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Temps de lecture estimé : 25 mn
20/12/23
Présentation:  Un homme découvre que sa femme lui ment depuis de nombreuses années.
Résumé:  Un homme découvre que sa femme lui ment depuis de nombreuses années.
Critères:  extracon dispute vengeance
Auteur : Briard      Envoi mini-message

Série : I suffit d'un mensonge

Chapitre 01 / 02
I suffit d'un mensonge_1

Cette histoire est une pure fiction. Toute ressemblance avec des personnes, des lieux et des phénomènes existants ne peut être que fortuite…


Cette nouvelle est la dernière sur le thème « Vengeance masculine ». Le prochain thème sera « Vengeance féminine ».


Partie 1


Alexandre Legendre fête ses cinquante ans. Son épouse Sandrine, ces trois filles, Manon, Océane et Emma, ses gendres ou futurs gendres, Lucas, Hugo et Quentin, ses parents, Bernard et Chantal, ses beaux-parents, Michel et Martine, ses frères et sœurs, beaux-frères et belles-sœurs avec leurs conjoints, ses amis, Christian, son associé, et quelques autres proches et clients sont venus le célébrer avec lui.

Sa fille aînée Manon vient de lui remettre son cadeau, un tour du monde en voilier avec équipage qu’il doit s’engager à faire dans l’année.

Grand dirigeant d’entreprise, formé à Harvard, Alexandre est ingénieur.

Il est l’inventeur de la carte à puce.

Sous-traitant pour Bull, il a inventé la carte à puce bancaire à microprocesseur.


Ce brevet lui a rapporté des milliards et, à trente ans, il était déjà l’une des cinquante premières fortunes du globe.

Issu d’une famille prolétaire nombreuse, il avait dû appendre seul, étant l’aîné de huit enfants, et avait même aidé toute la fratrie dans les devoirs et les études.


Il apprenait et retenait facilement.

Il avait même sauté deux fois une classe, si bien qu’il s’était retrouvé au collège à neuf ans. Victime de quolibets et autres moqueries, de provocations de tous ordres, il avait rencontré son meilleur ami, Christian, plus vieux de quatre ans que lui, ayant déjà redoublé deux fois, qui avait pris sa défense.

Ce dernier, force de la nature respecté et craint, avait pris sous son aile ce nouvel ami, trouvant un compromis gagnant-gagnant avec lui.


Alexandre l’aidait dans les études et leçons, Christian le protégeait et lui apprenait à se battre.

Immédiatement complices et amis, ils avaient fait les quatre cents coups ensemble.


En troisième, Alexandre tomba amoureux de Sandrine.

Même si Christian lui avoua avoir un faible pour elle, il « la lui laissa » car son pote l’avait voulue en premier.

Il profita d’une boum du samedi après-midi pour sortir avec elle.

Elle avait deux ans de plus que lui, mais était charmée de l’intérêt que le premier de la classe lui portait et puis surtout, elle le trouvait beau.

Cela suffit pour qu’elle se laisse embrasser lors d’un slow.

Elle découvrit un garçon plein de charme, d’intelligence, et très attaché à certaines valeurs comme la fidélité, la loyauté et la franchise.


Elle l’aima à la folie et les années lycée furent une longue et heureuse idylle entre elle et lui. Vint le moment de choisir leur orientation. Alexandre visait une prépa ingénieur intégrée et Sandrine une fac de gestion.

Ils trouvèrent deux établissements voisins sur Bordeaux et obtinrent de leurs parents de cohabiter dans un appartement dans la cité universitaire de Talence.

Il n’avait que quinze ans, mais faisait preuve d’une maturité qui la frappait régulièrement.

Il se chargea d’organiser leur quotidien en gérant l’argent du foyer, les courses et même les devoirs !

Christian, longtemps sur liste d’attente, avait finalement réussi à obtenir la même prépa qu’Alexandre et logeait en coloc avec deux jeunes filles.

Tel un coq en pâte, il se laissait cocooner par ses deux colocataires bienveillantes.


Sandrine s’attachait de plus en plus à Alex, son chéri comme elle aimait l’appeler, et savait que leur vie commençait à ressembler à celle dont elle avait rêvé.

Il était très attentionné, prévenant, ouvert d’esprit.

Son seul défaut c’était une certaine intolérance envers tout ce qui ne respectait pas les valeurs auxquelles il était très attaché.

