n° 22469 | Fiche technique | 19624 caractères | 19624Temps de lecture estimé : 14 mn | 12/06/24 |
Résumé: Pensant préserver son couple, Nicolas accepte de passer une semaine avec la maîtresse de sa femme, naviguant à vue dans des situations qui défient toutes ses attentes. | ||||
Critères: fh fbi extracon gros(ses) groscul lunettes campagne amour jalousie fdanus jouet jeu | ||||
Auteur : Rainbow37 Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Le Jouet Chapitre 02 / 06 | Épisode suivant |
Résumé de l’épisode précédent :
Nicolas a surpris sa femme au lit avec sa collègue Patricia. Pour préserver son couple, il a accepté de passer une semaine de vacances avec Patricia en se faisant passer pour son petit ami. Nicolas a découvert les objets intimes de Patricia, ce qui le perturbe, mais aussi le fascine.
Des verres de vin blanc et quelques amuses bouches sont disposés sur une table basse. L’ambiance est détendue, ponctuée de rires et de conversations légères. Toute la famille de Patricia est dans le salon pour un petit apéritif improvisé, et moi, assis sur un canapé, je commence enfin à me sentir un peu plus à l’aise. Je regarde ma compagne postiche, ses interactions chaleureuses avec ses parents, je m’étonne de ne plus avoir de ressentiment envers elle, mon esprit obnubilé par ce que j’ai trouvé dans sa valise et l’usage indécent qu’elle en fait.
Non mais vous vous attendiez à quoi ? Une dose de romantisme ? Après des mois à rouler sur la jante, l’excitation ne peut pas repartir aussi vite qu’elle est venue, oui je trépigne par anticipation, oui je me pose mille questions. Qu’est-ce qu’il se passe dans la tête de Patricia pour qu’à peine arrivée chez ses parents, elle puisse se balader avec un jouet intime dans les fesses en toute décontraction ? Je travaille ma mémoire, essayant de me rappeler les fois où je l’ai croisée à la maison, ou si ma Karinette m’aurait fait part de sentiments étrangers lors de nos rares discussions sur son amante. Ma femme est-elle au courant ? Je la connais trop bien, c’est le genre de chose qui la rebute, voilà peut-être l’opportunité de refroidir leur relation volage. Et voilà que j’espère que le jeu ne fait que commencer. Mince, elle a remarqué mes regards appuyés, elle s’approche, alors je reprends mon air détaché et ténébreux alors qu’elle s’assoit à côté de moi, posant une main rassurante sur mon genou.
Elle joue tellement bien la comédie, cette vile perverse… Je lui rends son sourire, me disant qu’elle ne paye rien pour attendre.
Vu le gabarit de Patricia, je n’ose imaginer les dégâts qu’elle pourrait m’occasion, mais heureusement la tension retombe au moment de passer à table. Le père de Patricia porte un toast pour ouvrir le repas, alors nous levons tous nos verres, souriant. Un tonton lève alors son verre vers moi, son regard pétillant d’un mélange d’alcool et de malice.
Une partie de la tablée se gausse à ses mots, mais l’autre, à majorité composée de femmes, devient soudainement silencieuse. Mon visage se tend, même s’il s’agit de la vilaine Patricia, j’ai du mal avec ce genre de comportement, du moins en public, mais je garde mon calme. Je baisse lentement mon verre et le fixe du regard.
Si vous aviez vu ces regards et ce silence gêné qui ont suivi ma réplique dans la bouille de tonton Claude… Heureusement qu’il a été rapidement brisé par Patricia et sa mère, cette dernière me lançant un joli sourire de gratitude. Le Tonton, visiblement pris au dépourvu, a marmonné quelque chose avant de s’asseoir lourdement et on l’a plus entendu du repas.
Au moment du café, des groupes s’exilent dans le salon, d’autres restent à table. En fin tacticien, je me mets à la bonne de ma belle-mère fictive en l’incitant à rester assise pour me laisser débarrasser la table, puis remplir le lave-vaisselle avec l’aide de Patricia.
Le reste de la journée passe à une vitesse incroyable. Digestif, pétanque, re-apéro, dîner à la bonne franquette, re-digestif… Pas besoin de vous expliquer pourquoi je suis content de jouer à domicile. Voyant que je suis dans le mal après le repas, Patricia m’excuse auprès des convives encore vivants, puis elle m’accompagne généreusement jusqu’à notre chambre.
