il lui sourit.
Ils marchèrent en direction du parc et, en plaisantant, il lui demanda de lui donner le bras, pour plus de sûreté.
Elle le fit sans commentaire.
Il se tut aussitôt, devant les yeux chargés de reproche de la jeune fille.
Sacha se mit aussitôt à penser à son frère mort il y avait trois mois également.
Il s’arrêta, la regarda dans les yeux et lui tendit la main.
Elle lui serra la main.
Ils échangèrent leur numéro de mobile et se donnèrent rendez-vous chaque soir au crépuscule, après les cours d’Aurélie, au parc Monceau.
Elle habitait un studio au campus Malesherbes de la Sorbonne où elle était en dernière année d’agrégation de philosophie.
C’était une belle jeune fille de vingt-cinq ans, aux cheveux blonds comme les blés et aux yeux presque jaunes au-dessus d’un petit nez légèrement retroussé ce qui lui donnait un sourire absolument ravageur.
De taille moyenne, elle avait une très jolie silhouette avec une petite poitrine en poire.
Elle plissa les yeux un instant en le fixant puis les écarquilla en ouvrant la bouche.
Ils déambulèrent encore un bon moment jusqu’à ce qu’ils décident de se séparer jusqu’au lendemain.
Sacha rentra chez lui et trouva Agathe couchée et profondément endormie.
Depuis quelque temps, elle prenait un tranquillisant pour dormir.
La culpabilité d’avoir trompé l’homme qu’elle aimait et ses baisses d’audience la travaillaient tellement qu’elle en avait perdu le sommeil.
Elle se sentait totalement dépassée et n’arrivait plus à gérer son quotidien.
Elle n’avait plus reparlé à Franck depuis ce fameux après-midi où elle s’était abandonnée dans les bras de Franck.
Marié à la fille du président de la chaîne, ce dernier ne risquait pas de la poursuivre, désirant se faire oublier de sa présentatrice vedette.
Agathe se leva un matin avec une idée nouvelle pour redonner du tonus à son émission.
Un face à face avec une star montante sur une petite table de bistro.
Cela s’appellerait le jeu du chat et de la souris et elle mettrait en place un dialogue où tous les coups seraient permis.
Elle arriva au studio ce matin-là toute joyeuse. Son assistante, Inaya, belle jeune fille ambitieuse qui idolâtrait sa patronne, sentit que c’était peut-être le moment idéal pour lui parler de ce qu’elle avait envie de lui demander depuis pas mal de temps.
Elle se mit au travail et monta rapidement une maquette avec l’équipe technique et alla la présenter à son patron qui la trouva si bonne qu’il lui donna carte blanche.
Si bien que dès le lendemain, elle mit sur pied un calendrier pour recevoir ses invités stars en herbe.
De son côté, Sacha passait ses fins d’après-midi et ses soirées avec Aurélie au parc Monceau.
Son fiancé avait été déclaré mort et « débranché », ce qui avait ajouté à la détresse de la jeune fille.
En dépit de son immense peine, elle restait fidèle à leurs rendez-vous, cherchant désespérément un moyen d’accepter l’inacceptable auprès de cet ami que le sort avait dressé sur sa route.
Ils apprenaient à se connaître et commençaient à apprécier ces moments privilégiés où ils se livraient sans retenue.
Il apprit qu’elle venait de la banlieue nord, d’une ville historiquement communiste et que ses parents avaient toujours été engagés et militants. Qu’ils lui avaient enseigné à respecter le travail et l’argent et à rester simple et modeste.
Elle avait rencontré son fiancé à la fête de l’Humanité alors qu’elle avait dix-sept ans, qu’elle en était tombée follement amoureuse, en dépit du fait qu’il fût marié et bien plus âgé qu’elle.
Elle était de ces femmes qui se donnent à deux cents pour cent et qui ne trichent, ni avec la vie ni avec les gens.
Avec lui, elle avait découvert l’amour et la passion.
Il l’avait faite femme et elle s’était donnée totalement.
Ils avaient décidé qu’elle changerait d’université pour ne prendre aucun risque et pouvoir s’aimer sans aucune crainte.
Ils avaient commencé à chercher un appartement à mi-chemin entre leurs deux facs et en avaient visité quelques-uns.
La seule chose qu’elle ne partageait pas avec lui, c’était la passion de la moto.
Elle ne vivait plus chaque fois qu’il prenait ce maudit engin pour traverser la moitié de Paris et venir la rejoindre.
