Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 22511Fiche technique33785 caractères33785
Temps de lecture estimé : 24 mn
03/07/24
Présentation:  Quarante ans plus tard, François, le narrateur, se penche sur son passé, ses réussites, ses échecs, la chance aussi.
Résumé:  Quand François découvre l’androsténone qui sera son carburant tout au long de sa vie.
Critères:  fh jeunes fellation pénétratio
Auteur : ChrisM      Envoi mini-message

Série : Une vie de conquête (s)

Chapitre 01 / 05
L'androsténone, mon carburant

La longueur de ce texte ne permettant pas une diffusion d’un seul tenant, il a été chapitré en cinq parties. Ces épisodes ne sont pas indépendants et il est préférable de les lire dans l’ordre chronologique.



J’ai vu récemment un film retraçant l’aventure de la conquête spatiale, des premiers essais de fusée jusqu’aux missions Apollo. Le premier pas sur la lune a été l’aboutissement d’une quinzaine d’années d’efforts, d’essais, de drames, d’un énorme investissement financier et de l’implication de milliers de personnes. En regard du petit nombre d’hommes qui ont marché sur la lune, combien de personnes ont travaillé dans l’ombre ?


Aujourd’hui, Charles, Armelle et moi avons pris la lumière. Mais je dois remercier toutes celles et tous ceux qui m’ont aidé, soutenu durant toutes ces années.



Ce sont les premières lignes du discours que je ferai ce soir.


Je ne le dirai pas, mais ce sont surtout les femmes que je devrais remercier. Et pourtant, il y a plus de quarante ans, c’était très mal parti…



oooOOOooo



Assis au bord de la fenêtre, un livre sur les genoux, je rêvasse en regardant les arbres qui bourgeonnent. Ce bouquin, il est chiant comme la mort. Je ferais bien l’impasse, mais, avec le bol que j’ai, je suis sûr de tomber dessus au bac de français.


La porte de la chambre s’ouvre d’un coup, Charles déboule, une fille derrière lui.



Tiens, ça m’aurait étonné. Encore une histoire de nanas, il ferait mieux de réviser son bac.


Charles est mon aîné d’un an, de quinze mois plus précisément, le minimum syndical disait notre mère. Le collège, le lycée, il a tout fait une année avant moi. Élève brillant, mais indiscipliné, il récolte toujours les mêmes appréciations. Alors, l’année suivante, les profs qu’il a usés ne me font pas de cadeaux.


Comme j’ai presque toujours été plus grand que lui, mais moins costaud, je n’ai pas eu à finir ses vieilles fringues. En revanche, j’aurais bien aimé récupérer ses anciennes copines. Au lycée, c’est le roi, il lui suffit d’ouvrir la bouche pour qu’elles tombent comme des mouches, et comme c’est un sacré bavard… À croire qu’il n’y a que moi pour voir à quel point il peut être chiant.


Moi, ce n’est pas aussi rose. Avec mon physique de gringalet, ma tête de binoclard, je suis aussi timide que Charles est extraverti. Ma tante avait dit un jour, moitié en rigolant, que Charles avait tout pris et qu’il aurait pu en laisser un peu à son frère. Merci ma tante.


Alors les copines, c’est rare. Ne parlons même pas de coucher. Et pourtant, tout fonctionne chez moi, mes branlettes répétées me rassurent, j’ai même pris des mesures le jour où un mec de ma classe m’a traité de petite bite.


Charles repart comme une fusée, laissant la fille derrière lui.



Martha, c’est la copine officielle, du moins celle du moment. Irène, c’est un canon, personne ne pourrait croire que c’est ma copine. Les cheveux blonds, mi-longs, encadrent un visage mutin, nul besoin de soutien-gorge pour soutenir les seins qui gonflent le tee-shirt, la jupe courte moule un mignon petit cul, et des cuisses interminables… Même pas en rêve !


Ça discute dans l’entrée, le ton monte, on entend Martha :



Ni une ni deux, Irène se jette dans mes bras, commence à m’embrasser. Un baiser de cinéma, elle fait semblant. Mais que c’est bon de sentir ses pointes de seins contre moi. J’en profite lâchement pour lui caresser les fesses, mon sexe se tend, je ne cherche pas à masquer mon érection naissante, je m’appuie franchement contre elle.


Martha ouvre la porte, nous découvre debout l’un contre l’autre, dans un baiser fougueux.



