n° 22574 | Fiche technique | 27801 caractères | 27801Temps de lecture estimé : 18 mn | 12/08/24 |
Résumé: Participer ne suffisait pas, il eût fallu donner le meilleur de soi-même. À défaut, on s’expose à des gages et autres contraintes, pas forcément désagréables. | ||||
Critères: fff gymnastiqu voir exhib nudisme odeurs intermast 69 fgode jouet fouetfesse | ||||
Auteur : Dyonisia (Rêves et autofictions… souvenirs et confidences…) Envoi mini-message |
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Résumé des épisodes précédents :
Dix femmes, à peu près équitablement réparties entre jeunes et moins jeunes, découvrent le charme relatif des activités physiques sous la houlette de leurs deux monitrices. Les premiers exercices les ont mises en condition.
Avertissement :
Ce récit fait référence à la collection Marraines et Filleules et à la série Gymnasium déjà publiées et dont il réunit les héroïnes. Pour respecter l’unité de temps et de lieu, un seul texte aurait été préférable. Mais pour la facilité de lecture, une présentation en cinq actes et dix tableaux a semblé plus opportune.
Et bien sûr, si rien ici n’est totalement vrai, tout n’est pas absolument faux. Gaude !
Et ce qui devait arriver arriva : sur une quinte de rire saluant son énième succès sur Sandra, Marion perdit la maîtrise de son ventre, et son chapelet rose s’échappa de sa craquette dans un joli « plop » sanctionnant sa défaite. Son adversaire, enchantée d’une victoire inespérée, ne manqua pas de se moquer de la perdante avec assez d’entrain pour en oublier de garder serré son jeune muscle. L’instant suivant, Sandra regardait, dépitée, un chapelet d’un beau fuchsia gisant entre ses cuisses, au milieu d’une petite flaque qui ne devait pas tout au trop de transpiration.
Annette n’interrompit pas la séance pour si peu. Camille récupéra d’une main gourmande les preuves de l’échec déshonorant les responsables qui furent invitées à poursuivre leurs efforts. L’incident n’eut pas d’autre conséquence immédiate qu’une vague de gaîté – et peut-être de soulagement – parmi les autres participantes. Elles continuèrent bravement jusqu’à ce que la fatigue, la distraction, le découragement eussent peu à peu raison de leur persévérance. Chantal succomba la première, quelque peu humiliée vis-à-vis de Brigitte, puis Christine, avec le même sentiment en face de Babette. Agnès et Clara résistèrent encore, mais finalement il ne resta plus en jeu que Julia et Charlotte qui furent déclarées gagnantes.
À ce titre, elles avaient l’honneur de participer à la délibération des monitrices sur les gages que recevraient les perdantes. Toutefois, au vu des liens qui l’unissaient à l’une de celles-ci, Julia fut remplacée par Agnès en vertu du pouvoir discrétionnaire que s’arrogea Annette. S’il y avait quelque malice dans ce choix, elle passa inaperçue. L’exclue en tout cas ne s’en désola pas et se permit même une question.
Chantal jeta un coup d’œil à Christine qui ne paraissait pas étonnée de la tournure que prenait la situation, et n’osa pas se désolidariser de ses amies, quoiqu’un peu inquiète de la suite des évènements. Annette venait de se ranger à l’avis unanime, au motif que qui ne dit mot consent, et le quatuor délibératif discutait vivement à voix basse. Elle saisit néanmoins le mot « fessée » qui revenait assez souvent.
Une demi-douzaine de visages tendus par une vague angoisse l’attendait. Annette prit le temps d’une respiration avant de l’énoncer.
Les deux concernées avaient pâli en réalisant ce que cela impliquerait. Elles s’accrochèrent néanmoins à un semblant d’espoir.
Quelques rires nerveux accompagnèrent la conclusion du propos. L’accumulation d’excitations n’était pas non plus étrangère à cette réaction. L’empressement mis par Camille à se charger de disposer convenablement les pénitentes pour accomplir leur gage fit en outre monter d’un cran la tension. Elles étaient mignonnes les deux benjamines, allongées tête-bêche sur le côté. Appuyées sur leur coude gauche, une jambe étendue, elles avaient relevé docilement leur cuisse droite pour dégager et exposer leur fourche. Elles étaient mignonnes mais n’en menaient pas large, considérant chacune avec appréhension la main libre dressée de l’autre.