Une fois dans la chambre, je suis surpris de voir Patricia se dévêtir sans gêne à côté du lit, ne gardant qu’une culotte de dentelle noire. On est bien loin du petit cul ciselé de ma femme, pourtant je le trouve étrangement appétissant, le limoncello tape décidément trop fort pour moi. Elle remarque mon regard et sourit.
Pourtant je rougis légèrement malgré moi alors que je retire mes vêtements à mon tour. Puis je prends une couverture dans l’armoire, et l’installe tranquillement par terre.
Elle relève alors les draps du lit, comme pour m’inviter à venir. Alors en guise de défi j’ôte mon dernier vêtement devant une autre femme que ma Karinette pour la première fois depuis mon mariage.
Malgré les vapeurs d’alcool, j’ai encore du mal à intégrer que je vais me coucher dans un lit avec une femme qui n’est pas la mienne… avec la bienveillance de ma propre femme. C’est une réalité compliquée que j’ai déjà acceptée dans mon propre chez-moi, même si elle est inversée car c’est moi qui me glisse dans le lit aux côtés de Patricia. La suite ? Pour l’heure du décès, notez vingt-trois heures treize, soit deux minutes après mon entrée dans le lit.
*****
Le lendemain matin, le soleil commence à poindre à travers les rideaux quand je me réveille lentement, encore enveloppé dans un demi-sommeil. La première chose à laquelle je pense, c’est ma Karinette, elle me manque déjà. La première chose que je ressens, c’est un poids contre mon corps. En ouvrant les yeux, je découvre Patricia, avachie sur moi, sa respiration calme et régulière. Sentant cette proximité inhabituelle mêlée à des bribes de souvenirs de la soirée un peu trop arrosée d’hier, je lâche un murmure étouffé :
Patricia, sans ouvrir les yeux, répond d’une voix douce et légèrement endormie :
Je laisse échapper un soupir de soulagement. Un court silence s’installe, uniquement perturbé par les oiseaux chantant à l’extérieur. Nous restons ainsi un moment, savourant cette proximité nouvelle et pourtant si simple. Puis Patricia rompt le silence, sa voix maintenant plus éveillée et sérieuse :
Lourde de sens, la question flotte dans l’air, car sortie de nulle part, ou peut-être pas. Cette question n’est pas si inattendue que ça en fait, je n’ai jamais vraiment parlé avec elle malgré la femme que nous partageons, et je pressens que cette question la hante sans doute depuis un bon moment. Je peux enfin tout lui envoyer en pleine face… Ce sentiment d’abandon par ma propre famille, cette culpabilité de ne pas avoir donné assez d’attention à ma femme, ce dégoût en moi lorsque je les entends rire et flirter dans mon lit.
Je soupire, puis je trouve le courage de tout lui balancer, ou pas.
Je sens le corps de Patricia se détendre, puis elle bouge un peu pour prendre ma main dans la sienne.
Patricia se redresse légèrement, posant ses avant-bras sur mon torse, ses yeux me scrutant avec intensité.
Je la regarde, interloqué par ses paroles. Comment sait-elle ça ? Ne me dites pas que vous êtes aussi au courant de mes petits problèmes de… Et plus de plaisir ? Comment ça peut être possible ? Patricia lit dans mon regard mon incompréhension, alors elle sourit en secouant la tête, comme si elle se préparait à m’expliquer quelque chose d’évident.
Je hoche la tête en essayant de paraître convaincant, même si j’attends l’occasion d’être seul pour taper clitoridienne dans Google, juste pour valider un truc, au cas où.
Je prends une profonde inspiration avant de poser la question qui me brûle les lèvres.
Elle marque une pause, cherchant les mots justes.
Je fronce les sourcils, essayant de comprendre.
Je hoche la tête, touché par ses mots. Puis je rajoute :
Après cette révélation, un sourire béat illumine mon visage. Vous l’avez entendu vous aussi ! Je suis plus doué pour faire minette qu’une vieille goudou. Sans un mot de plus, Patricia se lève doucement, s’étire, puis se dirige vers sa valise pour y prendre quelques affaires, direction la salle de bain.