Et elle ressort. Irène s’écarte de moi.



Mais ce n’est pas un reproche, elle est ailleurs, les yeux mi-clos. Quand je la reprends contre moi, elle ne résiste pas. Ça devient un vrai baiser, c’est plus du chiqué, sa langue s’active contre la mienne. Mes deux mains agrippées aux fesses, je la serre contre moi. Ma queue me fait mal, elle ne demande qu’à s’épanouir, je glisse une main dans mon slip afin de la décoincer. Je me branle frénétiquement contre son ventre, si ça continue, je vais décharger. Je continue à grossir, ma queue sort de mon short, le gland sort de sa peau, tout humide de rosée.


D’un coup, Irène devient rouge écarlate, son bassin se plaque contre moi, elle dit des trucs, je ne comprends rien à ce qu’elle raconte. Elle me pousse, nous tombons sur le lit, l’une sur l’autre. D’une main, elle remonte la jupe, écarte sa culotte, de l’autre, elle attrape ma queue, se l’introduit, c’est entré tout seul. Putain, je me dis, ça y est, tu es en train de baiser. Plus exactement, c’est elle qui se baise avec entrain sur ma bite.


Pour une première, ça va trop vite et trop fort pour moi, je n’ai pas le temps de la prévenir que je me lâche en elle. Toutes ces années que j’attends ça, je n’en finis plus d’envoyer des giclées. Cela la déchaîne encore plus, une vraie furie. Elle tremble, crie, trépigne. À tel point que mon frère entre en courant, sa copine sur les talons, ils restent plantés devant le spectacle.


C’est la première fois que se manifeste l’affection dont je suis atteint : un hyper dégagement d’androsténone. Un médecin m’expliquera plus tard : tout le monde, par la sueur, la salive, le liquide séminal, sécrète ces hormones qui sont génératrices, chez le ou la partenaire, d’un stimulus sexuel. Mais moi, je le fais de façon anormalement élevée. Pour illustrer son diagnostic :



Je comprendrai progressivement que ça présente des avantages, mais pas que…



oooOOOooo



D’avoir baisé sa copine, Charles m’a fait la gueule pendant quelques semaines, d’autant plus qu’Irène était devenue l’officielle.


On sonne, c’est le milieu de l’après-midi, je suis seul à la maison, c’est Irène.



Grave erreur.


Depuis qu’Irène est rentrée dans ma chambre, ma queue s’est mise à grossir. Aussi, quand je baisse mon slip, elle découvre une monstrueuse érection et repart dans les tours immédiatement.



Elle ouvre son jean, la main plonge sous la culotte, elle se met à se masturber violemment.

Toujours planté devant elle, éberlué, je m’astique. Il ne faut pas longtemps pour que je l’arrose, son tee-shirt et son ventre sont zébrés de longues traînées. Elle se cabre, pousse un cri et jouit longuement.


Son orgasme ne l’a pas calmée, bien au contraire. Elle dégringole son jean, jette la culotte, me balance sur le lit. Sa bouche file directement sur ma bite encore gluante, cela ne l’arrête pas. Et d’attaquer une pipe sauvage, elle m’aspire, me branle, sa langue tournoie autour du gland. Il ne lui faut pas cinq minutes pour me refaire repartir.


Il y a urgence, elle me chevauche, c’est un vrai rodéo. Elle se fait jouir une nouvelle fois, ne s’arrête que quand je recrache. Et elle aurait voulu continuer… mais je ne pouvais plus.



Elle est revenue régulièrement me voir, en douce de mon frère, j’étais un peu gêné de le faire cocu, mais j’avais du mal à refuser quoi que ce soit à Irène. Le problème, c’est que dès qu’elle voit ma queue, elle perd les pédales, elle n’a plus qu’une envie : jouir, jouir, jouir… Elle repart, complètement nase, sans qu’on ait le temps de vraiment discuter.



oooOOOooo



Pour ceux de ma classe, je reste toujours le mec sans copine, celui qu’on regarde un peu comme un attardé. Je m’écrase devant le caïd de la classe, celui qui m’appelle petite bite, il fait au moins vingt kilos de plus, prêt à la castagne, même au rugby, on l’évite. Je me fais honte d’être aussi trouillard, je sais que je devrais réagir quitte à prendre une bonne dérouillée, mais dès que je le vois, j’ai envie de me tirer.