Si mignonnes et si désemparées à l’idée de leur foufoune sans défense – de jolies foufounes, il fallait le reconnaître – qu’en les regardant, Chantal et Christine, au contraire de Clara qui s’en délectait par avance, en avaient oublié leur propre punition. Brigitte et Babette ne tardèrent pas à la leur rappeler en mettant sous leur nez les deux élégants objets en silicone, artistiquement moulés en boules successives de diamètres progressifs et ornés d’un anneau, qu’elles venaient de retirer tout brillants de leurs craquettes respectives. De couleur grenat identique, leurs jouets communément attribués aux productions de la lointaine Thaïlande ne laissaient en rien deviner leurs provenances respectives, si ce n’était par les subtiles différences de fragrances qui en émanaient. Agnès suivit en tendant, un peu gênée des sécrétions d’opale moirée qui le recouvraient, le sien à Clara qui l’emboucha goulûment.
Elle enfourna d’autorité dans la bouche de Sandra et Marion ce dont elle avait garni symétriquement leur vulve, et conclut :
« Un sucre d’orge », se dit Chantal, bloquée sur le premier mot. « Nous sommes cinq à sucer un sucre d’orge », se répéta-t-elle amusée, avant de comprendre que cette image lui était venue pour dénier d’où venait la douceur acide qu’elle avait sous la langue. Elle s’en souvint et ne s’abstint pas de sucer mais, pour éviter de croiser le regard de Brigitte ou de Babette, choisit de se concentrer sur le spectacle que s’apprêtaient à donner les pénitentes.
Au début, les claques étaient molles, les mains hésitaient à s’abattre franchement sur les chattes. Ce n’était pourtant pas la première fois qu’elles les touchaient, loin de là. Une peur instinctive les retenait, peur de faire trop mal, peur d’une vengeance plus douloureuse que la souffrance donnée. Incrédulité aussi, ce ne pouvait être qu’une fessée pour rire. Ni Sandra ni Marion n’arrivait à se persuader qu’on pût leur demander une fessée de chatte « pour de vrai ». Camille fit sa grosse voix.
Le ton et la main de Camille inspiraient le respect, Marion se décida la première. Le bruit sec qui ponctua son geste se confondit avec un gémissement étouffé de Sandra, les dents serrées sur son ersatz de tétine.
Sandra opina de la tête en même temps qu’elle répondait avec une vivacité accrue à la claque de Marion. Ce fut le tour de celle-ci de japper. À partir de là, tout s’enchaîna parfaitement. Au claquement d’un impact succédait une plainte nette que suivait une gifle plus forte entraînant un cri plus aigu. L’intensité montait en cadence mais, curieusement, de secs qu’ils étaient au départ, les bruits devenaient progressivement plus mouillés. Si les piaillements de douleur ne faiblissaient pas, ils se nuançaient de soupirs étranges. Les yeux ne reflétaient plus seulement la souffrance ou le défi. Et les lèvres gonflées qui rougissaient, s’ouvraient plutôt que se fermaient aux coups qu’elles accueillaient.
Il fallut plusieurs injonctions pour que les enragées cessent de se claquer réciproquement la minette. Elles y consentirent à regret, en grommelant leur déception. Il y avait belle lurette que les sex-toys sucettes avaient quitté leurs bouches. Leurs mains retombèrent enfin ailleurs qu’entre leurs cuisses et Camille s’approcha à nouveau pour constater la bonne exécution du gage.
Charlotte n’avait pu s’empêcher de réagir, mais n’eut pas le temps de poser la moindre question sur ces cachotteries auxquelles participait sa fille. Annette avait repris la parole.
Babette et Brigitte firent chorus, Camille approuva. Chantal se tut, admettant néanmoins en son for intérieur qu’un apaisement des sens s’imposait après une aussi cuisante excitation. Clara roulait des yeux ahuris de l’une à l’autre de ces filles et ces femmes qui la surprenaient et l’entraînaient dans leurs jeux depuis que Sandra les lui avait présentées. Elle ne balança guère avant de se ranger à l’avis majoritaire.