Côté intimité, leurs rapports se limitaient aux caresses, physiques et buccales et, dans ce domaine, il était plutôt doué, ce qui faisait qu’elle n’était pas pressée de sauter le pas.


Elle sentait cependant que leur relation franchirait un ultime palier lorsqu’ils auraient fait l’amour.

Mais elle ne voulait pas précipiter les choses et souhaitait que cela se fasse à un moment particulier, le jour des seize ans de son chéri.


Sandrine, elle, avait déjà dix-huit ans. C’était une belle jeune fille, blonde à la longue chevelure et aux superbes yeux verts.

Grande, elle avait de longues jambes fuselées qu’elle entretenait en faisant du jogging avec Alexandre tous les matins.

Son visage était fin avec de jolies fossettes de chaque côté d’une bouche aux lèvres finement dessinées.

Elle avait le menton un peu en avant ce qui lui donnait un profil délicat.


De son côté, Alexandre était devenu un beau jeune homme, à la carrure développée, au torse puissant, entretenus deux fois par semaine à la salle avec son ami Christian.

Plutôt grand, il avait un visage fin, des cheveux de jais avec de longs cils entourant des yeux légèrement en amande d’un bleu céruléen avec des pigments dorés qui faisaient facilement fondre les jeunes filles de la fac

Mais Alex n’avait qu’une seule femme dans son cœur, c’était Sandrine.

Cette fille, il l’avait dans la peau.


Elle était son âme sœur.

D’abord parce qu’il la trouvait extraordinairement belle.

Ensuite parce qu’elle avait été la première à s’être intéressée à lui alors qu’il avait deux ans de moins que la majorité des élèves de la classe.

Enfin parce qu’elle avait les mêmes valeurs que lui.


C’est pour elle qu’il voulait devenir quelqu’un, faire de grandes choses.

Pas pour la renommée, ça, il n’en avait cure.

Non, c’était pour qu’elle soit fière de lui, fière d’aimer un être méritant, honnête et respectable.

Comme elle était son horizon, il voulait être le sien.

Il l’avait aimée dès leur première rencontre. Cela avait fait rire ses parents quand, le soir au dîner, il avait dit :



Il n’avait que treize ans.

Sandrine, elle, avait assez vite craqué sur le petit jeunot de la classe.

Il était si différent des autres garçons qu’elle avait fréquentés innocemment depuis le premier baiser échangé sous un porche à treize ans.

Christian l’avait draguée, et cela ne lui avait pas déplu.

Bien sûr il était mignon, impressionnant avec sa carrure d’athlète, et, bien sûr, toutes les filles de la classe lui faisaient les yeux doux.

Mais elle n’avait pas ressenti cette petite flamme, ce petit frisson qui vous remonte le long du dos et vous fait légèrement trembler quand il vient vous faire la bise.

Avec Christian, c’était resté platonique, amical.


Avec Alexandre, cela avait été la passion immédiate, le feu et la foudre s’étaient abattus sur elle.

Elle vivait, elle pensait, elle respirait Alex, de tous les pores de sa peau.

Elle savait qu’ils étaient jeunes, qu’elle regretterait sans doute un jour de n’avoir pas connu d’autres amours, d’autres corps, d’autres aventures, mais, pour le moment, elle s’en fichait royalement.


Elle savourait pleinement ce bouillonnant engagement amoureux qui occupait pleinement son cœur, son corps et son esprit.

Elle était à lui, complètement, sans retenue.

Comme envoutée, elle pensait à lui sans arrêt. À ses yeux, à sa bouche, à son sourire et elle voulait vivre cette harmonie à fond, intégralement.


Elle aurait donné sa vie pour lui, pour qu’il soit le plus heureux et le plus comblé des hommes. Elle voulait que cette première fois soit une apothéose, un feu d’artifice.

Le jour du seizième anniversaire d’Alex, elle sécha les cours.

Elle acheta des bougies parfumées, des pétales de rose rouge et les disposa au sol pour faire un chemin vers leur chambre à coucher.

Elle acheta également un déshabillé en satin, un nouveau parfum et se rendit chez le coiffeur.


En fin d’après-midi, tout fut enfin prêt.

Elle était prête pour lui.

Elle l’était depuis longtemps, mais elle était persuadée d’avoir eu raison d’attendre qu’il soit, lui aussi, prêt à devenir un homme et faire d’elle une femme.

Il rentra de la fac vers dix-huit heures. L’appartement était plongé dans le noir.

Il vit immédiatement le chemin de bougies et de pétales de rose et un sourire illumina son visage.