Le bac de français passé, on est presque en vacances quand, en fin d’après-midi, je rejoins un copain au bistrot. Manque de pot, quand j’entre dans la salle, j’entends à haute voix :



Il est attablé, avec une fille du bahut. Et elle de ricaner. Je m’éclipse sans répondre, la queue entre les jambes, il a bien raison de m’appeler petite bite. Je réalise alors que, si la copine réagit comme Irène, c’est moi qui vais rigoler. Quand je la vois descendre aux toilettes, je décide de tenter le coup pour le coup.


Je descends à mon tour et me prépare. Quand elle ouvre la porte des toilettes, je suis devant elle, la queue sortie, en train de me masturber. Je suis prêt à l’entendre hurler, à prendre une baffe, mais elle reste plantée, bouche ouverte, sans dire un mot.


Ça a l’air de marcher, ça me rassure. Je la repousse dans la cabine, je l’attrape par les cheveux et je lui enfonce ma bite dans la gorge. Pas besoin de la forcer, elle m’avale sans rechigner et me pompe comme une forcenée.


Je me retire, elle me regarde d’un air interrogatif, je lui demande de baisser son pantalon, elle se désape complètement. Ella a bien raison de se foutre complètement à poil, elle est bien foutue, plus en chair qu’Irène, des seins lourds, une chatte très poilue, des fesses rondes. Pas besoin d’insister, elle se retourne et me présente sa chatte.


Je l’enfile direct et me mets à la pistonner sans retenue. Putain que c’est bon. Tout vibre chez elle, les fesses, les seins. Elle brame, se débat, ça fait un boucan d’enfer. Et son orgasme n’est pas discret !



Et elle, de s’écarter les fesses… Sa rosette me fait de l’œil, j’aurais bien essayé, mais son copain peut arriver, cela devient risqué, je me finis rapidement dans sa chatte.



Il était temps, quand je remonte l’escalier, je croise son copain. Il me regarde d’un drôle d’air, il doit se poser des questions.



Et je me carapate en vitesse.


Étonnamment, il ne m’appellera plus petite bite ni ne cherchera à me casser la gueule. Peut-être que c’est un faux dur.


Dès le lendemain, Alexandra me demande de passer chez elle après les cours. J’ouvre la porte, elle est déjà à poil, pas besoin de faire un dessin. Irène et elle sont vraiment différentes : Irène prend l’initiative, elle provoque les changements de position, adore me chevaucher et se baiser sur ma bite. Alexandra est plus passive, mais accepte avec entrain toutes mes demandes, même son cul que je n’ose pas demander à Irène. Cependant, avec les deux, je vois les limites de mon « pouvoir », je ne peux pas enchaîner les bandaisons autant qu’elles le voudraient, c’est moi qui ne suis plus.


Pendant l’été, je me partage entre Irène et Alexandra. Mon apprentissage est rapide, j’apprends aussi à m’économiser et deviens un pro du cunni.


Dès la rentrée, Alexandra me tanne pour qu’on sorte ensemble, mais franchement, hormis baiser, on n’a rien en commun, j’ai du mal à la supporter plus de cinq minutes. Comme elle n’a pu se retenir de parler de moi à ses copines, en quelques semaines, j’ai changé de statut, mais ce n’est pas mieux, je suis catalogué comme queutard, limite pervers. Les filles qui veulent tester le phénomène m’abordent, mais celles qui m’auraient intéressé m’évitent.



oooOOOooo



En ce week-end de juillet, c’est les vacances, le bac est dans la poche, et nous descendons dans le sud de la France, au mariage du fils d’amis de mes parents. Charles et moi connaissons assez peu le marié, c’est surtout avec son frère Bernard qu’on passait du temps lorsque nos parents se retrouvaient.



Je me retourne, Armelle, la jeune sœur de Bernard. Il y a encore quelques années, elle nous pompait l’air à vouloir rester avec nous et on lui demandait d’aller jouer plus loin. J’avais gardé le souvenir d’une gamine toute en longueur, une fée s’est penchée sur elle. Elle a coupé ses cheveux bruns, on voit mieux ses yeux noisette, un grand sourire éclaire son visage. La robe longue dessine une fine silhouette, le décolleté est prometteur. Ne nous affolons pas.