Elle ne dit rien des chapelets thaïs baignés des sucs de Chantal et Christine qui rougirent alors que Brigitte et Babette regardaient ailleurs, comme si elles se désintéressaient du sujet et de la réponse tandis qu’Annette approuvait l’initiative de son assistante.
Un rire, un baiser et un enlacement de langues conclurent l’échange pendant que Sandra et Marion se remettaient de leur déroutante ivresse en comprenant à quelle exhibition elles étaient si généreusement conviées. Se gougnotter en compagnie de leurs amies ou devant leurs marraines ne les avait jamais gênées. Mais cette Annette insidieusement directive et sa grande noire de complice les intimidaient. À nouveau, elles hésitaient à se livrer malgré l’envie de jouir qui les tenaillait. Christine s’accroupit près d’elles pour les rassurer, sans souci de la vulve humide qu’elle leur exposait.
Ce fut Sandra qui prit l’initiative. Le parfum sexuel de sa partenaire, exacerbé par la chaleur des chairs et leurs exsudations diverses, l’attirait trop. Elle posa sa bouche sur la minette de Marion. Celle-ci avait jeté un regard inquiet autour d’elle et n’avait aperçu que des sourires engageants et des mains qui pressaient des seins tendus ou des chattes gonflées. Marraines, amies et monitrices se masturbaient déjà par anticipation de la scène qu’elle leur offrirait. Elle ne douta plus, elle se sentait au centre du tableau, elle plongea son nez entre les cuisses qui s’ouvraient à ses lèvres.
Inconsciemment, les spectatrices se rapprochèrent. Curiosité, excitation, tendresse ou envie animaient les unes ou les autres, voire chacune à des degrés divers. Annette et Camille se félicitaient de partager l’intimité de leurs visiteuses. Babette, Brigitte, Agnès et Clara brûlaient d’imiter séance tenante leurs cadettes. Chantal et Julia, comme Christine, sentaient leur cœur se gonfler d’amour pour leurs filles et filleules, et la chaleur qui s’amplifiait dans leur poitrine et leur sexe n’en était qu’un effet secondaire. Seule Charlotte avait eu le sentiment confus de commettre une indiscrétion, mais la convivialité licencieuse qui régnait autour d’elle le lui fit oublier. Elle s’astiqua la moule avec autant d’ardeur que ses sœurs en impudeur, et elle se surprit à espérer qu’une main, de qui que ce soit, vienne seconder la sienne.
Le show dura peu, néanmoins. Les tensions érotiques accumulées par les actrices et l’odeur des corps nus en rut qui les entouraient précipitèrent l’acmé de leur désir. Elles explosèrent en même temps, tordues en convulsions de plaisirs, rivées bouche à chatte dans l’abondance de leurs salives et de leurs mouilles mêlées, leur orgasme hurlé dans le sexe de l’autre.
Le silence revint. Un silence dont nulle des bénéficiaires de cette communion n’osait troubler la pureté, immobilisant ses mains là où elles s’étaient arrêtées et retenant son souffle comme après une cérémonie poignante. Elles regardaient Marion et Sandra renversées sur le dos, les tétons encore frémissants, les seins encore palpitants, le ventre encore traversé de spasmes, le pubis encore agité de frissons, et les lèvres restées entrouvertes, luisantes de bonheur au creux de leurs cuisses abandonnées. Obstiné et incarnat, le clitoris de Marion pointait toujours de sa fente, et celles qui en étaient les plus proches auraient juré le voir vibrer d’insatisfaction en dépit d’une jouissance torrentueuse.
Annette se permit la première de dissiper l’enchantement qui les avait saisies. Elle se pencha au-dessus de cette jeune vulve dont la béance démentait l’innocence pour en frôler du bout du doigt le relief le plus sensible. Un sursaut incontrôlé répondit à sa légère caresse et une onde improbable lui parut vraiment pour le coup parcourir l’organe turgescent. Elle s’en approcha, presque à le toucher du nez dans les fortes exhalaisons marines, pour observer les détails du sexe.