Toute la journée il s’était demandé ce qu’elle avait prévu pour la soirée.

Il lui avait plusieurs fois proposé de sortir au restaurant puis au ciné, mais elle lui avait dit qu’elle ne voulait rien entendre et qu’elle improviserait.

Il comprit qu’une surprise l’attendait et qu’il la trouverait au bout de ce chemin lumineux.

Il prit le temps de retirer ses chaussures et son blouson et avança lentement en suivant les flèches de pétales tout en jubilant intérieurement.

Il traversa le salon et emprunta le couloir menant à la chambre.

Il arriva à la porte qui était fermée.

Il frappa et attendit quelques secondes avant d’ouvrir.


La pièce était dans la pénombre, seulement éclairée par quelques bougies et il régnait une atmosphère veloutée agrémentée par le parfum des bougies.

Il s’avança dans l’embrasure de la porte et l’aperçut, en déshabillé rose fuchsia, superbement coiffée et maquillée, allongée sur la couette, le bras tendu vers lui et l’index lui faisant signe d’approcher.


Il fit un pas et le doigt se posa sur deux lèvres légèrement ourlées lui intimant le silence.

Elle lui fit signe de se dévêtir et de s’allonger à ses côtés.



Elle posa son index sur ses lèvres lui clouant de nouveau le bec qui, de toute façon, même ouvert, n’aurait pas laissé passer un seul son.

Il était comme fasciné par cette vision de sa Sandrine qui n’avait jamais été aussi belle et dont la beauté dégageait un magnétisme envoutant.



Elle noua ses bras autour de son cou et l’embrassa furieusement en le couchant sous elle.

Elle défit un à un les boutons de sa chemise et s’amusa à suivre les contours de tous les muscles du torse.

Elle défit sa ceinture de pantalon et le lui retira. Elle posa ses paumes sur ses cuisses et descendit doucement jusqu’à ses pieds.

Elle lui ôta ses chaussettes et remonta ses mains pour les plaquer sur la bosse de son sexe.



Elle se mit sur le dos et l’attira sur elle après lui avoir retiré le sous-vêtement.

Elle le saisit à deux mains et le présenta à ses grandes lèvres.



Il poussa légèrement et entra en elle jusqu’à l’hymen. Il stoppa son avancée et la regarda dans les yeux.

Elle mit sa bouche contre son oreille et le serra dans ses bras tout en l’entourant de ses jambes.



Il donna un coup de rein et entra la totalité de son membre en elle.



Il commença sa chevauchée par de grands et lents aller-retour qui la firent immédiatement gémir.



Elle mit ses mains sur ses fesses et l’encouragea à aller plus vite et plus fort.

Il accéléra ses mouvements et elle ne put retenir ses cris.



Il sonna l’assaut final et elle crispa ses mains en poussant avec lui.



Il stoppa au fond d’elle et se libéra par saccades tout en émettant, lui aussi, un long cri libérateur.


Ils restèrent de longues minutes, étroitement imbriqués l’un à l’autre.

Elle sentit encore après la fin de son éjaculation, de nouveaux soubresauts qui lui donnaient quelques frissons de plaisir.



Il sentit qu’il lui restait encore quelques forces et se mit de nouveau à bouger en elle.

Elle commença aussitôt à gémir.



Il accentua ses mouvements et elle s’accrocha à ses bras tout en relevant ses jambes.

Il les plaça sur ses épaules et augmenta l’amplitude de ses mouvements la faisant déjà crier.

Il sentit que ses forces étaient déjà revenues et ne se retint plus.



Il augmenta sa cadence et elle se lâcha complètement, comme si elle perdait le contrôle de sa jouissance.



Il se ficha au fond de son vagin et libéra une nouvelle salve de sperme chaud.

Elle cria une dernière fois et retomba les bras en croix, un sourire radieux sur les lèvres.




Cinq ans plus tard, Alexandre fut brillamment diplômé ingénieur et Sandrine obtint un master de gestion.

Il fut recruté avant même les résultats de son examen de fin de dernière année par Bull qui vint le chercher directement dans l’école d’ingénieur avec une proposition de carrière et un salaire très intéressant, surtout pour un jeune homme de vingt et un ans.


Mais il voulait être diplômé d’Harvard et obtint de son entreprise de travailler à mi-temps tout en le laissant continuer ses études dans la plus prestigieuse faculté du monde.

