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Temps de lecture estimé : 25 mn
21/12/23
Présentation:  Un homme découvre que sa femme lui ment depuis de nombreuses années.
Résumé:  Un homme découvre que sa femme lui ment depuis de nombreuses années.
Critères:  extracon dispute vengeance
Auteur : Briard      Envoi mini-message

Série : I suffit d'un mensonge

Chapitre 02 / 02
I suffit d'un mensonge_2

Résumé des épisodes précédents :

Un homme découvre que sa femme lui ment depuis de nombreuses années.




Partie 2


Jocelyn coupa le son et appuya de nouveau sur sa télécommande.

Alexandre regarda Sandrine.

Elle s’était écroulée sur une chaise et semblait livide.

De son côté Christian le fixait comme par défi, un sourire ironique sur les lèvres.


Jocelyn leva le bras. Il mit en marche rapide puis, de nouveau, en marche normale.



On pouvait voir six heures trente sur l’image toujours fixe de la porte.



On distingua des mouvements dans le canapé. Ils avaient dû dormir là.



On entendit la respiration de Sandrine s’accélérer tout à coup.

Les mouvements semblaient s’être activés.



Il partit dans un rythme effréné et la respiration de Sandrine se mua en gémissements.



On entendait distinctement leurs deux respirations aller au même rythme et s’amplifier petit à petit.



Il sembla s’immobiliser et émit quelques grognements.



Les bruits cessèrent.

On entendit l’un des deux se lever et ramasser ses vêtements.



Quelques secondes plus tard, on vit la porte s’ouvrir et Christian quitter la maison.

Jocelyn coupa l’image et ferma l’écran.

Alexandre se tourna vers l’assistance.



Il se tourna vers son bras droit.



Gladys s’approcha de lui, et le gifla de toutes ses forces.



Christian quitta la pièce sous les rires et les quolibets.

Au même moment, les trois filles du couple suivies par leurs compagnons réapparurent, visiblement informées de la tournure des évènements.

Elles se précipitèrent vers leur père et se jetèrent dans ses bras.

Elles étaient en pleur.

Alexandre essuya les larmes sur leurs joues et les embrassa tendrement.

Il reprit le micro et se tourna vers Sandrine.



De nouveau sous l’empreinte de mon ami de plume, Patrick Paris, je vais proposer aux lecteurs deux fins alternatives. Chacun, je l’espère, reconnaîtra celle qui lui convient.




Première version alternative



Sandrine se leva et s’approcha de lui.

Son visage était ravagé par les larmes.



Alexandre se tourna vers son aînée.



Manon se jeta dans les bras de son père et l’embrassa sur la joue.



Alex se tourna de nouveau vers Sandrine.



Sandrine s’effondra de nouveau sur une chaise et ses trois filles vinrent l’entourer et la soutenir tendrement.



Alexandre entama dès le lendemain son périple à travers le monde.

Six mois plus tard, au cours d’une escale, il rencontra Gladys qu’il avait contactée quelques jours auparavant.



Ils s’embrassèrent amicalement.



Ils déjeunèrent à bord en tête à tête.

Ils flânèrent ensuite dans les rues de la petit ville, capitale de cette petite ile de la méditerranée.

Ils repartirent pour rejoindre Malte qu’ils devaient atteindre en sept jours.


La vie à bord s’était organisée autour d’eux deux et ils se laissaient bercer par les vagues les après-midis, passant leur temps à bronzer sur le pont ou à se baigner le temps d’un arrêt de quelques heures.

Le soir, ils dînaient aux chandelles.

Ils atteignirent l’ile de Malte et la visitèrent en quatre jours, partageant le même hôtel.

Il loua une voiture pour leurs déplacements et le temps passa agréablement.

Ils reprirent leur périple pour rejoindre les iles grecques.

Un soir, après un repas un peu plus arrosé que d’habitude, Alexandre senti Gladys un peu chahutée par le vin.

Elle lui caressa plusieurs fois la joue, avec insistance la dernière fois.



Elle se leva et tituba au point qu’il dût se lever pour la soutenir.



Ils traversèrent le pont et descendirent les quelques marches pour atteindre le grand salon qu’ils parcoururent lentement.

Arrivés devant la porte de sa chambre, Alex l’ouvrit et la précéda à l’intérieur.



Il lui retira son haut et dégrafa sa jupe qui tomba au sol.

Elle mit ses bras autour de son cou pour se tenir à lui.

Quand il se releva, leur bouche étaient si près qu’elle n’eut qu’à avancer un peu son visage pour que leurs lèvres se touchent.

Il ne se déroba pas et ouvrit sa bouche pour laisser leurs langues entamer un ballet endiablé.


