n° 22525 | Fiche technique | 23773 caractères | 23773 4057 Temps de lecture estimé : 17 mn |
09/07/24 |
Présentation: Jusqu’où ira François ? | ||||
Résumé: Comment Artglass, en lançant un nouveau parfum, se fait une place dans cet univers imipoyable. | ||||
Critères: fh pénétratio | ||||
Auteur : ChrisM Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Une vie de conquête (s) Chapitre 05 / 05 | FIN de la série |
Résumé des épisodes précédents :
Avec Artglass, François a trouvé sa voie professionnelle.
Lors d’un lancement, la notoriété des invités est essentielle pour avoir des retombées presse, faire du buzz comme on dit aujourd’hui. Et on a eu un gros coup de pot, avec l’apparition de Julie F. Vous la connaissez bien aujourd’hui, peut-être la plus grande actrice française de sa génération, deux César, meilleure actrice à Cannes, nominée aux Oscars. Mais à l’époque, c’était aussi une actrice physique, une bombe sexuelle, la Marylin française. Dans un film sorti l’année précédente, elle avait joué le rôle d’une femme prête à tout pour séduire son patron, la scène du strip-tease est encore dans toutes les mémoires.
Comment nous avons pu la faire venir ? La société où travaille Charles l’avait fait venir lors d’une convention commerciale. Eux l’avaient payée très cher, Charles avait pu la convaincre de passer à notre soirée, moyennant un chèque très modéré.
La réception se déroulait dans un hôtel particulier au cœur du Marais, une belle salle de réception ouvrant sur un jardin, un coin de paradis au milieu de Paris. Presque deux cents invités, les représentants de Lexor, les commerciaux, des journalistes, des photographes, des pique-assiette.
La soirée démarre de façon habituelle, accueil des invités, distribution de parfums, quelques discours, un petit film, les buffets, la musique… assez vite la température monte.
Quand Julie fait son entrée, il m’appartient de l’accueillir.
Je dois avouer ma déception. Au cinéma, elle paraît très sophistiquée, le réalisateur sublimant la plastique de l’actrice, je m’attendais à me retrouver comme le loup de Tex Avery, les yeux sortant des orbites. Mais, à la rencontrer, c’est une femme presque normale et il me faut quelques minutes pour apprécier sa beauté et sa sensualité. Ce soir-là, la robe fuseau noire épouse chacune de ses formes, les soulignant sans les contraindre.
Son fiancé du moment l’accompagne, un jeune musicien, pianiste, je crois.
Nous échangeons quelques mots, je lui propose de tester notre parfum, elle prend le flacon et le glisse dans son sac, elle ne doit pas vouloir faire une infidélité à son parfum habituel. Tous les photographes sont groupés autour d’elle, elle est très à l’aise, plus habituée que moi aux flashs permanents. Puis elle me laisse, allant retrouver quelques connaissances.
Hélène me fait un petit signe.
Je n’en avais parlé à personne. Me souvenant de l’effet qu’avait produit mon sperme sur la femme à Budapest, j’en avais dilué dans de l’alcool et complété les flacons de parfum destinés à la soirée de lancement.
À ce moment, Julie revient vers moi :
Avec plaisir. Je vais pour lui verser quelques gouttes sur son poignet, une bousculade, elle reçoit une bonne lampée sur la robe, le cou.
Et je la vois toute chose.
Et je me retrouve à danser avec Julie.
Au début, je suis très raide, attentif à ne pas la toucher, mais c’est elle qui se rapproche. Très vite, elle est collée à moi, la tête posée sur mon épaule, les bras autour de mon cou, les seins écrasés contre ma poitrine, le ventre plaqué contre le mien. J’essaye de penser à tout, aux impôts, aux agios de la banque, rien n’y fait, je me mets à bander.
Le jardin n’est pas très grand, du gazon, quelques arbustes maigrelets. Elle m’entraîne vers le mur opposé, sans éclairage, on est un peu à l’abri des regards. Et elle m’embrasse…
Je suis figé, sans réaction. Sa main se glisse entre nous, défait la ceinture, ouvre le pantalon. Avec une moue gourmande, elle s’accroupit, baisse le slip. La vue de ma bite gonflée lui donne un sourire approbateur, elle démarre une pipe.