Il réussit à trouver un emploi de bibliothécaire à temps partiel pour Sandrine au sein de la célèbre université, ce qui, tout compte fait, leur permettait de payer le loyer et de vivre très correctement.


Trois années passèrent au cours desquelles leur amour murit et leur souhait de se lancer dans l’entreprenariat prit forme petit à petit. Alexandre travailla sur la mise au point de composants électroniques et permit à son employeur de breveter plusieurs microstructures utiles dans le milieu de l’aviation militaire.

Il avait en tête une grande idée pour laquelle il lui fallait un investissement financier important, mais qui pourrait lui rapporter la fortune.

Aussi mit-il un an à monter son projet et à le faire approuver par sa propre banque.


A vingt-cinq ans, il était prêt à se lancer dans le grand bain. Ils décidèrent qu’il était temps pour eux de se marier.

C’est fraîchement diplômé d’Harvard et jeune marié qu’Alexandre vint, en compagnie de sa jeune épouse, s’installer sur Bordeaux.

Ils investirent une partie de leurs économies pour faire l’apport d’un atelier sur Cestas, à proximité immédiate de l’aéroport et de sa zone industrielle.

Alexandre avait une grande idée en tête et se mit au travail.

Sandrine l’assistait et se chargeait des contrats avec les banques et les fournisseurs.


Sa première recrue fut son vieux camarade Christian.

Ingénieur depuis trois ans, il végétait chez un sous-traitant de Dassault.


Ils s’étaient retrouvés à la terrasse d’un bar du centre de Bordeaux et avaient refait le monde avant de parler des différents projets d’Alex. Christian fut enchanté de rejoindre ses amis et quitta immédiatement son emploi.


Il avait épousé Gladys, la meilleure amie de Sandrine.

Ingénieure, elle aussi, elle signa son contrat d’embauche des deux mains, lors d’un entretien informel avec Alex.

Elle avait toujours été secrètement amoureuse d’Alexandre, mais avait assez vite compris que ce serait un amour impossible car il ne la considérait que comme une amie.

Lasse d’attendre quelque chose qui n’arriverait jamais, elle avait cédé à la cour empressée de Christian qui la poursuivait depuis le jour où il avait compris qu’avec Sandrine, c’était mission impossible.


La présence de ses amis fut profitable à un Alexandre prolifique.

En quelques mois, il mit au point le premier prototype de son invention.

Il se rendit au siège de la plupart des banques sur Paris et leur présenta son brevet.

Elles trouvèrent l’idée si intéressante que les propositions de contrat fusèrent.


Il recruta quelques salariés, tous issus du milieu de l’électronique appliquée et, trois mois plus tard, les premiers déploiements s’opérèrent.

Alexandre avait inventé et développé la première carte bancaire à puce électronique. Les banques se l’arrachaient littéralement.


Il se remit au travail et en peu de temps, il breveta les premières cartes à mémoire pour les chaînes d’hôtel.

Le milieu de l’aviation et de l’automobile lui apporta de très grosses commandes qu’il s’empressa d’accepter.

Il augmenta la surface de ses entrepôts et recruta de plus belle si bien qu’à la fin de la première année, il était à la tête d’une entreprise de plus de quatre cents salariés.


De son côté Sandrine avait embauché une armée de commerciaux qui allait de par la France, puis assez rapidement de l’Europe et enfin du monde, vendre la carte en plastique équipée de la puce miraculeuse.

Une nouvelle source d’utilisation jaillissait chaque semaine et le carnet de commande était rempli à ras bord.


Dans un des rares moment d’intimité qu’ils partageaient, Alexandre et Sandrine décidèrent de faire un enfant.

Ils en avaient parlé pendant leurs années d’études et ils sentaient, après trois ans de mariage, le temps venu.

Sandrine garderait son poste de directrice des ventes au sein de la désormais multinationale du couple et alternerait, le temps de sa grossesse, avec Gladys.

Le monde entier s’arrachait les produits de la firme et l’argent entrait à gros débit sur le compte en banque du couple.


Le vingtième siècle s’achevait.

Jamais rassasié d’idée, Alexandre mit au point avec son équipe de création, et la même année, le premier robot médical électronique permettant d’assister le chirurgien dans le cadre d’un pontage coronarien et le premier chien robot pour une grande multinationale qui lui avait fait la commande.



En mille neuf cent quatre-vingt-dix-neuf, il dut s’absenter le lundi vingt-sept décembre.

Il devait se rendre à Paris au palais de l’Élysée pour y recevoir la légion d’honneur.