Chantal, comme ses amies, était encore trop sous le charme pour s’offusquer, ni même réagir en voyant Camille se pencher à son tour sur la minette de Sandra restée elle aussi exposée, et porter une main délicate mais précise sur les replis parés d’un suc translucide. Ses doigts agiles parcoururent rapidement les bords de la fente pour remonter à la jonction des petites lèvres où ils se fixèrent en une douce pression, provoquant un gémissement langoureux. Puis elle se releva avec une mine interrogative.
Elles étaient deux maintenant à étudier le cas d’une Sandra qui ne se faisait pas prier pour se laisser tripoter. Marion, déçue de n’être plus au centre des attentions, titilla derechef son propre appendice pour se consoler, en regardant sa complice ouvrir complaisamment ses cuisses un sourire ravi aux lèvres. Les autres filles rigolaient, blasées de longue date ou déjà informées des frasques sexuelles de leurs sœurs ou copines, et profitaient de l’occasion pour se mignoter ensemble. Christine s’amusait, simplement étonnée que Annette ait attendu aussi longtemps pour donner libre cours à son voyeurisme notoire, auquel Camille se montrait ne céder en rien. À côté d’elle, et bien qu’acceptant son enlacement affectueux, Charlotte tentait de dissimuler le trouble dont elle ne pouvait se défaire à toute évocation d’un sujet qui la mettait mal à l’aise et l’excitait à la fois.
Les examinatrices poursuivaient leur exploration minutieuse et jetaient de plus en plus souvent un coup d’œil vers Chantal qui, elle, échangeait avec Julia des regards de plus en plus embarrassés. Les deux se connaissaient depuis des lustres. Leurs particularités intimes diamétralement opposées avaient quasiment été leur premier objet de confidences mutuelles. Elles avaient eu tout le temps d’effectuer les mêmes constatations auxquelles elles assistaient, et elles se doutaient que celles-ci aboutiraient à mettre leur propre personne à contribution. Mais ce n’en était pas la probabilité qui les gênait, c’était d’en ressentir confusément le désir. Et de fait, l’éventualité de cette prestation ambiguë devint vite une certitude.
Charlotte se vit tout à coup au centre des regards. Chacune de ses compagnes avait entendu l’exclamation de Camille. Point n’était besoin d’être grande devineresse pour comprendre ce qu’elle sous-entendait. Elle rougit. Agnès aussi lorsque Annette la désigna.
Elle attendit l’exécution de sa demande pour la reformuler sans en nommer les destinataires.
Se reconnaissant implicitement dans ce « vous », Julia, Charlotte et Chantal s’approchèrent d’un pas plus ou moins hésitant. Ce fut le moment que choisit Babette pour exprimer la remarque qui lui brûlait les lèvres depuis le début de la séquence.
Pas très fière de s’être récusée, au surplus en mentant, Babette fut soulagée que Camille prenne le relais dans un petit rire insouciant accompagné d’un geste négligent de la main.
Chantal frissonna à la vue des longs doigts bruns aux ongles courts discrètement vernis, promesse de crainte et de plaisir. Elle n’en prit pas moins place près de Sandra comme on le lui indiquait. À leur gauche, Marion avait cédé aux injonctions de cesser ses tripotages clitoridiens et s’était allongée contre Julia. Agnès et Charlotte les imitèrent avec une réticente timidité. Instinctivement, les autres se regroupèrent autour de Camille et Annette, partageant le microcosme féminin du gymnase en deux catégories : celles qui regardaient et celles qui étaient regardées.
Réflexe ou habitude, Chantal remonta les genoux et ouvrit les cuisses. Avant que ses voisines ne fissent de même, elle s’attira une remontrance ironique sans équivoque.
Le ton était enjoué, la réplique avait amusé les spectatrices. Chantal sentit cependant qu’il serait mal venu d’ergoter. Elle fit « oui » de la tête.
Nouveau hochement du chef. Ce fut suffisant pour que les doigts d’Annette se posent sur son capuchon et entreprennent de le retrousser, tandis que Camille procédait de même sur Sandra. Il leur fallut forcer pour dégager totalement les glands, si toutefois les appendices révélés pouvaient justifier l’emploi de ce mot. La première dut s’y reprendre à deux fois pour faire apparaître une minuscule perle rose. La seconde obtint l’équivalent d’un petit noyau de prunelle, pour la forme sinon la couleur. Elles furent les seules à s’étonner de leur découverte.
