n° 22465 | Fiche technique | 24304 caractères | 24304Temps de lecture estimé : 17 mn | 11/06/24 |
Résumé: Pensant préserver son couple, Nicolas accepte de passer une semaine avec la maîtresse de sa femme, naviguant à vue dans des situations qui défient toutes ses attentes. | ||||
Critères: ff fbi extracon collègues gros(ses) groscul lunettes laid(e)s vacances amour jalousie caresses cunnilingu nopéné fdanus jouet | ||||
Auteur : Rainbow37 Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : Le Jouet Chapitre 01 / 06 | Épisode suivant |
Par où commencer ? Peut-être en essayant de la décrire plus ou moins fidèlement. La cinquantaine passée, Patricia est une femme qui défie les stéréotypes. D’une taille assez grande, elle se distingue par sa stature imposante, son timbre de voix grave et ses traits marqués par la maturité et la force. Oui, oui, je parle bien de force, car la bougresse est une adepte de la musculation. Ses bras épais sont un témoignage de sa force physique et de sa persévérance. Chaque semaine, elle se rend religieusement à la salle de sport, où elle soulève des poids et s’entraîne avec une détermination inébranlable.
Patricia n’a jamais eu une poitrine opulente, mais cela ne l’a jamais dérangée, au contraire ça lui permet de ne pas porter de soutien-gorge, une liberté qu’elle apprécie particulièrement. Son corps, légèrement en surpoids, témoigne de sa passion pour la vie et d’un relâchement ces derniers temps. D’ailleurs elle arbore un petit ventre arrondi qui contraste avec ses gros bras. Ajoutez des yeux clairs, des lunettes sages et des cheveux longs d’un brun intense de plus en plus parsemés de fils argentés.
C’est tout ça Patricia, et, ce n’est pas vraiment mon type de femme. Ça tombe bien, me direz-vous, je ne suis pas son type d’homme. Elle n’était pas non plus censée plaire à ma femme… Et là, vous voyez déjà où je veux en venir, ça se voit à ce sourire qui orne votre visage, ah, ah, ah, le cocu !!! Oui, c’est même comme ça que j’ai rencontré Patricia pour la première fois.
Bon, on va la faire courte, ça commence comme toutes les histoires de tromperies. Avec le mari qui rentre chez lui beaucoup trop tôt, la voiture inconnue devant le garage, la maison calme, la baie vitrée ouverte qui laisse entrer une brise douce de printemps dans le salon… et des soupirs venant de notre chambre. Pas de couteau, de fusil de chasse ou de batte de baseball, je n’ai sur moi qu’une sidération au moment où j’entrouvre la porte, réalisant l’ampleur de la trahison, ma Karinette se dévergondait avec une femme, et un sacré morceau en l’occurrence.
Elles ne m’ont pas vu tout de suite, absorbées dans leur propre monde, mais moi, je ne manque rien. Le désordre des draps, les soupirs, les deux corps emmêlés, vous savez ce que c’est grâce à votre site coquin préféré, mais croyez-moi, y assister pour de vrai c’est comme recevoir un coup de poing en plein ventre. L’autre empâtée est dessus, avec sa main avide qui parcourt l’entrecuisse de ma femme qui a les lèvres entrouvertes par le plaisir alors qu’elle miaule comme une chatte. Ses doigts trouvent enfin leur chemin vers l’endroit le plus intime, Karine gémit encore, ses hanches se soulevant pour rencontrer la main de l’autre, cherchant plus de cette délicieuse torture. Les yeux rivés sur le visage extasié de Karine, elle intensifie ses caresses, alternant entre des mouvements lents et des pressions plus fermes, rendant ma femme folle de désir.
Je reste sur le pas de la porte, pétrifié, à regarder la bouche de l’autre qui dévore la peau de ma Karine, léchant, mordillant, effleurant délicatement les tétons dressés, faisant monter un frisson électrique le long de son échine. Elle laisse ses doigts glisser en Karine, entrant et sortant avec une lenteur exquise, tandis que son pouce caresse habilement le point le plus sensible. Ma femme se tord de plaisir, alors l’autre accélère le rythme, ses doigts dansant avec une dextérité presque cruelle. Puis le souffle se faisant de plus en plus saccadé, son corps se tendant, ma femme finit par vibrer de tout son être alors que je reste incapable de détacher mon regard de cette scène envoûtante.