Je suis en train de me faire sucer par Julie !
Putain, que c’est bon ! J’ai plus d’expérience, je sais me retenir plus longtemps, mais là, c’est une artiste. Elle le sent bien et se redresse. Elle recommence son baiser, les lèvres sont douces, la langue virevolte, elle se frotte contre ma queue. Ses fesses, on les a souvent vues sur les écrans, mais de les caresser pour de vrai, sentir leur fermeté, c’est le bonheur. Et la douceur des cuisses ! Je cherche à relever sa robe, pas moyen, c’est trop serré.
Elle se retourne, je trouve la fermeture, le haut tombe, elle vire la robe d’un coup de pied. On est à quelques mètres d’une salle bourrée de monde, de photographes et elle est devant moi, quasiment nue, le string ne cachant pas grand-chose, n’interdisant rien. Je la soulève, elle s’accroche à mon cou, ses jambes se serrent autour de ma taille, son vagin est grand ouvert pour recevoir ma queue. Je me mets en place, je la relâche, elle retombe sur moi, ma bite complètement enfoncée. Elle n’a pu retenir un cri.
Je suis en train de baiser Julie !
Les deux mains sur les fesses, je la hisse pour mieux la faire retomber. À chaque coup, elle grogne, halète, sa mouille coule le long de ma queue. Quand elle pousse un long feulement, quand je sens son vagin libérer son plaisir, je suis fier de moi.
Accrochée à mon cou, elle se hisse pour me baiser jusqu’à sentir mes jets brûlants l’inonder. Toujours suspendue à moi, elle me roule une pelle, puis :
Moi aussi, j’aurais bien continué, mais pas dans cette position, j’ai les bras en feu, les jambes en compote.
Quand nous revenons vers la salle, on croise du monde dans le jardin. Des couples enlacés, des visages à la fois épanouis et fatigués, des habits un peu froissés, on n’est pas les seuls à avoir eu besoin de prendre l’air… Manifestement, j’ai surdosé le parfum. Quand je reconnais Hélène dans les bras du fiancé de Julie, le musicien, je me sens moins coupable…
Mais les problèmes arrivèrent très vite.
oooOOOooo
Dans les jours suivants, la rumeur a monté. D’abord quelques entrefilets, puis des allusions de plus en plus précises concernant le dérapage de la soirée.
Et ça s’est emballé. Il y avait eu trop de monde, trop de photographes pour que cela passe sous le radar. Et la présence de Julie accentuait encore le retentissement. On parlait ouvertement de partouze, le scandale a éclaté.
Avant la fin de la semaine, Lexor nous faisait part de leur volonté d’arrêter leur collaboration, assortie d’une demande de dommages et intérêts de plusieurs millions pour atteinte à leur image.
On était dans la merde…
Et le miracle est arrivé. Julie était l’invitée d’une grande chaîne de télé pour présenter son dernier film. À la fin de l’entretien, la question est arrivée.
Il aurait été difficile de nier.
C’était un euphémisme.
Julie l’interrompit :
Dans la foulée, j’appelle Julie pour la remercier pour l’interview. Mais quand je lui dis que je n’ai pas le budget pub pour l’engager :
Le soir même, on parlait toujours autant du parfum, mais la tonalité avait changé.
Dans la foulée de l’interview de Julie, les demandes commerciales affluèrent. On avait prévu un lancement sur trois pays européens, d’autres pays nous sollicitaient. Et les quantités prévues pour les six premiers mois avaient été vendues en quelques semaines. Le parfum faisait un carton. Nous pressions les fabricants pour avoir plus de jus, plus de flacons, plus de packaging…
oooOOOooo
Armelle avait lutté pied à pied avec Lexor. Les contrats étaient bien ficelés, ils ne pouvaient s’en dégager sans un très gros dédit.
Pour la remercier, j’avais invité Armelle et son mari à dîner dans un grand restaurant. Armelle arriva seule, m’expliquant que son mari n’avait pu se libérer. Ma foi, je n’allais pas me plaindre.