De nombreuse fois, elle avait craint le pire lorsqu’il tardait à l’appeler une fois rentré chez lui.
Mais ce qui l’avait détruite, c’est de ne pas pouvoir lui faire ses adieux lors de l’enterrement du fait de la présence de sa famille et de son épouse.
C’est là que l’idée d’en finir avec la vie avait, de nouveau, germé dans son esprit.
De son côté, Agathe avait lancé sa nouvelle chronique « face à face avec l’avenir » et avait rebousté son audience.
Elle recevait ce jour-là, un jeune comédien, coqueluche du cinéma français et nouvel entrant à la Comédie française.
Il lui avait fait un rentre-dedans pas possible pendant les répétitions et même s’était permis quelques remarques osées pendant le direct qui l’avait visiblement considérablement gênée.
Elle n’arrêtait pas de croiser et décroiser les jambes et s’était trompée plusieurs fois de texte.
Une fois terminé la dernière séquence, il l’invita à le rejoindre dans sa loge pour débriefer l’émission, ce qui était devenu une habitude.
Elle rangea ses papiers, salua les techniciens et son assistante qui n’ignoraient rien de ses turpitudes et monta rejoindre le jeune artiste.
Sitôt la porte refermée derrière elle, il la prit dans ses bras et tenta de l’embrasser.
Elle tourna la tête pour échapper à son baiser.
Il lui saisit le menton d’une main et la força à l’embrasser.
Elle sentit sa langue essayer de séparer ses dents et s’en amusa un temps, puis finit par ouvrir la bouche et lui rendit son baiser.
La langue du jeune homme allait à vive allure et son haleine était fraîche, presque mentholée. Sa main lâcha son menton et descendit lui caresser un sein par-dessus son corsage.
Il défit un à un les boutons et atteignit la chair nue.
De son autre main, il lui sortit le corsage de la jupe et glissa dessous pour atteindre et défaire le soutien-gorge.
Il l’écarta et put empaumer sa poitrine.
Une main descendit encore et se glissa sous la jupe pour venir se poser sur son mont de vénus.
Il écarta la culotte et chercha son clitoris, le trouva, et son index se mit à tournoyer sur son bouton lui arrachant ses premiers gémissements.
Il accentua son baiser et entra son majeur en elle.
Il le fit aller et venir quelques secondes, puis entra un second doigt.
Elle ouvrit un peu plus la bouche et haleta légèrement.
Il accéléra son mouvement et elle sentit son plaisir commencer à monter.
Il l’entraîna sur le divan et la coucha sur le dos. Il lui enleva fébrilement sa culotte, ouvrit sa braguette et sortit son sexe tendu.
Il s’apprêtait à la prendre quand elle l’arrêta avec sa main.
Elle le saisit par le col de sa chemise.
Agathe, en dépit de ses errances amoureuses dues à l’absence d’un mari aimé et chéri, exultait, car non seulement elle avait repris les rênes de sa carrière, mais aussi se confortait à travers sa recherche d’un homme disparu, en vérifiant à chaque fois qu’elle avait conservé intact son pouvoir de séduction.
Elle avait repris à son compte l’idée géniale de son assistante et l’avait proposée à Franck qui avait applaudi des deux mains.
Elle saisit la tête de son fougueux amant et la guida entre ses jambes après avoir retiré sa culotte.
Elle desserra l’étreinte de ses jambes et le prit par le cou pour le remonter jusqu’à elle.
Elle l’embrassa fougueusement en lui déboutonnant sa chemise.
Puis elle s’attaqua au pantalon qu’elle enleva et jeta au pied du canapé.
Elle massa la bosse de son sexe avec la paume de sa main.
Elle se glissa sous lui et le prit en bouche sauvagement.
Il remua des hanches, cherchant à s’enfoncer le plus loin possible.
Elle se dégagea.
Elle continua encore quelques instants puis le libéra et remonta à sa hauteur en l’encerclant de ses jambes.
Il imprima un rythme soutenu qui commença rapidement à faire son effet.
Elle le regardait droit dans les yeux, une lueur de défi dans le regard.
C’était elle la maîtresse du jeu, c’était elle qui, les deux mains en appui sur ses fesses fermes, imprimait le rythme du rapport.
Elle appuya plus fortement sur les fesses du jeune homme et le poussa à accélérer encore.
Il se vida en elle et s’écroula sur son corps, ivre de plaisir et de fatigue.
Elle se dégagea, se leva et se retourna vers son jeune amant.