Les deux amantes s’abandonnent à leur intimité, se susurrent des mots doux et des compliments, et là je comprends que ce n’est pas un coup d’essai. Mais surtout, il y a cette question lancinante qui résonne dans ma tête : je n’ai pas vu mes cornes pousser, alors depuis combien de temps suis-je berné ? Ça devient trop dur à supporter, c’est le moment de franchir enfin le dernier pas qui me sépare de l’abîme.
L’interrupteur cliquette et la lumière divine s’abat aussitôt sur les deux femmes qui se figent dans une immobilité soudaine, comme des biches apeurées sur une route à la rencontre d’un trente-huit tonnes. Bizarrement, je me sens détaché en m’approchant du lit où ma femme gît, le souffle court, le visage rougi par l’effort et le plaisir. Et puis, lentement, presque machinalement, je me pose sur le bord du lit, à côté de ma Karine. Je sens d’abord le matelas s’enfoncer sous mon poids, puis le contact tiède des draps froissés contre la peau de ma main. Karine s’est aussi rapprochée de moi, mais avec plus d’hésitation, vous vous en doutez.
Vous pouvez sourire, c’est bien ce qu’elle a dit. Maintenant, imaginez comment vous feriez pour justifier la mauvaise chute d’une collègue au travail, judicieusement amortie par votre corps nu sur le lit marital. Non, n’essayez pas, c’est une cascade réservée aux volages professionnelles. Mais je n’entends rien, je ne perçois que la main de Karine se pose doucement sur la mienne, et alors que devait tomber ma fureur sur cette pauvre petite âme tourmentée, une averse très localisée vient s’abattre sur les joues du principal fautif, moi.
Oui, tout est de ma faute. Moi, le mou du crayon, moi, qui ne désire plus cette femme sans raison particulière, cette femme que j’aime toujours autant. Je vous arrête tout de suite, ce n’est pas de la lâcheté mais c’est bien par amour que j’ai décidé de suivre le chemin de la résignation. Et c’est comme ça que la fameuse Patricia est entrée dans ma vie, et celle de ma femme, et celle de ma fille, sa présence imposante devenant presque familière pour nous tous.
J’ai bien eu quelques longues nuits d’insomnies au début, puis je me suis habitué à leur relation clandestine. Parfois en rentrant du travail, je pensais à la partie de jambes en l’air qui avait précédé en entendant ces éclats de rires étouffés venant de notre chambre et ce parfum étranger qui persistait quelques heures après. Il arrivait même que ma Karinette passe la nuit chez Patricia, alors je me retrouvais seul dans ce lit conjugal subitement devenu un peu trop grand.
Notre fille n’a rien trouvé à redire à cette nouvelle dynamique familiale. Au contraire, elle semblait même apprécier la compagnie de cette femme forte et indépendante, qui apportait une touche d’aventure et d’excitation dans notre vie qu’elle trouvait monotone. En la présence de Patricia, moi je restais complexé par son côté imprévisible qui détonait de l’attitude sage et réfléchie de ma Karine. Mais peu à peu je me suis adapté à cette nouvelle normalité, aussi étrange et déroutante qu’elle était. C’était d’autant plus facile que l’attitude de Karine à mon égard n’a jamais varié, elle restait mon amoureuse et ma complice, ma femme.
Et pourtant vous le voyez arriver, j’en suis sûr. Ce jour, cette discussion, ce « chéri, on doit parler »… Avec votre serviteur, seul en face de Karine et son amante, comme un résistant prêt à lutter jusqu’à son dernier souffle pour préserver ce qu’il a de plus cher. Comment ça, j’en fais un peu trop !?!