Elle mit fin au baiser, recula son visage en le regardant dans les yeux.



Il la porta et la déposa au centre du lit.

Il mit ses mains derrière son dos et lui dégrafa son soutien-gorge.

Il lui retira également sa culotte.


Elle lui apparut nue, superbement alanguie et attendant l’assaut de son fougueux amant.

Il se releva et ôta ses vêtements puis s’allongea près d’elle.

Elle se tourna vers lui et le regarda de haut en bas.



Il l’a pris dans ses bras et un nouveau baiser scella leurs lèvres.

Il prit sa poitrine à deux mains et découvrit une fermeté surprenante pour une femme de cinquante ans.

Elle avait une plastique vraiment superbe et il banda instantanément.

Elle le prit en main immédiatement et flatta sa verge doucement.



Ils reprirent leur baiser et elle se mit à le caresser lentement pendant qu’il lui malaxait les seins.

Il se détacha d’elle et partit explorer ce corps encore inconnu.

Il prit ses seins dans la bouche à tour de rôle et elle gémit de plaisir.

Il descendit en laissant trainer sa langue tout le long de son ventre et il arriva sur ses lèvres intimes qui s’ouvrirent sous la pression.

Il lui caressa le bouton du bout de la langue puis le mordilla légèrement lui arrachant un petit cri.

Il introduisit son majeur et le fit tournoyer tout en continuant à lui agacer le clito.

Le rythme de la respiration de Gladys s’accéléra et elle se mit à gémir.



Elle se releva tout à coup et le força à se mettre sur le dos.

Elle l’enjamba à l’envers et se saisit de son sexe pendant qu’il reprenait son butinement.



Elle s’abaissa et le prit jusqu’au fond de sa gorge, lui arrachant un cri de surprise et de plaisir.



Elle lui prit les bourses à deux mains et les malaxa tout en le suçant avidement.

Elle gémissait en continu maintenant, mais ne n’arrêtait pas sa fellation pour autant.

Elle finit par se relever et s’allongea sur le dos.



Il se mit délicatement sur elle et elle le saisit de nouveau à deux mains.

Elle le présenta à l’entrée de son vagin et le tint un instant en le regardant dans les yeux.



Il poussa et la pénétra jusqu’à la garde.



Il s’arrêta et attendit que son antre secrète se referme autour de lui.



Il commença par faire d’ample mouvements d’avant en arrière et sa respiration se cala sur le rythme de son amant.



Il maintint son rythme attendant qu’elle vienne, elle aussi, au-devant de lui.

Elle commença à onduler du bassin, suivant le tempo tout en gémissant en continu.

Il accéléra ses poussées et elle se mit à haleter.



Elle l’enserra de ses bras et noua ses jambes haut sur son dos.



Il augmenta encore la cadence en donnant de grands coups de rein à chaque poussée.

Elle se mit à hoqueter.



Il entama un galop endiablé et elle ne put retenir ses cris.



Il fit une dernière poussée, se ficha en elle et resta immobile.

Elle le serra plus fort avec ses bras et ils s’embrassèrent pendant qu’il se déversait en elle.

Il se laissa aller contre elle quelques instants puis bascula sur le côté et lui saisit la main.

Ils restèrent ainsi, main dans la main, de longues minutes, récupérant leur souffle sans dire un mot.

La première, elle se tourna vers lui.



Elle se mit à l’embrasser sur le torse et lui parla entre deux baisers.



Le périple se poursuivit donc, alternant les journées de visite à terre et les longs moments de détente.

Ils refirent plusieurs fois l’amour et se comportèrent come un couple solidement établi et amoureux.


Au retour en France, Alex décida d’aller, seul, voir Sandrine.

Elle l’accueillit avec un regard plein de crainte et d’appréhension.

Ils s’installèrent dans le salon, l’un en face de l’autre.



Elle leva vers lui un visage chargé de crainte et d’appréhension.



Les yeux de Sandrine s’arrondirent d’étonnement.



Le visage de Sandrine marquait une grande stupeur.



Sandrine s’écroula en larme sur le canapé.



Elle hurla de douleur.



Sandrine était effondrée.



Sandrine vit l’homme qui avait été et resterait l’amour de sa vie se lever et n’eut pas la force de le retenir alors qu’il quittait définitivement ce qui avait été leur foyer.


Seconde version alternative



Sandrine se leva et s’approcha de lui.

Son visage était ravagé par les larmes.



Alexandre se tourna vers son aînée.



Manon se jeta dans les bras de son père et l’embrassa sur la joue.



Alex se tourna de nouveau vers Sandrine.



Sandrine s’effondra de nouveau sur une chaise et ses trois filles la soutinrent tendrement.



Le périple d’Alex commença, comme il l’avait dit à Sandrine, dès le lendemain.