Au cours de la soirée la tempête Martin s’abattit sur le sud-ouest de la France ravageant tout sur son passage.

Ils habitaient à l’époque une charmante échoppe bordelaise rue du Pont de la Mousque. Elle jouxtait celle d’un couple dont le mari, Jocelyn, était un ingénieur image et son, qui rêvait de travailler avec Alexandre dans le domaine du cinéma et de la musique.


Ils étaient devenus amis et il soufflait souvent de bonnes idées à Alex.

Sachant que la tempête arrivait mais qu’il ne pouvait déroger à son invitation parisienne, ce dernier lui demanda de jeter un coup d’œil sur Sandrine et leur logement au cas où…


Les lignes téléphoniques furent très tôt coupées et les moyens de communication et de transport réduits à néant.

Pour Alexandre, cela ne changea pas grand-chose et la cérémonie eut lieu.

La différence fut qu’il ne put repartir pour Bordeaux le soir même, tous les trains et vols ayant été annulés.

Il tenta de joindre Sandrine qui devait se faire un sang d’encre, mais les réseaux étaient complétement HS.

Il se jura d’inventer un moyen technique de trouver du réseau quelque soient les circonstances climatiques.


Il put enfin prendre un TGV le lendemain soir et arriva à la gare Saint-Jean aux alentours de minuit.

Il rentra chez lui et trouva sa chère épouse prostrée dans le canapé.

Elle avait l’air hagard et perdu. Elle se jeta dans ses bras.



Sitôt dans le lit, elle se serra contre lui.



Il l’embrassa et la coucha sur le dos. Elle se déroba.



Il l’a pris dans ses bras et elle s’apaisa aussitôt. Elle lui prit le visage dans ses mains et le regarda dans les yeux.



Le lendemain matin, il trouva l’entreprise en ébullition.

Un arbre s’était abattu sur le toit de l’entrepôt principal et avait fait pas mal de dégâts. Ils passèrent la journée à remettre de l’ordre dans les dossiers clients.

Des fenêtres avaient été brisées par des branches et il régnait dans les bureaux un désordre apocalyptique.

Harassés et fourbus, ils retrouvèrent la chaleur de leur foyer et restèrent de longues minutes dans le canapé comme groggys.

Ils avaient pris une pizza et se mirent à table rapidement.

Après le repas, il vint derrière elle et l’encercla de ses bras.



Elle se précipita dans la salle de bain et il l’entendit allumer la douche.

Il quitta un à un ses vêtements et ouvrit la porte sans faire de bruit.

Elle était déjà sous l’eau chaude qui coulait en abondance. Il entra dans la douche et elle le vit venir à elle.

Elle ouvrit les bras et il s’y lova tendrement. Il l’embrassa longuement en la serrant contre lui. Elle sentit son désir se réveiller et le serra fortement.

Il se baissa et la porta dans ses bras. Il sortit de la salle de bain et la posa délicatement sur le lit alors que l’eau coulait toujours dans la pièce d’à côté. Il lui releva les cheveux et lui caressa le visage.



Il lui prit les seins à pleine main et en mordilla les bouts. Elle appuya sur sa tête et ferma les yeux de contentement.

Il continua de caresser sa poitrine et descendit avec sa bouche en décrivant des formes sinueuses.

Il resta sur le nombril quelques instants, enfouissant sa langue aussi profondément qu’il le put.

Il la retourna et s’attaqua à son dos. Il partit de la nuque et descendit vers ses fesses en prenant tout son temps.

Il les écarta avec ses mains et sa langue s’insinua dans son sillon.

Il l’entra dans son trou et, pour la première fois, lui fit une merveilleuse feuille de rose qui la fit frissonner.

Il la retourna de nouveau et lui écarta les jambes.

Il plongea la bouche la première et l’envahit avec sa langue la faisant exhaler un premier et profond soupir.



Sa langue se retira et elle vint lui affoler le bouton qui se gonfla de désir.

Il posa son index qui se mit à suivre le parcours de la langue sur le bouton. Elle commença à haleter.



Il introduisit son majeur en elle et décrivit des cercles tout en lui grignotant le clitoris.

Elle s’affola et gémit fortement.



Elle commença à monter dans les aigus, signe que l’orgasme n’était plus très loin.



Son corps se raidi et se tordit tout à coup alors qu’elle jouissait bruyamment


Elle retomba sur le lit les cheveux en désordre et les yeux encore révulsés.

Elle se reprit rapidement et se mit à genou.