Ni Chantal qui louchait sur les mains agiles de Camille, ni Sandra qui rêvait depuis le début de s’attirer l’attention d’Annette, n’émirent d’objection, ni aucune de leurs compagnes, plutôt ravies de la tournure prise par cette originale séance de gymnastique. Charlotte et Agnès, à vrai dire, s’inquiétaient d’exhiber à la vue de toutes leurs probables réactions corporelles, au contraire de Julia et Marion que cette même perspective enchantait. L’une comme l’autre ne ressentait de timidité ou de pudeur. Il y avait belle lurette qu’elles en avaient fait le deuil.
Quand les doigts fins et bruns ré-exhumèrent sa perle, Chantal se mordit les lèvres pour ne pas gémir son plaisir. Sandra n’eut pas cette retenue. Les effets sonores du massage de son petit berlingot s’entendirent clairement et sa mélopée communicative aurait eu raison des plus obstinées réticences. D’autres plaintes mélodieuses se joignirent aux siennes en un duo que Annette et Camille s’employaient du pouce et de concert à conduire vers des gammes de plus en plus hautes. Le double point d’orgue fut atteint dans un jaillissement de notes aiguës et de gouttes odorantes.
Les expérimentatrices poussèrent la conscience professionnelle jusqu’à prélever de l’ongle un échantillon de chaque écoulement de cyprine pour en analyser les particularités olfactives et gustatives. Elles les déclarèrent équivalents en odeur et saveur, si ce n’était un léger supplément d’acidité dans celui provenant de la plus jeune vulve. Pour le niveau sonore des expressions de plaisir, le jury des observatrices quelque peu émoustillées le déclara équitablement réparti.
En ce qui concernait celui-ci, les similitudes physiques entre les deux modèles étaient assez évidentes, tant dans la morphologie générale du sexe que dans celle de l’appendice qui en pointait insolemment. Ces caractéristiques permirent d’éluder l’exploration manuelle pour passer directement à la phase de stimulation. Laquelle demanda toutefois une étape préalable afin d’apprécier de tactu la consistance comparée des organes turgescents de Julia et Marion avant de s’assurer de leur sensibilité.
Cette dernière s’avéra aussi démonstrative dans un cas que dans l’autre, sans que leur taille respective n’y fisse obstacle quoiqu’elle conduisît à modifier la méthode à employer ainsi que le fit remarquer Camille :
Le nouveau mode opératoire se révéla redoutablement efficace. Bien mieux que la procédure traditionnelle consistant en un frottement circulaire de plus en plus rapide, les mouvements alternatifs conjugués aux pressions directement exercées sur la muqueuse aboutirent à une montée en flèche des halètements saccadés annonciateurs de l’apogée de l’excitation des heureuses bénéficiaires. Les brefs intervalles de repos dispensés par les inversions de main ou d’opératrice ne constituaient même pas une pause dans leur progression accélérée vers l’orgasme. Au contraire, leurs bassins se soulevaient alors impatiemment pour retrouver au plus tôt le contact.
Julia et Marion atteignirent presque simultanément leur Nirvana, dans une profusion de cris de bonheur et de mouille, les uns persistant bien après que les stimulations aient cessé, les autres s’écoulant encore quand les premiers s’étaient tus. Camille et Annette montrèrent la même sérieuse application dont elles avaient fait preuve auparavant, pour l’analyse raisonnée de ces nouveaux goûts et parfums. Leur jugement impartial conclut à une équivalence quasi parfaite des saveurs et odeurs sexuelles respectives des deux intimités, avec toutefois des senteurs de marée plus prononcées dans celle de Julia. Leur unanimité était sans appel sur ce point également.
Elles enregistrèrent consciencieusement le résultat qui confortait la pertinence de l’expérience tandis que le jury, à vrai dire plus attaché à ses propres attouchements qu’à sa mission, se déclarait incapable de choisir la plus bruyante des manifestations de jouissance des présentes masturbées. Celles-ci se retrouvant à égalité avec les précédentes et reprenant lentement leurs esprits, tous les regards convergeaient maintenant vers le duo du troisième exemple.
À suivre