Le bateau longea l’atlantique et passa par le Cap pour rejoindre l’Océan Indien.

Le temps passait trop lentement et Alex se morfondait sur le pont.

Les journées se ressemblaient toutes. Il prenait son petit déjeuner avec le capitaine en lisant le journal et en écoutant la radio.

Après sa toilette et un peu de ménage, car il tenait à entretenir son espace privé, il allait flâner sur le pont et discuter un peu avec l’équipage.

Ensuite il voyait le chef de cuisine et échangeait avec lui sur les menus qu’ils avaient concoctés ensemble.

Après le déjeuner, il faisait une petite sieste et allait ensuite écouter les nouvelles sur internet. La soirée arrivait vite et il dinait seul, sur le pont ou en cabine suivant la météo.

Pour passer le temps, il regardait un film avant l’extinction des feux, rarement après vingt-trois heures.


Chaque matin, il contactait Manon pour qu’elle lui fasse un point sur les commandes et l’ambiance au bureau.

Les semaines défilant, il se rendit compte qu’il avait bien fait de confier la direction de l’entreprise à son aînée et qu’elle était une dirigeante née.

A son retour, il lui proposerait quelque chose pour la garder auprès de lui.

Peut-être même la sous-direction de la firme et la possibilité de créer une direction commerciale.

Enfin ils verraient ensemble.


D’évoquer soudain sa fille lui fit penser à Sandrine.

Qu’est-ce qu’il lui en voulait.

Il se sentait encore autant malheureux que le premier jour.

Il n’arrivait pas à lui pardonner son mensonge. Comment avait-elle pu vivre avec tout cela sur la conscience.

L’avait-elle berné sur sa véritable nature ? Était-elle aussi franche qu’il l’avait toujours cru ?

La connaissait-il tant que ça finalement ?

Il pensait en lui-même : « C’est drôle, on passe toute une vie à côté de quelqu’un sans savoir réellement ce qu’il se passe dans sa tête et qui il est vraiment ».


Et pourtant, il était certain qu’elle l’aimait.

Tout autant que lui.

Il l’aimait à en crever et c’est pour cela qu’il avait autant mal.

Ce n’était pas de l’orgueil ni de la fierté.

Il se sentait blessé au fond de lui, là où personne d’autre qu’elle était allée voir.

Là où il était dans son intimité intérieur. L’homme nu et sans défense qu’il était et qu’il avait osé lui exposer et lui livrer pieds et poings liés.

Il se sentait trahi et meurtri au fond de sa chair.


Comment pardonner ça ?

Comment pardonner une telle trahison ?

Il doutait d’en avoir la force et le courage. Gladys, leur amie, avait-elle pardonné à Christian ?

Ce salopard qui avait abusé de sa femme. Aurait-il pu être pardonnable, lui ?

Elle leur avait dit que tout était terminé entre eux, qu’elle avait demandé le divorce et l’avait foutu dehors.

Lui, c’était tout ce qu’il méritait car c’était une ordure, un moins que rien.

Mais Sandrine, elle, elle n’avait pas de réelle responsabilité dans ce qu’il s’était passé.

Ce n’était, finalement, que parce qu’elle lui avait caché ce lourd secret pendant toutes ces années qu’il lui en voulait terriblement.


Il en était là de ses réflexions quand il s’aperçut qu’une terre était à l’horizon.

Il se rendit au poste de pilotage et questionna le capitaine.



Alexandre alla se changer pour cette escale inattendue et pris donc le scooter du capitaine. Il emprunta le boulevard portuaire et n’eut que quatre cents mètres à faire pour trouver le restaurant.

Il se présenta et un chef haut en couleur vint l’accueillir.

Il le guida jusqu’à une salle en terrasse.

Il faisait chaud et l’air était pesant.

La terrasse était arborée et les ombrages apportaient une fraîcheur bienfaitrice.



Il se leva, se retourna et se retrouva face à une Sandrine très élégamment vêtue, arborant une jolie paire de lunette de soleil.

Il bafouilla de surprise.



Elle ôta ses lunettes et il vit son visage souriant mais fatigué et arborant un triste sourire.

Il la prit dans ses bras.



Il recula la chaise en face de sa place et l’aida à s’asseoir.



Il se pencha et lui prit la main.



Le serveur leur apporta un cocktail sur lequel ils se jetèrent comme assoiffés par l’échange qu’ils venaient d’avoir.

Le premier, Alexandre repris la parole.

Il tenait toujours la main de Sandrine.



S’en fut trop pour Sandrine qui s’effondra en larmes.

Il se leva et se pencha sur elle, l’entourant de ses bras.



Elle se leva et ils s’étreignirent.