Elle posa ses mains sur son torse et le parcouru de baisers.

Elle frotta ses seins contre sa verge tendue. Elle s’abaissa et le prit dans sa bouche aussi profondément qu’elle le put.

Il respira plus fortement. Elle le suça comme un sucre d’orge en insistant sur le gland.

Elle lui prit les bourses à pleine main et les serra doucement.

A chaque pression, elle le prenait le plus loin possible.

En remontant, elle appuyait fortement sa langue sur le contour de sa queue. Il ne tarda pas à montrer des signes d’abandon.



Elle retira sa bouche et le serra fortement à la base.

Elle attendit que les soubresauts cessent et s’allongea sur le dos en écartant les jambes au maximum.

Il vint sur elle présenta sa verge bandée à l’entrée de son vagin.



Il s’allongea sur elle et la pénétra lentement, rythmant sa pénétration à son souffle contre son oreille.

Il s’arrêta une fois totalement entré. Elle l’enserra de ses jambes et de ses bras.



Il commença à aller et venir doucement mais profondément, avec des mouvements amples et puissants.

Elle gémit et monta très vite dans les aigus.



Il accéléra son rythme et elle le serra plus fort contre elle.



Il sentit qu’il allait jouir lui aussi et donna tout ce qu’il avait dans un rythme effréné.



Il se ficha au fond d’elle et lâcha sa semence en longues saccades chaudes.

Elle ressentit chacun de ses jets jusqu’au dernier.


Il se retira et se mit sur le côté.

Elle prit un oreiller et le plaça sous ses fesses et releva ses genoux.

Il la regarda amoureusement faire tout en récupérant son souffle.



Neuf mois plus tard, Sandrine accouchait de leur première fille, Manon.

Elle récupéra assez vite de sa grossesse et reprit le chemin du travail avec l’ambition de refaire un bébé dès qu’elle le pourrait.

C’est ainsi qu’Océane et Emma virent le jour avec respectivement, treize et quatorze mois d’écart.



Alexandre pris le micro que lui tendait son aînée.



Manon, Océane et Emma, ainsi que Lucas, Hugo et Quentin quittèrent le jardin et pénétrèrent dans la maison.



Jocelyn s’avança avec à la main une télécommande. Il l’activa et un écran géant s’éclaira.

Une image d’une petite rue bordée d’échoppes apparue.

On voyait parfaitement l’heure de l’enregistrement et on entendait très distinctement les bruits de la rue.

A neuf-heure, on vit apparaître Christian, que tout le monde reconnut immédiatement.

Il frappa au rez-de-chaussée du trois de la rue. Personne ne vint ouvrir et il frappa plus fortement à la porte.

N’ayant toujours pas de réponse, il saisit la poignée et la porte s’ouvrit.

Il entra et l’image resta sur la vision de la porte refermée.


Jocelyn pris un micro et s’adressa aux spectateurs.



On entendit très distinctement la voix de Christian appeler.



Silence.



On entendit distinctement les talons de Sandrine claquer sur le carrelage.

Sandrine s’assit sur le canapé qui émit un bruit feutré.



On entendit des froissements de vêtement.



On entendit un bruit de baiser.



On entendit de nouveau un bruit de baiser.



On entendit Sandrine respirer fortement.



Sandrine s’était levée et avais saisi le micro qu’Alexandre avait laissé sur le pupitre.



Elle voulut reprendre la parole mais Jocelyn lui coupa le micro et relança la bande son.


On entendit deux personnes se lever et un bruit de baiser et de froissement de vêtement.



On distingua le bruit de quelqu’un se couchant dans le canapé.

Des bruits de succion s’entendirent et la respiration de Sandrine sembla s’accélérer.



On entendit de nouveau des bruits de succion puis la voix de Sandrine qui sembla changée.



On distingua le bruit de vêtements qui étaient enlevés et jetés à terre.

De nouveau quelqu’un se posa sur le canapé.

On entendit comme une lutte et un souffle qui s’accélère tout à coup.



Silence puis mouvements.

On sentit que le coït était commencé.

La respiration de Sandrine s’accéléra.



On distingua les bruissements du pénis qui allait et venait dans un univers moite.



Le rythme s’accéléra de nouveau.

On entendit le souffle de Christian augmenter et Sandrine lâcher quelques gémissements.



Il se mit à souffler bruyamment et elle lâcha de nouveau un ou deux gémissements.



Puis tout sembla s’immobiliser.



De nouveau le silence.