Comme si on s’était quittés la veille, on se met à discuter de tout, de nos études, des parents, de nos sorties, de musique… On blague, on s’entend à demi-mot. Pour une fois, j’ai l’impression d’intéresser une fille. Et je me mets à rêver…



C’est Charles, je l’avais vu faire un repérage dans la salle, toujours à l’affût d’un bon coup. Avec son compliment à deux balles, j’espère qu’il ne veut pas mettre le grappin sur Armelle.


Mais si, il se met à la draguer et, comme d’habitude, ça marche. Je ne peux plus placer un mot, Armelle semble boire ses paroles. Du coup, je n’existe plus et je me tire. J’aurais eu envie de la prévenir, de se méfier de Charles. C’est couru d’avance, il va la croquer et la jeter après.


Pendant la soirée, je les vois se rapprocher de plus en plus, je devine un baiser. Je ne suis pas surpris quand ils s’éclipsent presque une heure.


Le lendemain, je m’accroche avec Charles :



Je lui serais volontiers rentré dedans, je ne sais pas ce qui m’a retenu. Mais nos relations se sont bien refroidies.



oooOOOooo



Nous n’avons pas eu l’occasion de revoir Armelle les années suivantes, peut-être qu’elle nous évitait. Par l’intermédiaire de son frère Bernard, on en avait des nouvelles, ça clashait souvent avec ses parents. Armelle, la rebelle.


Charles n’était plus à la maison, il avait intégré une grande école de commerce, celle qui commence par un H et finit par un C… et avait obtenu de nos parents de louer un studio proche de l’école, soi-disant pour passer plus de temps sur ses cours et moins dans le métro. Plus de temps sur les copines serait plus exact.


De mon côté, j’avais pu entrer dans une école d’ingénieurs à Strasbourg. Pas des plus prestigieuses, mon trac à l’oral était tel que je gâchais les bons résultats des épreuves écrites.


Je ne laissais personne à Paris. Pendant les deux années de prépa, les sorties étaient très limitées, on passait notre temps à bosser. Heureusement, je pouvais relâcher la pression avec Alexandra, Irène et d’autres du lycée. Mais côté sentiment, c’était le désert.


À Strasbourg, je m’étais fait rapidement à la vie étudiante, le logement en Cité Universitaire, les Restos U. Dans ma promo, les filles étaient ultras minoritaires, ce n’est pas là que j’allais trouver une copine.


L’équipe de profs était essentiellement masculine, à l’exception de la prof de français. Elle était arrivée deux ans auparavant, on avait entendu dire que c’était son premier poste, jeune agrégée. Mais habillée comme un sac, les cheveux tirés en arrière, de grosses lunettes, on avait du mal à lui donner un âge, elle ne faisait fantasmer personne.



oooOOOooo



En cette fin de dimanche d’octobre, gare de l’Est, je prends le train, après un week-end chez mes parents. Le TGV n’existait pas encore, le trajet dure presque quatre heures. Je me trouve une place dans un compartiment, attaque un polar. Le train est sur le départ, la porte s’ouvre, on me heurte les genoux en déposant une valise dans le porte-bagages. Je lève, à regret, les yeux de mon bouquin, et découvre des chaussures à talon noires, des chevilles fines, des mollets joliment dessinés, des genoux ronds, l’amorce des cuisses, ça devient intéressant. Une petite jupe noire épouse les hanches, le chemisier blanc serré à la taille fait ressortir la poitrine, une petite croix en or illumine le décolleté. De longs cheveux châtain volent autour d’un visage ovale, une petite fossette souligne le sourire, le maquillage est discret, les lèvres soulignées d’un trait de rouge, les yeux clairs pétillent. Elle est jeune, belle, craquante.


C’est quand elle s’assoit à côté de moi que je sursaute : elle ressemble à notre prof de français, Francine R. J’essaye d’imaginer notre prof sans ses lunettes, coiffée et maquillée, avec une jupe courte et un chemisier décolleté. Je calcule rapidement, si c’est son premier poste, elle a largement moins de trente ans. Ce n’est pas impossible que ça soit elle, même si c’est surprenant. En tout cas, elle ne doit pas me connaître, élève anonyme dans la foule de l’amphi.


Après le passage du contrôleur, l’éclairage du compartiment passe en veilleuse. Le week-end a dû être chargé, Francine, si c’est elle, tombe de sommeil. Elle lutte un moment, la tête dodeline, puis c’est trop fort, elle se tasse sur la banquette, la tête tombe contre l’appuie-tête, nous sommes épaule contre épaule. Elle dort profondément.