Le champagne aidant, nous passons une excellente soirée. Au moment de nous quitter, je ne sais pas ce qui me prend :
Armelle, soufflée :
Elle sourit. Quand le taxi arrive, elle m’accompagne. Pendant le trajet, nous ne parlons pas. Elle comme moi savons que plus rien ne sera comme avant.
Arrivée à l’appartement, il n’est plus question de prendre un verre, elle me demande où est la salle de bains. Quand elle en ressort, enveloppée dans un peignoir, elle file dans la chambre.
Quelques minutes plus tard, je la rejoins, elle est couchée, le drap remonté jusqu’au menton. Je me tiens nu devant elle, la queue dressée, nous ne bougeons plus, Aussi intimidés que des adolescents se découvrant pour la première fois, nous hésitons encore.
Je m’approche, vire le drap. C’est la première fois que je la vois nue. Je n’ai pas le temps de la contempler qu’elle s’accroche à moi, m’attire sur le lit pour un premier baiser, notre premier baiser. Sa main me guide en elle, c’est doux, c’est chaud, c’est bon. Depuis le temps que j’en rêvais… Et je la baise, tout en douceur, sans précipitation, elle m’accompagne dans mes mouvements, cela pourrait durer des heures.
Et le barrage cède d’un coup. Armelle oublie tout, son mari, ses enfants. Elle crie, trépigne, se débat, m’encourage. Je ne me retiens plus et je la bourre violemment jusqu’à l’éjaculation. Je ne sais même pas lequel des deux a joui le premier.
Nous sommes allongés côte à côte, dans la lumière tamisée de la chambre. Mes doigts caressent le cou, enveloppent les seins encore durs, enroulent les pointes dressées vers le ciel, glissent vers le ventre, sur la cicatrice de la césarienne, se perdent dans la toison humide.
Julie. Sa présence est palpable dans mon appartement. Le peignoir, les produits de maquillage dans la salle de bain, les vêtements qu’elle laisse dans mon placard, les jouets sexuels qu’elle a ramenés du Japon, les piles de DVD.
Quand elle est à Paris, elle vient régulièrement passer le week-end ici. Nous ne sortons pas, je fais livrer des repas. Nous passons nos journées au lit, à faire l’amour, regarder des films.
Et elle apprend ses rôles. À l’époque, Julie paraissait superficielle, passait pour l’idiote de service, tout juste bonne à montrer ses fesses, mais chacun de ses rôles était travaillé, même les plus insignifiants. Elle lisait beaucoup, appelait les metteurs en scène pour leur proposer d’autres approches.
Pas ce soir.
Cela veut dire qu’il y aura une autre fois !
Il y eut de nombreuses fois. Armelle, mon infidèle.
oooOOOooo
Une année plus tard, la situation se stabilisait. Le parfum était une franche réussite, c’était le jack pot pour Artglass.
Je ne fus pas surpris de recevoir, de la part de Lexor, une proposition de rachat d’Artglas. Ils ne pouvaient pas rompre le contrat, alors ils cherchaient à racheter la société, c’était de bonne guerre. Avec le chèque proposé, je pouvais arrêter de travailler et prendre des vacances perpétuelles.
Armelle et moi sommes allongés côte à côte, je lui parle de la proposition de rachat.
Pourvu qu’il ne fasse pas exploser Artglass.
Et se tournant vers moi, sa main caresse doucement ma queue. La caresse est douce, mon gland est encore sensible de notre dernier rapport, elle se penche, me prend en bouche. Chaque fois qu’elle me fait une pipe, je décolle rapidement. Elle se relève et reprend d’un ton plus grave.
Je ne pouvais pas laisser passer ce train-là ! Elle ne m’aurait pas pardonné.
Deux ans plus tard, nous étions mariés.
Mais, vous me demanderez si, une fois marié, je suis resté fidèle, si mes femmes ne me manquaient pas ?
Avec Armelle, je ne sais jamais la femme que je vais trouver.
Elle sera comme Irène, directive et active ? Ou comme Hélène, attentive à mon désir ? Ou comme Julie, curieuse de découvrir de nouveaux jouets ou de nouvelles positions ? Ou comme Frédérique, en femme soumise ? Ou comme Alexandra, adepte du slow-sex, ou comme…
Armelle, c’est toutes les femmes en une, ma femme plurielle !