Je vous l’avais bien dit qu’elle dirait ça ! Mais bon, comme je l’avais anticipé, je la fixe de mon regard impénétrable, je reste SE-REIN… Même si je me demande quand même ce que je vais dire au frangin quand il va me voir débarquer avec ma valise. Ma conne de belle-sœur ne pouvant pas me blairer, je vais finir dans ma voiture, puis dans la rue. Ou alors je claque tout pour barouder en Afrique avec ma seule valise. Merde, première complication en vue, je ne sais même pas où Karine l’a rangée. Alors, exalté par un sentiment de révolte, je réplique :
Karine hésite un instant, cherchant visiblement les mots justes, ça pue pour moi. Elle jette un coup d’œil à Patricia, qui se tient un peu en retrait, l’air grave. Ça va tomber, ça va faire mal.
Je fronce les sourcils. Un service ? Pour Patricia ? La vieille lesbienne avec laquelle ma femme se prend du bon temps dans MON pieu ? Quel genre de service pourrait-elle bien demander ? Ça doit forcément être quelque chose de… radical. Non, NON. Je ne ferais pas un mioche avec elle, je ne mélangerai pas mes gênes avec cette guenon. Quant à lui brouter son gazon maudit, hors de question ! Du moins, pas sans drogue, et j’exige de la bonne.
Je suis pris au dépourvu. Tout ça pour ça… Pas de périple en Afrique sans valise, pas de découverte de la masculinité triomphante pour la femme aux biscotos… Mince quand même, vous aussi vous demandiez déjà à quoi allait ressembler notre bâtard mi-crapaud mi-ours ?
Patricia rajuste ses lunettes puis pose sa main sur le bras de Karine pour lui signifier qu’elle va prendre la parole.
Je suis abasourdi. Faire semblant d’être le petit ami de la morue qui couche avec ma femme ? C’est surréaliste. Du grand délire.
Karine se penche alors vers moi comme si elle souhaitait se connecter à mon esprit, avant de reprendre la parole :
Je la regarde, incrédule. C’était insensé, complètement fou.
Je reste silencieux un moment, réfléchissant à ces mots de ma femme qui résonnent en moi, et je réalise que peut-être, pour une fois, je peux faire quelque chose de vraiment significatif pour quelqu’un d’autre. Pour Patricia, pour ma femme, pour le Gondor, pour Frodon. Bon, allez, pour être honnête avec vous, j’ai surtout pas envie de contrarier ma femme, de peur de la pousser un peu plus vers Patricia.
*****
Quelques semaines plus tard, me voilà à moitié endormi dans la voiture de Patricia qui file vers la campagne lochoise. Aucun de nous ne cherche vraiment à entamer la conversation, de toute façon à part la femme que nous aimons, nous n’avons absolument rien en commun. Les kilomètres défilent lentement, et plus nous avançons, plus la couverture réseau devient sporadique. Je sens que ça va être long, très long.
J’ai la tête posée contre la vitre, et soudain la radio crache des notes de piano reconnaissables entre toutes. J’ai les poils qui se lèvent, et des paroles me viennent instinctivement :
Et alors vient ce refrain, pfff… Vous savez ce que ça fait, c’était pour vous il y a pas si longtemps à trois heures du mat à la communion du pti dernier. On chante Barry-Connelly, on agite les bras, on crie le Connemaraaaaaaa… c’est tellement régressif, presque jouissif. Puis les paroles se dérobent après les rois d’Angleterre, reste la musique dont le volume diminue progressivement. Mon regard croise alors celui de Patricia, et nous éclatons de rire.
Sur le coup, je me sens un peu coupable d’être aussi convivial avec Patricia, que je me dis qu’il me faut retrouver ma vigilance, mais le reste du trajet a été agrémenté par d’autres bons morceaux sur lesquels on a braillé joyeusement. Pour autant, j’ai été heureux d’atteindre notre destination : un hameau pittoresque, un lieu figé dans le temps, Saint Flovier. À peine sortis de la voiture, quelques personnes âgées s’avancent vers nous avec des sourires chaleureux. Patricia les reconnaît tout de suite, se précipitant dans les bras du premier. Ils restent ainsi un instant, une étreinte chargée de tendresse et de retrouvailles.