Moi, je suis bien réveillé, j’ai une vue plongeante dans son décolleté, j’aperçois les dentelles du soutien-gorge, je devine l’arrondi des seins. Et je me mets à bander.


Si j’avais eu un doute, mon « charme » fonctionne bien. Progressivement, la respiration de Francine s’accélère, elle commence à se tortiller, les jambes s’agitent, la jupe remonte sur les cuisses. Une main descend vers son ventre, elle est en plein trip érotique. Elle est particulièrement réceptive, je n’ai même pas besoin de la toucher pour qu’elle soit chaude bouillante.


Pour lui éviter de se donner en spectacle, je dépose mon blouson sur elle. Cela la réveille. Elle ouvre les yeux, complètement paumée. Je reprends mon blouson, elle se lève, me regarde, sort du compartiment et file vers les toilettes.


Je n’hésite pas longtemps et la suis. Au moment où elle va s’enfermer, je bloque la porte avec le pied.



La porte fermée, nous sommes serrés l’un contre l’autre. Je lui prends la tête pour l’embrasser, elle ferme les yeux et repart dans son rêve. Mais j’en fais partie. Sa main se glisse entre nous, ouvre mon pantalon, extrait ma queue et commence à la branler. Je ne suis pas en reste, je retrousse la jupe, ma main glisse sous la culotte, un premier doigt, puis un second explore sa chatte. J’adore quand on se masturbe mutuellement, on est directement branché sur les réactions de l’autre, son excitation, ses envies. Et là, pas de doute, elle est trempée. Elle dégage sa culotte, écarte les jambes :



Une petite flexion des genoux, je pose ma queue à l’entrée de sa chatte.



Et je la pénètre. Mon Dieu, que c’est doux et accueillant, j’y resterais des heures. Mais elle ne veut pas attendre, elle. Et de me demander de la baiser fort, et ça, sans me vanter, je sais faire. Mes deux mains agrippent ses fesses, j’attaque un pilonnage en règle : à chaque coup, plus profond, plus fort, plus vite. Au début, elle râle doucement, mais cela devient vite un torrent de phrases incohérentes, des cris. Je la préviens que je vais jouir.



Et je gicle, sans m’arrêter de la pilonner jusqu’à ce qu’elle s’effondre sur moi, ses jambes ont lâché. Après un instant, elle se redresse, me regarde.



Je regagne notre compartiment, elle me rejoint quelques minutes plus tard et s’assied, sans un regard. Arrivé en gare, je lui descends son bagage, elle me glisse :



Merci pour la valise, mais peut-être aussi pour ce qui s’est passé avant ? J’en aurai le cœur net.



oooOOOooo



C’est avec impatience que j’attends le cours de français suivant. Je me place au fond de l’amphi, elle ne pourra pas me repérer. Quand elle arrive, avec sa dégaine habituelle, je ne suis plus aussi sûr de mon coup.


À la fin du cours, l’amphi se vide, elle range son cartable, je m’arrange pour être le dernier à sortir. Je m’approche, repère sa fossette, c’est bien elle.



Elle sursaute, va pour répondre et lève la tête. Elle me reconnaît, blêmit.



Je m’approche encore, je parle encore plus doucement. Dans ces moments-là, ma timidité maladive disparaît, on ne peut plus m’arrêter.



Elle est troublée, l’autorité dont elle fait preuve comme prof a disparu.



Elle rougit.



Qui ne dit mot consent.



Quand je la rejoins dans l’entrée de son immeuble, elle me prend par la main et m’entraîne vers son appartement. Dès la porte fermée, elle me tombe dans les bras. Je commence par virer ses lunettes et défaire ses cheveux. Elle gagne au moins dix ans.


Je tire son sweat vers le haut, les bras suivent, un beau soutien-gorge rouge apparaît. Je dégrafe son pantalon, le baisse, la culotte rouge assortie moule son beau petit cul. Ses fringues informes ne sont qu’un déguisement, elle soigne ses dessous. Elle dégrafe son soutien-gorge, le laisse glisser au sol. Les seins pointent vers le ciel. Si ses étudiants savaient…


Je commence à jouer avec les tétons, les caresser, les mordiller. À chaque fois que je les mords, j’ai l’impression d’envoyer une décharge électrique dans son ventre. Je fais glisser sa culotte au sol, elle est nue devant moi. Je la regarde, je l’admire, je suis époustouflé par la courbe de ses hanches, subjugué par ses seins, fasciné par sa toison.