Après une telle discussion, j’hésite à l’appel des secrets de la valise, je ressens une sorte de culpabilité, ça dure quelques secondes… Puis je me précipite vers la valise, il est toujours là, son petit jouet en métal. Va-t-elle le… porter (!?!) aujourd’hui ? Alors que c’est mon tour de douche, je l’expédie rapidement, puis, sortant de la salle de bain, je suis content de voir que Patricia n’est plus là. Finalement, un sourire se dessine sur mon visage en constatant que le plug n’est plus là non plus. La coquinette… Elle a remis ça !
Nous petit-déjeunons rapidement et allons à la voiture avec les parents de Patricia. C’est le jour du marché, alors j’aide à installer le fauteuil roulant dans le coffre, la belle-mère ne pouvant plus marcher longtemps avec sa canne. Cette fois, je suis presque déçu lorsque Patricia m’embrasse sur la joue en me demandant de conduire jusqu’à Loches. J’aurais tellement aimé épier ses réactions tout au long de la route, mais ça va être compliqué en conduisant. Mais je ne manque pas de remarquer avec amusement que Patricia prend place en douceur sur le siège passager, ce qui confirme mes soupçons sur le port du plug, il est bien ancré dans son fondement.
Le marché se tient dans les vieilles rues de Loches, un terrain de jeu formidable pour Patricia avec ses pavés, ses étals, et la foule qui se presse. J’imagine les sensations qu’elle doit ressentir, s’adaptant sans cesse à ce nouvel environnement, à ces changements de rythme incessants. Merde… Pourquoi je pense autant à elle d’un coup ? Reprends-toi Nico, et fais-lui payer !
Tout le monde s’arrête devant un primeur que les parents de Patricia semblent bien connaître. Ils sont fiers de me présenter comme le conjoint de leur fille. Tentant d’omettre son physique ingrat, je souris à Patricia comme un véritable amoureux, et je viens me positionner dans son dos, l’enlaçant par la taille. Patricia semble légèrement tendue, et elle pose fermement une main sur mes bras comme pour les retirer, alors je presse mon bas ventre contre ses fesses et elle lâche aussitôt un soupir discret. Étrangement, je sens un changement presque immédiat avec la main de Patricia qui ne cherche plus à s’extraire, au contraire, elle semble me presser pour que je recommence. Vous vous doutez que je me fais pas prier pour lui faire une misère. Ses joues se colorent, son jouet intime la tourmente délicieusement, et je sens presque le corps de Patricia vibrer sous mon toucher.
Finalement, le jeu cesse quand tout le monde reprend sa marche dans les rues animées, et je déambule en toute innocence à la recherche d’une nouvelle douce misère pour Patricia, en vain. De retour à la maison, je décide de rester pour préparer la table pendant que Patricia disparaît quelques instants. Comme vous, j’ai une petite idée de ce qui a motivé son absence. Alors lorsqu’elle revient, je profite de l’occasion pour monter vérifier le contenu de la valise, mais à ma grande surprise, le plug n’a pas retrouvé sa place. Étrange. Elle l’aurait gardé pour manger ?
Tant pis, je décide de ne pas y accorder trop d’importance et j’ouvre la porte pour redescendre. Mais je sursaute en trouvant Patricia juste devant moi, ses gros bras croisés, le regard noir.
Oui, je sais ce que vous pensez, je l’ai bien cherché, mais maintenant j’ai surtout besoin d’une bonne excuse. Et je connais la meilleure, celle qui passe à tous les coups, celle que vous pourrez réutiliser à coup sûr pour vous tirer des pires situations, admirez ce jeu d’équilibriste :
Elle a raison. Les femmes ont toujours raison, heureusement qu’on leur dit jamais. Je risque de décevoir ma femme, voire même de la perdre. Je joue gros, beaucoup trop gros, je suis bel et bien pris au piège.
Patricia prend ma main et y dépose le plug, puis elle tapote sur le haut de mon bras en disant :
Puis elle repart, me laissant avec le plug dans la main. J’ai le regard figé sur l’objet, je découvre une chose étrange, il semble avoir changé, devenant plus lourd, plus grand. Comment une telle chose pourrait entrer en moi ? D’ailleurs, il semble grandir à vue d’œil, il me fait peur, alors je me dépêche de le remettre à sa place dans la valise, comme si ça suffisait pour l’oublier. Le jouet va occuper mes pensées tout le reste de la journée, mais avec nettement moins d’excitation qu’avant de me faire gauler par Patricia, mais ça vous vous en doutiez.