Je me suis avancé, un peu nerveux, et j’ai serré la main de mon pseudo-beau-papa. J’ai vu de l’émotion dans ses yeux lorsqu’il a tapoté sur mon épaule de l’autre main, un geste s’apparentant à une marque de respect comme si j’avais réalisé un exploit incroyable. J’étais pas peu fier d’être le premier à m’emparer du cœur de sa fille chérie, c’était un moment très poignant. Alors je vous vois venir, me parler de mensonge éhonté, de culpabilité, mais j’avoue, j’en suis dénué à ce moment car c’est tellement plaisant d’être le centre de l’attention après avoir été parfois marginalisé par ma propre famille.
Après avoir sorti les bagages de la voiture, le père de Patricia nous dirige vers une vieille bâtisse tourangelle. Elle semble soudainement nostalgique, ses yeux parcourant les détails de la maison avec une tendresse évidente. Je me doute que c’est la maison où elle a grandi, chaque pierre semblant résonner de souvenirs.
La porte s’ouvre alors, révélant une vieille dame aidée d’une canne. Elle s’approche de nous doucement, ses cheveux sont d’un blanc éclatant et ses yeux pétillants de curiosité.
La pauvre, si elle savait que la seule chose que j’ai partagée avec sa fille, c’est ma femme… Mais bon, cette rencontre s’avère être la fin de mon moment de gloire. Nous entrons et je suis là, debout parmi ces personnes âgées, à sourire poliment, hochant de temps à autre la tête, complètement apathique face aux anecdotes sur la sécheresse de 1976 ou sur le chien de la famille qui avait une drôle de façon de chasser les lapins. Complètement perdu dans ce monde de souvenirs qui ne me concernent pas, mon regard erre autour de la pièce puis croise celui de Patricia qui, semblant s’en apercevoir, se lève soudainement et se dirige vers moi.
Patricia s’approche de moi et me prend dans ses bras sous le regard attendri de ses parents et des autres personnes présentes. Je ne réagis pas même si au fond de moi je me sens mal à l’aise. Cette étreinte avec sa complice me rappelle l’infidélité de Karine, renforçant mon sentiment de trahison. Je tente de sourire malgré tout pour donner le change, conscient du rôle que je dois jouer malgré une profonde amertume. Puis le monte à l’étage avec Patricia, la vieille maison craquant sous nos pas. Elle pose sa valise sur une commode et sort quelques affaires avant de se diriger vers la salle de bain juste à côté.
J’acquiesce et m’assois sur le lit, sortant mon portable pour passer le temps. Me voilà revenu vingt ans en arrière, les pages mettent une éternité à s’afficher, et pour couronner le tout, une alerte s’affiche sur mon écran : « Batterie faible ». Je commence à chercher fébrilement dans mes affaires, mais très vite c’est une évidence, je suis foutu, j’ai oublié mon chargeur. Je me revois pourtant en tain de le mettre dans ma valise. Je vais faire quoi pendant une semaine !?! Pas question de retourner voir les anciens qui discutent toujours en bas. D’ailleurs, ont-ils déjà vu un portable ? J’en doute, pas vous ?
L’eau de la douche coule toujours, et je décide de tenter ma chance auprès de Patricia. Je m’approche de la porte de la salle de bain et frappe doucement.
Je retourne à la valise et ouvre la poche gauche. J’y trouve le chargeur facilement et commence à brancher mon portable, puis je lâche un soupir de soulagement. Mais au fait, pourquoi a-t-elle insisté sur la poche gauche et surtout celle de droite ? Je fais glisser la fermeture éclair de la poche droite, ma curiosité piquée. Le compartiment contient des sous-vêtements de Patricia, des articles très féminins que je n’aurais jamais imaginé la voir porter. Je sors une culotte en dentelle, me demandant si ce genre de chose fait craquer ma Karinette. En tout cas, moi, ça m’excite pas des masses. Alors que je remets la culotte en place, l’enfonçant parmi les autres, je sens quelque chose de dur du bout du doigt. Intrigué, j’écarte les sous-vêtements pour voir ce qui se cache dessous.