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Je n’eus pas trop de mal à convaincre Charles et Hélène. Comme nous le pensions, Irène préférait sa liberté.
Et, encore une fois, Armelle avait raison, j’étais trop prudent, trop timoré. Le potentiel de la société était énorme, le succès du premier parfum nous ouvrait toutes les portes.
Dix ans plus tard, c’est nous qui rachetions Lexor. Après la mort du mari de Caroline, la direction était passée dans les mains de ses neveux, ils n’avaient pas l’envergure nécessaire et la société avait commencé à stagner. Caroline m’avait appelé, ses filles me vendaient leurs parts, les cousins suivirent deux ans plus tard.
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Ce vendredi matin, dans quelques minutes, il sera neuf heures. L’écran vidéo de mon bureau est branché sur le canal vidéo de la Bourse de Paris, la séance va bientôt démarrer. Charles et Armelle s’approchent de la cloche et, avec un large sourire, la font tinter à grands coups. Des vivats dans la salle, la première journée de cotation du groupe Artglass vient de commencer.
Depuis plusieurs mois, Charles, Armelle et moi avons travaillé à cette introduction en bourse. Le développement du groupe, le besoin de préparer ma succession avaient nécessité cette démarche.
À la clôture, le pari est gagné, l’action a pris 15 % dans la journée, je fais officiellement mon entrée dans le club des cent premières fortunes de France.
Caroline, mon assistante, a été chargée de lancer les invitations pour la soirée dans un grand hôtel parisien. Toutes sont venues.
Irène, de passage entre une exposition au Japon et son atelier de New York.
Julie a fait l’aller et retour depuis un tournage en Italie.
Hélène, à qui la concurrence a fait des ponts d’or, mais qui m’est toujours restée fidèle.
Francine et son mari.
Caroline, maintenant très âgée, est venue accompagnée de Frédérique, son nouveau mari, leurs deux garçons. Et de Michelle, avec sa femme et leur fille, Suzy.
Et Alexandra, et les autres…
Mon discours de remerciement leur est dédié :
J’ai vu récemment un film retraçant l’aventure de la conquête spatiale, des premiers essais de fusée jusqu’aux missions Apollo. Le premier pas sur la lune a été l’aboutissement d’une quinzaine d’années d’efforts, d’essais, de drames, d’un énorme investissement financier et de l’implication de milliers de personnes. En regard du petit nombre d’hommes qui ont marché sur la lune, combien de personnes ont travaillé dans l’ombre ?
Aujourd’hui, Charles, Armelle et moi avons pris la lumière. Mais je dois remercier toutes celles et tous ceux qui m’ont aidé, soutenu durant toutes ces années.
Ensuite c’est la fête, je navigue de groupe en groupe, heureux comme je l’ai rarement été. C’est l’aboutissement d’une vie de travail, d’efforts, de chance aussi.
Hélène me fait signe.
Je calcule, Suzy a maintenant 22 ans. C’est la copie de sa mère quand je l’ai connue, a priori, mes gênes ne l’ont pas défavorisée… Si elle a hérité de mon « charme », ce n’était pas étonnant de voir les hommes tourner autour d’elle toute la soirée.
C’est le moment du départ, la salle se vide. Suzy s’approche de moi.
Je m’étrangle.
Elle parle bas, je dois m’approcher.
Et là, je la sentais arriver depuis que Suzy est arrivée, je me prends une érection que je n’ai plus connue depuis un bail. J’ai beau essayer de me raisonner, bordel, c’est ta fille, rien n’y fait, elle s’en rend compte :
Et elle me laisse. Armelle me voit comme une âme en peine et me rejoint.
Mon érection était difficile à masquer, mon sexe était énorme, gorgé de sang, d’une raideur digne de mes vingt ans.
Le lendemain matin, au réveil, Armelle n’est plus là. Juste un petit mot pour me dire qu’elle est en rendez-vous toute la journée.
Quand nous nous retrouvons le soir, je ne peux m’empêcher de lui avouer :
Quand Armelle commence comme ça, je dois m’attendre à des bouleversements dans ma vie.
Armelle, mon éternelle.