Viens maintenant, me lance-t-elle dans un souffle.


Je vire mon pull, le jean, le slip.


Nous nous précipitons dans sa chambre et tombons sur le lit. Dans les secondes qui suivent, je l’ai pénétrée. Pas besoin de préliminaires, de lui caresser le clitoris, son orgasme emporte tout, elle explose dans un cri déchirant. Je me laisse aller, j’éjacule sans cesser de la baiser. J’espère que les murs sont bien insonorisés, je ne voudrais pas que les voisins appellent la police.


Le lit est étroit, nous sommes côte à côte, serrés l’un contre l’autre, en phase d’atterrissage. Mais déjà, je sens sa main caresser doucement mon sexe ramolli.



J’ai un peu de mal à repartir, ma queue reste flasque. Alors elle entreprend de faire avec sa bouche ce qu’elle ne peut obtenir avec sa main. Son fiancé est verni, elle suce divinement, donnant des coups de langue dans la fente, titillant le gland découvert, gobant les couilles, m’absorbant dans sa gorge. Et c’est efficace.


Quand je suis assez dur, elle me chevauche, introduit ma bite en elle et vient se baiser doucement. Je peux profiter de sa poitrine, j’empaume ses seins, je fais rouler les tétons, elle apprécie bruyamment la caresse. Ma queue bien emmanchée en elle, elle frotte son clitoris contre mon ventre jusqu’à se faire jouir à nouveau.


Elle se laisse tomber sur moi, le vagin toujours dilaté par ma queue. Il est tellement sensible que, dès que je bouge, elle frissonne. Je lui caresse le cou, le dos, elle ronronne.


Ma main descend, écarte ses fesses, s’insère dans la raie, glisse sur son petit trou, elle ne dit mot. Mes doigts viennent caresser sa chatte, recueillir sa jouissance et, remontant vers sa corolle, humectent son cul.



Encouragé de la sorte, il ne faut pas longtemps pour qu’une phalange pénètre son anus, suivie du doigt, puis de deux doigts. Elle me laisse faire, complètement détendue.


Mes doigts ont franchi l’œillet, elle est prête. Je lui demande de s’asseoir sur moi sans me quitter. Elle reprend son va-et-vient, ma queue coulisse bien dans sa chatte imbibée de mouille. Son vagin serré accentue les sensations, elle pourrait me faire jouir rapidement mais je l’arrête :



En me regardant droit dans les yeux, elle extrait ma queue, la pose sur sa corolle. Je suis tellement excité, ma bite est si gorgée de sang qu’elle paraît énorme, je comprends son inquiétude, mais je m’impatiente, je lui appuie fermement sur les cuisses.


La douleur – ou l’appréhension de la douleur – lui fait fermer les yeux, mais ma queue progresse doucement. Je la relâche quand le gland franchit le premier obstacle, elle est vraiment très étroite.



Dans un souffle, elle pousse son bassin, ma queue s’enfonce encore, puis Francine se redresse, diminuant la pression sur le gland, reprend une grande respiration et repart au combat. Progressivement, cela devient plus fluide, ma queue la pénètre plus facilement.


Elle ne me quitte plus des yeux, voit mon désir monter, l’explosion est proche. Quand elle sent le premier jet arriver, elle retombe sur moi pour me prendre plus profondément. Et à chaque giclée, elle descend encore. Quand j’ai fini de jouir, elle est assise sur moi, complètement enculée. Son visage se détend, elle ne bouge plus.




oooOOOooo



Notre relation a duré presque un an. Une fois par semaine, je la rejoignais dans son appartement, le week-end elle rentrait à Paris retrouver son fiancé. Les copains me voyaient partir en rigolant, je leur avais avoué une demi-vérité, que je fréquentais une femme mariée.


Après quelques semaines, j’ai demandé à Francine comment elle vivait ses deux relations.



Je savais qu’elle n’acceptait pas sa jouissance dans sa gorge. Elle reprit :




oooOOOooo



Quelques mois plus tard, c’est mon anniversaire. Pour le fêter, elle m’invite à passer la soirée dans une auberge à l’extérieur de la ville. En milieu de semaine, on ne risque pas de croiser une connaissance quand on partagera notre petit-déjeuner.