Oh my god !!! Je suis choqué par les deux objets en métal que je découvre. L’un est clairement un plug anal ; j’en ai déjà vu sur internet, mais c’est la première fois que j’en vois un pour de vrai. Ma femme Karine n’étant pas adepte des jouets intimes, cela me surprend de voir son amante en posséder. L’autre objet est une petite barre en acier courbée avec deux boules de diamètres différents à chaque extrémité, un autre type de jouet sans doute coquin que je découvre pour la première fois.
À ce moment précis, j’entends Patricia sortir de la douche. Pris de panique, je remets rapidement tout en place et referme la valise. Lorsque Patricia entre dans la chambre, je fais semblant de rien, concentré sur mon portable.
Je me lève pour aller à la salle de bain, le cœur battant, et mon esprit en ébullition alors que j’essaie de comprendre ce que ces objets font là. Est-ce que Patricia les a utilisés avec ma femme ? En tout cas, elle cache bien son jeu, la garce, et… Je sursaute alors qu’on frappe à la porte.
En sortant de la douche, vous vous doutez bien que je n’ai qu’une idée en tête. Je m’habille rapidement et retourne dans la chambre, j’ouvre la valise, j’écarte les culottes et… Merde. Le plug a disparu ! Introuvable, envolé, évaporé, peu importe, il n’est plus à l’endroit où je l’ai vu tout à l’heure. Mais qu’est-ce que Patricia a pu en… Oh… Je vois vos yeux étincelants, vous croyez vraiment qu’elle… Mince alors, si c’est ça elle a pas perdu de temps. Je dois savoir, je dois retrouver Patricia pour vérifier qu’elle a le plug… dans son séant ?
Je descends précipitamment les marches et me rends dans le jardin où Patricia se promène avec son père à l’écart des autres.
Moi je pense à autre chose, je n’ai qu’une idée en tête : scruter les réactions et mouvements de Patricia. Chaque pas, chaque geste prend une nouvelle signification à mes yeux. Je la vois ajuster légèrement sa position en s’asseyant sur un banc, un petit soupir s’échappant de ses lèvres. Plus tard, alors qu’ils discutent des fleurs dans le jardin, Patricia se penche pour sentir une rose. Je remarque aussitôt la tension dans ses jambes, comme si elle essayait de maintenir une posture discrète mais inhabituelle.
Lorsque tout le monde rentre et s’affaire dans la cuisine, j’approche de Patricia en train d’éplucher des légumes, laissant traîner ma main sur le bas de son dos, percevant de légers tremblements. Patricia se tourne vers moi, les yeux un peu embués, alors je descends ma main sur ses fesses que je presse doucement mais fermement. Elle piaille involontairement et soudain les regards se tournent vers elle alors qu’elle balaye ma main de son derrière, son visage s’empourprant délicieusement.
Lorsqu’elle revient quelques minutes plus tard, elle a retrouvé toute son assurance. Comme vous, je me doute qu’elle s’est soulagée d’un poids là-haut, mais je dois en avoir le cœur net. Je m’éclipse en prétextant que mon portable doit enfin être chargé, et je remonte vers notre chambre. J’ouvre la valise de Patricia et devinez qui a retrouvé sa place ? Oui, oui, le plug. Je le prends délicatement et m’étonne qu’il soit encore tiède de la chaleur intime de Patricia.
Je ne peux m’empêcher de sourire intérieurement, trouvant la situation à la fois hilarante et… excitante, un sentiment que je n’ai plus connu depuis quelque temps. Et tout ça venant de Patricia dont la présence m’irritait un peu plus tôt. Je réalise que ce voyage pourrait être plus qu’une simple mascarade. À travers ces moments partagés, je trouverai peut-être des réponses à mes propres questions, à commencer par comprendre ce qui a mené mon épouse à Patricia, et qui sait, je pourrais trouver un moyen de me réapproprier entièrement ma femme.