La circulation est difficile, nous arrivons à la réception un peu tard. La patronne nous demande de descendre au restaurant sans trop tarder, les cuisines allant fermer. Francine me lance un regard, elle semble déçue. Après avoir passé plus d’une heure dans la voiture, elle comme moi aurions bien aimé une petite mise en bouche.


Le temps de monter à la chambre, de poser nos bagages, Francine file dans la salle de bain refaire son maquillage. Elle est penchée au-dessus du lavabo, son petit cul m’intrigue, je ne vois pas le relief de la culotte sous la jupe (je lui avais demandé de s’habiller comme dans le train). Je relève la jupe, elle n’a rien dessous. Dans le miroir de la salle de bains, elle me sourit. Ni une, ni deux, j’ouvre mon pantalon et pénètre sa chatte ouverte. En moins de cinq minutes, c’est plié, elle a même joui avant moi. Je lui redescends sa jupe.



Arrivée à l’entrée du restaurant, elle me glisse à l’oreille :



Le restaurant est à moitié vide, notre table est éloignée des autres convives, la discussion peut être libre. Le repas est excellent, nous profitons également des vins de la région. Mais ce qui me grise le plus, c’est notre conversation. Francine vient de relire le journal d’Anaïs Nin. Quand une normalienne s’empare d’un livre, elle vous le fait vivre. Elle décrit, avec force détails, les amours d’Anaïs avec Henry Miller, ses multiples aventures extra-conjugales, ses expériences sexuelles.



Elle se penche vers moi, glisse une main sous la nappe, me caresse doucement la queue. De la savoir à côté de moi, la chatte à l’air, les cuisses maculées de sperme, de l’entendre parler crûment de sexe m’a donné une envie terrible. Elle le sent bien.



Est-ce ce journal d’Anaïs Nin ou un livre érotique ? Francine m’a avoué s’intéresser, depuis qu’elle me connaît, à cette littérature. Quand elle sort le paquet enrubanné de son sac, vu la forme, ce ne sont pas des livres.


J’arrache le papier d’emballage, ouvre la boîte, défais le papier de soie. Apparaît, à ma grande surprise, un gode. C’est la première fois que j’en vois un. Je le prends en main, c’est troublant. On dirait que ç’a été moulé sur une vraie queue, le gland, les veines, tous les reliefs ressortent.



Ce qui s’est passé cette nuit-là, je n’ai pas les mots pour en parler. Bien sûr, je pourrais décrire les actes sexuels, les fellations, les cunnis, les enculades, les doubles pénétrations, les orgasmes, les éjaculations. Mais cela ne pourrait rendre la magie de ces heures, celle d’une fusion sexuelle.


Au petit matin, au moment de nous endormir, nous avions conscience d’avoir vécu un moment comme il s’en produit une seule fois dans sa vie.


Le réveil nous a arrachés du sommeil, serrés l’un contre l’autre. Je sentais ses seins contre moi, ma main sur ses fesses, sa main sur ma queue. Nous n’avons pas fait l’amour, nous ne voulions pas rompre l’harmonie du moment.


Mais il a fallu rentrer. Dans la voiture, nous restions silencieux, ma main posée sur sa cuisse, ce seul contact me troublait. Le silence était simplement troublé par les petits cris de Francine quand la route était mauvaise.


J’étais fou amoureux, Francine ne savait plus où elle en était. Quelques jours plus tard, je lui ai offert une cassette vidéo « Jules et Jim ». Elle a bien compris le message.



Quelques semaines plus tard, l’année scolaire se termine, notre histoire aussi. J’avais espéré la revoir pendant les vacances, mais elle a décidé de couper les ponts. Pour l’oublier, je me suis alors jeté dans un véritable marathon sexuel, je draguais tout ce qui était à ma portée, je n’ai jamais autant baisé que cet été-là, je n’ai jamais été aussi seul aussi.


À la rentrée suivante, nous avions un nouveau prof de français, un homme.


Je n’avais pas décidé ce que j’allais faire après avoir obtenu mon diplôme. De toute façon, j’avais une année devant moi, le temps du service militaire.



La suite dans : Une vie de conquête (s) 2. Au service de la Nation